samedi 9 mai 2015

Deux jolis imagiers !

Je ne sais pas chez vous, mais en Normandie, la météo est toute grise.
C'est le temps parfait pour écrire un petit billet, non ?
Et comme on est samedi, ce billet sera consacré à la bibliothèque de ma crêpe Suzette.




Il y a quelques semaines, nous avons reçu ces petits imagiers très bien fichus.

J'ai déjà parlé ici de livres avec des volets, et de leur vie pleine de risque avec un petit d'un an.
Les volets en carton sont difficiles à manipuler quand on ne sait pas trop doser sa poigne et ils finissent quelque fois par être déchirés.

Mais voilà la solution.
Dans ces petits imagiers, il n'y a pas de volet mais des petits languettes qui font bouger les images !




Le premier nous emmène à la montagne.
La marmotte sort de son trou, les pommes de pin apparaissent, le petit skieur dévale la pente...
C'est très ludique et on ne se lasse pas (quand on a un an).




Les dessins sont aussi très jolis, avec des couleurs vives et des images qui donneront des envies de vacances à ceux qui n'habitent pas la montagne.
Tout y est pour préparer les vacances au ski !





Le second va être davantage de saison dans quelques semaines.




Comme dans le premier, sur la page de gauche, des images permettent de nommer les fruits.
En face, les fraises murissent, les cerises se balancent et les pommes se croquent.
les tirettes permettent de recommencer à l'infini pour la plus grande joie de ma fille.




Comme je le disais plus haut, le système de coulisse avec le point de couleur est très bien pensé.
Ma fille maitrise les pastilles noirs des livres musicaux alors elle a tout de suite compris comment ça marchait.





Il y a aussi une double page qui reprend la plupart des images à la fin de chacun de ces imagiers.
Et comme c'est le cas de la plupart des imagiers, ma fille montre les dessins de la fin et ceux du livre pour montrer qu'ils sont identiques et pour que je les nomme (j'adore évidemment !).





On a envie d'aller faire le marché quand on lit ce livre ! 


Merci aux éditions Nathan













lundi 4 mai 2015

Elle !

Le travail du bois m’a toujours fasciné.
Julien Ribot

Petit je regardais les ciseaux de mon grand-père avec fascination.
Leur tranchant, le fil du bois qui cédait sous la lame, les petits copeaux qui parsemaient le plancher de l’atelier, l’odeur du bois qui se dévoilait…
J’aimais passer du temps dans cet antre chaud et sombre où le bois se transformait.

Quand le moment de choisir un métier est arrivé, je suis resté dans cet atelier et j’ai poursuivi la lignée.
J’ai eu mes propres ciseaux, puis mon propre tabouret, et enfin mon propre atelier.
Là où mon grand-père transformait le bois en coffres et en chaises, je l’ai façonné pour en faire autre chose.
De mes mains sont sorties des formes arrondies, des courbes et des volutes.
Le bois a révélé des formes féminines de plus en plus épurées, de plus en plus travaillées.
Mon travail a fait grand bruit.
On me trouvait dans les plus grandes galeries mais je savais me faire désirer.
Mon atelier était parfois visité par des amateurs d’art à l’affut de la perle rare, de l’artiste qui leur permettrait de placer leur argent dans une valeur sure.
Je produisais pour eux des corps souples et déliés, des sculptures alimentaires qui leur donnait l’impression de posséder une parcelle de mon art.

Mais au fond de mon atelier, je gardais pour moi celle qui condensait tout mon art, celle qui m’attendait comme une promise, celle que je poursuivais sans jamais l’atteindre, celle qui m’intimait l’ordre de revenir sans cesse la toucher, la caresser, la remodeler, celle enfin qui se dérobait sous mes doigts.
J’avais choisi ce bois en la devinant sous l’écorce.
Son odeur, sa couleur, tout me paraissait si présent que je la voyais déjà.
Et pourtant, malgré les mois passés à la chercher, elle n’était pas encore tout à fait là.
Elle m’obsédait et me tourmentait, elle était un refuge et un supplice, elle s’agrippait et me repoussait.
J’étais à bout.
Je n’en pouvais plus de cette course sans fin.
Dans un accès de fureur, craignant de m’en prendre à elle, je l’avais cédé à cet homme qui me harcelait depuis des semaines pour que je lui livre une de mes œuvres.

Et me voilà là, le ciseau à la main.
Je n’ai pas pu.
Je n’ai pas su vivre sans elle.
Son absence m’a rongée bien plus que sa présence.
Errant dans mon atelier, je n’ai senti que le vide et le désespoir de celui qu’on a abandonné.
Ma demande était simple pourtant.
S’il avait accepté de me la rendre, nous serions reparti elle et moi simplement.
Mais il a refusé.
Et me voilà là, le ciseau à la main dont le sang goutte sur le plancher et trace une ligne de mort d’elle à moi, une ligne qui nous lie.
A jamais. 



Ma plume m’a surprise pour ce texte et s’est laissé emporter par mon amour pour ce roman de Zola que vous aurez sans doute reconnu. 


Déjà un 4e texte pour l'atelier d'écriture de Leiloona 
Les autres textes sont en lien chez elle









vendredi 1 mai 2015

Ne chatouille JAMAIS un tigre de Pamela Butchart et Marc Boutavant

Vous savez quoi ?
Il y a encore un an, je crois que je ne connaissais pas Marc Boutavant !
Grossière erreur !





Il y a quelques semaines, j'ai reçu cet album absolument génial !!
Je connais maintenant Mouk et Polka et Hortense.

Mais j'ai découvert ce tigre et cette petite fille avec bonheur, surtout quand j'ai vu les yeux de ma minette s'agrandir devant ces beaux dessins.




Et l'histoire est vraiment sympa aussi !
Zélie est une petite fille toujours un peu agitée (ça me rappelle quelqu'un d'ailleurs).
Evidemment, ses parents, sa grand-mère, la maitresse lui disent de se tenir tranquille...
Mais ce n'est pas si facile de leur obéir.




Tout attire Zélie.
Tout est bon pour faire le zouave, sauter partout, gigoter, faire le pitre.




Et puis un jour, toute la classe de Zélie va au zoo.
La maitresse fait des recommandations très strictes à tout le monde, et surtout à Zélie.
Il ne faut pas embêter les animaux !




Hélas, quand on est une petite fille qui a la bougeotte, pas facile de s'arrêter d'un seul coup.
Et si on chatouillait le tigre...




Comme vous le voyez sur la photo qui précède, il y a ensuite une belle page qui se déplie et qui illustre l'état du zoo après que Zélie ait chatouillé le tigre.
C'est un beau bazar et l'illustration est superbe mais je ne vous la montre pas, je vous laisse la surprise !




Mais ce que j'aime avec ces albums, c'est le souci du détail.
Les revers de couverture sont magnifiques et toujours dessinés en relation avec l'histoire.
Et les illustrations sont à la fois douces et pleine de petits détails.




Evidemment, Marc Boutavant n'a pas fait cet album tout seul et la plume de Pamela Butchat est venu l'accompagner pour imaginer cette histoire fraiche et amusante.
Il y aura sûrement beaucoup d'enfants (et de plus grands !) qui se reconnaitront dans cette petite fille qui doit être souvent punie.

Chez nous, l'album est en bonne place sur l'étagère des livres lus très souvent.



Merci aux éditions Nathan









jeudi 30 avril 2015

D'avril à mai...

Un mois difficile, les vacances étaient attendues, le soleil également. 
Mais il s'en va déjà et avec lui une flopée de souvenirs. 




Profiter des premiers jours de soleil.
Se rappeler de ce qu'on croyait être la dernière tétée au soleil l'an dernier et recommencer avec bonheur en profitant des rayons qui réchauffent.





Fêter Pâques en famille avec les cousins pour la première fois. 
Pas de chocolat pour ma minette mais des trucs à piocher dans l'herbe, et ça c'est déjà très rigolo ! 





Ecouter de bons livres, écouter de moins bons livres.
Crocheter, tricoter, coudre les finitions... finir les encours.
Supporter les retards de trains en mangeant des chocolats.




Profiter de Paris, trouver de beaux endroits, de belles choses, de petits détails qui allument une étincelle dans l'oeil et dans l'esprit.
Aimer son lieu de travail qui console de passer ses journées loin de son bébé.

Faire des photos rigolotes avec les jouets de sa fille. 
Etre scotchée à Instagram un peu trop souvent. 


Alerte info : Mme Noé est parti avec Didier Superchantier.
Le départ de l'arche est compromis ! 


Attendre les vacances avec impatience.
Observer son corps qui se rebelle contre les derniers jours de travail.
Sortir le miel pour lutter contre cette extinction de voix qui rend les derniers cours bien difficile.

Acheter des livres compulsivement pour supporter certaines journées (mais j'ai une excuse, c'est bientôt le mois anglais !). 




Aller à la piscine pour la première fois.
Sentir son bébé qui se détend peu à peu dans l'eau.
Retrouver l'eau chlorée, les maillots, le bruit si typique du bassin.
Attendre pour y retourner que le petit rhume passe, que le bobo cicatrise, qu'il fasse meilleur... 


Un bébé autonome, c'est chouette ! 


Penser au Népal, à ce voyage qui fut si beau et à ces gens si meurtris. 










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