dimanche 2 octobre 2016

Sunday mood de début octobre


Bon, l'heure est grave.
Depuis un mois, j'ai beaucoup bossé.
La rentrée étant passée par là et la forme étant un peu revenue, j'ai passé mes soirées devant ma pomme, mes journées aussi quand je pouvais, mais pas trop sur ce blog.




Septembre a aussi été un mois sinistré, sinistre, sin titré (sans titre, j'essaie de faire de l'humour) puisque je n'ai quasiment pas eu le temps de lire !!
Du coup, la pile de nouveautés de la Rentrée Littéraire s'est lourdement empâtée et il me faut à présent m'y consacrer corps et âme (enfin bon, pas complètement quand même hein).




Par contre, mon médecin, lui, trouve que c'est moi qui me suis empâtée.
Alors vous l'avez vu aussi, plus de recettes du dimanche, plus de gâteaux, de biscuits, de cookies, de cakes, mis à part des pancakes en début de mois, depuis mon four est vide !
C'est la misère.
J'ai des rechutes, je ne vous le cacherais pas, je croque du chocolat.
Je me venge sur le salé pour essayer de me désintoxiquer, je prend parfois un tout petit paquet de bonbons à la boulangerie quand vraiment je n'arrive pas à me raisonner.
Mais j'y arrive.
Petit à petit, ma balance respire un peu plus, même si c'est très long (mais ce sera plus durable sans doute).
Parce que moi, en fait, je m'en fous un peu.
Mes kilos sont là à cause de la grossesse, de l'allaitement (qui a sérieusement cru que cela faisait maigrir ? Franchement ? vous connaissez le mot composé "rétention d'eau" ?), de la fatigue, du stress, des croissants du matin, des goûters du soir...
Mais c'est moi.
Evidemment, je serais plus légère, ce serait sans doute mieux (pour mes genoux surtout), et comme beaucoup d'entre nous, je regarde les femmes minces comme des individus qui sont capables de se maitriser face à une assiette de raclette.
Je les regarde aussi avec pitié car elles ont peut-être une vie moins marrante !
Et puis pour tout vous dire, ce ne sont que 10 kilos qui m'enquiquinent, dont déjà 2 se sont envolés !




Et ce matin, ma minette s'est éclaté la joue sur sa table de chevet alors j'ai repris ce billet en pensant que franchement, tout ça m'importait encore moins.
Je me suis jetée sur le pot de glace qui était au congélateur, j'ai mangé des Twix... et j'ai fait une tarte aux prunes avec celles qui trainaient dans la corbeille à fruits !
(bon, j'avais oublié de mettre du sucre dessus, c'est un peu amer, mais on fera avec)
Je crois que je vais fuir ma balance pour les prochains jours mais on s'en fout en fait.
Il faut que j'encaisse cette 4e cicatrice sur son petit visage tout doux et même si c'est en bas de la joue, juste là où on bascule vers le cou, mon coeur à moi est en miette.




Et sinon, ce mois-ci, c'est le mois italien chez Eimelle alors comme il y a de la ricotta dans mon frigo, il y aura peut-être quand même une petite recette un de ces quatre dimanches.

Voilà.
Ce soir, j'ai le coeur en berne, le gros blues du dimanche soir, mon cartable à préparer et je déteste travailler le lundi.
Je me suis préparé à manger, mais je ne l'ai pas mis dans une boite et je ne suis même pas sûr que je l'emporte tellement ça me saoule d'y aller.

Allez, bonne semaine quand même !
Je m'en vais retrouver mon crochet et mon oreiller !!

Et pour vos oreilles, une chanson qui fait pleurer, c'est de saison...







samedi 1 octobre 2016

Moi après mois : septembre 2016



Paniquer face à la rentrée qui arrive / Réussir à travailler quelques jours efficacement / Aller faire cette prise de sang qui attendait depuis deux mois / Faire le tour du village en riant avec mademoiselle / Lui faire découvrir les glands, les noisettes, les châtaignes / Découvrir enfin pourquoi ces trois là ne sont pas restés / Voir un médecin peu psychologue / Passer une merveilleuse journée à la mer, une journée volée au temps comme on en voudrait plus / Refaire une prise de sang / Oh bah dites donc ! Ma collègue vous a pas loupé. Je vais piquer au même endroit comme ça il n’y aura qu’un bleu… Aïe ! / La pré rentrée, c’est chiant !/ La 4e pré-rentrée, c’est encore plus chiant ! / Retrouver les collègues et rire un bon coup / Et puis sombrer dans les idées noires, s’y enfoncer, s’y perdre, disparaître / Se dire à chaque pas « est-ce le dernier de ma vie d’avant ? » / Imaginer le pire, ne plus pouvoir s’en défaire, trouver que le monde est bien insouciant finalement / Et puis reprendre pied sans même s’en apercevoir, parce que la journée a été belle, parce que le soleil brillait, parce que mademoiselle a fait plein de câlins comme si elle sentait qu’il fallait chasser la noirceur / Manger dehors pour fêter la fin de l’été dignement… encore une fin / Lire de beaux livres, ça distrait aussi des idées noires / Et attendre, encore attendre, ne plus pouvoir se concentrer, être toujours fatiguée, s’énerver pour un rien / Avoir sans cesse dans le viseur ce mot de 7 lettres qui dit tant de choses à ceux qui l’entendent / Et puis finalement, ce n’est pas si pire / Les symptômes croisés, c’est le pire pour le mental madame, on s’imagine des trucs… mais finalement, c’est quand même pas si mal, non ? / Bah si / Le soleil qui accompagne le retour à la normal / Les mots qui font peur qui s’éloignent… pas pour cette fois... mais peut-être un jour / Se remettre au boulot / Dur dur, mais ça avance bien / Crocheter une pastèque (toujours pas finie) / Profiter des derniers jours de soleil pour manger encore dehors, grappiller de la vitamine D / Abandonner le crochet / Travailler, travailler encore et encore mais voir le bout du tunnel approcher / Retrouver des choses / Continuer à ranger, trier, jeter (oui, il restait des trucs à jeter !!) / Changer de canapé (enfin), ça fait trop du bien / Réussir à mettre tous les morceaux du canapé dans la voiture / Envoyer un mail risqué / Monter le canapé et réussir à comprendre la notice du premier coup / Devoir attendre 72 h pour se vautrer sur le canapé… / Recevoir une réponse positive et prévoir la réorganisation plus cool du boulot / Prévoir de passer une première après-midi à larver sur le canapé / Voir mon bébé disparaître pour laisser place à une magnifique grande petite fille (mais quand même, où est mon tout petit bébé ?) / Recevoir des livres, encore des livres / Vous présenter de beauxlivres qu’on adore / Ecouter ses petits mots tout mignons / Ne pas arriver à finir septembre avec le planning à jour pour cause de petit crampon (actuellement sur mes genoux) 















D'autres moi après mois chez Moka






vendredi 30 septembre 2016

Méditer pour avoir confiance

Revoilà un billet "méditation". 
Je poursuis l'exploration de ma bibliothèque et j'avais envie de vous parler cette semaine de ce coffret qui est sorti avant les vacances et qui est parfait pour cette période de rentrée. 
Il porte sur la confiance, un sujet vraiment délicat quand on est soumis quotidiennement aux regards de ses collègues, de ses supérieurs, de soi-même aussi, quand on n'a pas forcément beaucoup de confiance en soi dans nos sociétés occidentales où l'évaluation est devenue permanente. 

Mais ce coffret est aussi édité par un auteur très connu parmi les adeptes de la méditation à l'occidental. 
Fabrice Midal est l'une des grandes figures de la méditation, avec Christophe André et Mathieu Ricard dont je vous ai déjà parlé. 
Créateur de l'Ecole occidentale de la méditation, il forme de nombreux enseignants à des pratiques appuyées sur les origines de la méditation, mais sans faire référence à un courant spirituel en particulier. 
Auteur de livres, dont une introduction à la méditation dont il faudra que je vous parle un jour, il a aussi créé trois coffrets aux éditions Audiolib pour débuter ou approfondir la pratique de la méditation : "Méditations", "12 méditations sur l'amour bienveillant" et "méditer pour avoir confiance".  
La particularité des livres audios de Midal, c'est qu'ils n'existent pas en format papier. 
Mais bon, honnêtement, lire une méditation longue, c'est un peu difficile. 
En audio, c'est tout de même plus simple. 

Ce livre audio est donc le troisième volet d'un projet qui commence par les bases pour découvrir l'attention et la pleine conscience, puis la bienveillance et enfin la confiance dans ce volume-ci. 
Fabrice Midal commence par expliquer son projet global, pourquoi il a créé son école occidentale de la méditation et puis pourquoi il a choisi de faire cet audiolivre. 
Il explique qu'il est sans cesse en quête de sens pour la méditation, cherchant "comment elle peut nous répondre" et donc nous aider à vivre mieux. 
L'idée est de proposer une méditation explicite et adaptée au contexte social où nous nous trouvons, même si Midal se réfère au Bouddha pour son explication. 
Dans ce livre en tout cas, il rejète la pratique abstraite de la méditation pour aller vers une pratique conscientisée, laïque, et ancrée dans notre société occidentale. 

Puis on entre dans le vif du sujet pour parler de la confiance. 
Il ne s'agit pas ici de simple confiance en soi mais d'une attitude plus large, une façon d'envisager la vie, de ressentir les choses. 
Ce n'est pas en affirmant que vous avez confiance que cela fonctionnera. 
Il faut plutôt revoir notre façon de concevoir notre rapport au monde. 

Cette première partie est apparemment simple, mais on s'aperçoit vite qu'il faut être très attentif. Le propos se fait de plus en plus complexe, s'appuie sur des exemples, des illustrations, pour que L'auditeur puisse comprendre. 
Il n'est pas nécessaire d'avoir écouté le coffret précédent pour tout saisir, et d'ailleurs je ne l'ai pas fait, mais on voit poindre certaines choses qui relèvent de la bienveillance. 
Il explique par exemple que le fait de rassurer quelqu'un n'est pas si bénéfique car on efface ses émotions, ce qui ne lui permet pas de les comprendre. 
Ce n'est donc pas ainsi que la confiance se développe. 

La voix grave de Midal nous accompagne dans cette réflexion puis dans les méditations qui suivent. 
Il en propose 12 pour faire évoluer votre façon de penser, d'être au monde et de vivre. 
Il suffit de lancer le livre audio et de se laisser aller (parfois, je m'endors, je l'avoue...). 
Il y a des pauses, des silences, des temps de méditation qui sont ménagés. 
Si vous n'êtes pas à l'aise avec la méditation dans le silence, pas d'inquiétude. 
C'est justement l'intérêt des méditations enregistrées comme celles-ci qui guident et accompagnent. 
Il reste ensuite à laisser les mots se déposer doucement en vous. 

Il faudra néanmoins pratiquer et réserver dans votre journée quelques minutes au moins pour ces méditations. 
Rien ne se fait seul mais faites-vous confiance. 
Si ce livre audio n'est pas le plus simple pour commencer, il sera parfait si vous avez écouté le premier volume ou déjà pratiqué un peu la méditation. 

Trois petites citations pour finir : 
"La confiance, c'est cette disposition où nous sommes à l'aise avec notre être, avec les autres, et avec le monde, les trois modalités ensemble."
"le vrai obstacle, ce n'est pas la peur, c'est la peur de la peur"
"Les gens courageux ne sont pas des gens qui n'ont pas eu peur"


Les coffrets sont par là.
Le site de l'auteur est là.

Merci Audiolib
pour ces méditations.









mardi 27 septembre 2016

L’incandescente de Claudie Hunzinger

Voilà ma troisième lecture pour cette rentrée littéraire !
Je vais à mon rythme, je l’avoue.
Ma pile à lire est haute pour cette rentrée (même si une bonne partie est dans ma tablette), pleine de beaux romans, mais ce n’est pas facile de trouver du temps pour m’y plonger (ce que je regrette évidemment).

J’ai tout de même trouvé le temps de lire ce roman assez singulier dont mon Kindle me dit qu’il faut 4h20 pour le découvrir.
C’est le progrès, on ne vous donne plus le nombre de pages mais le nombre de minutes qu’il vous faudra…

Quand Emma voit Marcelle pour la première fois, elle est subjuguée.
Un peu sauvage, originale, Marcelle se laisse approcher car elle aussi est tombée sous le charme d’Emma.
Elles se retrouvent au lycée puis s’inscrivent à l’Ecole Normale et c’est le début d’une relation incendiaire, mouvementée, faite de lettres, de télégrammes et de cartes postales envoyées, demandées, attendues.
Emma forte et solaire envahit Marcelle frêle et instable.
Alors que l’une avance et s’épanouit, l’autre se renferme et se délite…

Quel roman singulier !
L’écriture de Claudie Hunzinger est foisonnante, elle saute d’une époque à l’autre et part un peu dans tous les sens dans les premières pages.
En équilibre instable permanent, la narratrice raconte l’histoire de Marcelle et d’Emma (et de celles qui les ont entouré) à partir des lettres de Marcelle et des cahiers d’Emma.
On sent la difficulté qu’elle a apparemment ressenti à trouver un fil à tirer (et un seul), à se focaliser sur l’histoire et à se repérer dans la masse de courriers qu’elle a à affronter.
L’écriture suit ce cheminement de sa pensée en sautant d’un épisode à l’autre.
J’ai dû un peu m’accrocher, mais en quelques pages, on s’habitue ou le récit se stabilise pour nous accrocher et nous lier à Marcelle et Emma, puis à Hélène, Marguerite ou Thérèse.

Par contre, j’ai un peu souffert quand je me laissais aller au récit de ces années 1920 et que la narratrice revenait brutalement au présent en évoquant Sailor moon ou je ne sais quel personnage des mangas contemporains.
Ces télescopages ont sans doute un intérêt, mais j’avoue être peu adepte de ces aller-retours.
Le name dropping récurrent m’a aussi gêné.
Emma a apparemment croisée des personnes devenues célèbres pendant sa vie, ce qui est assez logique puisqu’elle appartenait à l’élite intellectuelle.
Mais c’est un peu appuyé et revendiqué, c’est dommage.

Mis à part ces bémols, l’écriture est travaillée, émouvante parfois.
L’histoire de Marcelle est touchante et tient le lecteur jusqu’à la dernière page.
Atteinte de tuberculose, elle est envoyée au Sanatorium de la Sainte-Feyre où elle est un peu laissée à elle-même.
Elle constitue une sorte de cénacle autour d’elle avec d’autres jeunes filles et puis erre de villa de montagne en chalet en espérant que chacune s’en remette, mais en se complaisant dans cette atmosphère de maladie hors du monde.
Les vies d’Emma et de Marcelle deviennent deux mondes parallèles qui ne se rencontrent plus qu’épisodiquement.
De lettres en lettres, la narratrice raconte qu’elle lit le mal-être de Marcelle, ou au contraire la volonté de ne pas voir ce qu’il se passe autour d’elle.
Les fleurs, les paysages engourdissent ou étourdissent et tout se mêle dans tourbillon plus ou moins apaisé.
On en sort un peu étourdi par ce morceau de vie passé à l’écart du monde, dans une atmosphère ouatée qui a finalement blessé Marcelle bien plus que l’extérieur.

Ce n’est pas un livre confortable, c’est un récit qui bouscule, qui est heurté, flamboyant ou lancinant.
En cette rentrée littéraire, c’est un roman original, dont on entend peu parlé et c’est un tort.

N’hésitez pas à vous couler dans cette écriture surprenante qui ne vous laissera pas indifférent pour découvrir Marcelle et Emma.















mercredi 21 septembre 2016

La vraie rentrée !

Voilà, ça y est !
Le grand jour est arrivé, le vrai de vrai, celui qui file un peu les chocottes et qu'on est content de voir se terminer quand 16h arrive.

Aujourd'hui, c'est LA VRAIE RENTRÉE !! 




J'aurais pu me consoler en me disant que j'allais retrouver mes copines, comme quand j'étais petite, mais ça, c'était pour la pré-rentrée.
Quand on est prof, on a les élèves quand les autres ne les ont pas... et ne sont donc pas là !
Peut-être que je vais quand même voir ma copine A.
Ce serait chouette, même si je ne vais pas franchement avoir le temps de causer bien longtemps.




Pour affronter cette journée, j'ai sorti mon sac Totoro et je l'ai rempli avec plein de trucs que j'aime.
J'ai mis ma trousse chien, ma boite à pastille au miel, ma nouvelle trousse à crochet Totoro et une pelote de rose pour le retour en train du soir.
J'ai mis aussi ma nouvelle boite à sandwich trop mignonne dont j'avais envie depuis bien longtemps (et que j'ai rempli de gâteaux) et un gobi pour ne pas mourir de soif.
Comme j'ai fait du tri cet été, j'ai pu caser ce bento sans problème dans mes placards 😁

Et puis le train sans rien faire, je n'en suis pas capable alors dans ma joli trousse écru et bleue (c'est Laessig qui me l'a offerte ! Elle est belle, hein), j'ai mis ma tablette, mon clavier (des billets de blog attendent d'être rédigés) et mon cahier pour le boulot.
Sans oublier les écouteurs, l'indispensable objet quand on prend le train !!!




Et dans mes oreilles, d'ailleurs, il y aura Feu ! Chatterton !
J'écoute en boucle en ce moment comme une nouvelle petite addiction.
Mais si j'ai un peu d'énergie, je me lancerai sans doute dans La Carrière du mal plutôt que dans une méditation, à moins d'en avoir vraiment besoin ce matin.




Allez ! 
Quand faut y aller, faut y aller ! 

Bon courage mon petit gars ! 





Cadeau pour vos oreilles 😘









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