vendredi 5 avril 2013

De choses et d'autres...

Aujourd'hui, je parle de moi sur le blog des blogueuses.
Vous vous souvenez peut-être du billet que j'avais publié à Noël, et vous suivez sans doute d'autres blogs qui font partie de ce petit groupe.
Eh bien sur ce blog des blogueuses, on vous annonce les publications de tout le monde, les thèmes qui sont choisis (tous les deux ou trois mois) pour faire des publications collectives.
On espère une arrivée prochaine du printemps pour pouvoir vous en parler ^-^


J'ai aussi fait une petite photo hier 4 avril à 16h04 pour Enna.
J'attendais simplement mon train en faisant une pause au Starbuck de Saint-Lazare à cette heure là.

@Estellecalim sur Instagram

J'ai beau savoir que c'est un peu cher, que Starbuck ne fait pas toujours ce qu'il dit pour ses producteurs de café, que les barristas ne sont pas toujours aimable (cette fois ça allait), je ne peux pas résister à un passage régulier.


Et pour la météo, je confirme les prévisions de Météo France : il a encore neigé en Normandie !!

5 avril 2013 en Normandie

On est le 5 avril, il faudrait le rappeler à dame Nature car je crois qu'elle a perdu toute notion du temps !
Je me console ce weekend en préparant ma valise pour un pays chaud et en écrivant des billets au coin du feu.
J'espère ainsi alimenter ce blog pour les semaines à venir, et surtout rattraper mon retard, car j'ai plein de livres qui attendent leur tour pour apparaître dans ces pages.


Et enfin, pour ceux d'entre vous qui lisent des BD, ne manquez pas l'opération "les 48h de la BD".
Pour les possesseurs d'une tablette, 8 BD gratuites sont téléchargeables sur le site, un peu plus sur itunes.
J'ai fait le plein sur ma tablette, en me jetant sur Murena et sur tous les autres titres que je ne connaissais pas.


Je vous souhaite un bon vendredi après-midi,
 je retourne travailler sous ma couverture.





jeudi 4 avril 2013

Un peu de neige...

... mais une belle journée !

Je dois vous avouer que les gros flocons de neige m'ont un peu fait peur ce matin.
La grisaille refusant obstinément de nous quitter, mon humeur se maintenait depuis mon dernier billet.
Il y a eu un petit mieux mardi, quand le soleil s'est enfin montré, mais il est bien vite reparti.

Et puis ce matin, j'ai décidé de me laisser aller.

J'ai pris le train plus tard, prenant mon temps pour me réveiller.
J'ai ensuite enchainé les rendez-vous avec des étudiants dont je dirige les mémoires, prenant le temps là encore de leur demander comment ils allaient, où ils en étaient et les laissant calmement m'expliquer leur travail.
J'apprends moi aussi et j'essaie de faire ces directions le mieux possible, m'adaptant au caractère des étudiants, essayant de déceler moi même ce qui leur convient (les laisser libre ou au contraire les harceler), de voir leurs difficultés pour les amener à passer outre.
Ce n'est pas toujours transparent, mais j'ai découvert que si je parle doucement, par exemple, cela calme les étudiants qui sont complètement perdus. C'est un bon truc.
Et puis j'aime toujours voir les yeux des étudiants s'ouvrir d'un seul coup quand ils comprennent quelque chose.
Cela se voit sur leur visage.

Ma journée s'est poursuivie sur le même mode, sans aucun problème.
Le technicien de l'Apple store a accepté de remplacer un petit adaptateur qui ne marchait pas sans discuter.
Décidée à flâner, j'ai ensuite visité une très jolie expo aux arts décoratifs dont il faudra que je vous parle.
Et j'ai fait du shopping ! Après tout, quoi de mieux que de prendre soin de soi ?




Je reviens avec deux carnets Moleskine (à 50% de reduc dans la librairie des Arts Déco !!!), une boite de thé, et surtout un MINI APN tout petit tout mimi qui fait de la lomo en numérique !! :D
Je l'aime d'amour !
Evidemment, je suis allée voir à quoi ressemblait la librairie Delamain, et j'ai aussi ramené un petit roman. On ne se refait pas.

Moralité : 
on peut dire ce qu'on veut, 
mais une carte bleue est bien utile quand le moral est au plus bas ! 




lundi 1 avril 2013

Bilan or not bilan ?

Le mois de mars aura été un petit mois de lecture.

Il y a eu peu de belles lectures, peu de roman enthousiasmant, pas de surprise dignes de ce nom.
Je poursuis ma résolution de début d'année qui consiste à finir les livres en cours, mais cela non plus n'est guère enthousiasmant.

Et il faut bien l'avouer, le travail m'accapare, il me dévore, il m'asphyxie.
La météo n'arrange pas les choses, jetant un voile gris et froid sur mes journées.

Bref, vous l'aurez compris, je traine une petite forme qui me fait râler et ne m'aide pas à sortir la tête de l'eau.
Mars a aussi été difficile à gérer du point de vue émotionnel et physique, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout.

Je suis donc contente de le voir se terminer, même si avril promet d'être épuisant lui aussi.

J'aspire à de grandes journées de lecture, à voir le soleil un peu plus, mais surtout à retrouver la maitrise de mon temps personnel.
Je lis plutôt comme ça en ce moment. 
On me dit souvent que j'ai de la chance d'avoir un travail où les vacances sont nombreuses, où je suis souvent chez moi, sous-entendant que je ne fais finalement pas grand chose.
Certes, et c'est pour cela que mon niveau d'étude n'est pas rémunéré au taux qui devrait être le sien.
Mais en réalité, si j'ai un mois de "vraies" vacances en été et un autre en hiver, c'est au prix de nombreuses soirées et de dimanche encore plus nombreux passés à travailler le reste de l'année.
Qui voudrait rentrer chez lui le vendredi tout en sachant que son weekend se déroulera devant l'ordinateur ?
Qui voudrait passer ses soirées à corriger les devoirs des étudiants pendant 6 mois ?
Qui voudrait passer ses vacances à rédiger des projets de recherche pour demander des financements ou des articles scientifiques ou bien encore un livre, pour cause de manque de temps le reste de l'année ?
Qui voudrait refaire 4 fois l'emploi du temps de l'année suivante pour cause de changement d'avis des collègues ?
(qui voudrait être prof en gros ?)

Mon métier me plait, mais parfois je fatigue.
Et comme un magazine a dit le mois dernier que cela soulageait de râler, j'en profite ;)

Bon, encore un mois difficile, et je reviens lire et bloguer avec un peu plus d'assiduité !




samedi 30 mars 2013

mercredi 27 mars 2013

Le maître de peinture de Richaud, Makyo, Faure


Voilà encore un billet qui a trainé, trainé, ne se laissant pas attraper.
Pourquoi ? Comme d’habitude, je ne saurais pas vraiment vous le dire.
L’essentiel est que je l’écrive enfin, surtout que je n’ai jamais vu cette bande dessinée sur les blogs que je suis régulièrement.

Pourtant, il y a quelque chose d’intéressant dans les trois tomes de cette petite série.

Frédéric Cypian est, comme beaucoup de jeunes peintres, un peintre insatisfait.
Il attend le motif qui lui apportera la consécration, le tableau qui fera de lui un peintre reconnu et fière de son travail.
En attendant, il se bat aussi beaucoup en duel, invectivant la terre entière (et surtout d’autres peintres qu’il juge moins bons que lui) et ne connaissant pas la peur.
Et pourtant, un soir, il rencontre celle dont l’image ne le quittera plus.
Mais Eliza est la femme d’un grand peintre, reconnu et célèbre dans tout Varsovie.
Comment entrer chez le peintre ? Comment séduire Eliza ? Comment vivre dans cette ville où les révolutionnaires sont traqués, emprisonnés et torturés ?

Je ne vous le cache pas, l’histoire centrale est un peu cousue de fil blanc et ce qui doit arriver entre les personnages a de grande chance d’arriver.
Néanmoins, ce qui pousse le lecteur à tourner les pages tient plutôt du « comment ».
L’histoire rebondit sans cesse, éliminant puis rappelant les personnages secondaires.
Le scénariste joue avec le cadre historique (qui ne m’était pas familier, je l’avoue) pour développer son histoire et lui imprimer une dimension plus politique que sentimentale.
La dénonciation d’un régime autoritaire est permanente, mais il s’agit d’un travail de mémoire.
Les années ont passé, ce qui permet sans doute aux auteurs de pouvoir fournir au lecteur l’ensemble des informations qui lui permettent de comprendre la situation politique.

Dans cette bande dessinée, il se passe donc toujours quelque chose, tout en conservant une cohérence qui permet de suivre.
Frédéric est un personnage tourmenté (comme tous les peintres de fiction, non ?), son mentor aussi, et tout ce petit monde est soutenu par Eliza dont la beauté les fascine tous deux.
Mais ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est que Eliza n’est pas lisse.
Elle n’ouvre pas les bras au petit jeune qui surgit dans sa vie.
C’est au contraire une femme forte, multiple, qui se dévoile progressivement.
Pour une fois, c’est appréciable.

Du côté du dessin, c’est très classique, peut-être même un peu trop mais cela correspond au genre et c’est tout de même parfaitement maitrisé.
Les couleurs sont parfois traitées dans des gammes de sépia qui atténuent l’ambiance et donne l’illusion d’un monde gris et terne.
L’atmosphère de cette époque est ainsi plus présente, tout en étant bien nuancée.

Une bande dessinée à découvrir si vous cherchez une bonne petite BD pour un dimanche après-midi, si vous aimez les artistes tourmentés, l’histoire de la Pologne et les histoires d’amour compliquées.




Emprunt bibliothèque
BD du mercredi de Mango














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