dimanche 10 juillet 2016

6 ans et 1000 billets !!!


Oups ! J'ai manqué l'anniversaire de mon petit blog !! 
Avec quelques jours de retard, voilà un gâteau pour fêter ses 6 ans ! 




6 ans de bavardages, de lectures, de photos, 6 ans de découvertes grandes et moins grandes, 6 ans de discussions avec vous ici ou sur Facebook. 

Et surtout 1014 billets publiés !!!

Mais que je suis bavarde ! 
(et en plus, j'ai un second blog...)

L'an prochain, j'aimerais beaucoup reprendre les billets BD 
et continuer à publier quelques recettes du dimanche. 
Il faudrait aussi que je poursuive mes lectures de PAL. 
Elle prend de la place et va sans doute bientôt subir un petit tri. 






Allez, on continue encore un an :^) !! 

et n'oubliez pas les livres à gagner ici et là.





vendredi 8 juillet 2016

Mort sur le lac de Cocco et Magella

De temps en temps, j’aime lire un petit roman policier sans prétention mais sympathique.
Je ne connais pas l’auteur, je le choisis pour le lieu dans lequel se passe l’action, ou le résumé qui me plait. 


Celui dont je vais vous parler aujourd’hui appartient à cette catégorie.
Je l'ai vu passer chez Eimelle et il me tentait bien.

La commissaire Stefania Valenti a fort à faire avec sa fille qu'elle élève seule depuis son divorce, ses adjoints qui ne sont pas très autonomes parfois et surtout ce corps qu'on vient de retrouver dans la montagne. 
A proximité de la frontière suisse, alors qu'on creusait pour construire une nouvelle déviation pour les touristes, une petite bergerie a dévoilé la cadavre d'un homme sans doute là depuis la fin de la dernière guerre. 
Sans qu'elle se l'explique vraiment, Stefania va se passionner pour cette énigme que représente cet inconnu. 
Au milieu des petits villages qui entourent le lac de Côme, il aurait dû être bien difficile de disparaitre ainsi, et pourtant, personne n'a l'air au courant de quoi que ce soit... 

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, je l'avoue. 
Je ne pense pas que ce soit de la faute du roman, mais il ne s'y passe pas grand chose au départ et du coup, j'avais du mal à accrocher. 
Mais l'héroïne est attachante, on a envie de savoir ce que va donner son amourette qui se construit tout le long du roman et de connaitre le fin mot de l'histoire. 
Je lisais donc en pointillés, tout en sachant que j'allais m'y mettre parce que je sentais bien que l'histoire gagnait en épaisseur au fur et à mesure. 

Bon, de toute façon, ce n'est pas une histoire trépidante à multiples rebondissements. 
Le corps retrouvé est là depuis cinquante ans et personne n'a envie de remuer de si vieux souvenirs. 
Pas de mafia, pas de voiture piégée, mais une intrigue historique bien construite où on apprend pas mal de choses. 
Et puis l'enquête ne se résout pas à coup de baguette magique comme dans les séries dont les épisodes ne durent que 50 minutes. 
De façon très vraisemblable, Stefania doit attendre, chercher, patienter avant qu'il se passe quelque chose. 
On la sent frustrée, elle ronge son frein avant qu'elle découvre enfin quelque chose et qu'elle réussisse à démêler cette vieille histoire. 

Cela donne un roman agréable, où le personnage principal a une vraie épaisseur. 
L'attention portée à sa description psychologique laisse penser qu'il s'agit du premier tome d'une série assez prometteuse. 
Et puis les paysages décrits sont magnifiques et cela donne évidemment envie d'aller faire un tour au bord du lac de Côme. 

Je lirai sûrement le second tome quand il sortira en français mais n'hésitez pas à lire le premier, surtout si vous allez en Italie du Nord dans les prochaines semaines. 



Merci à Calmann Levy 
pour cette lecture.





mercredi 6 juillet 2016

La confession d'une jeune fille, Violante de Marcel Proust

Mon premier Marcel !!
Il y a bien longtemps que je tourne autour, que j'hésite, que je m'interroge, que j'ai peur d'être déçue, que je ne suis pas sûre d'avoir envie de me lancer dans la recherche.

Et puis sur Babelio, il y avait ce tout petit livre audio proposé pour une opération Masse Critique !
Parfait pour commencer, n'est-ce pas ?

Enfant délaissée, la jeune fille qui parle ici s'est laissée aller à des plaisirs coupables, emportée par les fêtes et les mauvaises fréquentations. 
Alors qu'elle pensait avoir réussi à remettre sa vie en ordre, un verre de champagne remet tout en question...

Violante a grandi seule dans son château avec son régisseur Augustin. 
Elle lit, elle passe du temps seule dans les bois, s'occupe de ses gens. 
Et puis survient un jeune homme charmant... 

Marcel, tout jeune, a commis ces deux nouvelles assez amorales.
Dans les deux textes, une jeune fille se laisse aller à la débauche ou à la flatterie, devenant futile, voire perverse.
Chaque fois, ces jeunes filles ne sont pas heureuses et se laisser aller à ses penchants naturels ne semble pas être une si bonne idée.
Récits d'initiation au plaisir charnel et à la vanité, elles en deviennent vaines et en meurent réellement ou symboliquement.
Mais chaque fois aussi, la fréquentation des humains semble être à l'origine de leurs errements.
Vivre seul dans un château au milieu de la forêt apparait comme le seul rempart à la perversion, à condition que personne ne s'y invite.

Dans la première nouvelle, la jeune fille qui raconte revient sur son enfance, sur l'amour qu'elle porte à sa mère, sur ce qui l'a fait basculer vers la luxure.
Tout se dit à demi mot, elle semble ne pas pouvoir tout expliquer.
Pour le lecteur, c'est parfois un peu obscur aussi, et la fin est si soudaine que j'en suis restée toute surprise, vérifiant sur ma tablette si je n'avais pas oublié de télécharger une piste terminant la nouvelle.

Dans la seconde, sans doute écrite plus tard, le texte est mieux maitrisé.
Violante est une jeune femme qui a besoin de tester sa féminité sur le monde mais elle s'y perd, loin de son château et de son milieu "naturel".
Elle ne retrouvera d'ailleurs jamais le chemin de ses origines et perdra tout intérêt en devenant une femme inutile.

Ces deux nouvelles sont très bien écrites, c'est quand même du Marcel.
Le style de Proust laisse couler les mots et on voit bien passer les sentiments qui ont poussé la jeune fille à des extrémités coupables.
Mais le fait que ce soit des nouvelles rend le texte un peu abrupt, sec et très rapide.
J'ai lu également qu'il fallait y voir la relation entre Proust et sa mère dans celle de la jeune fille et de sa mère.
Soit, prenons le pour une confession de Proust alors.

Si vous n'avez jamais écouté de livre audio et si vous voulez lire Proust, laissez-vous tenter, cela pourrait vous plaire.







mardi 5 juillet 2016

L'héritière de Bellecombe Liz Carlyle

Il y a bien longtemps que je n'avais pas ouvert un roman Harlequin. 
Pourtant, une fois de temps en temps et si le titre est bien choisi, j'aime bien. 
Tous les romans Harlequin ne sont pas le récit d'une basique amourette à rebondissement avec quelques scènes un peu hot (mais si c'est ce que vous cherchez, c'est bien aussi). 
Il y en a de plus élaborés avec une histoire travaillée où la vie des héros est plus importante que leurs intermèdes amoureux. 
On trouve généralement ces romans dans les collections de prestige de l'éditeur, de plus grands formats avec de jolies couvertures un peu moins stéréotypées. 

C'est le cas ici avec un roman publié dans la collection Victoria avec une photo jolie et rigolote en couverture. 

Ned Quartermaine est un homme puissant mais un homme de l'ombre. 
Son club de jeu est fréquenté par la bonne société qui vient s'y ruiner et y perdre ses châteaux à la campagne. 
C'est d'ailleurs ce qui vient d'arriver à Sir Reginald qui a eu la mauvaise idée de brandir l'acte de propriété de son manoir pour négocier un délai pour payer ses dettes colossales. 
Mais Ned n'est pas homme à attendre. 
Il a profité de la bêtise de "Reggie" pour se rembourser et empocher le titre de propriété. 
Quelques jours plus tard, il décide d'aller voir à quoi ressemble ce château peu entretenu. 
Mais au détour d'un chemin, un cheval surgit d'une haie et Ned tombe lourdement. 
Sa tête heurte une pierre et le voyant inconscient, Lady Kate d'Alleney qui vient de descendre de son propre cheval décide de le conduire chez elle pour le faire soigner... 

La suite vous parait cousue de fil blanc ? 
Eh bien détrompez-vous. 
Les 400 pages de ce roman sont pleines de surprises, de détours, de retournements (...), et on ne s'ennuie pas une seconde. 
Et pourtant, la structure du roman sentimental m'est connue pour l'avoir étudiée "scientifiquement". 
Mais là, à chaque fois que je me demandais comment l'auteur allait faire pour tenir encore 100 pages, elle sortait une belle idée de son chapeau. 
Vraiment, on passe un bon moment ! 

Il y a un peu de l'esprit de Jane Austen, Lady d'Alleney approchant dangereusement de ses 30 ans sans être mariée. 
Il y a aussi un peu de Downton Abbey, les ennuis fonciers étant bien évoqués dans cette histoire qui garde les pieds sur terre. 
Car ce qui fait la principale qualité de ce roman, c'est qu'il s'agit vraiment d'un roman. 
Il y a quelques scènes un peu torrides bien sûr, mais ne le lisez pas pour cela où vous seriez déçu. 
Les ennuis d'Edward et de Kate ne sont pas seulement amoureux. 
Ils ont une vraie vie qui les rattrape malgré eux (tout en se laissant aller de temps en temps à pêcher sans être marié, mais oui mais oui). 

Si je devais râler un peu, je dirais que le nombre de mariage à la fin du roman est un peu too much. 
Mais c'est la loi du genre qui veut ça sans doute. 

Pour le reste, c'est un sans faute ! 
J'ai vraiment aimé et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas veillé tard en ne pouvant pas lâcher un roman ! 
Un parfait roman pour cet été !



J'en profite pour participer au 1er mardi c'est permis de Stephie pour la première fois :)



Merci Harlequin 
pour cette jolie lecture. 


dimanche 3 juillet 2016

Sunday mood...

Billet du dimanche soir, bonsoir !!
Je passe en vitesse mais je ne pouvais pas me passer de mon petit billet du dimanche soir !
Et surtout d'une chanson !




Ce dimanche soir clot une semaine encore bien remplie, et sonne le glas de l'année scolaire.
Comme beaucoup d'enseignants, je suis un peu nostalgique de l'année qui se termine.
Non pas qu'elle ait été très enthousiasmante, au contraire, et ce sont justement toutes ces choses que je n'ai pas pu faire convenablement qui me rendent ce moment difficile je crois.
Allez, un pschitt de fleur de bach, un shoot de soleil (ah non, mince, il pleut sans discontinuer en Normandie...), un carré de chocolat (bon, ça aussi il faut que j'arrête me dit ma balance) et ça repartira.
Et puis dans deux jours, je serai en vacances de la SNCF, à défaut d'être vraiment en vacances.
Mais travailler chez soi, c'est déjà un peu les vacances, non ?




En attendant, on a bien rempli cette semaine et surtout ce weekend et ça fait du bien.
J'ai réussi à voir in extremis la jolie exposition Caillebotte au musée des impressionnistes à Giverny.
Mais j'ai surtout emmené ma minette voir sa toute première exposition dans un musée.
C'était un peu sportif mais très agréable et je crois que cela lui a beaucoup plu (surtout la petite salle pour les enfants où on pouvait faire des dessins...).
Je prépare un billet, mais sûrement sur mon autre blog.




Celui-ci a d'ailleurs eu une explosion de visites la semaine dernière.
J'ai publié un petit tuto au crochet et paf ! 1000 visites en deux jours !!
Je ne suis pas habituée (^-^).




Le crochet se confirme en bonne position dans mes occupations méditatives.
Ça détend, c'est fou.
Et comme je fais plein de tout petits trucs en ce moment, c'est gratifiant.
J'ai l'impression d'avancer et de finir quelque chose.




J'ai aussi commencé un excellent roman qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui est léger et distrayant.
Parfait en ce moment !
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu très tard en n'ayant pas envie d'éteindre la lumière.
Je vous en parlerai sûrement la semaine prochaine.
Il me reste un petit quart à lire, et si je n'avais pas à lire un mémoire pour une soutenance, je l'aurais déjà fini.


Et pour la petite chanson, je vous laisse avec Pauline Croze dont j'aime beaucoup les chansons pleine de peps tout en étant un peu mélancoliques... 




Bon dimanche soir, 
bon match de foot, 

je retourne à mon mémoire... 




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