Voilà un roman qui a beaucoup tourné sur les blogs.
Je l'ai aussi beaucoup vu sur les tables des libraires où cette auteure est souvent mise en valeur.
Je cherchais une lecture courte pour le mois d'août, sachant que je n'allais pas avoir beaucoup d'occasion d'écouter un livre audio (à part les courses et le trajet pour la piscine).
4h15, ça m'a paru un bon choix et effectivement, j'ai mis un certain temps à l'écouter.
(mais ce n'est pas la faute du roman)
Céleste était bien jeune quand elle est arrivée chez les Boisvaillant.
Quand monsieur de Boisvaillant a forcé sa porte et son lit, elle n'a rien dit, subissant ce que madame de Boisvaillant subissait aussi.
Pas de plaisir, si peu d'amour, une vie faite de corvées et de soumission, quand à l'étage du dessous, la vie est pleine d'ennui et d'égale soumission.
Et puis Céleste est enceinte.
Alors que madame de Boisvaillant n'arrive pas à avoir d'enfant, elle découvre cette grossesse avec des sentiments mêlés...
Quelle tristesse que ce roman !
Je m'attendais à autre chose, je l'avoue.
En lisant les différents billets sur les blogs, j'avais compris qu'il s'agissait d'une histoire d'amour lesbien, ou d'amours contrariés, un truc un peu à l'eau de rose.
Et puis finalement, ce roman qui s'intitule "Amours" (au pluriel !) parle surtout de déception, d'absence d'amour, de délaissement, de mépris, d'oubli de l'autre, de vacuité, même si certains arrivent tout de même à s'aimer un peu, mais de quel façon.
C'est tellement triste, sans espoir de réconfort.
Mais l'écriture est très belle.
Léonor de Recondo sait manier sa plume avec brio.
En peu de pages, quelques mois de cette famille défilent sous nos yeux et tout change sans changer vraiment.
Les maitres restent les maitres et les petites servantes servent jusqu'au bout.
Il y a aussi de bien jolies scènes qui marquent l'époque et ses changements.
Victoire, influencée par une amie, décide de brûler tout ses corsets, elle veut s'habiller chez Poiré et préfère se faire photographier plutôt que peindre.
L'histoire pourrait être datée par ces scènes, mais elle reste finalement très intemporelle.
Cela semble léger, une petite histoire sans doute tellement banal, mais c'est tellement profond que cela ne peut que toucher celui qui lit ce récit.
Attendez-vous à verser une petite larmichette à certains moments, mais laissez-vous aller.
Et puis 4h15, ce n'est pas bien long !
Je l'ai aussi beaucoup vu sur les tables des libraires où cette auteure est souvent mise en valeur.
Je cherchais une lecture courte pour le mois d'août, sachant que je n'allais pas avoir beaucoup d'occasion d'écouter un livre audio (à part les courses et le trajet pour la piscine).
4h15, ça m'a paru un bon choix et effectivement, j'ai mis un certain temps à l'écouter.
(mais ce n'est pas la faute du roman)
Céleste était bien jeune quand elle est arrivée chez les Boisvaillant.
Quand monsieur de Boisvaillant a forcé sa porte et son lit, elle n'a rien dit, subissant ce que madame de Boisvaillant subissait aussi.
Pas de plaisir, si peu d'amour, une vie faite de corvées et de soumission, quand à l'étage du dessous, la vie est pleine d'ennui et d'égale soumission.
Et puis Céleste est enceinte.
Alors que madame de Boisvaillant n'arrive pas à avoir d'enfant, elle découvre cette grossesse avec des sentiments mêlés...
Quelle tristesse que ce roman !
Je m'attendais à autre chose, je l'avoue.
En lisant les différents billets sur les blogs, j'avais compris qu'il s'agissait d'une histoire d'amour lesbien, ou d'amours contrariés, un truc un peu à l'eau de rose.
Et puis finalement, ce roman qui s'intitule "Amours" (au pluriel !) parle surtout de déception, d'absence d'amour, de délaissement, de mépris, d'oubli de l'autre, de vacuité, même si certains arrivent tout de même à s'aimer un peu, mais de quel façon.
C'est tellement triste, sans espoir de réconfort.
Mais l'écriture est très belle.
Léonor de Recondo sait manier sa plume avec brio.
En peu de pages, quelques mois de cette famille défilent sous nos yeux et tout change sans changer vraiment.
Les maitres restent les maitres et les petites servantes servent jusqu'au bout.
Il y a aussi de bien jolies scènes qui marquent l'époque et ses changements.
Victoire, influencée par une amie, décide de brûler tout ses corsets, elle veut s'habiller chez Poiré et préfère se faire photographier plutôt que peindre.
L'histoire pourrait être datée par ces scènes, mais elle reste finalement très intemporelle.
Cela semble léger, une petite histoire sans doute tellement banal, mais c'est tellement profond que cela ne peut que toucher celui qui lit ce récit.
Attendez-vous à verser une petite larmichette à certains moments, mais laissez-vous aller.
Et puis 4h15, ce n'est pas bien long !