lundi 9 janvier 2017

Le dimanche 01/01 à 13h01 ⏰ 📷

Ce début d'année 2017 est un peu compliqué et je délaisse ce petit blog.
Mais je ne l'oublie pas, promis. 
Il y a juste une vilaine toux qui persiste trop longtemps, un déplacement pro qui se profile et qui n'est pas prêt, des dossiers à corriger et des cours à préparer. 
La routine quoi ! 😝

En attendant d'avoir quelques minutes (et surtout un cerveau un peu reposé) pour écrire un billet de lecture, voilà ma participation à un rendez-vous que j'aimerais suivre un peu mieux cette année. 
Chez Enna, tous les mois, on prend une photo à date et heure fixe. 
Comme nous sommes en janvier, premier mois de l'année, il fallait prendre une photo le premier du mois à 1h ou à 13h. 

À 1h, je dormais, mais à 13h, nous étions à Foz, le bord de mer de Porto. 
Un petit trajet en bus qui a ravi ma demoiselle et hop, nous avons pu profiter des embruns et du paysage magnifique ! 

Le rêve pour un premier janvier !!! 





 Chez Anne, les autres photos 




dimanche 1 janvier 2017

✨🎉✨ Une belle année 2017 !!! ✨🎉✨








La voilà ! 

Toute neuve et pleine de promesses, 
elle commence dans la calme ou dans la fureur, 
elle effraie ou elle impatiente, 
elle intimide ou elle encourage. 

Dans tous les cas, 
souhaitons-nous une année belle et sans trop de heurts. 
Une année paisible serait peut-être ennuyeuse, mais nous avons eu des années bien trop agitées ces derniers temps. 

Alors je vous souhaite d'avoir ce que vous désirez, 
d'être heureux 
et surtout en paix pour cette année 2017. 









dimanche 25 décembre 2016

✨ Noël, Noël, Noël 🎶 🎄🎅✨







J'espère que le gros joufflu vous a gâté hier soir ou ce matin, 
qu'il vous a apporté plein de livres, les cadeaux dont vous aviez envie ou ceux qui vous ont surpris, 
mais surtout que vous avez passé de beaux moments 
avec vos proches. 


Joyeux Noël à tous !!! 









vendredi 23 décembre 2016

Mapuche de Caryl Ferey

Je vois passer les romans de Caryl Ferey depuis très longtemps mais je n'avais pas encore cédé à la tentation. 
Et puis je me suis laissée tenter par Mapuche, un peu à cause du sujet, un peu à cause de l'Argentine et de Buenos Aires. 
Dans ma liste des 50 trucs à faire avant de mourir, il y a "acheter des chaussures de tango à Buenos Aires" (à lire avec l'accent). 
J'ai donc toujours une affection particulière pour cette ville. 
Je ne m'attendais néanmoins pas à ce que j'ai lu. 

A 5h du matin, Miguel alias Paola appelle son amie Jana pour lui demander de l'aide. 
Miguel n'a plus aucune nouvelle de Luz avec qui il a l'habitude de faire le tapin. 
Cela ne fait que quelques heures, mais il sent que quelque chose ne tourne pas rond. 
Jana finit par accepter de chercher Luz, mais après plusieurs heures de recherche, ils tombent sur la police qui repêche un cadavre. 
Mais un transsexuel assassiné, tout le monde s'en fout et la police va vite classer l'affaire. 
Jana décide alors de contacter Ruben Calderon, détective privé spécialisé dans la recherche des disparus...

Ce roman, c'est un peu une grande claque toutes les 50 pages ! 
Au propre comme au figuré !! 
Le cadre historique est un personnage à lui tout seul et on ne peut passer outre. 
Ruben Calderon est un Portenio pure souche qui a connu les prisons de la dictature, la torture et la disparition de ses proches.
Sa mère fait d'ailleurs partie de ces grand-mères de la place de mai qui tournent en rond tous les jeudi pour réclamer le retour de leurs proches ou des enfants enlevés à leur famille dans les années 1970. 
Que l'on connaisse ou non ces évènements, on apprend énormément de choses dans ce roman. 
Dans le fil du récit, les informations sont distillées petit à petit et le lecteur découvre les enlèvements, les tortures, les disparitions, le gouvernement militaire. 

Evidemment, c'est aussi très violent. 
Les descriptions de coups, de tortures, sont très nombreuses même si l'auteur n'en abuse pas outre mesure (mais c'est un avis personnel). 
Mais l'histoire est cohérente et les personnages se construisent aussi dans cette violence. 
On pourra sans doute reprocher à Caryl Ferey de s'être un peu laissé aller dans l'horreur, mais je ne crois pas que les tortionnaires se retenaient et même si les images restent longtemps en mémoire, cela me paraît indispensable quand on traite une telle période. 
Je précise tout de même que je n'aime pas les romans trop violents et que je suis encore traumatisée de ma lecture de Tokyo de Mo Hayder. 
Il va falloir que je me remette aussi de celui-ci mais c'est assez différent et c'est bien aussi de pouvoir parler de ce qu'il s'est passé et de le faire connaitre (même si c'est à déconseiller aux âmes sensibles). 

Et puis la tension qui monte et qui est parfaitement maîtrisée par l'auteur empêche de lâcher le roman chaque fois qu'on l'ouvre ! 
Petit à petit, l'étau se resserre autour des personnages et on a forcément très envie de savoir ce qui va leur arriver.
Jusqu'à la dernière page on attend le dénouement. 

Et pour finir, comme je l'ai "lu" en livre audio, je ne peux m'empêcher de préciser que la lecture de Feodor Atkine est parfaite (comme d'habitude en fait). 
Sa voix chaude est toujours un régal et j'avoue foncer sans hésiter quand je vois qu'il lit un livre audio ! 

Si vous n'avez pas peur des scènes de torture, si vous voulez en savoir un peu plus sur la dictature en Argentine, si vous cherchez un bon roman un peu thriller pour les vacances, ce policier pourrait bien vous plaire. 





mercredi 21 décembre 2016

Les jours sucrés de Loïc Clément et Anne Montel

Je ne sais pas si c'est dû aux vacances qui arrivent, à l'euphorie des fêtes ou à la fin de l'année, mais ces derniers temps, j'ai eu la main heureuse dans mon choix de lectures et ça fait un bien fou. 
Quand j'ai pioché cette BD sur le présentoir de ma bibliothèque, je l'ai fait sans conviction. 
Il me semblait avoir lu un billet mitigé et comme je venais de lire Juliette qui m'a un peu déçu, je me suis demandé si j'avais raison d'insister avec ce genre de BD. 
Il y en a beaucoup ces temps-ci je trouve. 
Le héros ou l'héroïne revient aux sources familiales, retrouve un lieu, des membres de sa famille et paf ! Tout change dans sa vie. 
Le procédé est assez usé et il faut un peu de talent pour lui redonner un minimum d'intérêt. 

J'ai donc ouvert cette BD sans attente particulière, parce qu'il fallait que je la ramène à la bibliothèque rapidement quand même. 
Et paf ! 
J'ai été cueillie dès les premières pages. 
C'est frais, c'est joli, c'est bien trouvé et cela tombe juste. 

Églantine reçoit un appel d'un notaire. 
Son père est décédé et lui a légué sa boulangerie. 
Sautant dans un train, elle va régler ça rapidement et repartir le soir même.
Mais le notaire s'attarde, elle veut voir la boulangerie, elle retrouve sa tante et surtout elle a raté son train. 
Le lendemain matin, son réveil ne sonne pas, encore un train manqué. 
Elle n'a plus qu'à faire un tour dans le village de son enfance...

Comme je le disais plus haut, l'histoire est assez classique et vous vous en doutez, Églantine va rester plus longtemps que prévu. 
Mais les petits dessins sont douillets, fins et précis. 
Églantine est fine et réservée, Gaël son ami d'enfance est au contraire ouvert et plus rond, tandis que sa tante Marronde est justement toute ronde. 
Ce jeu avec les représentations traditionnelles des personnages est amusant et ajoute un peu de peps à l'ensemble. 

On pourra reprocher à l'histoire d'aller un peu vite. 
Églantine change d'avis très vite, sans qu'il y ait un évènement particulièrement brutal, et les évènements s'enchaînent rapidement, parfois un peu venus de nulle part. 
Mais c'est l'histoire dans son ensemble qui m'a plu. 
J'avais sans doute besoin d'une jolie histoire un peu piquante et ici, on ne s'ennuie pas. 

N'hésitez donc pas à mettre cette BD (ou ce roman graphique ?) au pied du sapin des midinettes que vous connaissez, de ceux qui ont besoin d'un petit rayon de soleil, d'une belle histoire bien servie par un dessin juste et frais (tout ces petits chats m'ont beaucoup fait rire).










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