vendredi 3 août 2012

Dracula de Bram Stoker


Quand on a une PAL « importante », il est parfois difficile de savoir ce qu'il y a dedans, et il arrive de croire qu'un livre s'y trouve alors qu'il n'y est pas.
C'est ce qui m'est arrivé avec ce livre dont je visualisais même la couverture Oo.
Peut-être est-il resté dans ma bibliothèque de jeune fille, chez ma maman...
Quoiqu'il en soit, je voulais profiter d'une lecture commune pour le lire, et j'ai dû trouver une autre solution car le timing était serré. (La date est à présent largement dépassée !)

J’ai commencé par me tourner vers les livres électroniques. Comme ils sont téléchargeables immédiatement, cela m’a paru une bonne idée, et j’ai téléchargé la version kindle gratuite chez Amazon.
Oui, mais je n’ai pas de liseuse. J’ai donc décidé de le lire sur mon ordinateur, en utilisant le programme Kindle fourni par Amazon.
Techniquement, il faut absolument avoir une connexion Internet pour l’utiliser. Quand je prends le train, par exemple, le programme bug jusqu’à ce qu’il attrape une connexion. C’est un premier point assez pénible.
Ensuite, évidemment, pas de lecture possible dans le métro ou le bus. Mais ça, c’est ma faute, je n’ai pas de liseuse.
Enfin, et c’est le plus important à mon sens, le texte de la version gratuite est bourré d’erreurs de traduction et de passages bizarres !
Dès le début de ma lecture, j’ai trouvé le style bizarre et certains enchainements un peu abrupts.
Cela m’ennuyait d’acheter le roman pour comparer, alors je me suis décidé à m’inscrire à la bibliothèque pour emprunter le roman.
C’est donc un mal pour un bien, mais les kindle gratuits traduits, je laisse tomber !

Revenons-en au roman à présent.

Jonathan Harker, jeune clerc de notaire, a été envoyé en Transylvanie pour rencontrer le comte Dracula avec qui il doit établir certains actes notariés.
D’ordinaire, c’est son patron qui s’y rend, mais étant malade, il a envoyé son clerc, lui promettant une promotion à son retour.
Pendant le trajet, Jonathan est mis en garde par les aubergistes et les voyageurs qu’il rencontre. On lui conseille de stopper là son voyage, de rentrer chez lui, de prendre un crucifix, des images pieuses…
Mais Harker ne veut pas se défiler et quand il arrive sur le lieu de rendez-vous indiqué par le Comte, il monte dans le carrosse venu pour le conduire au château.
C’est le début d’une série d’évènements étranges qui vont marquer durablement Harker et qui vont avoir des répercussions sur sa fiancée et les amis de celle-ci.
    
On connaît plus ou moins l’histoire de Dracula.
Soit en ayant vu le film de Coppola, sur lequel je vais revenir, soit en étant intéressé par les vampires. On possède des bribes d’information, on connait des noms devenus légendaires comme celui de Van Helsing.
Mais le roman lui-même est apparemment peu lu si j’en juge par le nombre d’emprunt de l’exemplaire unique de la bibliothèque que j’ai emprunté.
Pourtant, c’est  un bon roman. J’ai mis du temps à le lire parce que je lisais plusieurs livres en même temps, mais c’est un roman passionnant, qui permet de comprendre d’où viennent plusieurs thèses concernant les vampires que l’on retrouve dans la plupart des romans portant sur le sujet.
Mina, la femme d’Harker, est une femme forte autour de laquelle tourne tout le roman.
Ce n’est pas son mari le personnage central. C’est elle qui guide chacun, réconforte, réunit les différents personnages et donne une direction à leurs actions.

Car Dracula est d’abord un roman d’aventure.
Le comte Dracula a décidé d’étendre son territoire et d’aller visiter Londres. C’est pour cela qu’il a besoin d’Harker chez lui.
Quand il a réglé le problème de son logement, il lui faut aussi régler le problème de la nourriture, et c’est alors que Mina entre en scène.
L’enjeu du roman sera ensuite de repousser le comte, et de mettre un terme à ses agissements.
Beaucoup de personnages vont intervenir dans ce but, ce qui est un peu compliqué au début.

Comme ils ont tous une personnalité bien tranchée, j’ai mis un nom sur chacun assez vite, mais c’est le groupe qui importe et pas les individus.
C’est ce groupe qui doit contrer le vampire car seul, il n’est pas possible de se confronter à une entité aussi forte.

Évidemment, il y a là des thèmes sous-jacents qui relèvent sans doute de la psychanalyse comme celui du sang de la jeune fille, de la force du groupe, du retour au point de départ…
Mais je laisse cela aux commentateurs professionnels.

Par contre, je ne peux pas passer à côté du film de Coppola.
Durant toute ma lecture, j’ai eu les images de ce film en tête. Certes, les divergences sont nombreuses, et le réalisateur n’a pas respecté le roman à la lettre.
Pourtant, l’ambiance est exactement celle qui émane du film.
Les décors comme les personnages sont bien représentés et la qualité du film rend parfaitement hommage à Bram Stoker.

En résumé, c’était un bon roman que je ne regrette pas du tout d’avoir enfin lu.
Si vous aimez les romans gothiques, les vampires, les romans d’aventure, les histoires qui font peur, vous devriez aimer Dracula



Un classique de plus pour le challenge Un classique par mois



mercredi 1 août 2012

Sherlock de Convard, Adam et Le Hir


Il y a déjà quelques semaines que j’ai lu cette BD, mais je n’arrivais pas à faire de billet.
Pourtant, c’est une lecture qui m’a bien plu, alors je voulais quand même vous en parler, même si je n’en dis que quelques mots.

Sherlock est en Égypte, où il s’essaye à l’archéologie.
Jeune adolescent dilettante, il se cherche et cherche surtout le tombeau d’un pharaon dans les galeries souterraines. C’est alors qu’un courrier arrive qui lui annonce le suicide de sa mère.
Bouleversé, le jeune homme fait ses bagages en hâte et rentre en Angleterre.
Mais en arrivant, il se rend vite compte que ce suicide comporte plusieurs zones d’ombre.
Persuadé que sa mère ne peut pas s’être suicidé, il va agir de façon quelque peu excentrique, suscitant la frayeur de ses domestiques…

Je crois que les BD inspirés de Sherlock Holmes sont nombreuses, mais celle-ci m’a semblé un peu différente.
Elle s’attache effectivement à décrire la jeunesse de Sherlock et surtout la genèse de ce personnage légendaire qu’est devenu Sherlock Holmes.
Au fil de ces deux tomes, on assiste à l’évolution d’un jeune homme qui doit abandonner sa vie d’enfant pour devenir homme, ce qui n’est pas simple.
Les personnages qui interviendront ensuite dans les romans de Conan Doyle sont déjà là, et l’on croise Mycroft, Moriarty et même Watson au détour d’une page.
Les auteurs pensent à tout et sans en avoir l’air, ils expliquent pourquoi Sherlock Holmes porte cette casquette, d’où lui vient cette passion du violon et l’usage régulier de la cocaïne.

Il y a également deux enquêtes principales au cœur de ces albums, accompagnées de petites résolutions de problèmes assez rigolotes.
Sherlock est un jeune homme débrouillard, vif et sans peur qui ne se laisse pas faire.
Ces enquêtes ne valent sans doute pas le niveau de Conan Doyle, mais comme elles se situent au tout début de la carrière du détective, c’est logique.
D’ailleurs, cela ne signifie pas qu’elles soient mauvaises. Le lecteur se laisse guider sur les pas de Sherlock, à Londres, dans la campagne anglaise et même bien plus loin.

Le petit point négatif que je ne peux pas m’empêcher de citer réside dans les dessins (c’est quand même important pour une BD).
Dans le premier tome, et encore un peu dans le deuxième, les traits sont assez durs et les visages sont parfois taillés à la serpe. Il y a des traits parasites sans doute destinés à accentuer l’âge des personnages ou la dureté des personnages, mais cela m’a gêné.
Il m’a semblé que le trait s’affinait dans le deuxième tome.
On verra s’il y a un troisième tome, mais pour le moment, cette série qui date de quelques années semble s’arrêter là !
C’est bien dommage, elle promettait.

Quoi qu’il en soit, que vous soyez fan ou non de Sherlock Holmes, cela pourrait vous plaire car il n’est pas nécessaire d’être un fin connaisseur du détective pour découvrir ces albums très agréables et très intéressants.

Le billet de Cécile qui m’avait donné envie.

Cette lecture s’ajoute aux deux précédentes pour le Sherlock big challenge (finis depuis le début du mois de juillet, mais je termine mon objectif personnel).
Elle s’ajoute aussi aux BD du mercredi de Mango.






jeudi 26 juillet 2012

Mais pourquoi ?


J’ai découvert récemment une toute nouvelle pratique qui consiste à réécrire des textes classiques en version érotique, ou à insérer carrément des scènes soi disant « hot » dans des ouvrages qui n’en comporteraient pas.

Un article de 20 minutes la semaine dernière, par exemple, annonçait que la maison d’édition spécialisée dans les livres érotiques Total-E-Bound allait publier des versions revisitées de classiques de la littérature britannique.
L’idée est, par exemple, de proposer un Sherlock Holmes qui fait son coming-out avec Watson ou des scènes coquines entre Elizabeth Bennett et Darcy (qui ne s’appelle pas Mark comme le dit le journaliste).
Mais ce ne sont pas les seuls ouvrages touchés, puisque Jane Eyre ou les Hauts de Hurlevent sont aussi touchés.

Je suis septique…

Si Jane Austen ne parle pas de sexe dans Orgueil et Préjugés, c’est sans doute qu’il n’y en a pas !
Prétextant une auto-censure des écrivains, l’éditeur ajoute « simplement » des scènes au milieu du roman.

J’ai franchement envie de crier au sacrilège !!

Je ne vois pas la littérature comme un objet trop figé, mais si l’auteur a publié son roman ainsi, c’est qu’il ne voulait pas qu’il en soit autrement.
L’éditeur se défend en arguant de la séduction d’un nouveau public, plus jeune.
Sans doute serait-il plus intéressant de montrer à ce même public que les auteurs savent aussi cacher des scènes vraiment torrides dans leurs romans.

Je me souviens de cours de stylistique à l’université où je faisais rougir toutes mes étudiantes en dégotant des extraits à double sens.
En voici un par exemple, extrait de l’Éducation sentimentale :
« Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? Il souhaitait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes qu'elle avait portées, les gens qu'elle fréquentait ; et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n'avait pas de limites. »
C’est très joli, n’est-ce pas ? Mais pourquoi les meubles de sa chambre ?  et quelle est cette envie plus profonde, douloureuse ? Les fantasmes de Frédéric se construisent ici sur un mode tellement plus intéressant, qu’il serait dommage d’être plus explicite.

D’ailleurs Flaubert est coutumier du fait, et quand je lis que lors de leurs rencontres clandestines dans la Babylone normande, Emma faisait l’homme et Léon devenait femme, mon imagination divague bien plus qu’à la lecture d’un roman Harlequin que je pratique aussi.
Il en est de même quand je lis Salammbô !

Tout ça pour dire qu’il me semble bien dommage de choisir ce moyen pour attirer les jeunes.

Et je n’ai qu’une pensée, la même que celle qui m’assaille quand je tombe sur un livre en français facile :
Ne touchez pas aux Classiques !! 





mardi 24 juillet 2012

Dans ma BAL…


…et dans ma PAL.

Je dois vous faire un aveu.
Le soleil étant enfin là, je confesse une désaffection pour mon ordinateur et mon bureau, et par ricochet pour ce blog.
J’ai également une montagne de livres sur mon bureau qui attendent que je vous en parle, et il semblerait que cela me démotive un peu. 
Mais je serai forte et je ferai les billets en souffrances... mais sans doute pas tous dans l'immédiat. 

Quoi qu'il en soit, je ne me laisse pas abattre et ma PAL non plus. 

Voici les livres qui l'ont rejoint récemment, à la faveur d'une exposition, ou d'un passage en librairie. 
Certains de ces livres ont été acheté un peu sur un coup de tête, voire même tous. 
Une passion indienne, par exemple, me nargue depuis longtemps, sans que je sois sure d'apprécier sa lecture, tandis que Mo Hayder me fait peur depuis que j'ai lu Tokyo et pourtant j'ai cédé à la tentation. 




Et voilà une autre fournée, arrivée par la Poste, et qui sera lu bien vite car ce sont des partenariats.
C'est très éclectique, ce qui me permettra de lire des livres variés qui sont souvent lus en simultanés.
Pour le moment, j'ai commencé les deux de droite, et si Douglas Kennedy est un peu hermétique à mon goût, Michael Connelly se lit très bien au soleil.




Et avant de vous quitter, voici un petit aperçu de l'endroit où j'essaie de passer au moins une heure par jour. 
Après tout, je suis quand même officiellement en vacances. 





samedi 21 juillet 2012

Farniente ?







Pas aujourd'hui !  

Peut-être est-ce dû aux timides rayons de soleil, 
mais j'ai un programme chargé pour le weekend ^-^. 
Je vais donc essayer de :

  • Comprendre ce qu'est le mind mapping et écrire un cours d'une heure sur le sujet
  • inaugurer ma nouvelle machine à pain (ça c'est en cours)
  • Faire une bannière neuve pour ce blog
  • Finir une Odeur de gingembre en profitant du soleil
  • Ranger ma maison en vue d'un grand nettoyage d'été prévu pour la semaine prochaine


Je vous laisse, mon programme est chargé ! 




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