samedi 13 décembre 2014

✻ Des autocollants pour Noël ✻

Je vous ai abandonné cette semaine, alors que pour une fois, j'ai plusieurs billets de lecture qui sont tout prêts.
Mais ce n'est pas grave, j'ai de quoi faire pour les prochaines semaines comme ça.

En attendant, en fin de semaine, je m'intéresse aux livres pour les petits, comme vous l'avez compris depuis plusieurs semaines.
Cette semaine comme la semaine dernière, on parle de Noël, forcément.

J'adore les livres d'autocollants Usborne.
Ils sont bien faits, de bonne qualité et très variés.
Voici trois exemples qui correspondent à des sujets un peu différents et à des âges également différents.





Le premier est pour les plus petits.
Il reprend le principe de la collection "Où est mon..." et propose à la fois des autocollants et des coloriages.





Dans cette collection, la petite souris cherche son ami, son chaton, son éléphant, son tigre...
Ici, elle cherche des choses de Noël ou des cadeaux comme le sapin ou la fée.




Le cahier permet de coller des autocollants ou de dessiner puisque les pages ne sont pas glacées.
L'enfant peut ainsi faire comme il en a envie, et si les pages en couleur l'invitent plutôt à coller des autocollants, ce n'est pas une obligation.




Les autocollants sont variés, ils portent évidemment sur le thème de Noël mais également de l'hiver.
C'est adorable et on peut aussi les mettre sur les paquets cadeaux, les cartes de voeux...




Le deuxième livre est pour les enfants un peu plus grands.
Son thème est clairement religieux, à l'inverse du précédent, mais la fête de Noël l'est aussi.
Les parents ont donc le choix en fonction de leurs croyances ou de ce qu'ils veulent partager avec leur enfant.




Chez nous, on n'est pas forcément très portés sur la religion, mais dans ce livre, il y a plein de petits anges adorables.
La qualité des dessins est évidemment un atout.




Le livre raconte aussi l'histoire de la nuit de Noël.
C'est tout de même ce qui est au centre de cette fête et je crois que je préfère parler de cela plutôt que du Père Noël, ce gros type qui rentre dans les maisons la nuit, en fourbe.
Pour les enfants qui commencent le catéchisme, cela peut aussi être un bon moyen de raconter cette histoire.
Ma nièce de 4 ans est très intéressée par l'histoire de Jésus et Marie depuis le baptême de son petit frère.
Ce livre sera donc au pied du sapin pour répondre à ses questions (et pour l'occuper pendant qu'on mange XD).







Le dernier livre parle de ce gros barbu dont je parlais plus haut.
Evidemment, l'histoire du Père Noël est quand même un basique de cette période de l'année.
On ne peut pas y échapper.




Les premières pages, destinées à coller les autocollants sont très jolies.
Il y a l'atelier du Père Noël, les lutins, les rennes, des gâteaux et les jouets bien sûr.








Encore une fois, je suis absolument sous le charme de ces livres qui laissent une si grande place à l'imagination.
On peut les utiliser en collant les autocollants sur les pages dédiées ou n'importe où ailleurs, ils sont variés et faciles à décoller et recoller.
Les dessins sont beaux, ils invitent à la rêverie.

Bref, j'adore !








Merci aux éditions Usborne pour cet envoi.







dimanche 7 décembre 2014

✻ Peindre avec les doigts pour Noël ✻

Aujourd'hui, chez nous, c'est peinture !!

J'ai une passion en ce moment pour la peinture avec les doigts, ou plus précisément avec les empreintes.
Je trouve ça fascinant de créer de jolis dessins avec un geste simple et j'envisage de faire des petites choses avec ma crêpe Suzette pour ses papis et mamies à Noël, comme les étiquettes des papiers cadeaux.

Il y a quelques livres sur le sujet, mais Pinterest est aussi une source intarissable d'idées.
Je me suis dit que cela pouvait peut-être intéresser quelques-uns d'entre vous, et pourquoi pas pour faire pareil pour celles et ceux qui ont des tout petits à la maison.
Je partage donc.

La seule condition est évidemment de pouvoir immobiliser votre mini deux secondes !


Pour celles et ceux qui sont sur Pinterest : mon tableau

  • Avec une empreinte de doigts : 


















  • Avec des empreintes de main :









  • Avec une empreinte de pied :
















  • Avec une patate :







Bon bricolage ! 



vendredi 5 décembre 2014

Petits bricolages de l'avent (DIY)

Quand j'étais petite, j'aimais beaucoup bricoler des tas de choses avec du papier et de la colle.
Une paire de ciseaux me suffisait pour réaliser des tas de petits trucs, des guirlandes, des étoiles...
Un peu plus âgée, je me suis passionnée pour l'origami, et j'ai accumulé des tas de livres de bricolages des plus simples aux plus compliqués.

Chez Usborne, j'ai découvert qu'il y avait toutes sortes de livres, dont de magnifiques livres pour bricoler à Noël.
En voici trois très différents qui répondront peut-être aux envies de bricolage de vos enfants, neveux, nièces...



Vous trouverez dans ces livres de quoi décorer votre maison, faire des biscuits, des étiquettes... et surtout occuper les enfants.


  • Voici le premier : un livre plein de beaux papiers ! 




Très simplement, on nous propose ici une centaine de feuilles toutes plus belles les unes que les autres, et des modèles de pliages présentés dans le rabat de la couverture.
C'est un objet très complet, qui ne vous demandera pas de faire toutes les boutiques de papeterie pour trouver de beaux motifs de Noël.
Tout est là et il ne manque que les ciseaux.





















  •  Un livre plus traditionnel ensuite :




Dans celui-ci, il y a plusieurs dizaines de double-pages qui présentent de bonnes idées pour Noël : des petites recettes de cuisine, des décorations, des étiquettes, des coloriages...
Un livre très complet et vraiment bien fait.



















  • Et pour finir, une petite valisette contenant 4 livres : 







Ces quatre livres sont complémentaires et plairont aux garçons et aux filles. 
Il y a un livre de coloriage et des livres d'autocollants. 
J'avoue être complètement fan des autocollants de chez Usborne. 
Ils sont mignons, faciles à décoller des planches, bien épais et les pages qui permettent de les coller sont jolies. 
Les thèmes choisis sont également très sympas. 
















Voilà !
Vous avez désormais les moyens d'occuper vos minis en attendant le Père Noël.
Chez nous, on n'a pas encore décidé si on parlait du Père Noël à notre minette, mais on sait qu'on aura de quoi l'occuper en attendant qu'il passe.








Merci aux éditions Usborne pour cet envoi.












mercredi 3 décembre 2014

Le quatrième mur de Sorj Chalandon

Je l'ai déjà dit plusieurs fois je pense, mais je le répète, il est bien difficile de parler des livres qui marquent durablement leur lecteur (en tout cas pour moi). 
Comment rendre ici ces pages qui m'ont profondément marquées, qui m'ont tirées quelques larmes (et je n'ai pas toujours la larme facile), qui ont résonné en moi et ont évoqué tant de choses ? 
J'ai noté plein de choses dans mon carnet, pressentant que cela serait difficile, alors je vais piocher dedans pour essayer de vous en parler tout de même. 
Pour autant, ce n'est pas un avis lisse, comme vous allez le voir. 
Il y a aussi quelques petites choses qui m'ont un peu dérangé. 

Le char a tiré. 
Personne n'aurait pensé que le char tirerait sur un taxi. 
Pourtant, George est là, caché dans ce garage, blessé et aux aguets. 
Le char va-t-il tirer à nouveau ? Et comment s'est-il retrouvé là ? 
Mettre en scène Antigone dans le Liban en guerre était une belle idée. 
Depuis qu'il avait rencontré Samuel dans cet amphithéâtre de la Sorbonne, George l'avait suivi avec enthousiasme, le considérant un peu comme son maitre. 
De manifestations en AG, il avait écouté son ami grec le remettre à sa place parfois, le faire réfléchir souvent. 
Bien sûr, il y avait eu des moments où ils s'étaient moins vus, mais quand Samuel avait parlé de son projet et demandé à George de prendre le relais, il n'avait pas dit non.
Et puis tout était organisé, il n'avait plus qu'à prendre l'avion pour Beyrouth...

J'ai une appétence personnelle pour le théâtre. 
J'en ai fait beaucoup adolescente, et forcément, un roman qui s'intitule "le quatrième mur", ça me parle. 
Pourtant, pendant une bonne année, j'ai tourné autour, me disant que je le lirai en poche ou que je verrai plus tard. 
Il faut dire que le sujet est tout de même particulier. 
Monter Antigone en plein Beyrouth en guerre, cela promettait un roman tout de même un peu dur, voire tragique. 
Et puis finalement, je l'ai dégoté d'occasion en livre audio. 
Je n'avais donc plus d'excuse. 

Evidemment, je ne vais pas vous dire que c'est un roman facile et sympa à lire. 
Les lycéens, pour avoir bon goût, ont aussi choisi pour leur Goncourt un livre fort, dense et riche de thèmes divers qui font forcément réfléchir à un moment ou à un autre.  
Beyrouth est en guerre et rien n'est caché. 
Les communautés qui s'affrontent, les enfants orphelins, blessés, la ville détruite, la vacuité de tout cela aussi. 
L'actualité et la déstabilisation profonde de cette zone géographique apparaissent sous un nouveau jour quand on perçoit mieux les sources du conflit, bien que le roman ne soit pas didactique. 
L'idée est plutôt d'utiliser des parallèles pour que le lecteur comprenne. 
L'Antigone montée par Anouilh pendant la seconde guerre mondiale trouve un écho ici et prend une autre signification dans ce contexte, tout en disant toujours la même chose, la difficulté à se comprendre, l'inutilité de l'affrontement. 

Le résultat est spectaculaire et lorsque le roman bascule de la vie bien tranquille de George à sa plongée dans la guerre, on plonge avec lui dans une apocalypse qui ne laisse personne intact. 
Le théâtre n'est plus sur scène, et chacun joue aussi un rôle dans ce terrain qui nécessite que tous soient identifiés dans une communauté, comme une fonction théâtrale. 
On est chrétien, musulman, de la montagne, de ce quartier ou d'un autre, et  chacun agit comme on attend de lui qu'il le fasse. 
Le sniper est ainsi décrit comme un homme qui reste humain malgré tout et qui ne veut pas savoir si la cible est touchée, qui se déconnecte de la situation. 
C'est horrible et on se demande forcément si on a envie de lire ça. 
Un sniper est évidemment un sale type dans la conscience collective. 
Mais en réalité, cela peut être n'importe qui, ce qui est encore plus effrayant. 

L'escalade de la violence qui se déroule sous nos yeux n'aura pas de limite, et si j'ai regretté un peu l'excès de détail dans la description du massacre de Chatilla, j'avoue qu'il était difficile de faire autrement et qu'il faut en parler pour que cela ne soit pas oublié. 
Le massacre de femmes et d'enfants dont on avait éloigné les maris et les pères est un acte qui n'est plus dans nos mémoires et qui a pourtant touché les Palestiniens de plein fouet. 

Le regard de George apparait alors comme un outil primordial et ses yeux comme un élément central du récit. 
C'est par la vue qu'il découvre Samuel, et qu'il peut ensuite décrire ce qu'il vit. 
Il faut qu'il voit pour ressentir. 
Quand il ne pourra plus voir, de retour à Paris, il cherchera dans les journaux ce qu'il pourra apprendre de Beyrouth mais jamais cela ne le satisfera. 

C'est au final une lecture très forte, un roman qui marque pour longtemps. 
Il y a un petit romantisme disséminé peut-être pour alléger l'atmosphère qui ne m'a pas convaincue et cette description du camp de Chatilla que j'ai trouvé trop détaillée, trop crue, mais ce sont les seuls griefs que je lui ferais.

(et puis cette fin ! Pourquoi faire de telles fins ? Un jour, je créerai une association pour la réécriture des fins de romans !)

Dans ma version Audiolib, il y avait en supplément une interview de l'auteur passionnante qui éclairait l'écriture et la structure du roman. 
Cela m'a permis de comprendre la fin, qui m'avait un peu révolté à la lecture. 
Mais il ne pouvait apparemment pas en être autrement. 





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