vendredi 17 juillet 2015

Des livres avec des trous...

Alors que je me demandais quel livre j'allais vous montrer en ce vendredi estival (mais pluvieux) (je vends du rêve à certains d'entre vous n'est-ce pas ?), ma fille m'a sorti plein de livres avec des animaux (sa passion du moment) et je me suis dit que cela pourrait être marrant de faire des billets à thème pour cet été.

Fort logiquement, je ne commence donc pas avec les livres sur les animaux, mais... ceux avec des trous !

Et ce n'est pas si fréquent que ça en fait.
En voilà tout de même quelques uns que j'ai pioché dans le panier à livre et la bibliothèque de ma crêpe Suzette :




Certains d'entre eux, et surtout un, vous disent peut-être quelque chose, d'autres sont tout nouveaux, mais tous sont très utilisés ici, parfois à leurs risques et périls.


Vous pouvez cliquer sur les photos pour voir en plus grand. 


  • Et on commence avec un classique : 





Quand j'étais petite, j'empruntais cet album à la bibliothèque.
Les dessins sont vraiment très particuliers, mais je le trouve beau et quand je l'ai sorti la semaine dernière, ma fille a voulu le lire, le relire et le relire encore.
Depuis, c'est le livre du soir, celui qui permet de se calmer avant de se coucher.




Son intérêt réside bien évidemment dans ces pages avec des petits trous qui augmentent et permettent d'apprendre à compter.
La petite chenille a dormi et a très faim, elle mange, elle mange, elle mange...
Je dois compter, nommer les dessins, et ma fille met son petit doigt dans les trous les uns après les autres.
ça fonctionne vraiment super bien et quand elle comptera, ce sera encore mieux.





  • On continue avec un livre reçu il y a peu de temps mais qui me dit quelque chose. 

Il devait y en avoir un similaire quand j'étais petite, ou sur le même principe du trou de plus en plus petit.





En tout cas, c'est un livre qui a lui aussi eu un succès immédiat !
Quand je l'ai sorti, ma minette s'est jeté dessus et a passé de longues minutes à tourner les pages.
Depuis plusieurs semaines, cet intérêt ne s'est pas éteint et elle aime toujours autant.




Les dessins ont des couleurs vives, les animaux sont très variés et comme les cris des animaux sont notre passion du moment, c'est parfait !




Le papa de ma minette est également très content parce que les cris sont écris à côté des animaux, ce qui n'est souvent pas le cas.
Et puis le trou devient de plus en plus petit, ce qui permet d'appréhender la notion de taille et de voir qu'on a de moins en moins de place pour mettre le doigt.






  • Le suivant est encore un livre pour apprendre à compter. 





C'est apparemment très fréquent d'utiliser les trous pour apprendre à compter.
Cela permet effectivement à l'enfant de toucher les trous pour les compter, ce qui est plus facile à concevoir pour lui qu'une image à regarder.


Dans ce livre, les enfants mettent les doigts dans les trous, c'est fait pour ça !
Les dessins et les légendes prévoient les doigts qui vont venir s'insérer comme un élément du décor qui bouge.
Evidemment, au début, c'est au parent de mettre ses doigts (les trous sont assez gros), mais progressivement, l'enfant fait pareil et c'est rigolo de voir ses petits boudins qui apparaissent.




J'ai un peu détourné le livre en regardant ma fille à travers les trous.
Voir mes yeux apparaitre la fait se tordre de rire !
Par contre, mis à part sur la dernière illustration, les trous de la page de gauche sont rarement utilisés et sont un peu là pour rien.
C'est perturbant (mais pas si grave).


Pas facile de mettre ses dix doigts dans les trous :)



  • Voilà ensuite deux petits livres qui fonctionnent plutôt comme des puzzles. 




Là encore, le principe est simple.
Les pages sont creusées à l'emplacement de la souris ou de l'oiseau et pendant la lecture, l'enfant peut suivre en déplaçant la souris.




Les illustrations sont douces, avec d'autres animaux, plein de petites choses à regarder et des petits détails.
On ne lit pas forcément l'histoire, mais la petite souris qui parcours le livre ou le petit oiseau qui vole de page en page, ça nous éclate.


Oh ! un éléphant ! 



  •  Et deux livres avec plein plein de belles illustrations et de trucs à toucher. 


Dans ces deux livres, il y a un peu de tout : des trous, des volets à soulever, des formes à toucher et même de la musique !




 Ces deux livres fonctionnent de la même façon.
Les double-pages très colorées sont parsemées de formes qui se découpent dans l'épaisseur des pages, ou de volets à soulever.
Dans le grand livre, les sons reprennent les dessins des pages et on les trouve facilement.
Ce sont des petites musiques à chaque fois qui viennent ponctuer l'observation des pages.




 C'est plein de surprises et de petites choses à observer ou à toucher.
Les pages sont très riches, avec des thèmes très différents comme la neige, l'espace, le jardin...
Cette collection "Avec mon doigt" est d'ailleurs très riche, et je vous en reparlerai.
Avec différents formats, on trouve toujours le livre dont on a besoin à un moment donné et la musique apporte vraiment un plus. 




 Et puis il y a un éléphant, et moi ça me fait fondre !


ça brille !! 


  • Et on finit avec un petit classique tout simple qui se décline dans plusieurs versions. 

Chez nous, c'est la coccinelle qui a les honneurs.




C'est un petit livre tout bête, avec un trou toujours au même endroit, pour faire passer la tête de la coccinelle.
Il suffit ensuite de mettre son doigt dans la coccinelle au dos du livre pour l'animer et faire rire les petits.



Le principe est simple, mais ça fonctionne à chaque fois !


Si vous êtes allé au bout de ce billet fleuve, je vous félicite ! 

Et si vous avez d'autres idées de livres à trou, n'hésitez pas à commenter, on adore et la collection peut s'agrandir. 

Et la semaine prochaine, des livres avec des couleurs...



Autres billets:




Merci Usborne pour les livres "avec mon doigt"

 et Nathan pour les livres puzzle, les petits doigts et les cris des animaux. 










mercredi 15 juillet 2015

La photo du mois #10 : Soyez créatifs à la maison

Pas facile le thème de ce mois-ci.
Autant j'ai aimé le thème du flou il y a deux mois, autant celui-ci (pourtant beaucoup moins technique) m'a peu inspiré.

Fanfan Racoon nous a en effet proposé de plancher sur notre chez nous :

Pour le mois de juillet je vous propose d'être créatif à la maison. 
Le challenge sera de nous faire découvrir notre chez nous 
sous un angle insolite, un cadrage inattendu, une lumière imprévue. 
Alors déambulez à la maison votre appareil photo à la main,
 laissez entrer la lumière et soyez créatifs.


J'ai retenu les mots "lumière", "créatif" et j'ai cherché ce qui pouvait symboliser mon chez moi.
Comme d'habitude, je voulais aussi une photo jolie, cadrée, pensée, mais dans son environnement quotidien, ce n'est pas facile de faire original.

Finalement, voilà mon choix.
Il y a un peu de tout ce qui fait mon chez moi en ce moment :
- un mobile Montessori pour le côté "créatif" (c'est moi qui l'ai fait !) (je suis en plein dans les écrits de Maria Montessori pour le boulot en ce moment) ;
- du rangement avec le petit panier home-made qu'on voit par terre (je suis passionnée par le rangement rationnel depuis deux ans et je commence à en venir à bout) ;
- des doudous et le lit d'une demoiselle qui a envahie notre espace d'une façon incroyable (nous on avait toujours dit qu'il n'y aurait pas de jouets dans la cuisine chez nous !!).

La lumière n'était pas top et évidemment, ça bouge un mobile, mais avec une pose plus longue, on s'en sort.





D'autres photos de nos chez nous chez mes camarades de publication :

A chaque jour sa photo, A'icha, Akaieric, Alban, Alexinparis, Arwen, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Blue Edel, Calamonique, Canaghanette, Cara, Carole en Australie, Champagne, Chat bleu, Christophe, Cocazzz, Cricriyom from Paris, CécileP, Céline in Paris, Dame Skarlette, DelphineF, Dom-Aufildesvues, Dr. CaSo, El Padawan, Estelle, Eva INside-EXpat, Fanfan Raccoon, François le Niçois, Frédéric, Félicie, Galéa, Gilsoub, Giselle 43, Guillaume, Homeos-tasie, Iris, Isaquarel, J'habite à Waterford, Josette, Julia, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lecturissime, Les bonheurs d'Anne & Alex, Les Filles du Web, Loqman, Loulou, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamysoren, MauriceMonAmour, Memories from anywhere, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Pixeline, princesse Emalia, ratonreal, Renepaulhenry, Rosa, Rythme Indigo, Sinuaisons, Suki, Tambour Major, Testinaute, Thalie, Tuxana, Un jour, une vie, Utopique-Lily, Woocares, Xelou, Xoliv'.





mardi 14 juillet 2015

Le Paris de Dumas de Claude Schopp

Lors d'une des dernières opérations Masse Critique de Babelio, j'ai reçu un petit livre intitulé Le Paris de Dumas, vaste programme alléchant qui me laissait entrevoir de belles ballades dans la capitale avec en tête les textes du grand écrivain.

Ce petit livre de 89 pages nous propose en effet de découvrir le parcours d'Alexandre Dumas dans la capitale, et en quelques pages le parcours de quelques uns de ses personnages.
Constitué de trois parties, il présente d'abord la découverte de Paris de l'auteur. 
Il effectua plusieurs petits séjours avant de s'installer et on suit ainsi ses premiers contacts. 
La deuxième partie montre comment il a "voyagé" dans la capitale de quartier en quartier. 
Dans la troisième partie, ce sont les mousquetaires, le comte de Monte-Cristo et les mohicans de Paris qui ont été choisis pour évoquer la présence de Paris dans les romans. 
Une biographie très rapide, une bibliographie et un index des rues citées viennent compléter ces trois parties. 

Je m'attendais à une série de citations, mais ce n'est pas l'essentiel dans ce livre. 
S'il y en a quelques unes, notamment issues de la correspondance de Dumas, elles sont insérées dans un texte écrit par Claude Schopp pour nous présenter les pérégrinations de l'auteur des Trois mousquetaires. 
C'est très complet de ce point de vue et les différents logements de l'auteur, les visites, les séjours temporaires sont cités. 
Les lieux sont éclectiques, Paris est arpentée et on connaît aussi les déplacements de mme Dumas. 

La 3ème partie est intéressante également, et en grande fan de Monte-Cristo, j'ai lu avec plaisir les pages qui lui sont consacrées. 
J'ai néanmoins regretté qu'il n'y ait que ces trois romans qui soient cités.
Il y en a d'autres il me semble qui se déroulent à Paris et qui auraient sans doute mérités d'être cités. 
C'est sans doute la nécessité du format qui fait loi et le choix était indispensable pour tenir dans ce petit ouvrage. 

Et puis le titre est assez explicite. 
C'est le Paris de Dumas qui est annoncé et non celui de ses personnages. 
Ce livre fait d'ailleurs partie d'une collection qui s'intitule "le Paris des écrivains" (et pas celui de leurs personnages donc).
Vous y trouverez Modiano (Galea c'est pour toi), Cocteau, Duras...



Je regrette juste l'absence d'une carte dans le livre qui permettrait au lecteur de se repérer parmi tous ces lieux.

C'est néanmoins une petite collection bien sympathique, et un livre très instructif.
Si vous êtes fan de Dumas ou d'un des auteurs de la collection, cela pourrait vous plaire.




tous les livres sur Babelio.com



dimanche 12 juillet 2015

Et puis, et puis...

Cette semaine, j'avais prévu plein de billets.

J'avais envie de parler de l'année anglaise proposée par Titine, de vous présenter un bel album pour enfant, de vous parler médiation ou coloriage (ou les deux), de vous présenter une box parfaite pour faire un cadeau et de vous donner une belle recette de banana bread au chocolat.
Je voulais commencer ces deux mois d'été en fanfare.

Et puis, et puis...

La vie reprend ses droits de plus en plus souvent.

L'époque où les universitaires étaient en vacances dès le mois de mai est bel et bien révolue.
Je croule toujours sous les mémoires d'étudiants à corriger (ça m'apprendra à les motiver pour qu'ils finissent dans les temps), je suis partie 3 jours pour un séminaire de recherche (premières nuits sans ma minette depuis 15 mois), j'ai un article à écrire, une présentation en anglais à préparer, un travail de recherche à rendre...

Je l'avoue donc (un peu sans honte), j'ai préféré lire plutôt que bloguer cette semaine ^-^

Je tenterai tout de même d'être plus présente la semaine prochaine, et j'ai deux billets qui attendent d'être publiés !

En attendant, je vous laisse avec un peu de musique pour que votre après-midi soit douce...










mercredi 8 juillet 2015

Tir aux pigeons de Nancy Mittford

La semaine dernière, je vous ai parlé de ce roman et de son influence sur mon mois anglais. (c'est par ici)
Mais il faut tout de même que je vous parle du roman lui-même pour que vous puissiez le lire ou au contraire l'oublier et le laisser dans les limbes des rayonnages de votre libraire préféré. 

Nancy Mittford a écrit d'autres romans qui sont apparemment plus agréables à lire, et je précise en insistant beaucoup que cet avis ne concerne que ce roman et qu'il s'agit surtout de mon avis personnel. 
Il n'engage donc que moi et n'hésitez donc pas à vous faire votre propre avis et à venir en discuter. 
(Enfin bon, il y a tellement d'autres livres à lire que vous n'êtes pas obligé non plus de vous infliger ça). 

Sophia, jeune lady frivole, ne sait pas trop quoi faire de son temps au moment où la seconde guerre mondiale est officiellement déclarée. 
Elle aurait bien aimé pouvoir jouer le rôle de l'épouse inquiète qui se répand en société en confiant sa peine mais son mari est là, et d'ailleurs, il l'ennuie au plus haut point. 
C'est son amant Rudolf qui s'enrôle et doit s'absenter pour séjourner dans une caserne militaire. 
Désoeuvrée, elle tient le secrétariat d'un poste de secours d'urgence dans Londres et attend avec impatience la chute des premières bombes pour pouvoir mettre en pratique le peu de choses qu'elle sait faire. 
Et puis soudain, son parrain Sir Ivor King, chanteur à perruque blonde à la voix magistrale, est retrouvé la figure écrabouillée dans un parc, sa perruque un peu plus loin. 
Le grand chanteur devait mener une campagne de contre propagande pour l'Angleterre et tout le système de défense s'en trouve fragilisé. 
Mais est-il vraiment mort ?...
J'avais choisi ce roman après avoir lu sa quatrième de couverture qui annonce une histoire assez différente. 

Je peste de temps en temps sur les 4e de couverture, mais là, je ne sais pas ce qui est arrivé à la personne qui l'a rédigé pour qu'elle propose une 4e aussi éloignée de l'histoire, fausse en grande partie, tout en dévoilant une partie de la fin ! 
J'attendais donc l'invasion de la maison de Sophia par les officiers allemands qui n'est jamais arrivée !! 
A la place, pendant les 60 premières pages, on voit Sophia s'ennuyer, voir ses innombrables amis, aller au Ritz, au parc, manger, s'ennuyer... et moi aussi je me suis ennuyé ! 
Je le suis aussi perdue parmi les personnages et jusqu'au bout du roman, je n'ai pas su qui était Lady Beech, j'ai identifié Olga par défaut, sans oublier Fred et Ned, Florence, Winthrop, Heatherly... 
Le mari de Sophia semble être l'amant de Florence qui vit chez Sophia qui elle-même reçoit Rudolph son amant !

Et puis le roman prend un tournant bizarre à partir des pages 60-70. 
Sir Ivor King apparait et est décrit comme un homme à la voix exceptionnelle mais adepte des perruques, fantasque et à la retraite dans une maison ouverte aux amis de sa filleule lady Sophia sans qu'on comprenne bien les liens entre tous ces gens. 
Mais bon, des chanteurs excentriques, ça existe (il m'a fait penser à Dave, que Nancy Mittford ne connaissait évidemment pas), mais il lui arrive des trucs invraisemblables et il finit par avoir un discours complètement incompréhensible où les Anglais seraient " victimes d'esclavagisme libéral", où il leur faudrait se libérer d'un joug ancestral en renversant leur gouvernement et en rejoignant les nazis. 
Et voilà l'autre bizarrerie du roman : tout ces personnages qui fleurtent avec le nazisme. 
Le mari de Sophia est un nazi convaincu, sa femme de chambre est allemande (elle disparait d'ailleurs sans que cela n'émeuve personne), elle fréquente de nombreuses personnes qui vantent le régime allemand ! 
Le paysage et le discours s'éclaircissement franchement dans les 40 dernières pages, mais une des soeurs de Mittford était une fasciste convaincue il me semble, et cela transparait peut-être ici. 

N'oublions pas également les phrases incompréhensibles sur lesquelles j'ai accroché, me demandant si c'était moi qui ne comprenais rien, si l'auteur avait vraiment écrit ça ou si le traducteur avait bu. 
Et à la fin du roman, Sophia s'appelle Sophie !!


Bon, en bref, je vous conseille quand même de passer votre chemin. 
Il y a trop de bons livres dans les librairies, les bibliothèques et nos PAL pour perdre du temps avec les mauvais ! 
(et je me demande quand même pourquoi 10-18 a édité ce roman)


A la poubelle ! 





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