lundi 12 décembre 2011

Le lundi, c'est ravioli !



Ou pas :^)

Le lundi, c'est surtout le petit bilan hebdomadaire de mes lectures en cours.
Aujourd'hui, en plus, c'est le "Big bang" des horaires à la sncf.
Qui sait si j'aurai du temps pour lire ?  Espérons-le en tout cas. Quand on attend, si on est bien installé, on peut toujours bouquiner à condition de ne pas attendre trop longtemps.


La semaine dernière, j'ai lu la septième vague de Daniel Glattauer, un livre voyageur qui a été lu comme une flèche.
En bonne suite, il n'y a que peu de surprise, mais ça se lit bien, à condition d'avoir aimé le premier. 



En ce moment, je lis Antoine et Isabelle de Vincent Borel.
C'est très intéressant, mais j'aimerais peut-être un peu plus d'empathie. Les personnages évoluent, l'Histoire avance, ils sont entrainés dans un tourbillon qui les fait avancer, mais on ne sait jamais ce qu'ils en pensent. C'est dommage.




La semaine prochaine, je lirai le Lonely Planet de l'Inde du sud. Cela me prendra sûrement un certain temps et ce sera bien plus pragmatique.
Entre les hôtels et les restaurants, mes lectures seront très orientées et j'irai à la recherche de mots comme "propre", "bon", "original", "typique", "impeccable", "calme"...
Je ne me fais pas d'illusion. Il y a quelques années déjà que le Lonely comme le Routard ne sont pas mis à jour régulièrement et que les prix comme les adresses ne sont pas toujours fiables.
Mais cela permet quand même d'avoir des informations.


D'ailleurs, vous avez vu ? Le blog a pris ses quartiers indiens. 
Une petite décoration de circonstance pour mon absence prochaine, mais je vous ai préparé plein de lecture.





dimanche 11 décembre 2011

Paris { Tuileries - Palais royal }


Restons à Paris ce weekend avant de décoller pour des cieux plus lointains.

Ces photos remontent à quelques mois, je crois. J'étais allé voir l'exposition Monet au Grand Palais et en sortant de cette très belle expo, j'ai eu envie de marcher un peu.

Pour connaître une ville, je m'aperçois que j'ai besoin de l'arpenter.
Cela me permet de positionner les quartiers les uns à coté de autres, de me rendre compte des distances, des vues et des perspectives.
Il y a aussi des lieux emblématiques dont on entend parler mais qu'on a jamais vu.

C'est le cas du Palais Royal que j'ai découvert ce jour-là.



(Un petit clic sur une photo pour mieux les voir)





Une amitié est née...








Une vocation est née ? 



Les grilles du Palais Royal... haut lieux de prostitution autrefois !







Une petite pause lecture ? 






Rejoignez la photo du dimanche chez Magda




Les dimanches en photo sont organisés par Lyiah et sont aussi chez 

samedi 10 décembre 2011

Séance de rattrapage : Lire n°399 (oct. 2011)


Je suis abonnée au magazine Lire, mais je n'ai pas le temps de le lire (un comble, n'est-ce pas ?).

J'ai donc lu ce numéro la semaine dernière, et je voulais vous parler de petites infos que j'y ai trouvé et qui m'ont bien plu (ou beaucoup moins).
C'est donc à la fois une séance de rattrapage pour celles et ceux qui ne l'ont pas lu, et un résumé pour ceux qui voudraient le lire.


* Dans ce numéro, j'ai d'abord eu un coup de coeur pour le dernier livre de Joyce Carol Oates intitulé J'ai réussi à rester en vie.
L'auteur a perdu son mari, et raconte les premières journées qui ont suivi ce drame.
Au départ, je me suis dit que ce n'était pas un livre pour moi, et l'éditeur m'était inconnu.
Mais en lisant l'extrait, j'ai beaucoup ri et je me suis retrouvée dans ce qu'elle dit. Je n'ai pas perdu mon mari, mais comme tout le monde, j'ai perdu des êtres chers.

Je pense que ce livre sera dans ma ligne de mire ces prochains mois.


* J'ai lu ensuite qu'il y avait une nouvelle émission littéraire à la radio.
Il s'agit d'une radio littéraire et pénitentiaire, menée par des détenus de Béziers.
Je trouve cela absolument génial, et c'est par ici : http://radioclapas.free.fr


* Le Kindle a une nouvelle fonction.
Si vous trouvez qu'un passage est obscure dans un livre, vous pouvez le tweeter à l'auteur avec une question, puis  il vous répondra (ou pas).
Je trouve que cela laisse rêveur.
Une fois que l'auteur a publié son texte, il ne lui appartient plus, il appartient au lecteur. Quel importance alors de savoir ce qu'a voulu dire l'auteur ?


* La Vénitienne et autres nouvelles de Nabokov est disponible en livre audio.
Ce titre me fait bien envie, en audio ou en écrit, mais je n'en avais jamais entendu parler.
Je ne sais d'ailleurs pas vraiment de quoi ça parle, il faudrait que je me renseigne. Je crois que c'est la couverture qui m'a tapée dans l'oeil.
Je le note pour plus tard.
Vous l'avez-lu ?


Voilà pour ce mois-ci.
Le numéro était centré sur la littérature américaine, mais là, je n'ai rien à vous en dire ;^)

Rendez-vous en janvier pour le numéro de novembre... peut-être...




vendredi 9 décembre 2011

Rose de Tatiana de Rosnay


Voilà un auteur que je voulais lire depuis très longtemps.
J'ai un autre de ses romans, Elle s'appelait Sarah, dans ma PAL, le roman qui l'a fait connaître et que ma mère m'a laissé en dépôt prolongé. Mais je tourne autour et je ne me décide jamais à le lire.
Trop de bonnes critiques m'effraient apparemment, mais le sujet demande aussi d'être dans un état d'esprit adéquat, ce qui n'est pas encore arrivé.
En attendant, j'avais envie de lire Rose, le dernier roman de l'auteur.
Je suis passée à côté de quelques partenariats, mais le généreux principe du livre voyageur m'a permis de me rattraper.


Rose habite une charmante maison du quartier de Saint Germain des Près.
Veuve, elle a ses habitudes, des voisins agréables, et loue son rez-de-chaussé à une marchande de fleurs, Alexandrine, chez qui elle aime passer quelques heures dans la journée.
Tout va bien, si ce n'est sa fille avec qui elle ne s'est jamais vraiment entendu et qui ne lui envoie qu'une lettre sèche de temps à autres.
Puis voilà qu'un jour, le préfet Haussmann décide de percer un boulevard à l'emplacement de la maison de Rose !
Elle commence alors à rédiger son journal, qu'elle adresse à son mari décédé. Elle lui raconte ce qu'elle ne lui a jamais dit, son bonheur quand il l'a demandé en mariage, sa difficulté à aimer sa fille et au contraire, sa joie d'avoir eu un fils. Elle lui raconte aussi qu'elle ne quittera pas la maison qui contient tous ses souvenirs.
Puis les ouvriers se rapprochent et les maisons tombent les unes après les autres...

Il y a plusieurs semaines que j'ai lu ce livre et je ne sais toujours pas expliquer avec précision pourquoi je n'ai pas accroché.
Il y a des passages qui m'ont plu, mais je crois que le personnage de Rose m'est complètement étranger. J'aurais pu adhérer davantage au personnage d'Alexandrine, la fleuriste, mais il n'est pas assez développé pour cela (ce n'est pas l’héroïne du roman).
Le désamour de Rose pour sa fille, notamment, m'a semblé exagéré. Dès la naissance, elle a rejeté cette enfant sans jamais lui donner aucune chance. Le baby blues n'était pas traité à l'époque, je le conçois, mais c'est tout de même un peu violent, et on comprend qu'une petite fille soit si désagréable quand elle n'est pas aimée.
Il y a aussi trop de passé simple à mon goût. Rose est une femme simple, il est déjà beau qu'elle sache écrire aussi bien (oui, c'est très très bien écrit), alors pour en utiliser autant, elle a dû prendre des cours du soir.
J'ai également relevé quelques anachronismes dans les préoccupations de cette femme, et surtout dans les descriptions du nouveau Paris et des travaux.
C'est un roman et je chipote, mais mon ancien métier (j'étais guide conférencière dans une autre vie) me fait dire qu'il y a une ou deux petites choses qui n'auraient pas dû se trouver là. Mais vous voyez que c'est vraiment mineur.
L'auteur a apparemment fait des recherches, ce qui est tout à son honneur et cela se voit, et les détails (car ce sont vraiment des détails) qui m'ont interpellés sont vraiment des points spécialisés, d'autant que c'est tout de même très agréable de lire un livre bien documenté !

Par contre, le hasard de la lecture (mais existe-t-il vraiment?) fait que j'ai lu ce livre au moment où je découvrais moi même le quartier de St Germain des Près.
J'y travaille depuis trois mois et pour de nombreuses années (j'espère). Je le regarde donc d'un autre œil, pas en simple touriste.
Il y a une vraie vie de quartier, comme le décrit Tatiana de Rosnay à une autre époque. Les maisons anciennes côtoient celles qui ont été construites à la suite des travaux d'Haussmann, ainsi que quelques immeubles des années 1930 ou plus contemporains.
Du coup, j'ai particulièrement apprécié les descriptions de Paris, l'inauguration du quartier de l'Opéra, les scènes un peu originales comme le dimanche de patinage sur la Seine.
Ce sont tous les lieux que j'apprécie de traverser chaque matin et chaque soir.
Le problème, c'est que l'argumentaire du roman développe l'idée que le progrès détruit tout, les racines, comme l'histoire, et qu'il n'est pas possible de vivre dans une ville comme ce Paris « éventré ». Ce qui me paraît bien exagéré.
Et j'ajoute qu'autour de l'église St Germain, il reste beaucoup de maisons qui ressemblent fort à celle que devait habiter Rose (rue Jacob, par exemple).

En bref, je crois que je suis passée à côté, mais beaucoup d'autres lectrices sont plus enthousiastes que moi, comme Sandrine, Stephie, Val bouquine ou Chrys et Marie-Adelaide plus mitigées.

N'hésitez donc pas à vous faire votre propre idée si vous aimez Paris, si vous connaissez le quartier St Germain, si vous trouvez qu'avant c'était mieux, ou que les grands boulevards sont des saignées dans la vieille ville. Le roman se lit très bien, et c'est très joliment écrit.


Je remercie Sandrine pour le voyage de ce livre jusqu'à mon panier à livre. Cela m'a permis de lire enfin Tatiana de Rosnay.

Je valide aussi une avant-dernière participation au challenge Petit Bac chez Enna dans la catégorie « végétal ».


J'ajoute une participation au challenge Paris je t'aime chez l'Ogresse et Sharon.




mercredi 7 décembre 2011

Psychanalyse du héros de western



Voilà une petite BD bien étrange.
D'un format riquiqui, elle est édité par Vraoum qui propose souvent de petits objets comme celui-ci.


Le livre est très soigné, il est petit, en couleur et comporte 16 pages épaisses.
Si je vous raconte tout cela, c'est qu'il me semble que pour ce genre de toute petite BD, soit l'objet est jetable et la BD ne coute que quelques euros, soit le prix est proche de 5-6 € voire plus et se doit de ressembler à quelque chose.
C'est le cas ici. Le livre est bien présenté et annonce un travail d'édition de bonne qualité.

Qu'en est-il ensuite du contenu ?

Ce livre m'a fait penser aux 90 livres cultes en BD dont je vous ai parlé ici.
En une page et un dessin, l'auteur croque un héros de western et fait ressortir un de ses pires traits de caractère ou de personnalité.
La plupart des personnages sont des légendes du Far West et l'on découvre ou l'on redécouvre ces caractéristiques oubliées ou parfois passées sous silence.
C'est le cas pour Calamity Jane, par exemple, dont l'alcoolisme était notoire, mais dont on parle rarement aujourd'hui (vous me direz, on ne parle pas beaucoup de Calamity Jane en ce moment non plus).

Le principe de la psychanalyse est ainsi respecté puisque le but, c'est quand même de pouvoir se débarrasser de ses pires travers.
Les premières pages présentent d'ailleurs les personnages en présence d'un psychanalyste qui écrit ou qui pose une question.

Ce qui m'a fait sourire pendant la lecture, ce sont les trouvailles de l'auteur pour que le lecteur puisse reconnaître le « héros de western » dont il est question.
Un chapeau de cowboy ne fait pas le héros et il faut trouver autre chose pour identifier Buffalo Bill ou Jesse James.

Les gags sont donc souvent bien trouvés, les dessins sont beaux et bien faits.
C'est une petite BD rigolote, qui vous permettra de passer un bon moment.
J'aurais toutefois bien aimé un peu plus de contenu.
Certes, il n'y a pas des centaines de héros de western, sinon ce ne serait plus des héros, et je comprends que l'auteur ait fait le choix de présenter un gag par personnage, mais c'est un peu court à mon goût (ce qui est un gage de qualité finalement).

Si vous aimez les westerns spaghettis, l'humour potache, si vous avez un petit trajet en train à occuper, ce livre devrait vous plaire.


Je termine enfin mon challenge PAL sèche et je boucle les 12 participations.
Et bien sûr, je continue à publier des BD le mercredi pour Mango.  




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