mercredi 13 novembre 2024

Les DIY de Maélie : Des papillons dans le ventre de Marilou Addison

Il y a longtemps que ce roman était dans ma liseuse.
Ma fille grandit et nous pouvons désormais partager nos lectures, ce que nous avons fait ici avec plaisir. 



Maélie, orpheline, a dû déménager pour aller vivre avec un ami de sa mère.
Elle se retrouve dans un village qu’elle ne connaît pas, et doit s’intégrer dans son nouveau lycée.
Mais Maélie est aussi youtubeuse et a bien envie de reprendre ses vidéos de DIY qu’elle avait dû mettre en pause après une campagne de harcèlement menée par quelques camarades de classe…

Voilà un roman facile à lire qui vous permettra d’aborder plusieurs thèmes avec vos enfants.
Le déménagement de Maélie donne l’occasion à l’autrice de décrire en détail les personnages et le cadre de cette série qui compte déjà plusieurs tomes.
Maélie se fait de nouveaux amis, mais tout n’est pas rose, et certains personnages restent mystérieux.
Il est aussi question de harcèlement, de l’obligation de partir quand on est harcelé, des émotions que l’on doit gérer et de l’effet sur sa vie.
La jeune fille gère malgré tout et reprend sa chaîne YouTube malgré tout, avec courage et sans se laisser abattre.
Ce premier tome permet donc de mettre le cadre en place, ce qui donne envie de lire la suite pour en découvrir davantage.
On pourra regretter que Maélie ne soit pas mieux encadrer par ses parents qui la laissent apparemment se débrouiller sur les réseaux, mais c’est souvent le cas malheureusement.

La mise en page du texte est originale, avec un format « écran de téléphone » qui a bien plu à ma jeune lectrice.
Le roman est rapide à lire, il y a évidemment beaucoup de dialogue dans ce genre de présentation, avec peu de texte sur chaque page.
Les DIY de Maélie sont aussi proposés dans le roman puisque le texte de ces vidéos alterne avec les messages.
Il y a des choses assez variées et cela change un peu des romans plus classiques.

C’est donc une série que nous vous recommandons, qui sera parfaite pour apprendre à distinguer les différents types de discours qui peuvent être présents dans un roman.
Le texte simple devrait permettre de lire ce roman dès 7 ans, mais les thèmes abordés intéresseront sans doute plus les enfants à partir de 9 ans.
 

 







 

 


 

 


 

lundi 11 novembre 2024

Sunday mood automnal ☕️🧶🍰🍁

Il y a quelques temps que je ne suis pas venue papoter par ici... 
J'ai toujours l'espoir que je vais pouvoir ralentir, revenir par ici, mais je crois que la vraie vie a toujours trop de surprises pour moi 😆. 
En attendant, j'essaie de garder des moments plus cools, des petites périodes où je prend le temps de ralentir avant de repartir de plus belle dans une folle semaine.  
Et le temps m'y aide avec ce ciel tout gris et le froid qui arrive.

 
 
Sur ma to do list du moment, il y a les plantes à rentrer cette semaine, quelques unes à déplacer dans mon nouveau jardin, des tas d'en-cours à terminer comme ces petits fantômes qui ne seront pas prêt pour Halloween  🫣. 
Un truc me chiffonnait, j'ai démonté, ça va mieux ! 
J'ai aussi plein de billets de lecture à publier. 




En attendant, on prend le temps. 
Ma fille s'essaye à la cuisine et nous prépare le goûter.
Je devrais la laisser faire plus souvent mais j'ai toujours peur qu'elle se brule ou je trouve que cela va plus vite. 
Pour une fois, je l'ai laissé expérimenter, trouver ses solutions. 
Ce n'était pas facile mais le résultat était pas mal. 


 
 On a repris cette petite recette qui avait beaucoup tourné sur les réseaux l'an dernier. 
Il suffit de couper des pommes en rondelles, de les tremper dans la cassonade et la cannelle. 
On entoure ensuite de lanières de pâte feuilletée, puis on saupoudre de cassonade et on badigeonne de beurre fondu. 
Et hop ! Au four à 180°. 
 
C'est plutôt très sucré, caramélisé, ça rappelle la tarte tatin et un peu chaud, c'est top ! 

On s'est aussi amusées à faire des bidules pour Halloween. 
Nos oeufs de dragon n'étaient pas très marbrés mais cela impressionne toujours les enfants de voir de la couleur apparaitre. 




Et pendant ce temps-là, j'écoute le dernier Mona Chollet.
C'est très instructif, je vous en reparlerai. 


 
 
Je vous souhaite une belle semaine. 
Elle sera plus courte, pour mieux se lancer dans la période qui s'annonce encore bien remplie jusqu'à la trêve de Noël qui se rapproche très vite  😆😱.




 


samedi 26 octobre 2024

Katie de Michael Mc Dowell

Qui n’a pas vu cette couverture aguicheuse dans les vitrines des librairies ?
Avec ses dorures, ses promesses et ce personnage si droit sur l’illustration, on est forcément intrigué par cette histoire qui annonce du gothique, du sombre, des meurtres, du sang…
Et je me suis laissée tenter ! 
 
 
 

 
 
Alors qu’elle se demande comment payer le loyer du logement qu’elle occupe avec sa mère à New Egypt, Philo Drake reçoit un courrier de son grand-père qui lui demande son aide.
Il a renié sa mère lors de son mariage, mais il est désormais seul et à la merci d’une famille de truands qu’il soupçonne de vouloir le tuer.
Philo voit là un bon moyen de sortir de la misère où elle se trouve, tout en faisant une bonne action pour un homme qu’elle ne connaît pas encore, mais qu’elle veut bien découvrir.
Hélas, rien ne se passe comme prévu…


Après la folie Blackwater, voilà la dernière sortie des traductions de Mc Dowell en audio ! (Mais on espère que ce ne sera pas la dernière).
Si vous aimez la plume de cet auteur si singulier, vous serez ravi·e de le retrouver en embarquant dans cette histoire qui va à 100 à l’heure.
Les aventures de Philo Drake ne connaissent pas de pause, il se passe toujours quelque chose !

On la suit en frissonnant, en ayant peur pour elle, en étant déçu, enthousiaste, ou écœuré.
Rien n’est tiède dans ce récit où les coups de marteau pleuvent et les morts se succèdent à un rythme effréné.
Philo doit sans cesse faire face à Katie, l’une aussi maléfique que l’autre est douce et candide.

L’auteur s’est inspiré des romans à un penny du 19e siècle, les Penny dreadfulls mais on y retrouve aussi nos romans feuilletons à quelques sous, avec une jeune fille qui sait rester pure malgré les difficultés, qui subit le sort tout en ayant parfois un peu de chance, et qui doit faire face à une situation de misère qu’elle affronte avec courage et dignité.
Ce qui m’a semblé intéressant néanmoins, c’est que les personnages masculins sont tous absents ou défaillants.
Ils sont simples d’esprit, limités dans leurs réflexion, ou carrément absent ou inconscient.
Philo se retrouve au centre du récit, bien que ce soit Katie qui ait le privilège du titre du roman.

La lecture d’Ariane… est très claire, avec une variation des voix pour marquer les personnages.
On retrouve ainsi le côté très visuel du style de cet auteur, et on suit parfaitement le récit.
On peut aussi varier la vitesse pour aller plus ou moins vite, et cela reste clair.


C’est donc un roman que je vous conseille sans hésiter si vous aimez les histoires bien remplies, qui vont à 100 à l’heure, où on a (vraiment) peur pour l’héroïne tout en sachant qu’il y a de grandes chances que cela finisse bien (c’est quand même un roman feuilleton, il faut que le bien triomphe à la fin). 
 

 






mardi 15 octobre 2024

Le choix de Viola Ardone 💕

La littérature italienne regorge de pépites et d’autrices incroyables.
Viola Ardone en fait partie et je l’ai découverte avec un immense plaisir avec ce roman vraiment très beau ! 
 
 
Le choix viola ardone

 
Dans la campagne sicilienne, Oliva grandit comme elle peut, entre les courses pieds nus dans la campagne, la chasse avec son père et l’école.
Mais quand on est une fille, cette vie ne peut pas durer longtemps et sa mère s’inquiète de la voir si libre.
Et puis Viola est belle, elle est sauvage et les années ne font que confirmer ce qui ne peut que lui porter préjudice…

Quel éblouissement !
Ce roman est absolument incroyable !
Je l’ai commencé tranquillement, sans vraiment savoir à quoi m’attendre et en craignant un nouveau roman sur un thème assez courant ces temps-ci, celui d’une jeune fille italienne prise dans le carcan des traditions.
C’est évidemment un thème intéressant, qui peut donner de beaux romans, mais c’est un peu répétitif.
Oui, mais voilà !
Viola Ardone ne se laisse pas aller à suivre le chemin tout tracé et va plutôt dans des sentiers caillouteux, rugueux, qui font mal mais qui promettent la lumière.
Elle aborde sans faillir le thème si difficile de l’éducation des filles et de ce qu’il leur reste une fois leurs études terminées dans ce moment si complexe où les temps changent.
Oliva a croisé le chemin d’une institutrice qui lui a donné envie d’aller plus loin que les petites classes auxquelles sont habitués les enfants de son village.
Que faire alors face à son enfant qui pourrait s’élever au dessus de la condition de ses parents mais qui se trouvera dans une situation de danger permanent et d’instabilité ?
Car les hommes rodent !
Le village est un microcosme où tout le monde a quelque chose à dire, où les ragots fleurissent vite et où le malheur peut s’abattre tellement vite.
Le personnage de la mère, dans ce genre d’histoire, a souvent le mauvais rôle mais c’est elle qui sait, qui devine ce qu’il peut se passer.
Toute l’ambivalence de ce personnage apparaît dans ce roman où l’amour de cette mère bourrue transparaît dans chacune de ses décisions.
Les personnages secondaires sont d’ailleurs très soignés et donnent une épaisseur à cette narration si riche.
Le père d’Oliva est lui aussi un homme bon, taciturne, effacé parfois, mais présent pour sa fille.

C’est donc un roman superbe sur la société patriarcale, l’enfermement des femmes dans les traditions et surtout, sur l’émancipation. 

La version audio est lue par Marie du Bled et Jean-Marc Delhausse. 
Marie du Bled donne une profondeur et une tension à ce texte, sans en faire trop.
On la suit sans difficulté et on se plonge dans l’histoire en oubliant la voix pour ne plus entendre que les mots qui s’enchaînent. 
Jean-Marc Delhausse lit la partie qui change de narrateur et où la tonalité est différente, plus distanciée. 
Cette alternance permet une respiration au lecteur.

Vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cœur pour moi et j’écouterai d’autres romans de Viola Ardone sans hésitation !






mercredi 9 octobre 2024

En septembre, j'ai lu...

Octobre est déjà là et je n'ai pas vu passer septembre !! 
C'était un mois de reprise, un tourbillon pas toujours très agréable, avec son énorme lot de travail, d'enfants malades, de contrariétés, de gens qui ne font pas bien leur travail, de petites joies face à des choses qui tournent finalement mieux que prévu et de petites déceptions face à d'autres qui ne s'améliorent pas.  
Octobre promet autant de densité, mais dans trois semaines, je serai en vacances avec les enfants et j'ai prévu de pouvoir souffler un peu (= faire le ménage notamment car je sais que d'ici là, ce sera du vite fait mal fait 😆).
Cela permet de tenir le rythme avec cette petite lumière au bout du tunnel qui grandit progressivement.  
Et puis on est entré doucement dans l'automne, avec le froid qui est arrivé doucement mais sûrement. 
 


 
Comme on peut s'y attendre en pareil cas, je n'ai pas beaucoup lu ce mois-ci. 
J'ai travaillé dans le train, je n'ai souvent pas eu le courage de lire, et je me suis couché beaucoup plus tôt que d'ordinaire ! 
Mais j'ai quand même trouvé le temps d'écouter 3 livres audios ! 





J'ai commencé par Katie de Michael Mc Dowell. 
Et c'était une vraie belle surprise. 
Katie est un roman feuilleton comme ceux du 19e siècle, un récit où les personnages courent, sont le jeu du destin. 
Philo est une jeune femme pauvre qui vit avec sa mère lorsqu'elle reçoit une lettre de son grand-père qui craint pour sa vie. 
Elle se précipite à son chevet bien qu'elle ne l'ait jamais vu, mais tout ne va pas se passer comme prévu. 
Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser découvrir la suite. 
Certains développements sont très prévisibles, mais on tremble tout de même pour Philo et chaque nouvel évènement nous tombe dessus autant que sur elle ! 
C'est aussi assez violent, un peu gothique, on passe un très bon moment ! 
 
 
 
 
 Le 2e est la suite du premier roman d'Olivia Ruiz que j'avais beaucoup aimé. 
Elle consacre son histoire au personnage de Carmen, l'une des sœurs que l'on voyait peu dans le premier. 
C'est un peu moins flamboyant, sans doute plus rapide et le fait qu'il n'y ait qu'un personnage à suivre rend ce roman un peu moins fort mais je m'y suis plu. 
Ces femmes sont flamboyantes et l'histoire de Carmen est incroyable ! 
 
 
 
 
Et j'ai fini le mois avec Sandrine Collette et sa Madelaine, petite demoiselle rude et forte dans un monde qui ne lui fait pas de cadeau non plus. 
L'autrice est toujours aussi forte pour construire des décors, un cadre magnifique mais enfermant, un personnage solide avec de nombreuses failles. 
J'ai aimé Madelaine, Eugène, Bran et les autres et je ne voulais plus les quitter ! 
 

Je m'aperçois que ce sont trois histoires de femmes qui m'ont accompagné pendant ce mois, de femmes fortes, qui prennent leur vie en main.
Mais ce sont surtout trois belles histoires. 
Alors ? Tentée ?
 
 
 
 

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