Un petit thriller, ça ne se refuse pas.
Quand il est bon, c’est la garantie d’un bon moment et Good bad girl semblait pouvoir répondre à la promesse de son genre.
Frankie est bibliothécaire dans une prison pour femme depuis des années.
Depuis qu’elle a perdu sa fille, sa vie tourne en rond et elle ne voit plus d’intérêt à continuer.
Ce soir, elle va enfin faire ce qu’elle a prévu depuis si longtemps…
Ce roman est singulier.
Sa structure est relativement habituelle.
On suit Frankie, puis d’autres personnages qui se découvrent petit à petit, pour constituer une trame complexe dont les ramifications se révèlent en fin de récit.
De ce point de vue, je n’étais pas perdue.
Je me suis prise au jeu et je l’ai fini avec curiosité, d’autant plus qu’il n’y a pas ici de description sanglante ou de sévices affreux.
C’est un roman où des femmes tentent de faire du mieux qu’elles peuvent, et les hommes sont souvent des bâtons dans leurs roues.
Mais pour un thriller, on manque un peu de tension et d’action tout de même.
C’est assez gentillet (ce qui me convient bien en ce moment, j’ai du mal désormais avec les crimes affreux, après en avoir lu des dizaines) et même si le crime central a détruit plusieurs vies et est impardonnable, cela reste assez soft.
J’ai néanmoins été gênée par les petites phrases moralisatrices qui émaillent le récit.
Il y en a au moins deux par chapitre du genre « on n’a qu’une occasion de faire une première bonne impression » ou « lorsque les mots sont tus trop longtemps, leur date de péremption est dépassée ».
L’idée du roman est de questionner le bien et le mal, ce qui fait qu’une bonne action en est bien une et à quel moment une bonne intention peut devenir un acte horrible, et sur ce point, c’est réussi, mais ces petites phrases deviennent un peu obsédantes.
Je me rends compte en l’écrivant, que c’est peut-être l’objectif de l’autrice de faire revenir ces phrases comme une ritournelle, mais cela m’a plutôt agacé.
La version audio est lue par Claire Baradat et Marie Bouvier qui se coulent dans le récit avec un plaisir manifeste.
Leurs voix alternent pour identifier les différents chapitres qui portent sur l’une ou l’autre des personnages.
On les suit facilement, et elles donnent du rythme au récit.
Ce n’est donc pas le thriller du siècle, mais c’était une lecture agréable, une écoute qui permet de passer un bon moment, et qui sera parfaite en toutes saisons, sur la plage en plein été, ou avec un thé au coin du feu !
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