dimanche 26 mars 2017

Sunday mood d'anniversaire 🎉🎂🎁🎊

Aujourd'hui, c'est un grand jour chez nous.
Cela fait trois ans que nous sommes trois, trois ans que je suis la maman d'une petite fille pleine de vie qui est infatigable, trois ans que je ne m'ennuie plus jamais.
Du coup, je me suis fendue d'un petit billet pour elle par ici 😊.




Comme c'était quand même une occasion, je m'étais forcée un peu et j'ai organisé un déjeuner de famille !
Cela fait presque 20 ans que je les connais mais mes beaux-parents n'avaient jamais mangé avec ma maman.
Voilà qui est chose faite et même ma mamie était là.
Et personne ne s'est écharpé, ce qui est plutôt bon signe.




Je ne vous fais pas de billet "cuisine", pas eu le temps de prendre une photo, mais il y avait de la marmite dieppoise au menu et on s'est régalé.
Mademoiselle avait demandé un gâteau au chocolat, et même s'il y avait de la tarte au citron pour les grands, elle a dévoré toute seule son petit gâteau (et moi, j'étais un peu fière qu'elle préfère mon gâteau sans prétention à la tarte du pâtissier).




Je vous laisse, je suis épuisée et mon oreiller m'appelle.
Mais je vous mets quand même un peu de musique...







samedi 25 mars 2017

J'ai testé... La Kube !

Il y a quelques semaines, j'ai reçu une Kube !
Je l'ai gagné sur Instagram, lors d'un concours organisé par les éditions 10/18.

Si vous n'êtes pas familier des boxs en tout genre, et en particulier des boxs de livres, vous ne connaissez peut-être pas ce concept.
On nous propose tout simplement de nous envoyer un bouquin surprise par mois accompagné de petites surprises.
J'avais déjà eu l'occasion de tester une autre box qui m'avait beaucoup plu (billet ici).
Il y avait donc un petit challenge pour relever le défi et atteindre au moins le même niveau (j'ai commandé plusieurs autres boxs Exploratology et le calendrier de l'avant depuis le premier essai).




Pour la Kube, il faut commencer par aller sur le site et remplir un formulaire où on vous demande ce que vous avez envie de lire.
Vous pouvez noter des choses ou rien, comme vous voulez.
Ensuite, vous validez.
Soit vous avez choisi de valider le choix du libraire, soit vous gardez la surprise complète et vous attendez que le facteur vous livre une boite cartonnée rectangulaire.




Quand la box arrive, on l'ouvre et on trouve :
  • 1 livre qui est censé répondre à vos envies
  • 1 joli marque page
  • 1 belle carte postale
  • Le mot du libraire qui a choisit le livre 
  • 1 dossier illustré et édité pour la box
  • 1 petit magazine intitulé Préface
  • 1 bougie
  • 1 petit sachet de thé
C'est donc une box plutôt bien remplie pour 15 euros par mois.

J'avais demandé un roman policier avec du moyen âge dedans, de l'aventure, une pointe d'exotisme.
On m'a proposé par mail L'énigme de Saint-Olav et j'ai accepté tout de suite vu que je ne connaissais pas.
Le système qui permet de valider le choix du libraire est plutôt intelligent quand on a une PAL obèse comme la mienne.
Cela permet d'être sûr de ne pas recevoir deux fois la même chose.
On ne peut valider qu'une fois, mais là, c'est très bien tombé.




J'accroche moins avec le dossier qui raconte la vie d'un mathématicien célèbre du 20e siècle (mais c'est bien fait hein).
Le thème change tous les mois, alors celui d'un autre mois pourrait être plus intéressant.

Le petit magazine présente l'éditeur associé du mois, ici Allary Editions, des coups de coeur des libraires, l'actualité littéraire.
C'est joli et même si certaines informations sont un peu répétitives au début du magazine, c'est sympa.

C'est donc une box plutôt soignée, avec une belle surprise pour le roman qu'elle contenait.
Si vous avez un cadeau à faire à un lecteur, cela permet de lui proposer une box originale, mais il faut que le libraire tombe juste.
Du coup, si vous avez un cadeau A VOUS faire, cela peut être encore mieux 😉








jeudi 23 mars 2017

Un avion sans elle de Michel Bussi

Voilà un roman que vous n'avez sans doute pas manqué à sa parution, et encore moins quand il est sorti en poche. 
La publicité pour les livres étant désormais autorisée, il y a des auteurs que l'on retrouve souvent sur les panneaux publicitaires. 
Michel Bussi est de ceux-là avec quelques uns de ses camarades en tête des ventes de romans. 
Je dois néanmoins confesser que ce n'est pas pour cela que je connais Michel Bussi et que j'ai eu envie de le lire. 
Il se trouve que j'ai travaillé plusieurs années dans le bureau voisin du sien et que j'ai lu ses tout premiers romans dans leurs éditions originales.
Je n'ai jamais demandé d'exemplaire dédicacé, cela me semblait un peu bête, c'était un collègue qui écrivait des petits (gros quand même) polars régionaux pendant ses vacances et c'était très bien comme ça. 
J'aurais peut-être dû finalement... 
Enfin bref, je vous raconte ma petite vie parce que je pense que mon jugement est un peu biaisé par tout ça. 
Bussi a pour moi cette image d'universitaire qui a un passe-temps rigolo et je n'étais pas sûre d'arriver à le prendre au sérieux dans ce roman. 

Je vais néanmoins avouer tout de suite que j'ai fini par m'y laisser prendre, un peu tard à mon goût mais tout de même.  

Le 23 décembre 1980, le vol Istanbul-Paris s'écrase sur le mont Terrible. 

Il n'y a aucun survivant, à part un bébé de trois mois qui est immédiatement conduit à l'hôpital. 
Mais l'enfant n'était pas le seul bébé à bord de l'avion et deux familles se disputent cette petite fille qui démarre bien mal sa petite vie. 
18 ans plus tard, l'identité de l'enfant n'est toujours pas connue. 
Lily a grandit avec un prénom conjuguant ceux de ses deux identités supposées : Émilie et Lyse-Rose. 
Le détective qui a cherché toutes ces années l'identité de l'enfant n'a rien trouvé, malgré 18 ans d'acharnement.
La veille des 18 ans de la jeune femme, il lui transmet un cahier avec toutes ses recherches...  

Bon, je me suis laissée prendre, mais ce fut tout de même laborieux. 
Le volume est épais (ou plutôt, il est long en version audio) et il faut attendre bien longtemps avant qu'il se passe quelque chose de vraiment palpitant. 
Et puis j'ai été agacée par des trucs qui me paraissaient évidents ou par d'autres qui n'arrivaient pas assez vite. 
Je comprends qu'en 1980, les analyses ADN n'existaient pas, mais depuis 18 ans, il y avait largement la possibilité de les faire ces analyses. 
Bussi explique, bien sûr, que cela n'ait pas été fait, il trouve une bonne justification, mais là, j'ai flairé le twist final à 10 kilomètres (comme il y en a deux, tout n'était néanmoins pas perdu, rassurez-vous). 

J'ai donc eu du mal à me mettre dedans pendant tout le premier tiers du roman. 
C'est un peu répétitif, on tourne pas mal en rond. 
Ça s'améliore ensuite et on a forcément envie de savoir comment l'auteur va s'en sortir, ce qu'il a prévu pour nous embobiner. 
Le dernier tiers retombe un peu dans les défauts du premier. 
Il y a beaucoup de digressions, notamment sur Lily et sa grand-mère. 
Et puis les péripéties de la fin m'ont semblé vraiment de trop. 
J'imagine que cela fera un super téléfilm, avec un dernier épisode palpitant, mais moi, j'en avais un peu marre. 

La version audio, par contre, est intéressante. 
Le comédien François Hatt a su donner une voix à chaque personnage. 
C'est parfois un peu too much mais on se repère bien dans l'histoire. 

En bref, je dirais que c'est tout de même un thriller efficace, qu'on se laisse prendre au jeu, que je n'avais pas vu venir l'un des retournements de situation de la fin, mais j'en ai lu de plus palpitants. 
(Mais c'est quand même beaucoup mieux que les premiers de l'auteur).





La fiche du livre audio

Merci Audiolib 


dimanche 19 mars 2017

Sunday mood en vitesse... 🌬🌪

J'ai des tas de copies à corriger, un dossier à finir pour le ministère, un article à corriger pour dans... 10 jours !!! 😫😱
Alors je passe en vitesse vous faire coucou ce soir.
Pas de gâteaux par ici, pas beaucoup de lecture même si j'ai fini un beau roman en début de semaine dont je vous parle ici.




Il y a quand même eu un peu de crochet hier pour tenter de profiter du weekend et me reposer (rapport à la toux qui ne veut pas partir).
Madame Lapin a maintenant un bel ensemble pour affronter les derniers frimas et comme elle est cool, elle a fait un beau bandeau pour sa copine Madame Chien.
C'est mieux pour surveiller les enfants, non ?

Allez, je vous laisse avec une petite chanson qui me plait beaucoup en ce moment (si cela vous fait penser à une très jolie pub qui passe en ce moment, c'est normal 😉).
Je vais aller voir ce qu'ils font d'autres d'ailleurs.

Bon début de semaine !!!






vendredi 17 mars 2017

Et si tu n’existais pas de Claire Gallois

Une petite douceur, ça vous tente ?
Un roman d’une petite centaine de page d’une délicatesse incroyable, d’une sensibilité à fleur de peau qui ne pourra pas laisser indifférent.


A 6 ans, une mère qu’elle n’avait jamais vue vient l’arracher aux bras de sa tendre nourrice Yaya sans même lui laisser le temps de dire au revoir.
La voiture démarre dans un nuage de fumée, faisant disparaitre celle qui a bercé ses nuits, qui a consolé ses chagrins, celle qui était comme une mère quand sa mère ne saura pas l’être.
Commence alors une vie de résistance enfantine contre une famille qui ne sait pas aimer, qui ne sait pas parler quand il le faudrait et qui ne l’acceptera jamais vraiment…

Je viens de terminer ce texte et j’en suis absolument charmée.
C’est son résumé qui m’avait plu, ne connaissant pas du tout l’auteure.
Cette scène initiale de l’arrachement d’une enfant à sa nourrice par une mère qu’elle n’avait jamais vu m’a intriguée.
Ayant déjà largement de quoi faire dans ma bibliothèque, je n’avais pas pris ce livre, et puis j’y suis revenue, l’envie étant la plus forte (c’est souvent bon signe).
Et j’ai bien fait vu qu’il n’est pas resté plus de quelques jours dans ma PAL (fait exceptionnel).

Le résumé dit tout, l’histoire est assez simple, mais il y a bien plus dans ce roman.
Comme on peut s’en douter, cette enfant va passer plusieurs années à rechercher celle qu’elle ne connait que sous le nom de Yaya.
Rejetant cette famille qui ne l’a pas accueillie comme elle l’aurait dû, elle n’aspire qu’à retrouver un peu de la douceur passée.

Le texte qui nous raconte ces errances est d’une sensibilité à fleur de peau.
On ne peut que verser quelques larmes à la lecture des dernières pages, pour ce qu’elles racontent et parce qu’il va falloir sortir de ce cocon qu’a su créer Claire Gallois.
Et pourtant, le texte est dur.
Il ne s’agit pas d’un petit récit gentillet sur l’enfance.  
Ce que vit cette enfant n’est pas enviable et on voudrait pouvoir la prendre dans nos bras pour lui apprendre que la vie, ce n’est pas toujours comme ça.
Mais elle le sait, car elle a connu des temps plus heureux, ce qui rend son sort encore plus cruel.
Le paradis perdu l’est réellement et ne laisse aucun espoir.

Je me suis demandée si le livre était autobiographique, ou s’il racontait une histoire de famille, mais finalement, je n’ai pas vérifié.
Qu’importe l’origine, le texte est beau et cela suffit.
N’hésitez donc pas à dévorer cette petite pépite douce amère.










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