jeudi 18 avril 2013

Sea, work and sun...

Pas  facile de trouver une bonne connexion Internet à Mayotte !
Du coup, je vous ai un peu abandonné, mais je vous rassure, tout va bien.
J'ai bien fait d'être prévoyante et de trouver un hotel moi même, car certains collègues se sont retrouvés dans des hotels miteux.
Cela ne nous a pas empêché de bosser dans les écoles et je vais rentrer avec plein de petites vidéos a traiter. De belles heures de travail en perspective!

En attendant le retour prévu dimanche, les blogueuses reviennent, ce qui vous donnera de la lecture.
Pour nous retrouver toutes, suivez le blog des blogueuses sur hellocoton.

Bonne fin de semaine.

jeudi 11 avril 2013

Voyager or not voyager, that is the question !


 Je suis casanière.
 
Cela peut paraître étonnant quand on regarde mon blog et les photos qui s’y trouvent, ou si vous me suivez depuis plusieurs mois.
Je me promène régulièrement en France ou à l’étranger, ma valise et mon passeport sont toujours prêts, que ce soit pour le travail ou pour du tourisme.
J’aime visiter de nouveaux endroits, découvrir des villes inconnues ou redécouvrir des villes connues, aller à la mer qu’elle soit proche ou éloignée, ou aller visiter un petit coin de campagne.

Et pourtant, je déteste être ailleurs que chez moi.
J’aime bien voyager, mais je crois que je le fais pour être heureuse de rentrer.
Ma maison est mon refuge, un lieu ouvert à ma famille et mes amis, un lieu à mon image ou en tout cas qui l’est de plus en plus, et en même temps une tanière et un cocon.
J’aime ne rien faire toute la journée en restant dans mon canapé, regarder le ciel passer du bleu au rose en fin de journée et constater qu’elle n’a pas été très productive.
J’aime aussi passer l’après-midi à ranger, à nettoyer, désherber, préparer des lessives, des listes de courses et ranger mes placards.
Parfois, cela me lasse, ou le froid de l’hiver me chasse alors je pars pour mieux revenir.

Mais finalement, je crois que ce que j’aime, c’est la routine et la sécurité.
Quand je suis en vacances, je n’aime pas changer d’hôtel.
Une fois que j’ai trouvé un nid, j’appréhende d’en changer.
Quand je voyage pour une conférence professionnelle, je me renseigne un maximum avant de choisir mon hôtel, j’ai déjà eu des mauvaises surprises.
Quand je prends l’avion, j’essaye d’avoir un bon hôtel à l’arrivé, histoire que le séjour commence bien.

Et justement, ce soir, je prends l’avion (encore me direz-vous) dans une situation inédite.
Je pars sans mon homme et avec un collègue pour une mission professionnelle de 9 jours assez mal préparée.
Je ne suis pas sure de l’hôtel dans lequel nous allons, j’ai entendu tout et n’importe quoi sur ma destination, mon trajet jusqu’à l’aéroport a été préparé en vitesse, sans parler de mes protocoles de recherche, et je n'ai pas de planning d'entretien…
Si je ne partais que 3 jours, ça irait, mais là, il va falloir tenir plus d’une semaine.
Espérons qu’il fera beau.


(en fait, je crois que je suis juste une fille qui s'en fait trop ^-^)




mercredi 10 avril 2013

Alix Senator de Thierry Demarez et Valérie Mangin


Adolescente, je fréquentais assidument le rayon BD de ma bibliothèque de quartier.
Il y avait du choix pour l’époque, un choix qui n’a rien à voir avec ce que l’on trouve aujourd’hui, mais qui permettait déjà de pouvoir lire pas mal de choses.
Alix figurait en bonne place parmi mes BD préférées, et je lisais et relisais les albums au fil des disponibilités, relisant parfois le même volume avec autant de plaisir.
Il n’y avait pas que lui et d’autres séries de la même collection avaient aussi leur place dans mes lectures, comme Lefranc).
J’ai ensuite abandonné Alix à ses aventures, mais la possibilité de lire le premier tome de ses nouvelles aventures a suscité ma curiosité.

T. Demarez et V. Mangin ont effectivement choisi de reprendre la série plusieurs années après la fin des albums de Jacques Martin.
Alix a vieilli, il a plus de 50 ans et est désormais sénateur. Il s’occupe de son fils Titus et du fils d’Enak, Kephren.
Ce sont des adolescents turbulents qu’il faut parfois surveiller de près, au milieu des intrigues politiques et des difficultés domestiques.

Auguste vient d’être désigné pour succéder à César.
Le même jour, un haut dignitaire romain meurt étrangement et ses proches préfèrent cacher la cause de sa mort.
Pour sortir un peu ses fils de Rome et les éloigner de ces évènements, Alix les confie à son ami Agrippa qui les emmène à la campagne.
Lors d’une chasse, un aigle aux serres d’or attaque Agrippa.
Qui a dressé ces aigles et les lance sur les dignitaires romains ?
Accuser Jupiter serait bien trop facile pour Alix qui décide de trouver l’assassin de son ami.

J’ai évidemment apprécié de retrouver Alix, savoir ce qu’il était devenu, comment il avait évolué.
C’est toujours amusant d’avoir suivi un personnage jeune puis de le retrouver beaucoup plus âgé, avec les cheveux gris.
Je dois vous avouer tout de même que je me suis demandé s’il ne s’agissait pas d’un « coup » publicitaire.
Alix a connu un grand succès il y a plusieurs années, et il est toujours tentant de réutiliser les vieux pots.
Je n’ai pas la réponse à cette interrogation, mais après tout, si la BD est de bonne qualité, pourquoi pas ?

Le dessin est modernisé, l’histoire se tient et si vous étiez fan, vous ne serez pas perdu.
J’ai un peu regretté de ne pas avoir plus d’information sur la vie d’Alix et sur ce qu’il a fait pendant 20 ans, mais j’imagine que les albums suivants seront là pour donner ces informations.
Des personnages semblent plus présents que d’autres, sans doute parce qu’ils reviendront souvent.
L’histoire est aussi expédiée assez rapidement. Elle est cohérente et intéressante, mais je suis un peu resté sur ma faim.
C’est donc finalement un bon premier tome puisqu’il me donne envie de lire la suite ^-^

Si vous avez lu Alix quand vous étiez petits, si vous ne connaissez pas et que cela vous tente, si l’antiquité romaine vous passionne, n’hésitez pas.

Je remercie Price Minister pour l’envoi de cette BD dans le cadre de l’opération La BD fait son festival.

Je mets la note de 15/20 à cet album.






BD du mercredi de Mango







lundi 8 avril 2013

C'est lundi...

Hello !
Le soleil nous a enfin gratifié de sa présence ce weekend, et même si c'est en pointillé, c'est toujours mieux que rien.
Le moral remonte du coup, et c'est pas mal.

J'ai aussi (enfin) rangé ma valise, pour mieux la remplir, puisque je repars jeudi, mais je vous en reparlerai.
Du coup, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je vous parle des livres lus au Laos parce que trois mois de retard, c'est tout de même beaucoup.
Il devrait donc y avoir plusieurs billets dans les semaines à venir, et pas mal de Donna Leon.

Mais passons à mes lectures actuelles. 

Cette semaine, bien décidée à reprendre mon rythme normal de lecture qui est d'un roman par semaine en moyenne, j'ai lu Mort à la Fenice de Donna Leon, et ça m'a fait un bien fou de lire un livre en trois jours de train/métro.
Je me suis organisée, j'ai essayé de ne pas avoir trop de boulot à faire pendant le trajet pour pouvoir me consacrer pendant une heure à mon bouquin (j'inclus souvent le temps de trajet dans ma journée de travail, histoire de rentabiliser).
J'ai aussi lu Alix Senator dont je vous parle mercredi.

Je n'ai toujours pas fini le Diable dans la ville blanche... sans commentaires... mais j'ai avancé d'une centaine de page et je touche au but !





Pour cette semaine, j'ai deux jours devant moi avant de quitter mon chez moi.
L'objectif est d'avoir terminé le Diable, mais je ne voulais pas lire que ça et je ne veux pas emmener un livre entamé.
J'ai donc commencé Quai d'Orsay, et je pense lire Les trois lumières qui ne fait qu'une centaine de page.
Pour la suite, j'ai une mini PAL "île" dans mon sac à dos, vu que ma destination n'est pas très bien représentée dans la littérature.






Mais où vais-je traîner mon sac à dos, me direz-vous ? 
Sur une île (ça vous l'avez compris) qui a presque le même créneau horaire que la métropole. 
Alors ? C'est où ? 





dimanche 7 avril 2013

Fashioning fashion aux Arts Décoratifs


Jeudi dernier, en goguette dans Paris, je me suis demandé ce que je pourrais bien faire pour passer l’heure de vide qui s’ouvrait devant moi en pleine après-midi.

J’étais au Louvre, alors évidemment, le choix logique aurait été d’aller visiter la dernière expo.
Mais quand c’est trop évident, je choisis généralement un autre chemin.
Et je me suis justement rappelé que j’avais envie d’aller voir à quoi ressemble le musée des Arts Décoratifs.

Comme c’était une bonne journée, la petite exposition que j’avais repérée depuis plusieurs semaines était toujours présente.
Il ne vous reste plus beaucoup de jour pour aller la visiter, car elle finit le 14 avril.
J’ai tout de même eu envie de vous en parler au cas où vous seriez à Paris la semaine prochaine.

Il faut dire que cela vaut le détour.
Toute la mode de 1700 à 1915 est présente dans les vitrines, qu’il s’agisse de mode féminine ou masculine, sous la forme d’une exposition aérée, assez peu fréquentée et plutôt bien mise en scène.
Si vous aimez les crinolines, les faux-culs, les traines, vous serez servis.
Il y a même des vêtements fétichistes comme ces cuissardes de 1900 ! 




Ma mère est couturière et j’ai vu des gravures de mode pendant toute mon enfance.
Pouvoir voir en vrai à quoi ressemble une crinoline, c’est une chance.
Mais ce que je préfère, c’est pouvoir voir les dessous, savoir comment tenaient ces jupes, comment étaient fait les jupons et les armatures.
Je n’ai pas été déçue (même si j'aurais aimé voir mieux les chaussures).
Il y a plusieurs corsets et jupons qui mettent en valeur le travail des corsetières et qui montrent à la fois la finesse des armatures et les conditions de vie de ces femmes riches qui étaient très entravées aux chevilles comme à la taille.




Sous la forme d’une progression chronologique, on découvre l’évolution de la mode de sa naissance au temps de Marie-Antoinette, aux années 1900 en admirant différents modèles venus de collections françaises, anglaises ou américaines.
Si vous avez vu l’exposition d’Orsay sur les Impressionnistes et la mode, cette exposition-ci viendra parfaitement compléter la première.




Avis aux rêveuses et à celles qui faisaient tourner leurs jupes quand elles étaient petites !

Moi, ce que j’en garde, 
c’est qu’on est tout de même bien plus élégante quand on se tient droite ^-^





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