Pour une fois, je vous livre un billet de lecture avant d’avoir terminé le livre.
Cela ne signifie pas que je ne le terminerai pas, mais c’est en cours, j’en suis précisément à la page 132.
Si je vous en parle avant la fin, c’est que cette lecture traîne un peu en longueur. Je ne dirais pas que je m’y ennuie, mais les pages ne se tournent pas bien vite car je lis plein de choses en même temps.
Or la date fixée pour le défi d’Evertkhorus était le 18 décembre. Je fais donc un premier billet où je suis sure de ne pas vous dévoiler la fin, puisque je ne la connais pas, et j’en ferais sûrement un autre quand j’aurai terminé.
La littérature islandaise m’était totalement inconnue.
Je situe l’Islande, rassurez-vous, mais je suis bien incapable de citer un auteur ou un titre.
J’ai donc cherché un peu pour ce défi « Destination Islande » et j’ai trouvé deux auteurs de polars : Thorarinsson et Indridason qui est apparemment plus connu.
Mon choix s’est ensuite fait en fonction des synopsis, et voici de quoi parle les 100 premières pages de ce roman.
Einar, journaliste qui travaille pour le plus grand quotidien d’Islande, vient d’être envoyé au nord de l’île pour développer une petite rédaction locale du journal. C’est évidemment une punition, puisque Einar est accompagné par Asbjörn, ancien rédacteur en chef et responsable de cette rédaction, avec lequel il n’a jamais pu s’entendre.
Il leur faut donc travailler ensemble, alors qu’Einar tente d’arrêter l’alcool et vit plutôt mal le fait d’être relégué dans ce coin paumé.
La femme d’Asbjörn et Joa, la photographe du journal, complètent ce tableau de naufragés qui tentent de retrouver des repères.
Évidemment, comme dans toute petite bourgade qui se respecte, il ne se passe pas grand-chose, mais ce n’est qu’apparence. Lors d’une sortie rafting, la femme du pdg d’une grande entreprise locale est tombée dans la rivière et a succombé à ses blessures. Un peu plus au nord, dans un village où la spéculation industrielle menace la campagne alentour, des rixes de jeunes racistes ont dégénéré.
Ces 130 premières pages ne contiennent pas vraiment d’effet retentissant ou de meurtre sanglant. Je pense que la mort de cette femme en rafting est un crime, mais j’ai cru comprendre qu’il y en avait un autre qui arrivait. Il me reste encore 300 pages, ce qui justifie que les évènements s’enchaînent tout doucement.
Car il faut bien le dire, il ne se passe pas grand-chose, et pourtant j’apprécie vraiment la lecture de ce livre. Une série de micro évènements, la vie quotidienne à Akureyri, les déboires familiaux d’Einar me plaisent et les descriptions de la société islandaises sont vraiment intéressantes.
Certes, les aspects de cette société choisis par l’auteur ne sont pas les plus valorisants, puisqu’il parle de racisme et de violence, mais je découvre un pays que je ne connais absolument pas.
Je dois toutefois mettre un bémol qui me fait sourire, mais je dois avouer que les noms des personnages comme les noms des lieux ne sont pas simples à mémoriser.
Merci à Evertkhorus pour m'avoir fait découvrir un petit morceau de littérature islandaise :)
Merci à Evertkhorus pour m'avoir fait découvrir un petit morceau de littérature islandaise :)