dimanche 16 septembre 2018

Sunday mood laborieux 👩‍💻💼🌥

J'avais dit "plus de dimanche boulot".
Et paf !
C'est raté dès le deuxième dimanche !
Un nouveau cours pas fini de préparer, mon manuscrit à corriger, et me voilà déjà débordée.




Mais le manuscrit doit être envoyé mardi, le cours a lieu demain et vendredi...
Le weekend prochain sera TOTALEMENT off !!!
Et peut-être même aussi la semaine suivante...


Allez, je vous laisse, je vais faire mon cartable pour la "vraie" rentrée, celle du premier semestre avec le début des cours réguliers.

Bonne semaine !


Un titre de djeuns qui a la pêche pour finir le weekend







jeudi 13 septembre 2018

Les Diaboliques de Jules Barbey d'Aurevilly

Pas facile le thème de cette semaine mais j'aime bien me creuser les méninges alors pour le Throwback Thursday, je vous parle d'un recueil de nouvelles qui date un peu (mais si peu) mais qui n'a rien perdu de son audace et de sa qualité.



Je ne sais pas pourquoi, mais en lisant le thème "Instantanés de vie", j'ai tout de suite pensé aux nouvelles.
Du coup, celles qui me sont venues en premier, ce sont les nouvelles du recueil d'Anna Gavalda  Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, et puis celles de Joyce Carol Oates qui se cachent sous le titre Les femelles.  
Mais en relisant le billet sur Oates, je me suis aperçu que cela ne m'avait pas plu !

Alors j'ai choisi un autre recueil, un livre dont je n'ai jamais parlé sur ce blog mais que j'adore !
Il s'agit des Diaboliques de Barbey d'Aurevilly.




Je dois d'abord vous dire que je suis une fan absolue de cet auteur.
Je n'ai pas beaucoup d'auteur fétiche, mais celui-ci me touche à chaque fois.
Il me reste d'ailleurs un ou deux livres à lire dans sa production, mais je les garde pour les savourer pleinement.

Celui-ci est donc un recueil qui présente 6 nouvelles.
Elles se présentent toutes de la même façon : un narrateur discute avec un autre personnage et lui raconte l'histoire d'une personne connue par eux, ou aperçue.
Les nouvelles sont toutes noires, pleines de sang, de meurtre, de mensonge, de cruauté, de vengeance, d'adultère et de rancune.
Elles parlent de femmes qui se vengent, qui tuent, qui vivent comme elles l'entendent.
Ce sont des instantanés de vies tragiques, qui fascinent et effraient.
On ne ressort pas indemne de cette lecture à la fois exigeante et impressionnante.
Le lecteur a peur, il tremble, il attend.
Barbey montre tout son talent dans ces textes qui sont de petits bijoux.



Alors ? Tenté ?





https://bettierosebooks.com





lundi 10 septembre 2018

Cette photo de plage


© Gabriel Augusto
En rangeant les photos, elle était tombée sur ce cliché pris en août 1932.
Elle se souvenait très bien de cette journée de fin d’été.
Ils avaient décidé sur un coup de tête d’aller à la plage.
C’était épique à l’époque, pas comme aujourd’hui où une heure suffit pour assouvir un besoin d’air iodé.
Il fallait prévoir au moins une journée pour en profiter.
Ils avaient demandé à Yvonne si elle pouvait leur préparer de quoi manger.
Evidemment, elle s’était exécutée et leur avait délivré un festin contenu dans trois paniers d’osier au moment du départ.
La voiture de Ghislain était rouge, elle brillait sous le soleil.
Tout le monde était monté à bord et le moteur avait fait un bruit assourdissant.
Plusieurs heures et quelques frayeurs plus tard, ils étaient arrivés.
Elle s’était précipitée sur la plage et avait enlevé ses souliers.
L’air chaud l’électrisait.
Ces rayons de soleil sur sa peau lui donnaient l’impression de renaitre.
C’était chaque fois pareil.
Elle plongeait ses doigts de pied dans le sable et sentait les petits grains chauds qui coulaient sur ses pieds.
C’était une sensation unique.
Elle se laissait alors prendre par le plaisir d’un moment volé à son éducation si stricte.
Si sa sœur lui servait de chaperon, elle n’allait pas pour autant la priver de cette liberté et elle l’en avait toujours remercié pour cette jeunesse si belle.
Ils avaient déjeuné dans le sable, et puis Paul avait raconté être allé à l’opéra la veille et avoir vu une danseuse qui lui semblait aussi légère qu’un papillon.
Evidemment, il fallait lui prouver qu’elles étaient capables elles aussi de l’impressionner et elles étaient parties dans une danse endiablée.
Les jupes volaient, les tissus dansaient autour d’elles.
La peau s’offrait au soleil et Ghislain avait sorti son appareil photo.
Elle avait vu le cliché longtemps après cette journée mémorable.
* Quand la voiture était sortie de la route, les bagages n’avaient pas bougé et la pellicule avait pu être développée.
Il ne restait plus qu’elle et ces quelques photos pour le raconter.


Bon, pour une rentrée, c’est une fin qui s’annonçait depuis le début du texte mais qui n’est pas bien gaie alors si vous voulez, en voici une autre.

* L’été s’en était allé, sa sœur s’était mariée avec Paul, Ghislain avait choisi une autre vie.
Elle l’avait revu quelques mois plus tard, alors qu’il passait à Paris.
C’est là qu’il lui avait confié cette photo avec ces quelques mots inscrits au dos « à toi, jamais et toujours ».


C’est mieux, non ?
En tout cas, c’est un peu moins triste
Et nous voilà repartis pour une année d’ateliers d’écriture que je suivrai au fil de mes inspirations, et du temps disponible. 

D'autres textes chez Leiloona... 



dimanche 9 septembre 2018

Sunday mood de rentrée 💼👩‍💻🚂

Voilà, voilà, c'est parti !!!
J'y suis retournée, j'ai vaincu mon premier jour de reprise, la rentrée n'a pas eu ma peau !




Je m'étais gavée d'iode deux jours avant et heureusement, parce que j'avais deux jours de formation intensive à faire et cela n'a pas été de tout repos.



Entre les photocopies qui n'arriveront jamais, mon bureau que je croyais rangé et qui ne l'était qu'à moitié, le train qui a eu plus de 30 minutes de retard, l'étudiant qui demande s'il doit rester, le projecteur qui ne marche pas, il m'a fallut respirer, souffler, me souvenir de quelques méditations rapides, mais j'y suis arrivée.




Et puis jeudi, on a remis ça avec la rentrée de ma demoiselle.
Comme la classe et la maitresse ne changeaient pas, le moment de la rentrée s'est fait sans aucun problème.




Et elle a découvert que certains élèves étaient dans une autre classe, qu'elle était désormais chez les moyens, ce qui change pas mal de chose et qu'il y a plein de petits aux réactions inattendues (dont une qui pince 😱).
C'est donc finalement plus difficile que prévu et les nuits s'en ressentent.
Mais ça va passer.





Et les petits cadeaux de rentrée permettent d'atténuer un peu les choses. 

 


Cette semaine, cela devrait être plus calme avant le début du semestre le 17.
Il y aura peut-être même un ou deux billets par ici !!

Bonne semaine !


Mon goûter décadent de mercredi 😄

Du Orelsan sur ce blog, ça devient n'importe quoi 😂







jeudi 6 septembre 2018

Retour en arrière avec David Lodge

En ce jeudi, pour le retour en arrière du jeudi, BettieRose Books nous demande de parler d'un roman qui parle de la rentrée, des nouveaux départs.
C'est un thème qui parait vaste, mais finalement, en y réflechissant, je ne suis pas sûre d'avoir beaucoup de livres pour adultes qui parlent de la rentrée.



Par contre, sur l'école, j'ai immédiatement pensé à un roman précis, un livre lu il y a longtemps mais qui m'avait bien plu.
Il s'agit de Changement de décor de David Lodge.




Dans ce roman, deux professeurs d'université échangent leurs postes.
L'un va dans une université anglaise et l'autre aux États-Unis.
Évidemment, cela ne va pas se faire tout seul.
Les différences culturelles vont leur sauter aux yeux et même quand on fuit ses ennuis, ils reviennent au galop.

C'est bourré de petites histoires rigolotes, on sourit beaucoup, les deux personnages sont franchement cocasses.
Et puis quand on a fait de la littérature, c'est encore plus drôle.
Je n'ai pourtant jamais lu la suite, cela me rappelle trop le travail 😆
Mais si vous ne travaillez pas dans une université, cela peut vous plaire !










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