jeudi 18 août 2011

Calvin et Hobbes, la BD du mercredi (ou du jeudi)


Jeudi, mercredi… les vacances rendent mes journées semblables et j’avoue avoir cru que nous n’étions pas mercredi hier. Sans doute la faute au lundi férié ;^)

Pourtant, je voulais vous parler d’une BD dont je lis de temps en temps les différents volumes avec un petit plaisir qui se renouvèle chaque fois. Et ce n’est pas si fréquent.


Calvin est un petit garçon de 6 ans assez infernal, qui philosophe beaucoup.
Il passe ses journées à faire des bêtises dans le jardin ou dans la maison de ses parents, il ne veut jamais faire ses devoirs, adore la luge et aime aussi beaucoup embêter Susie, sa voisine.
Mais Calvin a aussi un compagnon de bêtises : Hobbes.
Hobbes est un magnifique tigre sauvage qui adore manger, dormir et rabattre son caquet à Calvin.
Bien sûr, tout le monde voit Hobbes comme une grosse peluche, mais quelle importance de savoir si Hobbes est réel ou non ? en tout cas, quand Calvin part à l’école, Hobbes mène la grande vie dans sa chambre.

Les histoires de Calvin et Hobbes sont constituées la plupart du temps de petits strips de quelques cases, émaillés de pages complètes au fil des albums.
C’est toujours drôle, mais je me demande souvent si cette Bd est vraiment destinée aux enfants.
Les gags s’enchainent, Calvin fait des bêtises, mais ces petites historiettes sont aussi tendres et pleines de charme.
Ce petit garçon se pose plein de questions sur la vie, sur la mort, sur la nourriture, les extraterrestres… Sans être un grand philosophe, il pointe du doigt des interrogations que tout le monde peut se poser, en apportant sa réponse ou sa façon de voir les choses. Son prénom a d'ailleurs était choisi pour le lier à Jean Calvin. 
On alterne ainsi entre la simplicité et la gaité de la vie d’un enfant et la réflexion d’un petit garçon qui se pose décidément de drôles de questions.

La plupart des albums sont en noir et blanc et au format classique d’une BD en France.
Ce choix est singulier, car il me semble que les volumes de la version originale sont présentés à l’italienne, en format paysage.
Bon, cela n’enlève rien à la lecture, mais je pense que les strips sont imprimés plus gros dans la VO.
Je préfère aussi les albums où il y a un peu de couleur, mais c'est un goût personnel. 
L'auteur aime apparemment l'aquarelle, et c'est toujours très fin. 

Les BD qui se veulent mixtes enfants-adultes ont tendance à m’agacer avec le temps, mais celle-ci m’enchante à chaque fois.
Je les lis dans le désordre sans que cela ne m’ait troublé. La seule difficulté est de se rappeler quel volume a été lu quand je suis à la bibliothèque pour choisir le suivant.

Si vous voulez passer un bon moment, rire, sourire, être un peu attendri parfois, cette BD devrait vous plaire. 










mardi 16 août 2011

Les rillettes de Proust de Thierry Maugenest



Aujourd’hui, je vais vous parler d’un petit livre atypique et très rigolo.
Thierry Maugenest nous propose 50 fiches conseils pour devenir un « grant’écrivain » !
C’est évidemment un vaste programme, et tout indique dès l’avant-propos qu’il sera question d’humour et de littérature.
Un vaste programme.

Je ne vais pas résumer ce livre, car ce serait un peu difficile, mais je peux vous dire qu’il est divisé en 8 parties se rapportant toutes à des nécessités ou des travers d’écrivains.
La première partie est ainsi consacrée à l’inspiration, nécessaire pour écrire un livre, puis vient le choix des mots, les perles et les coquilles, le jargon, les singularités, les lourdeurs de styles, les excés et record et enfin une dernière partie intitulée « nos amis les auteurs ».
Chaque fiche conseil est constituée d’un paragraphe présentant le conseil, puis d’un exemple de mise en application, issu la plupart du temps d’auteurs classiques de la littérature.
A la fin de l’ouvrage, pour l’auteur en herbe, il y a également 15 exercices de mise en pratique.

Le texte est très érudit et de nombreux écrivains sont convoqués par Thierry Maugenest. Flaubert, Lamartine ou Pascal se cotoient, sont parfois dénoncés comme plagiaires ou même auto-plagiaires (c’est le cas de Lamartine par exemple) et cet aspect m’a particulièrement plus.
Sous couvert d’un livre rigolo, léger, l’auteur met le doigt sur des pratiques dénoncées à grands cris aujourd’hui alors qu’elles étaient courantes autrefois.
Stendhal aurait ainsi traduit sans le dire, le texte d’un italien sur la peinture italienne !
Il y a également quelques bons conseils, comme celui qui porte sur les adverbes à ne pas employer en trop grand nombre ou les notes de bas de page qui ne doivent pas être trop nombreuses, sans parler du jargonisme. Quelques textes à soumettre, sans doute, à certains chercheurs…

Bien sûr, vous ne serez pas écrivain en ayant lu ces fiches, mais vous aurez découvert tout un pan de la pratique littéraire qui passe la plupart du temps complètement inaperçu. Comme je le dis plus haut, certaines fiches pointent aussi des traits d’écriture que nous avons tous. Il est parfois amusant de s’en apercevoir en lisant ce genre de livre.

C’est donc très rafraichissant et j’ai beaucoup souri, surtout quand l’auteur souligne l’importance du nom des personnages. Que penseriez-vous de Loana et Ricky Bovary ? Ah ! Pauvre Emma tuée une seconde fois :^)
Je termine en précisant que les 15 exercices sont le point d’honneur de ces fiches-conseil, et qu’il ne faut pas les oublier.
Je sens que ce petit livre va m’être utile en classe…

Ce livre vous plaira sans doute si vous avez envie de rigoler, si vous voulez connaitre les travers des auteurs classiques, si vous aimez la littérature, si vous voulez être écrivain (au second degré, bien sûr).

Je remercie vivement Newsbook.fr pour ce bon moment de rigolade et les éditions Points pour l’envoi de ce livre. 




Lectures du moment et des bonbons pour ma PAL :^)


Ce weekend, il faisait trop beau pour rester devant son ordinateur.
Enfin surtout lundi. Pour une fois, on en a profité et même si le petit vent frais qui nous frôlait parfois nous rafraîchissait un peu trop, on a déjeuné dehors et bouquiné au soleil.
Un jour férié bien agréable, en somme.

Et du coup, j'ai plein de livres en cours.
Je lis toujours le Mandala de Sherlock Holmes, j'ai terminé Héritage et les Rillettes de Proust, j'ai commencé Mammon et La Muse égarée.





J'ai donné à manger à ma PAL la semaine dernière. Pas grand chose, mais des petites friandises qui m'ont fait envie à la librairie. Comme c'était mon anniversaire, j'avais le droit de m'acheter plein de livres, non ?
Dans mon panier, il y avait donc Une odeur de gingembre sur lequel j'avais craqué après un billet de George, Testament de pirate d'Henri de Monfried qui m'a intrigué, un bouquin pro sur l'évaluation, puis le Vendeur de saris et le guide de l'Inde du Sud qui vont rejoindre mon sac à dos.
Eh oui, ce sera ma prochaine destination de vacances, avec un départ prévu dans 4 mois et un séjour d'un mois. Pour le moment, mon voyage est fait de petits points qui nous semblent intéressants, l'itinéraire est encore flou. Par contre, la PAL de vacances se précise, surtout qu'il est facile de trouver de bons bouquins indiens. Le prochain sera policier, il faut que je cherche...




J'ai aussi craqué pour une boite de thé ayurvédique au supermarché bio. Les boites sont très soignés et le thé est toujours excellent. Il y a un exercice de yoga dans la boite et même le code barre est rigolo. 
Chaque sachet comporte une petite phrase en anglais, un peu comme les fortune cookies. 
Je me souviens d'une devise que j'avais lu lors d'un moment de découragement pendant la rédaction de ma thèse : study to learn, learn to teach
C'était exactement ce que je voulais faire de ma vie, une vie qui commence dans une quinzaine de jour. Je trouvais donc sympa d'acheter à nouveau une boite de ce thé. 

La devise du jour : Watch your thoughts they start your actions


 Et vous ?  Vous avez une devise ? 




vendredi 12 août 2011

Bulletin radiophonique et télévisuel


Vous l'avez sans doute remarqué, j'aime bien regarder les programmes télé quand ça me chante sur les sites de rediffusion sur Internet.
J'aime bien aussi le faire en ce qui concerne la radio et j'ai dégoté une petite émission sympa.

Mardi, je vous disais que vous pouvez regarder Le Dernier Templier sur M6 replay, même si le film tiré du livre est assez moyen.
Aujourd'hui, je vais vous parler de Mma Ramotswe, l'agence n°1 des détectives.
Depuis deux semaines, la chaîne Arte diffuse une petite série excellentissime qui reprend les personnages inventés par Alexander Mc Call Smith dans ses romans.
Les épisodes sont diffusés le jeudi soir, mais ils sont aussi rediffusés le vendredi après-midi à 14h45. Il n'y a pas de rediffusion à la demande sur Arte+7, il faut donc être devant la télé le jeudi soir ou le vendredi après-midi, ou avoir un bon vieux magnétoscope ;^)
Si vous avez lu un des livres, n'hésitez pas ! Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas non plus !!

Il m'en reste un dans ma PAL et du coup, j'ai une belle envie de le lire...




Sur France Inter, j'ai aussi trouvé une petite émission sur Agatha Christie.
Tous les soirs, Guillaume Gallienne parle des livres de 17h à 18h dans l'émission ça peut pas faire de mal, ce qui est déjà pas mal, mais il les lit en plus !
Bon, je suis définitivement non-fan de Belle du seigneur, impression confirmée par l'émission qu'il a proposé sur ce livre. Par contre, Agatha Chrisite me fait toujours le même effet, et vous pourrez écouter l'émission en suivant ce lien. Il y a une centaine d'émission à réécouter sur le site de France Inter si ça vous tente.



Je serai devant Mma Ramotswe, cet après-midi. Et vous ?


mardi 9 août 2011

Le dernier templier de Raymond Khoury


Je poursuis la publication de mes lectures des deux ou trois derniers mois avec ce livre très grand public.
Il traînait dans ma PAL depuis de longues années, sans que je me sois jamais décidée à le lire. Une soudaine envie d’ésotérisme, de templiers et de lecture facile m’a conduite jusqu’à lui.

Au 13e siècle, les templiers survivants doivent fuir St Jean d’Acre et emportent avec eux leur plus grand trésor jusqu’à ce qu’une tempête fracasse leur navire.
De nos jours, au Metropolitan de New York, on inaugure une grande exposition présentant les trésors du Vatican, quand soudain, quatre cavaliers templiers surgissent, saccagent l’exposition et volent de nombreux objets.
Parmi ces objets figure un encodeur templier qui semble être le seul objet qui intéresse l’un des cavaliers, ce que Tess, une jeune archéologue présente à l’inauguration observe attentivement. Questionnée par l’agent du FBI Sean Reilly, elle s’interroge sur ce cavalier et sur cet encodeur et va être entraînée dans l’enquête et les meurtres qui vont la jalonner.

Ce roman est dans la droite lignée du Da Vinci code, mais j’ai trouvé cela un peu mieux car je m’y suis moins ennuyée.
Le rythme est haletant, il se passe toujours quelque chose et les personnages sont pris dans un tourbillon qui les emporte de meurtre en meurtre.
J’ai quand même eu un peu de mal à rentrer dedans, et il m’a fallut 100 pages pour y arriver. Cela ne veut pas dire que le livre est mauvais, mais passé la scène de pillage de l’exposition, il y a une petite série d’évènements qui m’ont semblé superflus.
Ceci mis à part, les personnages sont bien campés, Tess et Sean apparaissent progressivement au lecteur et sont assez complexes pour que l’on y croie. Ils évoluent, ils ne sont plus les mêmes à la fin du roman, et leur comportement est parfois imprévu.
Bon, le méchant est un peu trop monolithique à mon goût, comme le religieux vicieux, mais ces personnages font partie de ce genre de roman.

Ce n’est donc pas un très grand roman, mais j’ai passé un bon moment.
J’aime bien les explications alambiquées portant sur les mystères historico-religieux, Marie-Madeleine et le Saint Graal et une nouvelle version du secret des templiers est toujours amusante. D’ailleurs, le dernier chapitre laisse un léger doute bien trouvé.  
Comme vous vous en doutez, en matière de secrets templiers, j’ai été servie.

Si vous êtes passionné par les templiers et si vous lisez tout ce qui en parle, si vous avez aimé le Da Vinci code (c’est mieux que le Da Vinci Code), si vous cherchez un livre léger avec un soupçon de mythe, de l’action, une histoire d’amour gentillette, ce livre est fait pour vous.
Un livre parfait aussi pour la plage !



L’adaptation télé est disponible actuellement sur le site m6 replay jusqu’à lundi prochain.
Je vais un peu spoiler dans les lignes qui suivent, mais j’ai regardé cette adaptation, et j’ai vraiment été déçu.
Je me suis posé plusieurs questions, et ce film a finalement rendu le livre beaucoup plus intéressant.
Certains personnages ont disparus, d’autres sont apparus. Le prélat est secondé par un homme de main et ne tue plus personne, la mère de Tess a disparu pour laisser la place à un ami rencontré lors de l’exposition, les morts ne meurent plus, ou de façon moins violente (le livre est assez violent). Le village disparu est retrouvé sous la cendre d’un volcan et plus sous un lac. L’histoire entre Tess et Sean est réduite au minimum syndical, ce qui pose quand même un problème de cohérence.
Mais ce qui m’a le plus manqué, c’est le questionnement religieux. Dans le roman, Sean est un catholique pratiquant qui s’interroge sur le bien fondé de la découverte qu’ils font. Ce questionnement rejaillit forcément sur le lecteur et va plus loin que la simple évocation de la religion romaine.
Je vous avoue que j’avais envie de regarder ce film pour deux raisons. Je voulais voir à quoi ressemblait l’encodeur et je voulais aussi comparer. Mais les modifications sont vraiment trop dommageables pour l’histoire originelle.
En bref, si vous regarder ce film, vous aurez passé un moment devant la télé, mais prenez plutôt le bouquin.


Revenons au livre.
Un livre de moins dans ma PAL (et il était là depuis longtemps), un livre de plus pour l’ABC challenge 2011, un métier validé pour le challenge Petit bac (bah quoi, templier c’est un métier !) et une étape pour le Tour du monde car l’auteur est libanais. 





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