mercredi 12 janvier 2011

Orgueil et préjugés de Jane Austen

J’ai acheté ce livre sur un coup de tête en juin dernier.
En vacances dans le pays basque, j’avais bien envie de trouver quelque chose dans la petite librairie du coin, et mon choix s’est porté sur celui-ci. Je regrette un peu d’avoir acheté l’édition 10/18, car l’édition à fleurette de chez Alphée était beaucoup plus jolie, mais dans mon livre, il y a une préface de Virginia Woolf. Ça compense.
Depuis juin, ce livre dormait donc dans ma PAL, et il en sort enfin, à l’occasion d’une lecture commune organisée sur Livraddict. Une bonne idée.

Chez les Bennett, il y a cinq filles à marier.
Cette situation est bien difficile, car si M. Bennett est un riche bourgeois, ses filles n’hériteront de rien, suite à une disposition testamentaire particulière qui privilégie les descendants males, en l’occurrence un neveu éloigné, M. Collins.
Mrs Bennett veut donc marier ses filles à tout prix mais sans dot, c’est une mission délicate.
Heureusement, M. Bingley, un riche jeune homme de la bonne société londonienne, vient de louer un domaine proche pour y passer quelques temps avec ses sœurs et le mari de l’une d’elle. Il est aussi accompagné d’un de ses amis, M. Darcy.
Mrs Bennett saute sur l’occasion et pousse sa fille ainée, Jane à se rapprocher de ce beau parti qu’est M. Bingley. Par chance, les deux jeunes gens semblent beaucoup s’apprécier. Pendant ce temps, Elizabeth, la deuxième, prend en grippe ce M. Darcy aux manières si hautaines, mais apprécie fort M. Wickham, un officier dont le régiment est basé près de chez les Bennett. Or ce monsieur lui explique que Darcy l’a privé d’une charge qui devait faire de lui un homme établi.
C’est alors que surgit M. Collins qui veut épouser une des filles Bennett pour réparer le tort causé par cet héritage qui les privera de toute ressource. Il choisit d’abord Jane, mais comme elle est déjà prise, il se rabat sur Elizabeth…

Je vous ai raconté là les 100 premières pages du livre, et je m’étonne encore qu’il puisse s’y passer tant de choses. Car je ne vous ai pas parlé des sœurs de M. Bingley, ou des plus jeunes filles des Bennett, de Georgiana Darcy, ou même de Charlotte Lucas.
Pourtant, même si Elizabeth est définitivement l’héroïne de ce récit, les chapitres s’enchaînent et permettent de connaître chacun des personnages secondaires.
Il ne s’agit pas de voir le fond de leur personne, mais de comprendre leur mode de fonctionnement et leurs actions.
Car Orgueil et préjugés m’a paru être un roman centré sur les relations humaines, sur le regard que l’on porte sur son voisin, sur ses amis, sur des étrangers, et également centré sur le comportement de chacun. La bêtise de certains personnages est évidente, de même que le manque de retenu ou de bienséance. Jane Austen s’amuse de ces figures de femmes dont le comportement semble avoir tant de répercussions sur leurs proches, et sur ces hommes incapables de prendre une décision par eux-mêmes.
Certes, l’orgueil et les préjugés sont légions dans ce livre, et ce sont des motivations suffisantes pour faire agir la plupart des personnages. Mais on pourrait citer aussi la méchanceté, la jalousie, la bêtise, l’ignorance ou la cupidité. Une belle galerie de portraits !
Je me suis demandé qui j’avais préféré, ou à l’inverse, qui m’avait profondément déplu. Je crois que la palme du pire personnage revient pour moi à Lydia Bennett, qui est une égoïste écervelée, et à l’inverse, le personnage de M. Darcy m’a bien plu.

Après cette petite description, vous vous doutez que mon avis est enthousiaste. J’ai dévoré ce livre en 3 soirées, n’arrivant pas à m’en détacher et avalant les pages par groupe de 160.
Pourtant, ce n’était pas une affaire gagné d’avance. Je suis du genre contrariante, et avec tous les billets enthousiastes que je lis généralement, j’étais pleine de prévention.
Les 30 premières pages m’ont logiquement laissée perplexe, mais l’histoire m’avait bien plu. La suite a prouvé que j’avais bien fait d’insister.


Les billets des autres participants à cette lecture commune sont par ici sur le forum Livraddict et là : revelation, paikanne, jelydragon, Erato, Furby71, Hell-eau, Amethyst, Lynnae, scor13, didi8921, luCa


 Orgueil et préjugés quitte ma PAL avec joie, et même si le challenge est terminé, il constitue ma participation de janvier au défi J’ les Classiques. 



mardi 11 janvier 2011

Renouvellement de challenges

Je poursuis ma mise à jour des challenges du mois de janvier, par deux challenges qui ne viendront pas s'ajouter à la longue liste de challenges qui doivent me permettre de vider (un peu) ma PAL, mais qui viendront renouveler deux d'entre eux. 

Ces deux challenges n'ont pas été terminés l'an passé. 
Il était donc logique que je les prolonge. 


Le premier est le challenge Bienvenue en Inde qui avait été proposé par Soukee et Hilde
J'avais prévu de lire deux livres, j'en ai lu un seul. 
Ce n'est pas grave puisque les filles remettent ça avec L'Inde en fête
Le principe est simple, elles ont sélectionné 5 fêtes populaires en Inde et y ont associés des thématiques. 
A chacune de ces fêtes, les participants publieront donc un billet correspondant au sujet choisi. 
Si cela vous tente, c'est par ici.


Et voici le programme et les lectures que je prévoie :


Shivaratri (12 février 2010) Fête de Shiva  = un billet d'un livre de littérature indienne / sur l'Inde.
Meurtre dans un jardin Indien de Vikas Swarup
  Le Mewar Festival d'Udaipur (du 6 au 8 avril) = au moins un billet d'un livre sur la condition féminine en Inde
(aucune idée)
Festival de cinéma asiatique et arabe à Delhi (10 au 20 juillet) = au moins un billet pour un film Bollywood et /ou un billet pour un livre sur le thème du cinéma indien
Devdas   (j'adore )
Diwali 17 octobre  = un billet pour un roman de littérature indienne / sur l'Inde
Loin de Chandigarh de Tarun Tejpal
Konark Dance Festival (1er au 5 décembre) = un billet pour un livre indien et/ou un billet pour un film Bollywood
(pas encore d'idée)



Le second challenge est le challenge ABC. 
En 2010, j'ai lu 4 livres. Pas terrible. 
Comme je commence à mieux sélectionner les challenges et autres défis, j'ai refait ma liste et je pense pouvoir faire beaucoup mieux cette année. 
Nanet, qui organise cette édition sur le forum Livraddict a proposé de corser un peu la chose en s'imposant un nombre minimal de page (5200) et en adoptant la contrainte de varier les genres.  

Voici ma nouvelle liste : 

  • Agus Milena : Mal de pierre (123 pages, littérature contemporaine)
  • Barrière Michèle : Souper mortel aux étuves ( 344 pages, polar historique)
  • Coben Harlan : dans les bois (422 pages, polar noir)
  • David-Neel Alexandra : Voyage d’une parisienne à Lhassa (372 pages, récit de voyage)
  • Enard Mathias : Parle-leur de batailles… (153 pages, nouvelle)
  • Follet Ken : Les lions du Panshir (405 pages, espionnage)
  • Glattauer Daniel : Quand souffle le vent du nord (352 pages, littérature contemporaine)
  • Huong Duon Thu : Au Zénith (704 pages, Littérature documentaire)
  • Izner : mystère rue st père (282 pages, policier historique)
  • Jackson Brown Lilian : Le chat qui lisait à l’envers (221 pages, polar américain)
  • Khadra Yasmina : L’automne des chimères (193 pages, polar algérien)
  • Lerouge Gustave : Le Docteur Cornelius  (206 pages, roman feuilleton)
  • Mann Thomas : Mort à Venise (188 pages, Classique)
  • Nemirovsky Irène : Jézabel (217 pages, littérature française)
  • Oates Joyce Carol : Les femelles (331 pages, Littérature américaine)
  • Perry Anne : La révélation de noël (184 pages, polar historique)
  • Quignard Pascal : Villa amalia (300 pages, littérature contemporaine)
  • Ricard Mathieu : L’art de la méditation (154 pages, essai)
  • Sagan Françoise : Bonjour tristesse (153 pages, Classique 20e siècle)
  • Tremayne Peter : L’absolution par le meurtre (284 pages, polar historique)
  • Ungerer Tomi : Guillaume, l’apprenti sorcier (40 pages, jeunesse)
  • Vargas Fred : Sous les vents de Neptune (441 pages, polar français)
  • Walters Minette : La Muselière (384 pages, policier)
  • Xiaolong Qiu : Visa pour Shanghai (374 pages, polar chinois)
  • Yokomizo Seishi : Le village aux huit tombes (372 pages, polar japonais)
  • Zweig Stefan : Le voyage dans le passé (177 pages, classique)


Avec cette liste, je totalise 7376 pages et plein de genres et de pays différents. 



lundi 10 janvier 2011

Un lundi parmi tant d'autres 5°

Chez Zaza et Chrys, aujourd'hui, le sujet du lundi est le suivant :

UN OBJET. Qu'il s'agisse d'un objet utile ou inutile, indispensable ou futile, surprenant, insolite ou des plus ordinaires, rare ou précieux à votre cœur... Montrez-nous cette petite ou grande chose à moins que vous préfériez en parler, tout simplement. 


Pour beaucoup d'entre nous, blogueurs devant l'éternel, les objets les plus utiles sont notre appareil photo et notre ordinateur. L'appareil photo, c'était déjà fait chez Zaza, et l'ordinateur, je l'ai vu chez Liyah, et en plus, elle a le même ordinateur que moi !


J'ai donc cherché autre chose, un objet qui me sert au quotidien, quelque chose qui fait partie de mes habitudes, et là, ce midi, j'ai trouvé tout de suite et je me suis même demandé comment j'avais fait pour ne pas y penser plus tôt ! 
Cet objet, c'est le bento. 
Ou plutôt les bentos, car ma collection commence à être importante. 
Si vous vous demandez ce que c'est, c'est très simple, ce sont des boites à déjeuner à la mode japonaise, bien rangées et décorées. 
Pour voir les miennes, c'est par ici, sur mon autre blog, et voilà une partie de ma collection de boites vides : 




Pour vous montrer quand même à quoi ça ressemble, 
voilà un bento sur les poux fait cet été


Et un bento arc-en-ciel où les 7 couleurs sont représentés 



Cela fait un an et demi que j'ai succombé à la folie de ces petits bentobakos et aller manger à la cafétéria est devenu un vrai calvaire. C'est gras, peu équilibré, alors que dans mon sac à bento, il y a toujours plein de bonnes choses qui m'attendent. 
Je dois à l’honnêteté intellectuelle de préciser quand même que nous avons un "local de convivialité" au bureau et que je dispose donc d'un frigo et d'un micro-onde. ça aide :)

Et vous ? Cafet ou boite à déj' (ou bento) ?

Pour voir d'autres objets, les liens sont chez Zaza et Chrys





C'est lundi, que lisez-vous ? 6°


C'est lundi, c'est le début d'une nouvelle semaine et vous voulez savoir ce que je lis...

Attendez un peu, il faut que je regarde ce qu'il y a à coté de mon ordinateur, en attente de billets...
Ah, je vois Portrait sépia, terminé lundi dernier et dont j'ai parlé ici. Un vrai bonheur, ce livre.
Mais j'aperçois aussi Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer. Sympathique, je vous en parlerai cette semaine.




Et sur ma table de nuit, je distingue Orgueil et préjugés pour une lecture commune. Bien entamé, mais je réserve mon avis. Le billet est prévu pour le 12...




Et dans ma PAL, qu'y a-t-il qui me fait de l'œil ?
Je vois plein de choses empilées qui m'attendent : A la file indienne, Le Diamant bleu, Aphorismes et le Temps de la sorcière, qui n'est pas encore fini.
Ah, il y a aussi un audio livre, Meurtre dans un jardin indien, qui sera sûrement lu/écouté cette semaine.



 



Pour voir d'autres programmes de lecture, c'est chez  Malou


dimanche 9 janvier 2011

Une bonne librairie ? et moisson du samedi

Hier, c'était samedi shopping !
En vadrouille au Havre, j'avais mis sur ma liste de boutiques à ne pas manquer quelques incontournables qui m'ont permis de faire une belle balade de plusieurs heures. Je pourrais presque valider ma bonne résolution qui consistait à faire un peu plus d'exercice, mais bon, ça n'est pas parce que je vais marcher quelques samedi par an que je vais retrouver un peu d'abdo ;)

Si la lecture du nom "le Havre" évoque en vous des images tristounes, je vous rassure tout de suite.
Vous pouvez les remplacer par celles d'une ville de bord de mer, avec plage et bateaux, centres commerciaux dynamiques et originaux (l'un d'entre eux est situé dans l'ancien dock qui servait au départ des grands bateaux de croisière du début du siècle) et plein de petites boutiques sympas.
Et surtout, surtout, une librairie digne de ce nom ! J'ai nommé : La Galerne.

Et voilà ma moisson de livres pour cette journée.
Les deux polars viennent de chez un bouquiniste spécialisé, le Bouqui'noir, dont je vous avais déjà parlé ici.



A chaque fois que je vais au Havre, je prévois un détour par La Galerne, et à chaque fois, je repars avec quelque chose.
Et pendant ma balade hier, je me suis demandé ce qui faisait de cette librairie une de mes préférées.

Qu'est-ce que l'expression "une bonne librairie" éveille en moi ? 
En premier lieu, je dirais que j'y trouve ce que je viens y chercher. Il est très rare qu'un livre que j'ai envie d'acheter ne soit pas disponible. Il faut un sacré stock, me direz-vous, mais cela m'arrive aussi dans certaines petites librairies. Pour les livres de cuisine, par exemple, je peux les feuilleter avant de les acheter, ce qui est un réel avantage et pour les envies du moment, je n'ai pas besoin d'attendre.
Un deuxième point important : les vendeurs sont de vrais libraires, qui lisent les livres et sont là pour conseiller. Ils ne sont pas là uniquement pour vendre, même ceux qui sont en caisse.
Troisième argument : le lieu est agréable, aéré et lumineux, on n'a pas l'impression de déranger, même si on sort tous les livres d'une étagère.

Et pour vous ? Qu'est-ce qui distingue une bonne librairie ?

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