lundi 18 mars 2013

L'éléphant, la revue de culture générale

Lors du dernier numéro de masse critique de Babelio, j’ai eu la joie d’être sélectionnée pour recevoir un exemplaire d’une toute nouvelle revue de culture générale intitulée l’Éléphant.

Il faut d’abord que je vous dise que l’éléphant est mon animal totem, mon signe du zodiaque birman et je crois bien mon animal préféré.
Lorsque j’ai aperçu cette revue chez mon libraire (et pas mon marchand de journaux), j’ai été intriguée et je n’ai pas pu m’empêcher de la feuilleter.
Du coup, quand je l’ai vu dans la sélection masse critique, j’ai coché la case correspondante sans hésitation.

La revue est arrivée quelques semaines plus tard, lourde de ses 160 pages et pleine de petits éléphants.

Au premier feuilletage, je l’avoue, j’ai néanmoins été très décontenancée par cette revue.
Les thèmes se succèdent, Proust précède le Big Bang et Socrate, les guerres balkaniques côtoient Jacques Attali et l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert.
Je ne voyais pas très bien le fil conducteur entre tout ça et ce qui faisait l’unité de la revue.
J’ai longtemps lu Science et vie (et souvent en version Junior) et si les thèmes s’y succèdent aussi, il y a une unité dans le mode de traitement qui fait que l’on sait où l’on est.
Ici, les articles alternent l’interview, l’enquête, la synthèse, la présentation, mais il m’a fallut arriver au bout et revenir au début pour comprendre.

L’objectif des auteurs est effectivement clairement affiché dès les premières pages.
A la fois par une démonstration de la « méthode » et par un édito, ils expliquent à leur lecteur qu’il s’agit d’une revue « élégante, agréable et surtout utile ».
Et force est de constater que le contrat est rempli sur les trois points.

La revue se veut éclectique, et tournée vers la culture générale.
L’idée est de permettre aux lecteurs d’enrichir leurs connaissances, de les entretenir, mais surtout de les organiser pour optimiser leur mémorisation et leur utilisation.
Pour cela, ils proposent une méthode comprenant cinq outils qui facilitent la mémorisation, une revue et un site internet comportant des quizz et des approfondissements.
Le rythme de publication (trimestriel) est bien pensé du fait de la quantité d’information présente dans un numéro, et si le prix paraît un peu élevé au numéro (15 euros), la revue ne coute finalement que 5 euros par mois.

Évidemment, on ne peut pas être passionné par tous les sujets présentés dans chaque numéro, mais il est tout de même fort probable que vous trouverez de nombreuses pages à vous mettre sous la dent.
Pour ma part, j’ai vraiment apprécié le dossier sur Proust et sa madeleine, celui sur la mémoire qui décrypte ses processus et celui sur Verdi et ses rapports à la politique italienne.
C’est passionnant et très instructif, et comme mes enseignants notaient souvent sur mes bulletins « s’appuie trop sur sa culture générale », cette revue ne pouvait que me plaire.

Je terminerais quand même avec deux bémols, car vous le savez, il faut toujours que je chipote : la lisibilité de la structure de la revue et de ce qui lie les dossiers pourrait être plus grande, et l’idée de nous aider à mémoriser est appliqué de manière un peu trop didactique parfois.
Mais c’est sans doute le fait du numéro 1.
Il faudra voir comment cela évolue dans le numéro 2 que je serai ravie de pouvoir lire.


Un grand merci aux éditions Scrineo pour l’envoi de cette revue et à Babelio pour l’organisation de masse critique. 

Le site de la revue : L'éléphant


tous les livres sur Babelio.com

dimanche 17 mars 2013

Dernières neiges...

Enfin, on l'espère !

Contre toute attente, moi qui croyait avoir passer l'hiver sans être obligée d'annuler un cours, j'ai dû rester chez moi cette semaine !
En plein mois de mars, la neige m'a empêché d'aller à Paris, alors que j'avais réussi à m'y rendre tout l'hiver !

Remarquez bien qu'en réalité, c'est la SNCF qui m'a empêché d'aller travailler.
Certes, la route devant chez moi était complètement verglacée, comme vous le verrez sur la dernière photo, mais on est sorti tout de même.
La SNCF, par contre, n'a pas assuré le transport et s'est un peu emmêlé les pinceaux, laissant des trains à Caen, d'autres à Paris, et ne pouvant pas assurer les trajets.

Un peu dépitée d'être coincée en Normandie, j'en ai tout de même profité pour dégainer mon appareil photo et faire quelques photos.

















Pas le jour pour prendre sa voiture !

Bon dimanche et vivement le printemps !



mercredi 13 mars 2013

Zahra's paradise d'Amir & Khalil


Aujourd’hui, je vous propose une BD du mercredi forte et marquante qui ne vous laissera pas indifférent.

Dès que l’on aborde les BD qui traitent du Moyen Orient, il s’agit souvent malheureusement de dénoncer des sociétés oppressives, où les droits individuels ne sont pas respectés et où les citoyens n’ont guère de droit tout simplement.
C’est le cas ici, dans ce roman graphique de 220 pages où les auteurs dénoncent les excès d’un gouvernement qui oppresse sa population sans lui laisser beaucoup d’espoir.

Mehdi a disparu.
Il était allé manifester contre les élections présidentielles récentes, mais comme beaucoup d’autres jeunes gens présents lors de ces manifestations, il n’est jamais rentré chez lui.
Mais en Iran, il n’est pas simple de savoir ce que deviennent les disparus.
Désespérés, le frère et la mère de Mehdi vont parcourir les hôpitaux, les prisons, les morgues, le cimetière pour le retrouver.
Aidés par des amis, la famille, quelques inconnus déterminés, ils sont confrontés quotidiennement à l’absurdité, à l’appareil d’état, à la répression.
Pourtant, ils tiennent bon...

Il n’est pas facile de résumer cette BD.
Le fait qu’il s’agisse d’une fiction basée sur des faits réels et sur des témoignages renforce sans doute sa force et accentue la nécessité de s’insurger encore et toujours face à ces régimes autoritaires.
Tout le monde est touché ici, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, de jeunes ou de vieux, de pauvres ou de riches.
C’est la condition humaine qui est mise à mal par un régime qui n’a plus aucune considération pour l’humain, qu’il s’agisse d’un collectif ou d’un individu.
La pression du gouvernement, des répression, des dénonciations est constante, les pots-de-vin omniprésents, et même en les utilisant, il n’est pas certain d’obtenir ce que l’on demande.
On a sans cesse envie de crier à l’injustice, de soutenir ces gens qui paraissent si seuls avec leur douleur.

Le trait choisi par les auteurs souligne ce propos par un noir et blanc franc où les ombres ne protègent personne.
Les pages sont souvent fortes, offrant des images de foules autant que de solitude.
Les personnages sont bien identifiés et si l’on ne sait pas grand chose sur eux, leur caractère se détache du lot assez rapidement.
 
C’est donc un roman graphique difficile, mais nécessaire pour que l’on sache ce qu’il s’est passé sur place après ces élections.
Ce récit de vie devrait avoir une valeur d’exemple et nous pousser à faire davantage lorsque de tels évènements se déroulent non loin de notre confort.
Les auteurs sont d’ailleurs restés anonymes et vivent réfugiés aux États-Unis, où la publication d’épisodes successifs sur Internet a été possible avant la publication du volume complet.

Je vous conseille vivement cette lecture, pour ne pas oublier, pour mieux connaitre cette histoire, pour soutenir ses auteurs et la jeunesse iranienne.

(n'hésitez pas à cliquer sur les images pour voir en grand format)




Emprunt bibliothèque
BD du mercredi de Mango













mardi 12 mars 2013

Peanuts forever !


Je suis tombé sur ces petits carnets Moleskine et je crois bien qu'il me les faut 
(mais le prix est astronomique). 




Il y a des petits agendas plus raisonnables et tout aussi adorables : 






Vais-je craquer ? ...



lundi 11 mars 2013

Bad day !


Aujourd'hui, je vous conseille de rester couché !

Je ne sais pas si la radio vous a alerté au réveil, mais le 11 mars doit être une date maudite, un de ces jours où il ne se passe que des évènements graves, tragiques et malheureusement mémorables.

Jugez un peu :

  • 11 mars 1793 : massacre de machecoul, point de départ des guerres de Vendée
  • 11 mars 1813 : entrée de l'armée russe dans Berlin
  • 11 mars 1917 : occupation de Bagdad par l'armée britannique
  • 11 mars 1978 : décès de Claude François
  • 11 mars 1996 : les Beatles refusent de reformer le groupe (il faut dire qu'il en manque toujours un)
  • 11 mars 2004 : Attentats à Madrid
  • 11 mars 2011 : Tsunami et catastrophe nucléaire au Japon
  • 11 mars 2012 : Mehra débute à Toulouse sa folie meurtrière


Et encore, ce n'est qu'une sélection !

Mais c'est aussi la journée mondiale de la plomberie ^-^.
Il faut dire qu'il y a des journées mondiales pour tout et n'importe quoi, ce qui amuse généralement beaucoup les élèves non francophones qui apprennent le français.

En tout cas, je comprends que la neige soit revenue.
Le karma de cette journée est tellement mauvais, que c'est logique.
C'est une sorte de point d'orgue après une semaine bien pourrie, riche en évènements désagréables.
Pour ma part, sa conclusion est prévue demain matin, espérons que les choses vont redevenir normales ensuite.



Vue de ma fenêtre ce matin :/


Et pour aujourd'hui, je vais travailler un peu, puis j'irai lire un mauvais livre sous ma couette.
Cette semaine, j'ai en effet prévu de finir le Diable dans la ville blanche, et peut-être Combien ? si je suis motivée.
Je sais qu'il y a plein de bons livres qui m'attendent dans ma PAL, mais je n'arrive pas à lire autre chose sachant que ceux là trainent et ne sont pas terminés. Je les lis donc un peu en diagonale en espérant qu'ils vont finir par me plaire.




Bon lundi à vous, et n'oubliez pas votre bonnet, vos gants et vos grosses chaussettes ! 





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