Il y a longtemps que ce livre est dans ma PAL.
Je l'ai eu lors d'une de ces opérations "un livre gratuit pour l'achat de 2/3 romans".
Il y a d'ailleurs une mention "livre gratuit" au dos du volume.
Il y a longtemps aussi que j'en parle sans l'avoir jamais lu.
Mais c'est dommage de ne pas vraiment savoir de quoi on parle, non ?
Je me suis donc décidé à le sortir de la pile et à le lire pour voir ce que tout le monde lui trouve car l'an dernier, Musso a été le troisième auteur vendu en France (après cette "chère" Valérie et les 50 nuances de machin), et il parait qu,il est l'auteur préféré des Français !
Quand il était petit, Nathan avait sauvé Mallory de la noyade mais était resté plusieurs heures dans le coma.
Les médecins le croyaient mort, et malgré leur diagnostique, il était revenu.
Depuis lors, Mallory et lui étaient liés par un lien particulier.
Pourtant, il y a quelques mois, elle l'avait quitté.
Il s'était retrouvé seul dans son grand appartement newyorkais.
Avocat renommé, Nathan Del Amico était craint par ses adversaires car il avait toujours gagné toutes ses affaires.
Hélas, sa vie personnelle était moins flamboyante au moment où le docteur Goodrich lui demanda un rendez-vous...
J'ai lu ce roman assez rapidement.
Nul difficulté stylistique, le style est simple et clair, la structure suit les évènements avec quelques réminiscences qui permettent de revenir sur les évènements qui ont marqué l'enfance de Nathan.
L'écriture est très cinématographique et on se croirait dans un de ces films américains où les héros sont tous riches et puissants, mais aussi tellement malheureux.
C'est d'ailleurs l'un des problèmes de ce roman.
Les personnages sont assez stéréotypés et on les a déjà vu et revu.
Il y a l'avocat qui n'a jamais perdu aucun procès, vient du bronx et habite un loft face à Central Park (bah oui, évidemment !), son ex femme petite fille riche bobo-militante écolo, la secrétaire efficace et amoureuse de son patron...
L'histoire est à l'encan et malheureusement très prévisible en plus d'être totalement invraisemblable.
Bon, j'admets une part de merveilleux, c'est la loi du genre, mais là, je n'y ai pas vraiment cru, quelque chose m'a manqué.
L'histoire personnelle des personnages secondaires arrive souvent comme un cheveu sur la soupe.
Les évènements s'arrêtent et paf, je vais vous raconter l'histoire de machin. Bof.
Et puis tout le monde meurt !
Aucune chance n'est laissé à aucun personnage, et je crois que j'ai du mal avec les romans où tout le monde meurt.
Sans parler des citations en début de chapitre, d'une diversité très... divertissante.
Et puis cette avalanche de détails !
Peu m'importe la marque de son café !
Je réclame une part d'imagination et surtout, que les auteurs cessent de penser que le lecteur n'est pas capable de se représenter un mug de café si on ne lui précise pas qu'il vient de chez Starbuck !
En bref, c'est un roman feel good où vous ne feelerez pas good.
Pour la plage, je le trouve tout de même un peu triste et il neige souvent.
Pour l'hiver ou le temps gris, vous risquez la déprime.
Pour les vacances...
Bon, allez, choisissez autre chose, un bon petit roman policier, un Sagan ou Rebecca de du Maurier si vous voulez frissonner.