jeudi 14 septembre 2017

10 jours sans wifi 💻📡🕯

Il y a deux semaines, un peu sur un coup de tête, on a décidé de changer d’opérateur téléphonique à la maison.
On a de moins en moins de chaines à la télé (vive la campagne) et on s’est aperçu que si on veut un décodeur TV chez Orange (qui ne nous a pas dit qu’on y avait droit désormais), il fallait payer 50 euros d’ « installation » alors qu’ils ne font que nous envoyer une box.




Du coup, on s’est un peu renseigné, et on s’est aperçu que Free était beaucoup moins cher.
Hop, un coup de fil, et on est passé à l’ennemi.
Mais ce qu’on n’avait pas prévu, c’est qu’Orange nous couperait la ligne dès le lendemain comme en représailles.
Et nous voilà partis pour 10 jours sans Internet.
Autant dire une éternité !!!

Et c’est là qu’on s’aperçoit que nos vies sont quand même très dépendantes d’Internet.
On passe nos journées dessus, pour regarder la télé en replay, écouter de la musique, consulter les mails évidemment et les réseaux sociaux, et à chaque moment, on se dit « tiens, je vais regarder sur Internet », « je vais vérifier ça » ou « je vais demander à untel s’il sait ça » (sans compter les administrations qui nous demandent de tout faire par Internet).
En plus, comme on travaille à la maison, on a forcément était très handicapés pour le boulot.




Mais pendant ces 10 jours, je me suis aperçue que sans Internet, je suis quand même plus efficace.
J’ai enfin trié le bazar qu’il y avait dans mon ordinateur, je l’ai sauvegardé, j’ai trié ma boite mail (hors ligne, mais cela évite de voir arriver de nouveaux mails pendant qu’on tri), j’ai préparé les réponses en retard à plein de mails, j’ai corrigé deux articles qui attendaient depuis juillet, j’ai corrigé un mémoire, j’ai préparé plein de billets pour le blog.
J’ai aussi rangé les chambres, la lingerie (à moitié), mon bureau.
Je me suis aperçue que mon dictionnaire était rangé très loin dans un coin inaccessible, ce qui montre que je l’utilise très peu, tout comme mon Bescherelle qu’il a pourtant bien fallut que je retrouve, comme mon dictionnaire des synonymes (mais lui était plus accessible, je ne fais confiance qu’à lui).

Bon, c’est aussi la période où ma fille est rentrée à l’école, alors cela a dû jouer également.
C’est fou ce qu’on peut faire pendant trois heures quand on n’a pas un petit crampon qui réclame votre attention.



Et puis ce matin, on a reçu la nouvelle box et le wifi est revenu !!!
Le soulagement !

J’exagère à peine, et cela me chagrine de le dire mais c’est quand même un élément qui est devenu indispensable dans nos modes de vie.
On peut vivre sans bien sûr, mais cela implique de repenser plein de choses, de refuser d’avoir accès à un ensemble de données qui sont utiles, professionnelles ou simplement plaisantes.
Dans mon métier et celui de mon homme, en tout cas, on ne peut pas s’en passer ou il faut qu'on aille dans un bureau tous les jours pour travailler. 
On a même dû aller au Mc Do pour profiter du wifi (et surtout éviter pour lui de perdre trop d’argent car il ne pouvait pas travailler pendant la coupure).

Alors voilà, j'aurais pu faire un article sur la Digital detox qui est à la mode en ce moment, mais quand elle est forcée, c'est beaucoup moins marrant. 

Allez, je vous laisse, je vais travailler maintenant 😁

(et je vais écouter le podcast de ma ministre sur FI ce matin, trier mes mails, répondre aux urgences...)









vendredi 8 septembre 2017

La petite danseuse de quatorze ans de Camille Laurens

C'est parti pour la rentrée littéraire de 2017 !!

J'ai un petit stock de livres à lire qui viennent juste de sortir et plusieurs d'entre eux ont un point commun : ils parlent d'art.
C'est assez étonnant, mais ce doit être dans l'air du temps.
Il y a ce livre sur la statut de Degas (ou plutôt son modèle), les biographies de femmes de peintres ou de peintres, les biographies de poètes...
J'espère que tout ces livres tiendront leurs promesses.

En attendant, voici le premier que j'ai lu, un petit volume d'à peine 100 pages qui se lit tout seul.

Passionné par la danse et les danseuses, c'est naturellement à l'Opéra que Degas est allé chercher son modèle pour la statut qu'il souhaite sculpter. 
Marie Van Goethem est une petite danseuse que sa mère tente de pousser, comme toutes les mères des petites jeunes filles souffreteuses qui fréquentent les cours de l'Opéra. 
Elle accepte de poser pour Degas... 

Je dois d'abord dire que j'ai été très surprise en commençant ce livre. 
Je m'attendais à un roman ou un texte romancé et j'ai davantage eu l'impression de lire un essai très bien documenté sur Degas et sa petite danseuse. 
La plume est belle et le texte se lit sans aucun souci mais il faut tout de même savoir qu'on est loin d'un roman. 

Une fois cette précision faite, le texte est effectivement très renseigné, extrêmement précis et très instructif. 
J'ai appris énormément de choses sur le milieu de l'opéra au 19e siècle, sur les petits rats, sur Degas et son époque. 
Il n'y a pas de temps mort et chaque page nous livre de nouvelles informations. 
On apprend ainsi que cette petite danseuse si admirée aujourd'hui n'était sans doute pas ce que l'on croit et on ne peut plus la regarder comme avant. 
Marie Geneviève se désolidarise de la petite danseuse statufiée qui prend son autonomie comme une vraie création indépendante avec un message qui n'est plus du tout lisible à notre époque. 

De façon totalement insolite, j'ai aussi retrouvé le dessin animé Ballerina (qui passe en boucle à la maison) avec ses petites danseuses et Merante son maître de ballet.

La dernière partie est un peu moins intéressante.
L'auteur revient sur sa vie et sa quête d'informations.
Cela permet de contextualiser l'enquête mais n'apporte pas grand chose de plus. 

Évidemment, c'est tout de même un ouvrage pour les lecteurs intéressés par l'impressionnisme et son époque, ou au moins l'art en général. 


Beaucoup de personnes plus ou moins connus sont cités et on a envie de voir toutes les œuvres citées les unes après les autres. 
Si ce sujet vous plait, ce livre pourrait vous plaire aussi.




1/6 romans lus





mercredi 6 septembre 2017

La lionne de Pandolfo et Risbjerg

Cet été, j'ai lu peu de livres mais quelques BD.
Je ne sais pas si je vous parlerai de toutes mais celles qui m'ont vraiment marquées méritent tout de même un petit billet.

Voici donc la première que j'ai été ravie de découvrir dans ma bibliothèque : La lionne.

Comme beaucoup de gens, depuis le film Out of Africa, la vie de Karen Blixen me fascine.
Pourtant, on n'en sait que peu de choses.
Il faudra que je lise le roman un jour, mais cela reste un roman et ce n'est qu'un épisode.
Cette BD se propose de retracer la vie entière de la baronne Blixen dans une Bd au dessin très affirmé.
Le début est un peu surprenant, assez onirique, et puis on bascule dans un récit plus tragique dans des tonalités assez sombres.

Evidemment, c'est très rapide.
Même si la BD est épaisse (200 pages), on ne peut pas en apprendre autant que dans une biographie.
Pourtant, on observe cette femme à la vie si étonnante pour son époque et on a l'impression de mieux la connaitre quand on referme le livre.
Sa volonté est impressionnante, son destin aussi.
Elle n'a pas été épargnée mais a toujours rebondi et sa vie est finalement assez exemplaire.

Le dessin est très atypique, ce qui peut surprendre au départ.
Et puis on s'y fait très bien et les choix de couleurs dominantes sont vraiment intéressants.

A découvrir assurément !!











dimanche 3 septembre 2017

Sunday mood de rentrée 🎒👧🌧

Rentrée J-1 !

C'est le bon moment pour reprendre les petits billets d'humeur du dimanche.
Le ciel est toujours gris, j'essaie de travailler pour ne pas penser à demain matin et d'écrire quelques billets pour cette semaine.
J'en profite aussi pour regarder L'inspecteur Murdoch en replay, j'avais manqué les épisodes de dimanche dernier et j'aime bien cette petite série canadienne.




Et puis ce matin, l'infirmière qui est venue refaire le pansements de ma demoiselle a trouvé les mots exacts pour ne pas me rassurer ! 
Elle a insisté sur le fait qu'on pouvait l'appeler demain soir si un point sautait demain à l'école 😥.
Les enfants sont imaginatifs a-t-elle dit, et pendant la récréation, ils risquent de vouloir regarder sous le pansement de ma fille...
Bon, en vrai, elle ne veut pas du tout qu'on y touche, elle a une attelle et demain, la maitresse et l'atsem n'auront que 10 enfants puisque c'est une classe à double niveau et rentrée échelonnée.
J'espère quand même que tout va bien se passer avec un si petit effectif pour le premier jour.
Evidemment, je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de rester dans ma voiture sur le parking au cas où, de proposer mes services pour surveiller la récréation, et je sais que je serai là pile à l'heure au moment de la sortie et que je vais faire un laïus de trois heures à la maitresse.




Mais sinon, elle est gentille l'infirmière 😂
Et puis ma fille est tellement contente d'aller à l'école que je me vois mal la garder à la maison !
Il faudra donc faire avec.
On ne nous le dit pas quand on a un enfant, mais l'inquiétude est un sentiment permanent dès le jour où cette petite chose apparait dans nos vies.
L'essentiel est d'arriver à la gérer, et parfois, c'est un peu plus dur.
Et puis je me déçois moi-même, je l'avoue, parce que j'étais si contente qu'elle aille à l'école et je m'en veux d'avoir peur de l'emmener.


Cool aujourd'hui... 


En attendant, le cartable est prêt, il me reste juste un change à prévoir.
Ça devrait aller vite.
Espérons que je ne l'oublie pas demain, j'en suis capable !!!




Je vous souhaite un bon dimanche soir
et une belle rentrée quand même 😉








mercredi 30 août 2017

C'est la fin de l'été... ☔️ 🌬☀️

Comme dirait Julien Doré, l'été se meurt et il faut reprendre un rythme oublié depuis deux mois. 
C'est l'heure de la liste de courses pour la rentrée (fait depuis longtemps par ici 😜), des nouvelles chaussures, des vêtements d'automne et d'un rythme nouveau qu'il va nous falloir apprendre. 




L'été n'a pas été très productif par ici (mais c'est l'été, c'est fait pour ça, non ?). 
Je ne voulais pas que ma demoiselle utilise la tablette, alors j'ai tachée de montrer l'exemple. 
Et puis la météo m'a aussi un peu minée le moral. 
Temps gris sur la Normandie depuis juillet quasiment non stop, c'est dur dur.




On est sorti bien sûr, mais la cabane n'a pas beaucoup servi et la glacière à sandwich pas du tout ! 
On a tout de même lu beaucoup d'albums (dont certains que j'ai redécouvert dans notre bibliothèque), enfin monté cette deuxième bibliothèque qui attendait depuis plusieurs mois (et qui est déjà pleine), vu les géants du Royal de luxe au Havre et c'était génial, fait des dessins de bonhommes et de fleurs, compté et encore compté (jusqu'à 19), regardé un peu la télé (on connait le programme de France 4 par cœur, surtout Yakari et Marsupilami, et puis le petit Prince et les As de la Jungle qui sont de retour !) (et Miss Marple sur TMC 😆), joué aux schtroumpfs, fait un peu de vélo, du toboggan, cueilli des fleurs et ramassé des feuilles (une grande passion), repris les jeux de société avec assiduité (il faudra que je parle des jeux qu'on a découvert sur mon autre blog), fait des avions en papier (là aussi, un billet s'impose), joué aux Sylvanians et meublé la maison, joué aux marionnettes...
Une seule visite à la plage, ça ne nous a pas donné notre dose annuelle de sable. 
Il y aura sûrement des sorties d'automne.



Je n'ai pas lu beaucoup, à peine un roman de la rentrée littéraire et un policier. 
Je n'ai pas crocheté non plus, et les encours stagnent. 
Evidemment, je n'ai pas travaillé non plus, il ne faut pas exagérer. 
J'ai profité de ce dernier été d'insouciance de ma demoiselle, de ces derniers jours où elle ne sait que jouer, où elle ne connait que la vie avec son papa et sa maman, où nous sommes ses seuls références et où nous veillons sur elle. 
J'ai tâché de me rassasier d'elle, de la respirer, de l'observer, de l'accompagner, de la préparer aussi. 
Confier son petit à des gens qu'on ne connait pas, ce n'est pas simple, mais j'en reparlerai sûrement. 




Mais la fin de notre été aura été marquée par les urgences pédiatriques et ça, c'est beaucoup moins drôle, même avec Docteur La Peluche sortie de la réserve à surprises pour l'occasion. 
Entre pansements à renouveler et attelle à imposer, fils qui ne tiennent pas et antibiotiques, je m'amuse moyennement ces jours-ci mais on fait avec.
(et puis il y avait ce matin des cas beaucoup plus graves qui font relativiser la future cicatrice)
On commence à bien connaître les internes et les infirmières, c'est l'avantage !




Une rentrée, c'est toujours un nouveau départ alors on va laisser tout ça derrière nous et regarder droit devant. 
Les enfants doivent s'envoler et l'école est une première grande étape qui lui permettra de grandir. 
Et puis j'aime l'automne et je l'attend de pied ferme.









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