lundi 29 avril 2013

C'est lundi, qu'est-ce qu'on lit ?

Allez, on se motive, c'est lundi, mais c'est les vacances pour ma zone scolaire !

Honnêtement, comme d'habitude, "vacances" ne signifie pas absence de travail (en même temps, j'ai quand même pas mal de vacances, ce ne serait pas juste).
Mais cela signifie reprise de contrôle de mon temps personnel et ça, c'est plutôt bien !
J'ai tout de même une réunion demain, une ANR à boucler, un protocole de recherche à fignoler, un article (en retard) à rendre, et 70 dossiers à corriger (sans doute le plus douloureux), tâches qu'il me faut caser entre le désherbage, le rangement de ma maison, un rideau à faire pour ma salle de bain, une petite trousse au crochet à avancer, des plantations dans le potager, ma boite d'aquarelle qui m'appelle... et bien sûr, des livres à lire !!!

Et d'ailleurs, qu'ai-je donc lu la semaine dernière ?

A Mayotte, j'avais emmené plusieurs romans, mais le temps m'a manqué.
J'ai donc commencé Dark Island de Vita Sackville-West, parfait à lire sur une île. Je l'ai terminé la semaine dernière, et je vous en parlerais en juin, pour le mois anglais.
J'ai également terminé Quai d'Orsay qui était resté un peu en plan quand je suis partie. Le billet paraitra mercredi normalement.
Et j'ai lu Okko sur ma tablette, une BD offerte il y a quelques semaines pour les 48 heures de la BD dont je vous parlerai sûrement la semaine prochaine.




Ce weekend, pour le RAT, j'ai commencé Les voix du crépuscule de Lisa Unger.
Il est arrivé dans le lot de mon homme pour le prix du livre de poche et comme j'avais déjà vu passer le nom de cet auteur, je me suis dit que ce serait pas mal de le lire.
Pour le moment, j'ai lu une centaine de page, et c'est pas mal.

(et je n'ai toujours pas fini le Diable dans la ville blanche, mais j'envisage de le brûler ^-^)



Et vous ? 
Le weekend a été rempli de belles lectures ou vous avez préféré prendre l'air ? 




dimanche 28 avril 2013

Marathon de lecture (3)

Ce marathon de lecture s'est terminé hier un peu en impasse, à mon grand regret.

Je n'ai pas beaucoup lu, mais j'ai passé une belle après-midi.
Une centaine de pages tournées, un cake enfourné, des messages suivis sur le groupe Facebook du marathon, c'était bien sympa.




Et puis j'ai commis la faute d'ouvrir ma boite mail pro !
L'erreur fatale à ne pas faire !!

Là m'attendait un mail de ma supérieure qui me transférait un mail très très désagréable d'un étudiant avec lequel je n'ai jamais eu aucun conflit, avec lequel je discutais même régulièrement et qui me semblait apprécier mes cours.
Or il semble qu'il n'en soit rien, vu qu'il s'interroge sur mes compétences professionnelles, affirmant que je n'ai rien à faire là et que mon cours est nul !
Je me demande bien ce que j'ai pu lui faire... peut-être est-il mécontent des notes qu'il a obtenu...
Sachant que cet étudiant est lui-même enseignant, je trouve tout de même sa façon de faire bien singulière et surtout bien peu franche.

Et tout ça pour dire que l'envie de lire m'est passée d'un coup !

J'ai préféré aller prendre l'air.




samedi 27 avril 2013

Marathon de lecture (2)

Une heure et demi après mon premier billet, j'ai lu une quarante de page du roman de Lisa Unger.
Ça ne démarre pas bien vite, et je ne sais pas si je vais tenir longtemps avant de changer de livre, mais je vais tenir encore une heure je pense.

Et pour le goûter, un cake pèche-chocolat est au four ^-^.
Il sera parfait avec un bon thé...






Marathon de lecture de printemps

Ce weekend, Arieste relance le marathon de lecture dans sa version printanière !

J'aime bien cette idée de se fixer une période pendant laquelle on ne fait rien d'autre que lire, tranquillement, sans contrainte, juste pour le plaisir.
Je commence un peu en retard, mais je compte bien lire tout l'après-midi et poursuivre en soirée, ayant remis les courses à demain matin.
Ce n'est pas très sage, mais on s'en fiche ^-^.

Pour cet après-midi, j'ai prévu une petite pile qui peut évoluer au fil de l'après-midi.
On y trouve un gros roman pas prise de tête, un polar, et une vieillerie qui traine depuis trop trop longtemps.




Je fais le point dans une heure :)







vendredi 26 avril 2013

Le fils de Jean-Jacques d’Isabelle Marsay


Je me suis aperçue hier que je n’avais jamais publié mon billet de lecture sur le fils de Jean-Jacques, un livre voyageur lu pourtant avec grand plaisir.
Il semblerait que mon petit carnet de lecture ait été fortement délaissé depuis novembre, les livres à chroniquer s’accumulant sur mon bureau et les livres lus ne s’inscrivant pas tout seuls dans mon carnet.
Je me suis donc retrouvée un peu perdue, ne sachant plus ce qu’il me restait à chroniquer.
Heureusement que les billets du lundi sont là pour m’aider, bien que je ne les publie pas tous les lundis (je m’interrogeais sur leur pertinence, mais voilà une bonne raison de continuer).
J’ai ainsi vaillamment fait la liste des livres à chroniquer dans les prochaines semaines sur ce blog, et on arrive à un total de 11.
Ce n’est pas catastrophique, mais il va falloir s’y mettre.

Revenons à présent à ce livre d’Isabelle Marsay.
Son retour à domicile a donné l’occasion à George de publier un billet sur ce sujet, et un petit message de sa part m’a permis de voir que ce billet manquait à ce blog.
Je répare cet oubli aujourd’hui.

A l’hospice des enfants-trouvés, une sage-femme dépose un bébé de deux jours comme elle le fait fréquemment.
Nommé Baptiste, cet enfant va se mêler à ces centaines d’enfants qui sont ensuite confiés à des nourrices à la campagne.
Seuls les plus forts et les plus chanceux s’en sortent, et si les parents ont la possibilité de revenir les chercher, bien peu le font et peu d’enfants survivent.
Baptiste grandit ensuite en Picardie, passant d’une nourrice à l’autre et grandissant envers et contre tout.
Son père a glissé une carte à jouer dans ses langes, mais il attendra 15 ans pour tenter de le retrouver, pousser par une dénonciation de Voltaire, et finira par abandonner.
Il faut dire que ce père n’est autre que Jean-Jacques Rousseau, auteur d’un traité sur l’éducation !  

Je suis ressortie de ce roman un peu écœurée de constater un tel écart entre les discours de Rousseau et sa vie personnelle.
Écrire un traité d’éducation quand on a soi-même abandonné cinq enfants, c’est tout de même un peu fort.
On peut évidemment argüer de la volonté de l’auteur de rester libre, de ne pas s’attacher, mais c’est faire bien peu de cas de sa compagne Thérèse, dont les parents auraient apparemment pu s’occuper des enfants.
Quelle souffrance cela a dû être pour elle de se séparer de ses enfants les uns après les autres (même si le 18e siècle était une autre époque).
Je me suis demandée si elle n’aurait pas dû partir, mais pourquoi faire ?
Lingère, sans mari, déshonorée, elle avait sans doute peu de choix.

Il faut aussi rappeler que si Rousseau finit par tenter de retrouver son fils ainé, c’est sous la pression sociale entrainée par la dénonciation de Voltaire.
De lui-même, rien ne dit qu’il ait eu une réelle préoccupation pour ses enfants avant cette époque où il se met à écrire sur ce sujet.

L’écriture d’Isabelle Marsay sert parfaitement ce récit.
Son écriture est simple et agréable, sans pathos, sans jugement.
Elle donne les clés pour comprendre, organise les récits de la vie de Baptiste et de celle de Rousseau pour que le lecteur dispose de toutes les informations tout en conservant une réserve qui permet de ne pas se sentir obligé de penser dans un sens ou un autre.
J’ai vraiment apprécié que l’on me laisse penser ce que je veux, tout en sentant une volonté de comprendre, de pouvoir embrasser l’ensemble des informations.

J’ai également retrouvé un commentaire de l’auteur en relisant le billet de George, en réponse à mon commentaire où je m’interrogeais sur la part de fiction.

Je vous le livre ici :
« L’auteur, en l’occurrence ma petite personne, s’est fondé sur des recherches biographiques, historiques pour tenter de comprendre les paradoxes de notre éminent pédagogue.
Mon but n’est pas tant de juger Rousseau mais de donner au lecteur le maximum de clefs pour le faire et exaucer le vœu de l’auteur des « Confessions ». Le destin du petit Baptiste se fonde sur des recherches relatives au sort des enfants abandonnés, mais il n’existe que sur le papier, même si je me suis beaucoup attachée à lui!!! »
Merci Mme Marsay, c’est réussi !


Si vous êtes passionné par Jean-Jacques Rousseau, si cette histoire vous intrigue, si l’abandon d’un enfant vous paraît impossible, ce livre pourrait vous permettre de vous poser encore plus de questions et de répondre à certaines d’entre elles.


Livre voyageur  

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