J’ai découvert ce manga en achetant des cadeaux de noël. Deux volumes étaient présents sur la liste d’une cousine, ce qui m’a forcé à m’intéresser un peu au rayon manga de ma librairie.
Mis à part Détective Conan, je ne connais pas grand-chose, et l’alignement des dos quasiment tous identiques ne m’a jamais vraiment attiré.
Or ce manga mise clairement sur l’esthétisme pour se faire remarquer !
La couverture, les tranches, les intérieurs de couverture, tout est traité en couleur, sur fond noir, avec des dorures et des courbes où l’on sent l’admiration du dessinateur pour l’art nouveau européen. Le dessin est soigné, même si l’intérieur du manga reste traditionnel, en noir et blanc et sur papier épais.
A chaque tome, je m’amuse à découvrir la couverture et à y observer tous les petits détails qui y sont cachés par les dessinateurs.
Ce manga a également la particularité de provenir d’un studio de dessinatrices. Le studio CLAMP compte aujourd’hui 4 personnes, qui se répartissent le travail et produisent plusieurs séries, comme celle-ci et celle qui lui est liée : Tsubasa Reservoir Chronicle. Cette patte féminine produit un manga dont les tomes sont assez bien tournés, avec des histoires à la trame commune, mais souvent originale.
Mais de quoi ça parle ?
Watanuki Kimihiro est un jeune lycéen qui voit des esprits depuis son enfance. Certains sont pacifiques, mais d’autres sont plus agressifs. Yuuko Ichihara, sorcière de son état qui réalise les vœux, lui propose de le débarrasser de ces visions à condition qu’il lui donne quelque chose en échange (tout travail mérite salaire, comme on dit). Watanuki est pauvre et n’a que son temps à donner. Il échange donc la réalisation de son vœu contre des heures de ménages, de cuisine et de compagnie dans la maison de la sorcière. Ce travail va l’amener à rencontrer de nombreuses personnes et à accomplir toutes sortes de missions pour Yuuko.
Il est souvent aidé par son camarade de lycée Domeki Shizuka, jeune homme très doué qui feint une indifférence générale tout en sauvant la vie de Watanuki à plusieurs reprises. Watanuki est également amoureux de Himawari Kunogi, jeune fille frivole parfois plus intéressée par Domeki.
La série comptera en tout 19 tomes. Ma lecture personnelle m’a permis d’arriver au tome 6.
Les aventures de tous ces personnages sont présentées dans l’ordre chronologique, ce qui impose de faire de même pour la lecture. Les personnages secondaires sont parfois récurrents et il faut avoir lu les tomes précédents pour tout comprendre. L’intrigue reste toutefois simple, un peu onirique parfois, mais souvent positive. Les vœux réalisés par Yuuko sont souvent des choses que chacun pourrait appliquer lui-même dans sa vie, et la réflexion qu’elle éveille en Watanuki permet au lecteur de s’interroger également.
Cette série est censée être lue en relation avec Tsubasa Reservoir Chronicle. J’avoue que si j’ai acheté les trois premiers tomes de cette série, je n’ai pas encore vraiment accroché et je suis restée au début du second tome. Je ne peux donc pas vraiment parler de ce croisement.
En bref, si vous aimez les mangas esthétiques, bien tournés, non violents mais pas neuneu, ou si vous ne connaissez pas les mangas, celui-ci peut vous convenir J.
Et un manga de plus pour la BD du mercredi de Mango, pour le challenge BD de M. Zombi et la PAL sèche du Bar à BD.