mercredi 6 juillet 2011

J'ai trouvé des livres...

Aujourd'hui, un petit billet en vrac, écrit par un cerveau tout fichonné !
Bah oui, il y a des jours comme ça où on passe son temps sur Internet, où on rêve d'aller se recoucher avec le bon bouquin qu'on est en train de lire.
Mais j'avais aussi envie de passer par ici pour vous raconter ce que j'ai trouvé hier.





De passage à Evreux, berceau familial et accessoirement aussi lieu d'exercice de mon dentiste, j'ai fait une découverte en sortant de chez celui-ci.
Sur le banc de l'abri bus, à coté d'une jeune femme, trônait une petite pile de livres marqués par un autocollant. Comme cette jeune femme était collée à ces livres, je me suis dit qu'ils étaient à elle, mais je me suis bien promis de regarder de plus près s'ils étaient toujours là lorsqu'elle aurait pris le bus.
Repassant quelques minutes plus tard, j'ai constaté qu'ils étaient toujours là (O joie, O bonheur) !
Sous les yeux ébahis d'une dame qui patientait, je me suis donc servi et j'ai choisi celui qui me plaisait le plus.






Ma mamie qui prend le bus, me voyant venir avec mon livre, m'a raconté qu'il y en avait souvent sur les bancs des abri bus et que les titres changeaient, signe que les gens jouent le jeu.
Elle a elle-même croisé la route de Pearl Buck.
Elle m'a aussi demandé de lui redonner le livre ensuite, pour que quelqu'un d'autres puisse le lire.

Promis mamie, je te le ramène quand je l'ai lu :)


Allez, je vous laisse, je vais me coucher avec Douglas Kennedy (le livre, hein !), voire avec Romain Duris, même  ! (là, je ne sais plus si c'est le personnage...)

mardi 5 juillet 2011

Une maison, un écrivain


La semaine dernière, je suis arrivée en zappant sur un documentaire très bien fait.
Sur France 5 tout l'été, Patrick Poivre d'Arvor nous présente chaque semaine la maison d'un écrivain.
Cela n'a rien de révolutionnaire, je vous l'accorde, mais c'est intéressant, et la maison d'une personne dit toujours beaucoup sur sa personnalité.
Intitulée Une maison, un écrivain, cette série est bien faite, avec de belles images, une façon respectueuse de traiter l'écrivain et son intimité tout en donnant plein d'informations passionnantes au spectateur.

J'ai pu voir l'épisode portant sur Françoise Sagan, et j'ai (re)découvert la vie de cette auteure.
Le documentaire explique la relation de l'écrivain avec sa maison, comment et pourquoi elle l'a acheté, comment elle y vivait et quelles étaient ses habitudes. Ses amis sont évoqués, ceux qui étaient de passage et ceux qui restaient.
On y voit aussi le fils de Sagan qui parle de la maison, de sa mère et de ce qu'il a vécut là, ainsi que la gouvernante qui s'occupait un peu de tout et avait beaucoup d'affection pour les occupants du manoir du Breuil.
Il ne s'agit donc pas simplement de faire une visite des lieux, mais de comprendre la relation d'une personne avec son environnement, l'attachement pour la maison, les habitudes et les manies du propriétaire, le destin de la maison plusieurs fois vendue aux enchères et achetée par les amis de Sagan.



Si vous avez manqué les épisodes précédents, si vous n'avez pas la télé, si vous dormez/travaillez/lisez aux heures de diffusion, ils sont chaque fois disponibles pendant sept jours sur le site de rediffusion pluzz.fr



lundi 4 juillet 2011

Un lundi parmi tant d'autres 15°


Chez Zaza, ce lundi, on parle de voitures !

Je dois vous l'avouer, la voiture et moi, ça n'a jamais été le grand amour.
J'ai passé mon permis tardivement (à 25 ans !), et j'ai attendu d'en avoir vraiment besoin, d'habiter à la campagne et de ne pas pouvoir faire sans.
Après un peu plus de 30 heures de conduite, j'ai tout eu du premier coup et j'ai enchaîné avec une vieille Renault 5 de famille, plus vieille que moi.
Je vous avoue que ce n'était pas simple, il fallait taper sur le démarreur pour qu'elle démarre et s'arrêter en route au mois de juillet parce qu'elle chauffait.

Quand j'ai eu ma fiat panda, j'ai donc été ravie, et ce que je préfère, c'est l'autoroute, parce que je peux appuyer sur le champignon tranquillement (elle ne dépasse que rarement les 130).

Depuis, j'ai fait le tour des Pays-Bas avec une polo de location, j'ai traversé deux fois la France et je rêve de retourner en Italie.
D'ailleurs, ma prochaine voiture, mon rêve a un rapport avec ce pays, puisque j'ai bien envie d'une petite Fiat 500 toute ronde, marron glacée ou bleu ciel, toute mimi comme celle-ci :




Mais en vrai, ma voiture de rêve à égalité avec la Fiat 500, c'est une Porsche 911, comme celle que conduit James Bond ! 
Mais où vais-je ranger mes courses en rentrant du supermarché ? 




Les autres participants sont chez Zaza :)



dimanche 3 juillet 2011

Une année de blog, une année de lecture !


Voilà un an que ce blog existe !

Quand je l'ai commencé, il y a 365 jours, je voulais un endroit pour parler des livres que je lis, des livres que j'aime ou que je n'aime pas.
J'avais aussi envie, je dois l'avouer, de pouvoir postuler pour les partenariats et autres propositions de découvertes livresques que l'on trouve sur la toile.
J'avais déjà un blog, mais il parle de bento et de cuisine. Pas facile de conjuguer cela avec les livres, même si je sais que certains d'entre vous suivent mes deux blogs (et c'est un vrai plaisir de vous voir commenter deci delà).

Finalement, j'ai découvert d'autres lectrices (et lecteurs) passionnées et toujours ravies de pouvoir partager leurs lectures, et même leurs livres. J'ai plein de blogs de lecture, maintenant, dans mon google reader ou sur Hellocoton.
J'ai lu des livres en partenariat, mais je m'en suis aussi lassée, certains étant trop décevants. J'ai préféré revenir à ma PAL pleine de pépites, qui se remplit encore plus vite qu'elle ne se vide.
J'ai découvert quelques forums où je partage aussi mes lectures.
Je me suis inscrite à plein de challenges en essayant de les remplir en usant de cette chère PAL. Ce n'est pas toujours possible, mais cela permet de faire de belles découvertes.

Pendant cette année, j'ai publié 219 messages sur ce blog.
J'ai aussi lu 68 livres dont je vous ai parlé ici. Je m'aperçois que je suis une grande bavarde, car le nombre de billets montre que je vous ai souvent raconté ma vie, quand même :)
Je ne suis pas la seule bavarde, puisqu'il y a eu 1400 commentaires !! Et ça, c'est hallucinant !

Pour cette belle année, je vous remercie, fidèles lectrices, fidèles lecteurs, lecteurs de passage, lecteurs occasionnels, ceux qui laissent un mot, ceux qui n'en ont pas le temps et qui n'en pensent pas moins... 

Je vous donne rendez-vous dès maintenant pour une nouvelle année de lectures, qui sera, je l'espère aussi riche à tous points de vue. 




jeudi 30 juin 2011

Ca' Dario de Jean-Paul Bourre



J’ai découvert ce livre en flânant dans une petite librairie parisienne. Une couverture aguicheuse, un titre énigmatique et Venise m’ont convaincu de lui faire une place dans ma bibliothèque.
Il se trouve que cette librairie est aussi l’éditeur puisqu’il s’agissait de la librairie des belles-lettres. Faire vivre un petit éditeur constituait un autre bon argument pour céder à l’attrait de cet ouvrage.

La Casa Dario est un petit palais vénitien plein de charme, mais une légende funeste l’accompagne.
On raconte que quiconque tentera de le modifier, d’en changer les contours, les pièces ou la façade sera victime d’un accident ou se suicidera. On dit aussi que quiconque l’habite est en grand danger.
Et c’est vrai que depuis sa construction, les morts se sont succédé selon les époques.
Peu après la construction, Giovanni Dario, son premier propriétaire est ruiné et se suicide. On raconte que sa fille, morte de chagrin, se serait enfermée dans une chambre et aurait refusé toute nourriture. Mais elle a plus sûrement été enfermée par son mari qui convoitait la maison.
Lui-même et quelques uns de ses descendants connaitront aussi des morts brutales, de même que de récents propriétaires de la demeure, suicidés ou assassinés.

Qu’en est-il alors de cette légende qui semble se vérifier, et quelle malédiction frappe ces propriétaires malchanceux ?
C’est la question que se propose de traiter l’auteur de ce petit livre très intéressant.
De Woody Allen au chanteur des Who, du premier propriétaire au plus récent maffieux, il suit une chronologie qui démontre par l’exemple la réalité de la malédiction du lieu.
A la lecture de ce livre, il n’est pas contestable qu’il se passe effectivement quelque chose, la démonstration étant limpide.

Mais voilà, que se passe-t-il ?
Il est beaucoup question de templiers, d’une devise cryptée écrite sur la façade, d’un cimetière antique disparu et d’une ancienne implantation templière, mais peu d’éléments de preuve sont finalement apportés.
C’est ce qui m’a donné l’impression de rester sur ma faim. Il y a beaucoup d’information, mais elles gagneraient à être développées, ou mieux exploités.
La devise écrite sur la façade, par exemple, est décryptée et menace le propriétaire de la maison de le faire déchoir s’il faillit. Certes, mais qu’est ce que faillir pour un templier, en quoi Dario a faillit ? Nul ne le sait. De même, le cimetière templier semble bien avoir été là, mais en quoi est-ce si terrible pour la maison ?

Alors oui, je l’avoue, je lis sans doute trop de romans policiers et comme par déformation lectoriale, j’attendais une grande révélation finale qui me permettrait de mettre toutes les pièces du puzzle en place.
Cette révélation ne vient pas puisque ce n’est pas un roman policier. L’auteur nous fait part de ses recherches, des informations dont il dispose et c’est extrêmement intéressant. Le livre est bien construit, le style fluide, et engage à aller plus loin.
C’est donc une bonne lecture, mais il faut savoir dès la première page qu’il n’y aura pas de réponse pour tout.

Si vous aimez Venise, si vous aimez les histoires de fantômes, si vous êtes passionnés par les templiers, si les histoires de maison vous plaisent ou si vous appréciez les livres documentaires, vous pouvez ajouter ce livre à vos lectures d’été, mais aussi d’hiver.


Un premier livre pour le Challenge Giro in Italia parce que cette maison vénitienne est le héros de ce livre.




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