Ce n’est pas simple de parler d’un tome 28 quand on n’a pas encore parlé des précédents numéros. Et dans les mangas, il y a un certain nombre de numéros.
Mais pour que vous puissiez comprendre, je vais reprendre l’histoire générale et vous expliquer un peu de quoi ça parle.
Conan Edogawa est un petit garçon de 5 ou 6 ans très futé, avec un sens de l’observation ultra développé. Il résout les enquêtes les plus complexes avec ses amis du club des détectives, Ayumi, Genta et Mitsuhiko.
Oui, mais voilà, en réalité, Conan s’appelle Shinichi Kudo et a 16 ans !
Dans le 1er tome, Shinichi est à la poursuite de dangereux criminels appartenant à une organisation secrète. Il aide la police dans de nombreuses affaires, et celle-ci en est une parmi d’autres. Mais les hommes en noir de cette organisation sont très puissants et prennent Conan au piège dans leur repère. Pour leur échapper, il boit une potion qui le transforme en jeune garçon. Il se réfugie alors chez son ami le professeur Agasa, sorte de Q (le monsieur gadget de James Bond) qui invente sans cesse de nouveaux gadgets.
Mais Conan doit se cacher pour continuer à échapper à cette organisation d’assassins.
Lui et le professeur ont donc l’idée de faire croire à Ran, la petite amie de Shinichi, qu’il est parti à l’étranger sans prévenir et qu’il demande à Ran de s’occuper de son petit cousin : Conan.
Bien sûr, Ran a parfois des doutes, et si elle considère Conan comme un petit garçon, elle est souvent surprise par certaines de ses réactions. Conan doit aussi se faire discret afin que l’organisation ne le repère pas.
Hélas, il ne peut pas s’empêcher de faire le détective. Et heureusement, le père de Ran est détective et est surnommé « Mouri l’endormi ». Il résout chacune de ses affaires en ayant l’air endormi, car Conan se sert d’une seringue hypodermique pour l’endormir, et avec son nœud papillon transformateur de voix, il résout l’énigme.
Vous avez tout suivi ?
Vous connaissez donc les bases.
De nouveaux personnages sont apparus progressivement pendant les 10 premiers tomes, les histoires alternent et portent sur Shinich, sur Ran, sur toute la famille ou uniquement sur une énigme.
Cette diversité fait qu’au 28e tome, j ne m’ennuie toujours pas. Bien sûr, certaines histoires sont moins bonnes que d’autres, et il y a quelques redites ou quelques airs de famille, mais globalement, je reste fidèle et je ne suis pas déçue.
Chaque tome contient la fin d’une histoire, 2 ou 3 récits complets et le début d’une nouvelle histoire qui se terminera dans le tome suivant, ce qui encourage à le lire, évidemment.
Dans ce tome 28, Conan défend un ours et son petit contre un assassin, débusque une femme qui a tué son mari, et un assassin qui sévit sur une île pendant la fête des sirènes.
Je ne trouve pas souvent qui est l’assassin, ce qui me semble être un critère de qualité (sauf quand l’auteur cache des informations), et ce volume n’a pas dérogé à la règle.
Une bonne lecture, donc, mais je vous conseille de commencer au 1er tome si je vous ai donné envie de lire Détective Conan.
Avec ce premier manga présenté sur ce blog, je participe au challenge BD de M. Zombi et au challenge PAL sèches de chez Mo'.
Je participe aussi à la BD du mercredi de Mango.