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dimanche 22 novembre 2015

♨ Un tiramisu pour se remonter le moral !! ♨

Il y a plusieurs semaines que j'avais envie de me préparer un petit tiramisu.
Au mois de septembre, avec le mois italien, j'aurais pu me décider, mais je ne pouvais pas manger d'oeufs crus, alors j'ai fait autre chose.
Parce que le problème principal du tiramisu, c'est quand même les oeufs crus.
Aucune cuisson n'est nécessaire pour préparer une telle bombe calorique et gustative, mais justement, parfois, on ne peut pas en manger.

Si ce n'est pas un problème pour vous (Galéa, fuis ce billet), alors n'oubliez pas d'ajouter un gros pot de mascarpone et une boite d'oeufs bio à votre prochaine liste de course !




Mais revenons-en à ce tiramisu. 
Faisons d'abord un petit point sens et prononciation.
Le tiramisu signifie "tire moi vers le haut" (et il y réussit toujours très bien dans mon cas).
En italien, cela donne "tira mi su", le "su" se prononçant comme en français "sous".
Oubliez donc les "zou" et autre "tzou", et laissez couler ce mot tout doucement.




Ensuite, comme je le disais plus haut, c'est un dessert réconfortant, très gras, mais le gras, c'est la vie, non ?
Le mascarpone est réputé pour être un des fromages le plus gras qui existe.
Comme je ne le mange que cuisiné, je ne fais pas partie de ceux qui l'ont banni de leur alimentation.
Je n'en mange pas souvent et je l'aime frais, mais bien cuisiné, cela peut être absolument divin.
Ma recette préférée, c'est la crème de mascarpone avec des fruits frais l'été.
On utilise la même recette que celle du tiramisu pour la crème, et on ajoute les fruits ^-^
On peut aussi imaginer un roulé avec une génoise au chocolat et des framboises parsemées dans la crème.
Enfin, vous avez compris, la crème de mascarpone, c'est bon tout le temps !




Pour un grand tiramisu (8 personnes) : 
Ces biscuits là !! 


  • 500 g de mascarpone
  • 5 oeufs (blancs et jaunes séparés, à température ambiante)
  • 100 g de sucre en poudre
  • 1 pincée de sel
  • Biscuits boudoirs ou à la cuillières (ceux qui sont tout mous avec du sucre glace, pas ceux qui ont du sucre sur le dessus)
  • 15 cl de café bien fort
  • Cacao en poudre pour saupoudrer
  • éventuellement 60 ml de liqueur

Battre le mascarpone dans un saladier.
Dans un autre saladier, battre les jaunes avec le sucre avec un fouet pour obtenir un mélange jaune pâle et mousseux. Incorporer petit à petit le mascarpone.
Battre les blancs d'oeufs en neige bien ferme avec la pincée de sel.
Incorporer délicatement les blancs au mélange mascarpone : mettre un quart des blancs pour "détendre" la crème, puis incorporer petit à petit en tournant autour pour ne pas trop casser les blancs (mais si vous êtes délicat, ça ira).
Au fond d'un plat, déposer des biscuits à la cuillère. Arroser de café (mélangé à l'alcool si vous en mettez) pour que les biscuits soient imbibés mais pas détrempés.
Napper de crème, puis remettre une couche de biscuit et une couche de crème.
Mettre au frigo pendant au moins une heure.
Au moment de servir, mettre le cacao dans une boule à thé ou une passoire à thé et saupoudrer le tiramisu !!




J'ai pris cette recette dans ce petit livre de cuisine italienne malheureusement plus édité, mais l'auteure Carla Capalbo en a sorti un autre.
C'est la recette que j'avais apprise auprès d'une vraie mama italienne pendant mon long séjour là bas et je peux vous dire qu'avec cette façon de faire, pas besoin d'artifices pour faire tenir votre tiramisu !
Il sera bien solide et vous pourrez faire des parts sans problème.
Si vous craignez quand même de tout voir s'effondrer ou si vous voulez une présentation plus esthétique, coupez vos boudoirs en morceaux pour les déposer au fond de verrines et faire là aussi deux couches.
ça fonctionne très bien et c'est un dessert parfait pour un diner.



Alors ? Tenté ? 





Syl est en panne d'Internet aujourd'hui mais on pense à elle !





samedi 31 octobre 2015

Un giro in... Sicilia

Pour cette dernière balade de ce mois italien, je vais enfin pouvoir illustrer mon billet avec mes propres photos !
Il faut dire que je vais vous parler d'une destination que j'ai découverte il y a 3 ou 4 ans, à une époque où le numérique avait déjà remplacé l'argentique (oserais-je vous dire que depuis, je me suis racheté un appareil photo argentique ?).
Il y a d'ailleurs un autre billet ici. 

L'arrivé à l'aéroport de Catania

 En ce samedi, je vous emmène donc en Sicile, du coté de Raguse et Modica !
Le plus simple pour se rendre dans ce coin de l'île, c'est de prendre un avion pour Catania.
En sortant de l'aéroport, vous serez tout de suite dans l'ambiance avec les prêtres en soutane qui viennent chercher des confrères et surtout...




...L'Etna  !!
Ce volcan est d'ailleurs aussi appelé Monte di Catania et comme vous le voyez sur la photo, il y a en permanence une petit filet de fumée qui s'en échappe.
A dire vrai, c'est un peu flippant quand on prend conscience de la réalité de ce truc !





Mais bon, il ne faut pas s'y attarder et je me suis empressée de monter dans le bus qui m'attendait pour filer plus au sud chez le commissaire Montalbano !!

Si vous suivez un peu la série, vous savez qu'elle ne se passe pas à Raguse qui est éloigné de la mer d'environ 30 km.
Mais c'est là que les scènes urbaines sont tournées !
Les scènes avec la maison de Montalbano sont tournées à Marina di Ragusa.
Hélas, lors de ma visite, je ne regardais pas encore Montalbano.
Or, justement, il y avait un tournage que j'ai lamentablement raté et je n'ai pas demandé d'autographe à l'acteur principal !!




Vous le voyez là Montalbano ?
Il est sous le parasol à gauche tout au fond de la ruelle.
Bah oui, je vous ai dit que je n'avais pas tilté hein, d'où cette photo de l'église, pas de Montalbano.
Mais j'ai quand même fait une photo du tournage :




Je me souviens encore d'avoir vu l'actrice qui joue Livia, les caravanes des acteurs, une poursuite sur le côté de l'église entre Montalbano et je ne sais qui et même une poursuite en voiture !
Mais hélas, je ne me suis pas attardée.
Vous ne pouvez pas savoir à quel point je regrette !!!!!


C'est pas la voiture de Montalbano, ça ? 

Bon, bref, passons.
A Raguse, il y a aussi un très beau jardin botanique où vous pourrez trouver un peu d'ombre et de fraicheur.
Vous pourrez aussi y admirer les alentours.






Vous pourrez également admirer cette place ronde du temps de Mussolini (et ça se voit dans l'architecture) :




Ou de petites ruelles comme ici de nuit :




Ragusa est une très jolie petite ville en hauteur, nichée sur un pic et faite de petites ruelles tortueuses qui montent et qui descendent.
Il y a beaucoup d'églises baroques et rococos, beaucoup de ruelles cachées et surtout beaucoup de points de vue magnifiques sur la campagne et la ville.
ça ne paye pas de mine mais c'est à la fois calme et charmant.
C'est un endroit parfait pour loger et passer deux jours à apprivoiser les Siciliens ou pour aller visiter les environs ensuite.









On était logés dans un hotel vraiment pas cher avec un buffet du petit déjeuner à tomber par terre !
Il y a aussi de fabuleux restaurants où vous pourrez manger de l'espadon au citron et à l'huile, un plat que je vous recommande tellement c'est bon, surtout quand il faut chaud !




Nous sommes aussi allé visiter Modica pendant mon séjour.
Je n'avais pas trop le choix, j'étais à un colloque (oui, parfois c'est dans des endroits vraiment difficile), mais c'est également une très jolie ville !




Le long de la rue principale, on découvre une succession de petites églises, une rue qui se couvre de fleurs une fois par an et là encore un panorama sur la campagne à couper le souffle.








Il n'y a pas de musée exceptionnel ou de lieu important, mais ce sont deux villes qui me semblent symboliser cette région de la Sicile, à la fois calme et pittoresque, où vous découvrirez les figues de Barbarie, les champs d'agrumes et les paysages de petites collines.

Et si vous avez le temps, il y a aussi Palerme et la mer dans ce petit coin !







Il y aura sûrement un petit bilan de ce mois italien 
demain ou lundi. 

Mais si le mois italien s'arrête aujourd'hui, 
le challenge Il viaggio continue toute l'année... 





mercredi 28 octobre 2015

Interlude musicale mais italien !

Je voulais écrire un petit billet lecture pour finir ce mois italien qui se termine bientôt et puis, et puis...

Il y a eu ce chargeur de portable en panne, ce pépin de santé qui m'a cloué sur mon canapé, cette grosse fatigue, ce temps tout gris, cette écharpe à finir, ce changement d'heure qui a déréglé le magnifique sommeil de ma fille...

Bref, il y a des chances que ce mois d'octobre ne voit pas d'autres billets de lecture sur ce blog.
Mais ce n'est pas une raison pour se laisser aller, alors voilà un petit interlude musicale avec un grand classique italien !!

J'ai vu Eros Ramazzotti en concert public gratuit quand je travaillais à Turin.
Je m'attendais à une place noire de monde, à un concert plein à craquer, à devoir me battre pour voir quelque chose, mais non !
Eros Ramazzotti est beaucoup plus connu en France qu'en Italie apparemment où il passe pour un chanteur à la petite semaine, un chanteur de boys band sans boys band.

Que cela ne nous empêche pas de l'écouter ^-^




J'ai choisi la version avec les paroles, ça permet de réviser son italien :D 


Bonne soirée ! 






dimanche 25 octobre 2015

Un giro a... Sienna

Pour ces petites promenades du samedi, j'ai évidemment choisi mes villes préférées, mais je les ai mise par ordre de préférence.
Après Turin, Gènes et Florence, voici donc aujourd'hui Sienne qui est, j'ose le dire, ma ville préférée sur le continent Italien !
La semaine prochaine je vous parlerai de la Sicile, mais c'est autre chose, c'est une île.




A Sienne, vous êtes vraiment au coeur de la Toscane, plongé dans une ville qui a su garder son histoire et ses coutumes malgré le développement du tourisme et la nécessité de s'adapter aux évolutions technologiques.
Sienne est effectivement une ville faite de petites ruelles tortueuses, de quartiers (des Contrade, mais j'y reviendrai), de place, de cours de palais, de petits recoins et de belles découvertes.



A Sienne, il vous faudra de bonnes chaussures, parce que la ville est construite sur une colline et les ruelles montent et descendent sans cesse.
En arrivant par l'autoroute, on voit la ville qui se découvre d'un seul coup en haut d'un petit mont, et on imagine comme l'endroit pouvait être bien choisi quand on devait se méfier de ses voisins.
Une fois garé (c'est obligatoire), vous vous engagerez dans le dédale de quartiers et de rues avec un regard sur les portes cochères souvent ouvertes qui dévoilent de belles cours intérieures souvent agrémentées d'arbustes et de plantes.




La ville est majoritairement construite en briques roses (magnifique sous toutes les lumières) et s'organise autour de la place du Palio où se dresse le Palazzo Publicco.
C'est évidemment LE lieu à visiter avec le Duomo.




Dans ce Palazzo qui est en fait la mairie de la ville, vous pourrez admirer des fresques magnifiques et parfaitement restaurées, dont celle-ci qui est connue de tout étudiant en art et en littérature et s'intitule : la fresque du bon et du mauvais gouvernement.
Peinte par Lorenzetti, elle rappelait à tous dans ce lieu de pouvoir qu'il fallait absolument réfléchir avant d'agir et illustrait aussi le livre de Machiavel.
Mais il y a aussi la tour, les salles de réception... qui vous raviront.




L'autre monument phare de la ville, c'est évidemment le Duomo, comme souvent en Italie.
Il vous faudra marcher un peu, mais les rues sont ombragées et tellement belle.
Vous découvrirez ensuite ce Duomo si particulier qui n'est en fait que le transept de l'église qui avait été imaginée par les commanditaires.




Le Duomo est un peu chargé, c'est assez loin de nos cathédrales gothiques, mais en faisant abstraction de nos habitudes, on découvre de magnifiques pavements faits de mosaïques, des séries de portraits sur les murs, des bustes accrochés...
C'est superbe !




Mais l'attraction principale de Sienne, ce sont les Contrade et le Palio !
Vous l'avez sûrement déjà vu à la télé, ou dans le dernier James Bond il me semble.




Le Palio, c'est une course de chevaux qui a lieu deux fois en été, mais pas seulement.
Ce sont aussi 4 jours de fêtes entre les différents quartiers de la ville qui se battent pour accrocher leur couleur jusqu'à la prochaine course.
Celui qui gagne obtient en effet le droit d'accrocher les drapeaux de son emblème (le palio) sur ses murs !




Mais à Sienne, vous saurez toujours dans quelle quartier vous vous trouvez car si les drapeaux ne sont pas sortis, les plaques de rue, les lampadaires, les décors des fontaines vous indiqueront toujours où vous êtes.





L'appartenance à la contrada est vraiment très importante et déménager signifie souvent faire un choix parce qu'il va falloir en changer !
Il y a évidemment des quartiers mieux que d'autres, où on trouve plutôt les palais aristocratiques ou au contraire où l'on trouve les immeubles mal entretenus, mais tous ont leurs chances au Palio.




Ce fameux Palio voit son point d'orgue le jour de la course de chevaux, organisée sur la place du Palazzo Pubblicco.
Chaque Contrada fait défiler celui qui mènera son cheval en armure, accompagné de porteurs de drapeaux en costume.
Il y a également une présentation des bannières au Duomo.





 La course peut être assez violente, et les chevaux souffrent parfois.
Autrefois, elle se déroulait en grande partie dans la campagne alentour mais elle a désormais lieu uniquement sur la place avec plusieurs tours faits à très grande vitesse.
Si vous connaissez du monde, vous pourrez peut-être vous faire inviter dans un des palais autour de la place pour voir le Palio de l'un des meilleurs endroits !




Mais ce qui est magnifique à Sienne, c'est la promenade le nez en l'air, sans carte, sans direction, qui vous mènera d'un lieu à l'autre, du monastère de Sainte Catherine de Sienne 
à une fabrique de Panforte ! 
A Sienne, l'oeil est autant flatté que le goût tellement on y mange bien. 


C'est ma ville préférée en Italie et elle n'est pas prête d'être remplacée !! 





mardi 20 octobre 2015

Le chuchoteur de Donato Carrisi

Il y a bien longtemps que je n'avais pas lu un livre en espérant avoir le temps de lire quelques pages de plus dans le bus, dans l'ascenseur, dans le train, dans la voiture...
Bon, c'était un livre audio alors j'en profitais pour garder mes écouteurs sur mes oreilles en attendant le bus, en traversant la rue...
J'avais peur de trouver ça un peu gore, ou trop violent en lisant le résumé, mais ça passe très bien et on se passionne pour cette histoire vraiment bien fichue.

Bon, ce roman n'est pas facile à résumer mais je vais essayer quand même.

Mila Vasquez est spécialisée dans la recherche des personnes disparues. 
C'est son truc, elle retrouve les gens, surtout les enfants. 
Sa dernière enquête s'est finie par le suicide d'un pédophile et le sauvetage de deux enfants. 
Grâce à cette compétence, on l'envoie aider une équipe spéciale qui enquête sur un tueur en série. 
Elle débarque alors dans l'équipe de Goran Gavila, criminologue réputé qui dirige ses quelques hommes selon des méthodes très personnelles mais très efficaces. 
L'équipe est à la recherche d'un assassin qui a déposé 6 bras de fillettes dans la forêt. 
5 ont été identifiés, mais Mila est là pour retrouver la 6e victime. 
Ses nouveaux collègues ne sont pas tous très accueillants, l'assassin semble suivre un schéma obscure et leur échappe sans cesse, mais Mila s'accroche pour retrouver la fillette...

Ce roman commence comme un roman policier un peu classique, avec des corps retrouvés et un assassin à pourchasser.
C'est toujours efficace quand c'est bien fait et j'attendais de voir comment ça aller évoluer quand tout à coup, le policier plan plan devient un thriller passionnant !
Les retournements de situation se succèdent tous plus originaux les uns que les autres, et l'auteur a vraiment su manier l'histoire avec brio.
On ne s'attend jamais à ce qui arrive, et l'assassin n'est jamais celui qu'on croit.
Et même à la fin du roman, on peut encore se demander finalement qui est celui qui est à l'origine de tout sans avoir réellement de réponse (enfin si quand même, vous saurez qui a commis tous les meurtres, c'est plutôt une question philosophique en fait).

Les personnages sont aussi très attachants, ce qui ne gâche rien.
Mila se découvre petit à petit, Goran dévoile sa personnalité au fil de l'enquête, comme ses hommes les uns après les autres.
Tout ce petit monde forme un cercle plus ou moins uni qui va évoluer tout au long du roman.
On s'y attache forcément un peu et on a l'impression d'être dans un épisode d'Esprits criminels.

Et ce qui m'a vraiment bluffé, c'est que je n'ai rien vu venir et ça c'est plutôt rare (rapport à une thèse que j'ai écrit un jour et aux nombreux ouvrages que j'avais lu qui déconstruisaient les mécanismes du genre).
Donato Carrisi va jusqu'à sacrifier des pièces maitresses de son jeu pour bluffer le lecteur, tout en lui donnant toutes les informations nécessaires (mais en les cachant bien).

Tout ceci fait de ce policier un livre vraiment prenant au succès bien mérité !
Pour les après-midi d'automne qui s'annoncent au coin du feu (ou pas), je vous le recommande chaudement.

Quant à moi, la suite est déjà dans mon ipad !
J'ai un peu peur d'enchainer, mais mon tricot n'est pas fini et je n'ai pas envie de lire autre chose alors en route pour le tome 2 !!









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