vendredi 9 mars 2012

Lecture en transit #3


Si vous apercevez un jour dans le métro ou le bus une personne à l'air maniaque qui note compulsivement des trucs dans un petit carnet après avoir zieuter le livre que vous êtes en train de lire, ce sera sûrement moi !

Ma mémoire de poisson rouge m'oblige en effet à noter tous les titres observés dès que leur nombre dépasse deux ou trois.
Comme il y en a plein que je ne connais pas, ils sont plus difficiles à mémoriser, et nécessitent d'être fixé sur papier avant de pouvoir passer à autre chose.
C’est aussi nécessaire lorsque je n’ai qu’une partie des informations. Je note alors le nom de l’auteur, la couleur de la couverture, et puis je me dis que je chercherai ensuite.

En tout cas, pour cette troisième édition, voilà encore une belle moisson, plutôt éclectique et bien remplie.

Voilà d’abord un panel de romans pour vous donner des idées : Le club des incorrigibles optimistes de Guenassia, Une année studieuse de Wiazemski, Les Visages de Jesse Kellerman, Monster de Patrice Browen, La nuit d’ivoire de François Devenne, L’enquête de Lucius de Christian Goudineau.






Pour les fans d’autobiographies (j’avoue ne pas connaître la distinction autobiographie / mémoires) : les Mémoires de guerre de Charles de Gaule et le Journal de voyage d’Alexandra David-Neel.





Cette semaine, j’ai aussi vu quelques livres pratiques, qui peuvent être bien utiles : J’ai mal au dos, Je résiste aux personnalités toxiques, Faire face.






Et pour finir, un peu de langue étrangère : Un arte de hacer de Jose Ponte.





Les images arriveront demain, car ma maladresse innée m'a entrainé à mettre le doigt sur mon poèle à bois. 





lundi 5 mars 2012

Je lis, j'écoute...

Petit bilan du lundi.

La semaine passée, je vous avais parlé de mes hésitations pour choisir ma lecture suivante.
Comme je m'y attendais (c'est toujours comme ça quand j'hésite), j'ai commencé un livre et puis j'ai vite changé d'avis et je me retrouve donc avec trois lectures en cours, de nature complètement différentes.

J'ai donc commencé vaillamment Rebecca de Daphné du Maurier la semaine dernière, en me demandant si j'avais bien fait vu que je voulais plutôt lire un truc exotique ou moyennageux.
Rien à voir donc.
Au bout d'une quarantaine de page, n'arrivant pas à accrocher, j'ai sorti Shim Chong de mon panier à lire (ma PAL urgente à portée de main). Cela se lit très bien, et j'ai dépassé les 100 premières pages sans m'en apercevoir vraiment.
Pourtant, il ne m'accompagnera pas dans le train demain. Celui qui rythmera mon trajet, c'est Rosa Candida, commencé avant les vacances et qu'il me tarde de retrouver.
Vous me direz "pourquoi ne pas l'avoir terminé plus tôt?" et je vous répondrai "parce qu'il s'agit d'un livre audio". C'est un type de lecture qui demande un peu d'attention et dans le train le soir, c'est parfait.






Voilà donc 3 futurs billets de lecture. 
Et pour le programme des semaines à venir (je prévois large, c'est mieux), voici la moisson à venir : 2 romans français, et trois romans indiens (oui, oui, ceux lus en vacances qui attendent toujours). 







Je vous souhaite une bonne soirée, peut-être devant un bon livre... 

dimanche 4 mars 2012

Un peu de lecture ?


En ce dimanche, voilà une photo prise à la volée mais qui me touche particulièrement.

Cette maman est en train de lire un livre à son fils qui était très demandeur et réclamait.
ça n'a l'air de rien, mais pour une vendeuse de poterie sans boutique, qui vient profiter des foules en visite au temple, savoir lire est une grande richesse.
En transmettant ce plaisir à son fils, elle en fera sûrement un petit garçon content d'aller à l'école.

Je vous laisse, c'est la fin des vacances mais elles étaient bien courtes et je suis déjà de nouveau submergée de travail :S
















Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 




vendredi 2 mars 2012

Lectures en transit #2


Voilà la nouvelle récolte de titres happés au passage dans le métro, le bus ou le train.
Vous allez voir qu'elle est encore très variée et offre un vaste panorama de la littérature, même s'il n'y a pas tant de livres que cela.

Il faut vous dire qu'il m'arrive de ne pas voir le titre d'un livre.
Je me suis aperçue que c'était un exercice moins évident qu'il n'y paraît. Les lecteurs posent parfois leurs livres sur leurs genoux, sur la tablette dans le train, sur leurs sacs... et dans ces cas, il n'est pas possible de voir la couverture.
J'essaie alors de me contorsionner, de fixer la quatrième de couverture pour distinguer un morceau du titre, le nom de l'auteur, ou de voir l'illustration au moment d'un changement de page. 
Il arrive quelques fois que je ne parvienne pas à voir quoi que ce soit et je dois m'avouer vaincu, d'autres fois, je note un morceau de titre et j'essaie de voir ensuite à quoi ça correspond, en regardant sur Decitre ou Amazon si je peux retrouver.
Parfois ça marche, comme aujourd'hui.
Je pourrais aussi demander, mais j'attrape les titres en passant dans le train, en entrant dans le métro ou en vitesse dans le bus.
J'ai aussi du mal à entamer la conversation avec quelqu'un qui lit. Je m'en voudrais de m'immiscer dans un moment aussi important  ;^)

Voilà ma récolte :

Des livres qui ne sont pas des romans, vus dans le métro : une bio de Fragonard, un traité sur la folie. 




Un classique chez Vendredi lecture, aussi présent dans le métro : Dome de Stephen King.




Un roman que je ne connaissais pas, mais qui est bien tentant et un roman plus connu : Grand-mère déballe tout, et Kafka sur le rivage






Et une belle fournée de polar dont un Xiaolong qui est dans ma PAL :  





Chez Mrs Pepys, vous pourrez découvrir d'autres lectures en transit et de belles anecdotes. 

Et vous ? Vous avez croisé des lecteurs en pleine action pendant vos trajets ?




mercredi 29 février 2012

Le pavillon des hommes, tome 1


Je reviens vous parler de BD après avoir délaissé ce genre pendant plusieurs mois.
J'apprécie toujours autant ces petites cases, mais il m'est plus difficile de m'approvisionner en ce moment.
Il faut dire que j'ai un peu négligé 2 bonnes résolutions de la rentrée intitulées : « piscine » et « bibliothèque ».
Je ne désespère pas, et je pense que dans un mois, je pourrai sentir le chlore et posséder une carte de bibliothèque.
En attendant, j'ai quand même dégoté ce petit manga, mais je ne peux pas vous dire comment. Il y a sans doute un billet de blog, quelque part, qui a attiré mon attention, et la couverture a fait le reste.

Au Japon, sous l'ère Edo, une maladie inconnue auparavant décime la population masculine.
La variole du Tengu, comme on l'appelle, touche les jeunes hommes, et parfois aussi les plus âgés. Si les second en réchappent, les premiers y succombent tous en quelques jours.
En quelques années, les hommes ne représentent plus qu'un quart de la population, et les femmes prennent progressivement leur place dans tous les postes clés de la société, y compris celui de Shogun.
Les jeunes hommes survivants, quant à eux, s'arrachent à pris d'or et sont souvent prostitués par leurs familles, vendus pour un soir à des femmes non mariés qui veulent un enfant.
Ce n'est pourtant pas le cas pour Mizuno, issu d'une famille pauvre de samurai qui se refuse à le vendre, mais aimerait tout de même le voir marié pour avoir une bouche de moins à nourrir.
Refusant tous les partis que lui trouve sa mère, le jeune homme prend la décision de quitter sa famille pour intégrer le pavillon des hommes, harem personnel du Shogun et symbole de son pouvoir.

Le titre de ce manga, les résumés que j'avais pu lire, m'avaient laissé penser que j'allais tomber sur un équivalent japonais de Manara.
Et bien, pas du tout ! L'auteur de ce manga suggère mais ne montre jamais, ce que permet aussi la naiveté de Mizuno.
À son arrivée au pavillon, il est jeune et sort juste de son village. Certains gestes surpris involontairement ne sont pas compris immédiatement, mais il apprend avec le lecteur et découvre les usages de ce lieu particulier.
Comme il s'agit du premier tome, il est probable que l'auteur ait souhaité également expliquer clairement le fonctionnement du pavillon, ce qui donne parfois des apartés qui rappellent la hiérarchie des différents grades possibles.
J'avoue que je n'ai pas tout retenu, mais ça n'a pas beaucoup d'importance.
On comprend facilement qu'il y a des postes plus ou moins importants et qui les occupe.

Par contre, ce qui m'a paru beaucoup plus intéressant, c'est la qualité du dessin.
Il y a quelques petits personnages rigolos, comme on en trouve  dans tous les mangas, mais leur usage est modéré. Le trait est fin, probablement réalisé au stylo pinceau ou à la pointe fine, et certains passages de nuit sont tracés uniquement avec quelques traits noirs et blancs sur fond gris.
Les yeux sont particulièrement soignés, comme le dessin des différentes pièces de vêtements portés à la cour d’Edo.

Cette lecture était donc une très belle surprise, et j’espère que les tomes suivants tiendront leur promesse.
Si les beaux mangas, le moyen âge japonais, les belles histoires bien faites vous font envie, ou si vous voulez découvrir un nouveau manga, celui-ci devrait vous plaire.

Vous trouverez d'autres idées de lecture BD chez Mango


Une première lecture pour le challenge Dragon.





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