lundi 25 octobre 2010

C'est lundi, que lisez-vous ? 2°

Comme je l'avais prévu, ce petit rendez-vous me convient bien dans sa version bimensuelle.
Cela me permet d'avoir quelque chose à écrire sans trop me répéter.


Voici donc mon bilan pour les deux semaines passées, et les deux à venir.

Les deux dernières semaines, j'ai fini le tome 28 de Détective Conan, j'ai lu les nouvelles de l'album Vintage America, et j'ai dévoré Juliette !
J'ai aussi mis en pause ma lecture de voleurs d'encre.




 En ce moment, je lis le tome 29 de Détective Conan, et j'ai commencé le dernier D'Ormesson qui ne me botte pas vraiment.






Dans les quinze prochains jours, je reprendrai Voleurs d'encre, je ferai un sort au d'Ormesson et je lirai Grand Paradis.





Allez, j'y retourne dans mon canapé au soleil :D

samedi 23 octobre 2010

Postcrossing

Il y a quelques mois, je me suis laissée séduire par le postcrossing.
J'avais lu sur plusieurs blogs des billets qui en parlait, et cela m'a semblé bien alléchant.

Peu coûteux en temps et en argent, le postcrossing consiste à envoyer une carte postale à une personne et à guetter sa boite à lettre en attendant d'en recevoir une.
Si j'envoie 5 cartes postales, je reçois 5 cartes postales.

Pour participer, il faut commencer par s'inscrire sur le site postcrossing.com
On remplit une petite description sur laquelle on précise ce que l'on veut. Le mieux est de donner des précisions sur le type de carte que l'on souhaite recevoir. Chez moi, par exemple, il est mentionné que les cartes en noir et blanc, les reproductions de photos anciennes ou les recettes de cuisine typiques seront bien accueillies.
On indique son adresse, puis on clique sur "send a postcard" (oui, tout est en anglais) pour obtenir des adresses de destinataires.
Là, à chaque carte demandée, on obtient l'adresse et la fiche de quelqu'un à qui on doit envoyer une carte.
Quand on atteint 5 cartes envoyées (et confirmées reçues), on peut commencer à guetter sa boite, car il y a quelqu'un, dans le monde, qui vient de demander une adresse et vient de recevoir la votre.

Ma moisson actuelle est de 15 cartes reçues pour 13 envoyées. Je suis même en excédent.
Evidemment, les cartes ne correspondront pas toujours à vos goûts personnels, mais dans le lot, il y en a de vraiment jolies.
Les voici :


(Clic sur l'image pour la voir en plus grand)


Ça vous tente ?
g

mercredi 20 octobre 2010

Dans mes oreilles et devant mes yeux...

Aujourd'hui, pas de billet de lecture (et un titre pas terrible).
J'ai commencé plein de choses hier soir, il y en a d'autres que je n'ai pas fini et je prépare un court voyage mouvementé. 

J'ai effectivement décidé de faire une pause dans ma lecture de Voleurs d'encre. J'y reviendrai, c'est sûr, et je le finirai, mais là, je crois que je suis trop fatiguée le soir pour m'y mettre pleinement. Donc pause. 
Je poursuis toujours Detective Conan, je vous en parlerai bientôt. 

Mais j'ai décidé hier soir de commencer le dernier d'Ormesson et Juliette
L'un des deux, je le sens, va se lire sans problème, surtout que je pars demain pour Dijon et que les difficultés ferroviaires vont me laisser du temps pour lire. J'ai hésité, je vous l'avoue, parce qu'il s'agit d'un gros volume qui va peser bien lourd dans mon sac, mais en même temps, si je dois attendre deux heures mon train, mieux vaut avoir des provisions de lecture :)
Le second me plait nettement moins ! J'ai lu 50 pages, et je ne suis vraiment pas réceptive. Je vais poursuivre, évidemment, mais je ne garantis pas d'arriver au bout :S

A voir... 

En attendant, j'ai une passion ces temps-ci pour cette chanson qui accompagnera ma lecture. 
Vous aimez ?





mardi 19 octobre 2010

En attendant la montée des eaux de Maryse Condé

J’ai choisi ce roman de Maryse Condé, attirée par son synopsis.
Sa couverture n’est pas particulièrement expressive, et l’image colorée qui a été sélectionnée par l’éditeur doit être observée avec attention pour montrer son lien avec le sujet du roman.
Quand on la regarde bien, l’herbe couchée, le ciel gris annoncent une catastrophe, tout comme le titre qui montre que le roman se passera dans l’attente ou dans un temps suspendu.
Mais si je n’avais fait que passer devant ce livre, je ne me serais pas douté du sujet du roman.
Et j’aurais eu tort, car j’ai passé un très bon moment.

Voici donc ce qui s’y passe :
Babakar est un médecin obstétricien d’origine africaine qui exerce en Guadeloupe. Une nuit, pendant un violent orage, un émigré clandestin haïtien vient le chercher pour accoucher une femme qui meurt quelques minutes avant son arrivée. Il décide d’emporter l’enfant qui vient de naître, une fille, et de l’adopter.
Cette décision prise sur un coup de tête va bouleverser sa vie. Quelques semaines plus tard, le compagnon de la mère de l’enfant, Movar, vient annoncer à Babakar qu’il avait promis de ramener cette petite fille en Haïti, sur la terre de ses ancêtres. Babakar lui propose de s’installer chez lui et de s’occuper du jardin. Ils vont organiser leur vie à trois, jusqu’au moment où les ragots du village vident le cabinet de Babakar. Il est notamment accusé d’avoir volé l’enfant.
Le voyage pour Haïti est organisé, mais le retour au pays ne va pas être de tout repos.

A partir de cette trame, l’auteur construit une histoire où se mêlent les destins de différents personnages qui vont se lier, apparaître ou disparaître et subir les aléas de l’Histoire avec une majuscule, comme ceux de la fiction.
L’histoire d’Haïti est effectivement très présente, mais également celles de ces pays africains qui ont sombré dans la guerre civile.
L’originalité de ce roman, pour moi, réside dans l’absence de condamnation explicite. Il me semble que l’auteur exprime davantage un rejet global de ces luttes intestines qui déstabilisent les pays et les vies individuelles, mais également du racisme qui peut en être l’origine. Le personnage de Babakar est dévasté tour à tour par l’exclusion dont a été victime sa mère, puis par la réaction de la famille de sa femme, par la guerre civile survenue dans le pays où il exerçait au début de sa carrière, et enfin par le rejet de sa clientèle guadeloupéenne. Chacun de ses évènements le pousse à aller ailleurs, à rechercher une terre plus accueillante où sa vie sera plus facile, mais il ne semble jamais pouvoir l’atteindre. Il vit dans l’attente, celui d’un retour à la terre natale, celui du retour de l’être aimé, celui de la montée des eaux qui arrivera bien un jour et rayera ces îles de la carte.
Il attend jusqu’à la fin du roman où la nature va enfin lui permettre de prendre une décision.

La narration choisie est originale.
Elle se focalise sur le personnage de Babakar et l’histoire est racontée de son point de vue. Là, point d’originalité.
Pour parler des personnages croisés par Babakar, en revanche, l’auteur choisi d’intercaler des chapitres intitulés « Le récit de … ».
Je dois avouer que le premier récit est bien introduit. J’ai trouvé que l’idée était bonne, que ce récit se coulait naturellement dans la narration générale. Cela permet de revenir sur des évènements passés ou sur un vécu qui s’isole et prend toute son importance.
Le second, celui de Babakar, est également bien amené. Pour les suivants, en revanche, l’enchaînement n’est pas aussi naturel et l’on a parfois l’impression que Maryse Condé introduit un évènement uniquement pour amener son récit. Je crois que j’aurais préféré qu’il n’y ait aucun artifice. Une fois lu deux récits de ce type, il me semble que le lecteur a compris de quoi il s’agit et peut lire ces chapitres sans qu’on lui tienne la main.

Mis à part ce petit bémol, la lecture de ce roman coule et les pages se tournent toutes seules.
L’histoire de Babakar est à la fois touchante et agaçante, tant il hésite parfois à agir, tandis que tous autour de lui prennent leur destin en main.
Attentiste et défaitiste, il pleure sur le passé, et ce sont les autres qui le font avancer. Le lecteur suit ses aventures en attendant la suite, en espérant parfois que les évènements vont le laisser en paix, tout en sachant que cela n’arrivera pas.

C’est donc un livre qui m'a bien plu.

 Et regardez comme j’ai été gâtée, avec le livre, j’ai eu droit à des autocollants et surtout à des carambars !! 

Ce livre a été chroniqué dans le cadre de la rentrée littéraire 2010 en partenariat avec Ulike.


Et je l'ajoute à  mon challenge 1% :)
g

lundi 18 octobre 2010

Un chat, un blog, un livre

George a décidé la semaine passée de nous fixer un petit challenge :
photographier nos chats avec un livre et devant notre blog.

Las, je n'ai pas de chat !

J'ai d'abord cru que je ne pourrais pas jouer, tant pis !
Puis mon gros nounours m'a proposé de se déguiser en chat pour participer :)



Si vous voulez voter pour lui, c'est par ici, mais il y a aussi plein de beaux chats et d'idées comme celle de mon nounours pour pouvoir participer quand même !

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...