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lundi 20 février 2012

Miss Mackenzie d'Anthony Trollope



Quand je suis rentrée de vacances, j'avais envie de changer radicalement de livre, de me dépayser mais sans partir trop loin, sans exotisme.
Je me suis alors souvenue que dans ma liste de lectures communes potentielles, il y avait Miss Mackenzie, et je n'ai qu'une chose à dire : je devrais plus souvent lire des classiques !
Cela ne faisait pas longtemps qu'il était dans ma PAL, mais c'est une bonne chose qu'il n'y soit pas resté trop longtemps, parce que je sens que je vais me jeter à nouveau sur cet écrivain quand je le croiserai.
Evidemment, tout ceci est pensé au sens figuré, puisque vous verrez plus loin dans ce billet que Trollope avait quand même une tête de fada, vous ne trouvez pas ?

Margaret Mackenzie est une bonne fille, sage et généreuse, humble et modeste.
Elle appartient à une famille dont certains membres sont riches, mais ses parents ne l'étaient pas particulièrement. A trente ans, elle est toujours célibataire, et n'a pas de grandes ambitions de ce côté là.
Quand ses frères héritent d'un de leurs cousins, elle s'en réjouit. Lorsque l'un de ses frères tombe malade, elle s'installe chez lui pour le soigner, sans arrière-pensée. Mais quand son frère décède, elle devient riche, car il a placé astucieusement cet argent et lui a tout légué.
Dès lors, sa vie va radicalement changée.
Elle décide de s'occuper de l'une de ses nièces, et d'aller s'installer à Littlebath.
C'est là qu'elle va rencontrer le révérend Maguire, alors qu'elle fréquente la société du pasteur le plus célèbre de la région. Mais elle rencontre aussi Samuel Rubb, associé de son frère, et apprend à connaître John Ball, son cousin...


Que va faire Miss Mackenzie ?
Qui va-t-elle choisir d'épouser ?
Toute la question est là, mais ce n'est finalement pas la seule question que pose ce roman.
Miss Mackenzie s'interroge beaucoup sur ce qu'est un gentleman, ce qui fait qu'un homme est estimable, qu'il représente un bon parti. Elle se demande aussi que faire de cet argent, si elle l'emploie bien, s'il ne pourrait pas être mieux employé.
Elle se demande surtout s'il faut être mariée, si cela facilite la vie ou si cela l'encombre. Bonne question, n'est-ce pas ?
Elle se fait un peu rouler, mais elle est tout de même très fine et j'ai beaucoup aimé ses réflexions que j'ai trouvé très sensées.
D'ailleurs, finalement, elle n'a pas tant de prétendant que cela, ce qui montre bien qu'elle ne se fait pas trop avoir.

J'ai trouvé aussi que le narrateur de ce roman était assez drôle.
Il y a parfois de petites répétitions dans ses formulations, notamment lorsqu'il choisit d'éluder un épisode, mais la distanciation qu'il crée avec son personnage est bien amenée.
Il fait de nombreux commentaires sur Miss Mackenzie, sur sa famille, ses prétendants.
Il n'est pas censé être omniscient et ne dévoile rien, mais il se moque de tout le monde et j'ai souvent souri à ces piques bien lancés.
On sent vraiment l'adresse au lecteur et le jeu que l'auteur veut instaurer avec lui, mais il ne se moque jamais de son héroïne et n'est jamais méchant.

Il y a également un grand suspense dans ce roman.
J'ai parfois cru que cela allait s’essouffler un peu, et puis un nouveau rebondissement apparaissait, et je me suis souvent couchée bien tard à cause de M. Trollope.
Le choix du prétendant est évidemment crucial, certains disparaissent, d'autres apparaissent, d'autres encore s'accrochent, et chacun a ses propres objectifs.
Mais d'autres évènements interviennent aussi, comme celui de l'incendie du Bazar de l'hôtel de ville habilement détourné !
Anthony Trollope, ancêtre d'Harlan Coben ?

Si vous voulez lire un bon livre, si les romans de Jane Austen vous plaisent, si j'ai piqué votre curiosité, n'hésitez pas, c'est un très bon livre !



Et si je ne vous ai pas convaincu, cette lecture était partagée par Georges.
(si vous aussi vous l'avez lu, laissez moi un petit commentaire, j'ajouterez les liens)




Comme je viens de découvrir le challenge Trollope et qu'il me manquait un 20e challenge pour 2012, je valide aussi cette lecture comme première participation.
J'ai aussi vu que chez Cécile, il y a un nouveau challenge qui devrait me pousser à dépoussiérer les classiques de ma PAL. 



jeudi 13 octobre 2011

Tokyo de Mo Hayder


Intéressée par le Japon, fan de thriller de bonne qualité, je cherchais à compléter mon panier sur un site de vente en ligne entre particulier il y a quelques mois. Je suis ainsi tombée sur ce roman dont j’avais vaguement entendu parler ou que j’avais déjà dû croiser.
Sans aucun a priori, je me suis dit que ce serait l’occasion de découvrir cette auteure.
Allez savoir pourquoi, j’ai toujours l’impression qu’une femme proposera un thriller de bonne qualité mais moins violent que ne peut le faire un homme. C’est un stéréotype que je ne saurais pas identifier mais que Mo Hayder contredit magistralement !

Mais peut-on dire que ce roman est réellement violent ? Pour le lecteur, certainement !
Les personnages sont dérangeants, l’histoire est vraiment trash, et je me suis demandé plusieurs fois si Mo Hayder n’avait pas des troubles du comportement pour avoir une imagination aussi malsaine.
J’ai été bousculée, dégoutée, écœurée, je n’ai pas toujours compris les personnages, je ne me suis jamais identifiée à aucun d’entre eux, j’ai été vraiment mal à l’aise en lisant cette histoire.

Et pourtant… et pourtant… je l’ai lu, parfois tard le soir, je ne l’ai pas emmené dans le train pour pouvoir la savourer pleinement, je n’ai pas précipité la lecture des dernières pages pour en apprécier chaque passage.
J’ai aussi mis du temps pour écrire ce billet qui était prévu le 20 septembre, car c’est une lecture commune. Mais franchement, il m’était impossible de l’écrire plus tôt, je devais digérer cette lecture.
Et comme vous venez de le lire dans les deux paragraphes qui précèdent, je ne suis pas encore sure de ce que je vais vous raconter.
Ce qui est certain, par contre, c’est que ce livre m’a fait une forte impression et qu’il restera longtemps en moi, comme un souvenir qui fait réfléchir et qui dérange quand même un peu car il oblige à se retourner sur quelque chose qu’on voudrait oublier.

Grey, une jeune femme britannique qui fait des études sur le massacre de Nankin, débarque un jour à Tokyo chez le professeur Shi Chongming pour obtenir de lui un film tourné pendant le massacre.
Le professeur refuse de lui confier le film, et affirme ne pas le posséder. Grey lui explique alors que ce film est vital pour elle. Lorsqu’elle était plus jeune, elle a lu une description du massacre dans un livre que ses parents ont fait disparaitre ensuite, lui affirmant qu’elle avait inventé cette scène particulièrement violente. Pourtant, la jeune femme est persuadée de l’avoir bien lu et de n’avoir rien inventé. Voir ce film lui permettrait d’obtenir une confirmation de ce qu’elle a lu et de prouver qu’elle n’est pas folle.
Malgré le refus obstiné du professeur, la jeune femme va persister et le harceler pour qu’il lui montre le film, jusqu’à ce qu’il lui propose un marché…

 L’histoire de ces deux personnages est présentée dans des chapitres qui alternent avec ceux racontant l’histoire de Shi Chongming à Nankin au moment du massacre. Dans ces chapitres historiques, on assiste à l’approche des soldats japonais, au récit de la vie quotidienne du professeur et de sa femme pendant que ces mêmes soldats occupent la ville, puis à leur fuite.
Les deux histoires vont évidemment influer l’une sur l’autre à la fin du roman et nous dévoiler progressivement la vie de ces deux êtres malmenés par la guerre et le carcan de leurs sociétés respectives.

J’ai beaucoup apprécié cette alternance, car j’avoue qu’elle me permettait de souffler. Le personnage du professeur m’a semblé plus attachant (jusqu’à un certain point) que celui de Grey, mais cette lecture s’est faite dans une tension permanente.
Pas une seule seconde le lecteur ne peut souffler. Il se passe toujours quelque chose ou un élément du passé est révélé, plus écœurant que le précédent.
Il y a une sorte de surenchère permanente sans que cela soit superflu. L’ensemble est cohérent, et on ne pourrait rien retiré, mais comme je l’ai dit plus haut : quelle imagination malsaine !
Je me demande comment Mo Hayder peut avoir inventé tout cela. L’hypothèse la plus probable est que malheureusement, elle n’a pas tout inventé, et c’est là que cela devient intéressant.
Dans ce livre, j’ai appris beaucoup de chose sur le massacre de Nankin, sur l’occupation japonaise de la Chine, qui me donne envie d’en savoir un peu plus. Cela explique notamment les querelles actuelles autour des livres d’histoire japonais.
Il est bien difficile d’accepter que les auteurs d’un tel massacre le passent sous silence !

Il y a beaucoup de point d’exclamation dans ce billet. Il est effectivement difficile de rester insensible à ce roman, qui m’a plus par bien des aspects.
La tension narrative est parfaitement maintenue, l’histoire est cohérente, la fin m’a à moitié surprise (je ne m’attendais pas à autant de perversion), c’est bien écrit et bien mené.
Il reste l’aspect moral qui ne plaira pas à tout le monde.

Je conseillerais difficilement ce livre, tant il est délicat, mais si vous cherchez quelque chose de beaucoup plus fort qu’Harlan Coben, un livre qui vous remue les tripes et vous fasse réagir sous des dehors policés, ce roman peut vous convenir.


C'était une lecture commune (très en retard) qui a permis à ce livre de sortir de ma PAL alors qu'il aurait pu y rester très très longtemps. Pour avoir d'autres avis, vous pourrez lire le billet de Soukee, organisatrice indulgente de cette LC, et ceux de Manu, de Canel, de Sophie, de Claudialucia.





mercredi 20 juillet 2011

Le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti


Ce livre est le premier que j’ai acheté quand j’ai ouvert ce blog, après avoir lu beaucoup de billets enthousiastes.
Comme cela m’arrive souvent, je l’ai ensuite posé sur ma PAL en attendant le bon moment pour le lire. Ayant lu des billets moins enthousiastes depuis cet achat, je ne me suis pas précipité pour l’ouvrir et j’ai trouvé qu’une lecture commune, c’était une bonne occasion de ne pas le laisser moisir.

Désirée vient de perdre son mari. Elle se rend presque chaque jour sur sa tombe où elle croise parfois un homme qui fleurit la tombe d’à côté, Benny.
Alors que la dalle funéraire de son mari est austère et minimaliste, celle de ses voisins est surchargée et vraiment kitsch. Tout les oppose, comme Désirée et Benny, qui tombent chacun amoureux du sourire de l’autre sur un malentendu.
Désirée est bibliothécaire, elle s’habille discrètement et habite un appartement moderne aux murs peints en blancs. Benny est agriculteur, il n’a pas fait d’études et s’occupe seul de son exploitation. La ferme qu’il habite n’a pas bougé depuis la mort de sa mère et est envahi par les souvenirs et la poussière.
Comment ces deux là pourraient-ils vivre ensemble ?

Je dois d’abord vous avouer que j’ai trouvé les 100 premières pages de ce livre moches !
Mon opinion a un peu changé dans le dernier tiers du livre, et je l’ai terminé moins péniblement que je ne l’avais commencé, mais il y a quand même des passages qui m’ont dérangé, des petites phrases qui ont coupé mon élan.
J’ai eu l’impression de lire un Anna Gavalda cynique où l’auteur s’égarait de temps en temps et laissait libre cours à ses penchants orduriers.
Il y a quelques beaux passages, qui commençaient à m’emporter, puis tout à coup, paf ! je trébuchais sur une phrase qui dénotait et cassait toute la magie du texte.
J’ai bien compris que Benny n’était pas un grand intellectuel, et que Désirée se pense plus douée qu’elle ne l’est, mais tout de même, certains passages m’ont heurté et j’ai plusieurs fois faillit refermer ce livre sans le terminer.

L’histoire elle-même n’est pas très originale.
Elle ressemble d’ailleurs beaucoup à celle de la Délicatesse que j’ai lu le mois dernier. Il faut croire que c’est un sujet à la mode qui se résume rapidement : une femme veuve qui n’aimait pas vraiment son mari mais ne le savait pas, rencontre un homme qui ne lui correspond apparemment pas mais est fait pour elle.
Et alors ? Quelle est la valeur ajoutée apportée par Katarina Mazetti ici ?
La situation de départ est plutôt lugubre mais c’est original. Un cimetière, deux personnes en deuil, un lieu triste qui prélude à une histoire d’amour, ce n’est pas si commun.
La fin du livre est aussi bien trouvée. Alors qu’on s’attend à un happy end, il s’agit davantage d’une fin ouverte, ce que confirme la publication d’une suite il y a quelques mois.

C’est donc bien le style qui m’a le plus dérangé.
Je reste une inconditionnelle des romans distingués et Flaubert est pour moi le maitre de la scène de fesse qui se cache dans le texte (il faudra que je vous parle un jour de la perversion d’Emma Bovary…). Mais ce n’est pas non plus ce qu’il y a dans ce livre, ce sont plutôt de petits passages aux termes mal choisis.
Pourquoi être vulgaire quand on peut ne pas l’être ? Qu’est-ce que cela apporte de plus dans ce petit roman ?
Je cherche encore.

Vous l’aurez compris, pour une fois, je ne conseillerai rien.
Je vous invite à vous faire votre propre opinion. Les 100 dernières pages ayant un peu modifié mon jugement, je ne voudrais pas être à l’origine d’un enlisement de votre exemplaire au fond de votre PAL ;-)
Et puis si je tombe un jour sur la suite, à la bibliothèque, par exemple, je le lirai peut-être rapidement pour savoir quand même ce qui arrive à Benny et Désirée.


Cette lecture était partagée avec Gaëlle, Frankie, Mrs Pepys, Miss alfie, L'encreuse et organisée par George. (laissez moi un petit commentaire, si vous aussi étiez de la partie :)
Et je découvre plein de blogs avec ces lectures communes, c'est super ! 



Je valide aussi la lettre M pour le challenge ABC 2011 et j'enlève un livre de ma PAL conséquente.



mardi 12 juillet 2011

L‘homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy



Ça fait du bien de lire de bons livres !
Je vais très très rarement au cinéma (voire jamais), mais quand le film tiré de ce livre est sorti, j’ai eu envie de faire une exception et d’aller le voir. Ce que je n’ai pas fait.
Quand j’ai vu passer une LC sur ce livre, je me suis dit que ce serait une bonne occasion de découvrir cette histoire et cet auteur, et je l’ai noté dans mon petit carnet.
Je crois que les vacances ont fait des victimes, et si nous étions beaucoup au départ, il n’y a plus grand monde à l’arrivée. Moi-même, j’ai deux jours de retard puisqu’elle était prévue pour dimanche.
Pas grave, l’essentiel est d’avoir lu un bon livre.

Benjamin Bradford est ce qu’on appelle un jeune cadre dynamique. Avocat dans un grand cabinet de Wall Street, la trentaine, marié à Beth, deux enfants. Il est rapidement monté en grade et fait partie des associés dans son cabinet où chacun le respecte. Il a une secrétaire personnelle, une fenêtre et touche un salaire très confortable.
Mais Benjamin Bradford est fatigué. Son petit dernier ne dort pas la nuit, sa femme ne lui adresse plus la parole et ce n’est pas la vie dont il rêvait.
Lui, il voulait être photographe ! Il a bien essayé, mais son père l’a menacé de lui couper les vivres et il a finalement fait le choix de devenir avocat pour pouvoir s’adonner à la photo en toute sérénité. Ce qu’il ne fait pas, bien sûr. Quant à sa femme, elle rêve d’être écrivain, mais n’a jamais été édité.
Les choses se délitent, jusqu’au jour où il finit saoul lors d’une soirée chez des voisins. Beth part avec les enfants, Ben découvre qu’elle a un amant, le type qu’il déteste le plus et tout s’enchaîne…

Je ne vais pas plus loin car tout réside dans la succession d’événements imaginée par l’auteur.
Je suis généralement assez sensible au suspens et je déteste quand j’ai deviné avant d’avoir tourné la page.
Dans ce livre, cela m’est arrivé, mais j’ai plus souvent été complètement surprise. Le récit est très bien mené, les actes de Ben s’enchaînent logiquement, mais pas de façon évidente. Il a souvent plusieurs options et va opter pour celle qui ne m’était pas venue à l’esprit.
Jusqu’au dernier moment, les réactions des personnages sont cohérentes mais inattendues.
Qu’il s’agisse de Beth, de Ben ou plus tard de Gary, chacun a sa vie propre et ne se laisse pas enfermer dans un schéma prédéterminé.

Je dois néanmoins préciser que j’ai été un peu impatiente pendant les 150 premières pages.
Douglas Kennedy prend tout son temps pour nous présenter ses personnages. Ben est le narrateur et raconte à la première personne. Il décrit d’abord la situation présente puis remonte dans le temps pour comprendre comment ils en sont arrivés là.
Je pensais que les choses se feraient plus rapidement, alors j’attendais, j’attendais…
Mais finalement, ce temps est nécessaire, car il permet de bien connaître chacun et de comprendre comment il en arrive à de telles extrémités. Il donne de l’épaisseur aux personnages et laisse de la place aux évènements.

Ce qui m’a plut aussi, c’est la passion de Ben pour la photographie.
Il y a plusieurs questions qui sont posées et peuvent être transposées à d’autres pratiques artistiques / de loisirs. Qu’est-ce qu’une belle photo ? Qu’est-ce qui fait qu’on est un grand photographe ou qu’on rate sa vie ?
Mais pus largement, la question a se poser porte quand même sur cette vie que nous vivons et sur ce que nous en faisons. Elle ne nous manque jamais autant que lorsque nous en sommes privés.

En bref, vous l’aurez compris, c’est un vrai coup de cœur.
J’ai lu que ce n’était pas le meilleur de cet auteur, ce qui me laisse plein de belles surprises à découvrir.
Il faut maintenant que je trouve le film pour pouvoir voir la fin différente qui y est proposée.

Et pour finir, comme d’habitude, à qui conseiller ce livre ? A tout le monde, à ceux qui veulent se laisser emporter par une histoire bien ficelée, à ceux qui veulent passer un bon moment en lisant un bon livre, aux artistes du dimanche qui se disent que cela aurait dû être ça leur vie, pour se réconcilier avec eux-mêmes. 


C'était une lecture commune organisée par George 
Vous pourrez lire d'autres avis chez Nathalia, et chez Valou et bientôt chez Plaisir des mots





samedi 25 juin 2011

La délicatesse de David Foenkinos


Voilà un livre qui prenait la poussière dans ma PAL depuis très longtemps, et qui a bénéficié d’une lecture commune pour enfin en sortir.
Je l’avais pourtant acheté dès sa sortie, persuadée que j’allais le lire rapidement, et cédant à l’attrait de la collection blanche de Gallimard. Je crois d’ailleurs qu’il s’agit du seul Gallimard de cette collection dans ma bibliothèque.
Finalement je l’ai enfin lu, et je dois dire qu’il m’a beaucoup plu.

François croise Nathalie dans la rue et l’accoste pour lui proposer de boire un café. Les hommes disent toujours qu’ils ne font jamais ça, mais pour François, c’est vraiment la première fois.
Mais que boire lors d’un tel rendez-vous ? Si Nathalie prend un jus d’abricot, il l’épouse. Elle prend un jus d’abricot.
Puis ils se marient, Nathalie termine ses études, trouve un emploi. Ils vivent heureux, sans heurts, jusqu’au jour du drame.

Ce roman est assez atypique, et je crois que les classificateurs littéraires rangent Foenkinos avec Jaenada et d’autres « postmodernistes ». Mais ce n’est pas le plus important.
Je sais que d’autres lectrices de cette lecture commune ne seront sans doute pas du même avis que moi, mais personnellement, j’ai été cueillie dès la première page par le style de Foenkinos.
J’ai aimé les deux ou trois phrases binaires qu’il essaime dans les premiers chapitres, les alternances de chapitres bizarres avec les chapitres narratifs, les passages d’un personnage à l’autre.
Le style du texte est travaillé, ce qui devient de plus en plus rare, et l’on sent une préoccupation réelle pour le texte et sa forme. A intervalle régulier, des chapitres très courts, composés de quelques phrases viennent s’intercaler, reprenant un élément du texte. Il y en a un, par exemple, qui donne le code de l’immeuble de l’un des personnages, puisque celui-ci vient de l’oublier, un autre qui donne le menu du restaurant. Je n’appellerai pas cela des digressions puisqu’il ne s’agit pas vraiment de développement sur un autre sujet mais plutôt une divagation du narrateur, un souci du détail qui ponctue le roman.

Mais ce que j’ai préféré, c’est son évocation de la délicatesse. Le roman entier est une délicatesse. Il effleure les personnages. Cela m’a d’abord agacé et je les ai trouvés bien plats et vides, pas assez travaillés.
Puis finalement, il m’a semblé que c’était là que résidait cette délicatesse. Nathalie est d’abord un personnage ébauché pour se construire sous le regard du lecteur tandis qu’elle se reconstruit, qu’elle retrouve le chemin de l’extérieur et de la vie.
Elle semble banale et passe partout dans la première partie du roman. Elle ressemble à tout le monde et sa vie n’est pas si intéressante. Et puis les choses changent, et c’est là qu’elle devient un vrai personnage.

Cette lecture m’a rendu curieuse et j’irais bien voir ce que contiennent d’autres romans de Foenkinos. J’ai un peu peur qu’il se répète, mais il faut lui laisser le bénéfice du doute.

Si vous aimez Beigbeder (edit : ou pas en fait, ce n'est pas la même chose, et Foenkinos, c'est même beaucoup mieux) et Jaenada, les romans très contemporains, les histoires tristes mais douces, les surprises de l’écrivain, je vous conseille ce livre. 


Pour lire ce roman, je n'étais pas toute seule et vous trouverez d'autres billets chez George, Asphodèle, Delphine qui publie aussi pour Sunsi, Mango, Anne, une autre Anne (de poche en poche), ValMélusine, Liliba et Plaisir des mots




dimanche 5 juin 2011

Tous les matins du monde de Pascal Quignard



Je croyais que ce livre trainait dans ma PAL depuis plusieurs années, mais en l’ouvrant la semaine dernière, j’ai découvert que j’avais souligné quelques lignes et mis des marque-pages dans plusieurs endroits. Je dois préciser aussi que je connais le film par cœur, alors forcément, il y avait de nombreuses phrases qui me semblaient familières et j’avais un peu peur de cette lecture.
Pour la petite histoire, je dois aussi vous avouer que mon désir secret (pas si secret, d’ailleurs) est d’apprendre la viole de gambe, de devenir une « gambiste » (je crois qu’on dit comme ça) mais que le prix de l’instrument me freine depuis plusieurs années.
Finalement, j’ai avalé cette petite centaine de pages en un aller-retour en train et c’était un enchantement de retrouver M. de Ste Colombe, ses filles et Marin Marais.

M. de Ste Colombe est un grand maitre de la viole de gambe. Quand sa femme décède, il se retire progressivement du monde et se replie dans sa cabane au bord de la rivière où il compose des pièces en son honneur. Ses filles, Madeleine et Toinette, grandissent et commencent à jouer elles-aussi. Leur trio est réputé et la société du 17e siècle se presse dans leur salon.
Quand le roi demande à Ste Colombe de venir jouer pour lui, celui-ci refuse et voit son salon déserté. Après de longs mois sans visiteur, un jeune homme se présente et demande à devenir l’élève de Ste Colombe. Celui-ci lui fait subir nombres d’épreuves que le jeune homme supporte mal, bien que Madeleine l’aide à progresser…

Cette petite histoire m’a touché comme à chaque fois que je vois le film.
M. de Ste Colombe me bouleverse et sa peine trouve des échos en moi, tout comme son désir de s’enfermer dans sa musique. Son caractère taciturne, silencieux, est très éloigné du mien, mais j’aimerais parfois savoir me taire et pouvoir m’enfermer comme il le fait.
Le style de Pascal Quignard est pourtant très particulier. Les phrases courtes, presque hachées imposent un rythme assez spécial à la lecture, sans accélérer les évènements pour autant. Il y a peu de description, peu d’images développées et les morceaux de musique ne sont évoqués que par leurs noms.
J’ai été un peu déstabilisée au début par ces petites phrases qui s’enchainent et je ne sais pas pourquoi, mais j’imaginais autre chose du style de Quignard. J’en avais lu beaucoup de bien et je pensais tomber sur quelque chose d’alambiqué ou de compliqué. En réalité, le texte coule et s’écoule, les pages défilent et je n’avais pas commencé que j’avais déjà fini !

J’ai donc été agréablement surprise, j’ai retrouvé ce texte avec plaisir et mon envie d’apprendre la viole de gambe est revenue avec force. Il va falloir que je me renseigne…
Par contre, je me rends compte qu’il m’est difficile d’en dire plus. Je crois que je n’ai pas de recul sur ce texte et cette histoire dont la musique est en permanence dans mon baladeur.
Je préfère faire une citation et vous livrer cette phrase que j’avais soulignée il y a plusieurs années, lors de ma première lecture :

« Tous les matins du monde sont sans retour. »

Cette lecture est une lecture commune proposée par Miss Alfie
Il y a donc plein de billets qui se promènent sur la toile puisque Delphine's books, Vilvirt, Reveline, Martial, et Céline l'ont lu aussi.  




vendredi 21 janvier 2011

Challenge Françoise Sagan et lectures communes


Aujourd’hui, j’avais prévu de vous parler de Jézabel d’Irène Nemirovsky. Mais je ne trouve pas les mots. Il faudra donc attendre quelques jours, le temps que cette histoire se dépose dans ma bibliothèque intérieure et que je puisse vous dire ce qu’il en reste.
La semaine prochaine, je devrais pouvoir faire un billet sur le polar islandais que je traine depuis deux mois. Je l’avais emmené à Paris, et les trois heures de train m’ont permis de bien avancer. Je vous parlerai aussi de Victor Hugo et de ma passion pour les Peanuts J


Mais en cette fin de semaine, j’ajoute un nouveau challenge à ma liste déjà bien fournie.
Je vous rappelle mon principe personnel : pour m’inscrire à un challenge, il faut que la plupart des livres à lire soit dans ma PAL.
Elle me déprime, cette PAL et même si elle grossit toujours, elle renferme des petits trésors, j’en suis sure. Les challenges doivent donc servir à aller les dénicher.

Or, il y a deux semaines, j’ai acheté Bonjour Tristesse de Françoise Sagan. Je l’ai fait un peu sur un coup de tête, après avoir lu un billet enthousiaste, et parce qu’il y a longtemps que je souhaitais le lire. Maintenant, il me faut une motivation !
Et comme un fait exprès, George et Delphine organisent un challenge Françoise Sagan.
Ce sera mon 19e challenge, où je m’inscris en mini-challenger et je dois donc lire un ou deux livres et/ou biographies.
Je devrais pouvoir y arriver…

J’ai également rejoint quelques lectures communes ces derniers jours.
Là encore, ce sont des livres présents dans ma PAL ou que j’avais prévu de lire.
Pour le 6 mars : Emma de Jane Austen (acheté en décembre)
Pour le 5 juin : Tous les matins du monde de Quignard (dans ma PAL depuis plusieurs années)
Pour le 10 juillet : L’homme qui voulait vivre sa vie de Kennedy (absent de ma PAL)
Pour le 20 juillet : Le mec de la tombe d’à coté de Mazetti (acheté en septembre)




Pour les liens vers les organisateurs des lectures communes, c’est sur ma page « lecture commune ».

Et vous ? Vous participez à des lectures communes ?


mercredi 12 janvier 2011

Orgueil et préjugés de Jane Austen

J’ai acheté ce livre sur un coup de tête en juin dernier.
En vacances dans le pays basque, j’avais bien envie de trouver quelque chose dans la petite librairie du coin, et mon choix s’est porté sur celui-ci. Je regrette un peu d’avoir acheté l’édition 10/18, car l’édition à fleurette de chez Alphée était beaucoup plus jolie, mais dans mon livre, il y a une préface de Virginia Woolf. Ça compense.
Depuis juin, ce livre dormait donc dans ma PAL, et il en sort enfin, à l’occasion d’une lecture commune organisée sur Livraddict. Une bonne idée.

Chez les Bennett, il y a cinq filles à marier.
Cette situation est bien difficile, car si M. Bennett est un riche bourgeois, ses filles n’hériteront de rien, suite à une disposition testamentaire particulière qui privilégie les descendants males, en l’occurrence un neveu éloigné, M. Collins.
Mrs Bennett veut donc marier ses filles à tout prix mais sans dot, c’est une mission délicate.
Heureusement, M. Bingley, un riche jeune homme de la bonne société londonienne, vient de louer un domaine proche pour y passer quelques temps avec ses sœurs et le mari de l’une d’elle. Il est aussi accompagné d’un de ses amis, M. Darcy.
Mrs Bennett saute sur l’occasion et pousse sa fille ainée, Jane à se rapprocher de ce beau parti qu’est M. Bingley. Par chance, les deux jeunes gens semblent beaucoup s’apprécier. Pendant ce temps, Elizabeth, la deuxième, prend en grippe ce M. Darcy aux manières si hautaines, mais apprécie fort M. Wickham, un officier dont le régiment est basé près de chez les Bennett. Or ce monsieur lui explique que Darcy l’a privé d’une charge qui devait faire de lui un homme établi.
C’est alors que surgit M. Collins qui veut épouser une des filles Bennett pour réparer le tort causé par cet héritage qui les privera de toute ressource. Il choisit d’abord Jane, mais comme elle est déjà prise, il se rabat sur Elizabeth…

Je vous ai raconté là les 100 premières pages du livre, et je m’étonne encore qu’il puisse s’y passer tant de choses. Car je ne vous ai pas parlé des sœurs de M. Bingley, ou des plus jeunes filles des Bennett, de Georgiana Darcy, ou même de Charlotte Lucas.
Pourtant, même si Elizabeth est définitivement l’héroïne de ce récit, les chapitres s’enchaînent et permettent de connaître chacun des personnages secondaires.
Il ne s’agit pas de voir le fond de leur personne, mais de comprendre leur mode de fonctionnement et leurs actions.
Car Orgueil et préjugés m’a paru être un roman centré sur les relations humaines, sur le regard que l’on porte sur son voisin, sur ses amis, sur des étrangers, et également centré sur le comportement de chacun. La bêtise de certains personnages est évidente, de même que le manque de retenu ou de bienséance. Jane Austen s’amuse de ces figures de femmes dont le comportement semble avoir tant de répercussions sur leurs proches, et sur ces hommes incapables de prendre une décision par eux-mêmes.
Certes, l’orgueil et les préjugés sont légions dans ce livre, et ce sont des motivations suffisantes pour faire agir la plupart des personnages. Mais on pourrait citer aussi la méchanceté, la jalousie, la bêtise, l’ignorance ou la cupidité. Une belle galerie de portraits !
Je me suis demandé qui j’avais préféré, ou à l’inverse, qui m’avait profondément déplu. Je crois que la palme du pire personnage revient pour moi à Lydia Bennett, qui est une égoïste écervelée, et à l’inverse, le personnage de M. Darcy m’a bien plu.

Après cette petite description, vous vous doutez que mon avis est enthousiaste. J’ai dévoré ce livre en 3 soirées, n’arrivant pas à m’en détacher et avalant les pages par groupe de 160.
Pourtant, ce n’était pas une affaire gagné d’avance. Je suis du genre contrariante, et avec tous les billets enthousiastes que je lis généralement, j’étais pleine de prévention.
Les 30 premières pages m’ont logiquement laissée perplexe, mais l’histoire m’avait bien plu. La suite a prouvé que j’avais bien fait d’insister.


Les billets des autres participants à cette lecture commune sont par ici sur le forum Livraddict et là : revelation, paikanne, jelydragon, Erato, Furby71, Hell-eau, Amethyst, Lynnae, scor13, didi8921, luCa


 Orgueil et préjugés quitte ma PAL avec joie, et même si le challenge est terminé, il constitue ma participation de janvier au défi J’ les Classiques. 



jeudi 16 septembre 2010

Mrs Dalloway de Virginia Woolf

Pour ma première lecture commune sur le forum LivreAddict, je me suis inscrite pour lire Mrs Dalloway de Virginia Woolf.
Ce livre figurait dans ma PAL, et il squattait mes étagères successives depuis une douzaine d’année.
D’ailleurs, j’ai retrouvé un vieux ticket de théatre de 40 F de ces années là dans les pages de ce livre.

Quand j’ai vu cette proposition de lecture commune, je me suis dit que ce serait une bonne occasion de le lire et de le changer de bibliothèque puisqu’il passe de la PAL aux livres lus.

Pari tenu !
Enfin pour la lecture, parce que pour le billet, je suis en retard J
Le livre devait être lu pour le 15 septembre, et c’est fait. Mais le billet n’a pas voulu se publier hier…

Maintenant, il faut que je vous dise ce que j’en ai pensé.
Je dois avouer qu’il m’a été difficile d’avoir un avis définitif.
Dès le début de ma lecture, j’ai senti que je ne pourrais pas reposer ce roman s’en l’avoir terminé.
Il y a beaucoup de choses qui m’ont vraiment plu, et j’ai été touchée par beaucoup d’autres.
Par contre, j’ai été déroutée par le style de l’auteur qui cueille le lecteur d’emblé et lui impose une progression par contact entre les personnages.
On fonctionne un peu comme ça aujourd’hui quand on se promène sur Internet. Cela se nomme la sérendipité. Quand vous cliquez sur des liens successifs de blogs en blogs et que vous allez d’une page à l’autre, vous vous déplacez sur la toile par sérendipité. Les pages lues peuvent avoir peu de rapport entre elles.
Eh bien dans ce livre, le narrateur fait pareil. On suit d’abord un personnage, puis un autre qui se trouve dans un lieu commun, puis encore un autre croisé dans une rue…
Finalement, on a envie de tous les connaître !

Alors de quoi ça parle ?
Clarissa Dalloway, femme accomplie dans la cinquantaine, organise une grande soirée mondaine.
Le roman se déroule pendant la journée qui précède cette soirée.
Une fois que je vous ai dit ça, je ne vous ai rien dit, car pendant cette journée, Clarissa va rencontrer de nombreux personnages, va en croiser d’autres, va repenser à sa vie passée, aux choix qu’elle a fait, à sa fille, à son mari, à son amour de jeunesse…
Mais la particularité du roman est de juxtaposer, d’entrecroiser les vies de ces personnages croisés, effleurés. Finalement, en une journée, on lit la vie de Clarissa, celle de son amour déçu Peter Walsh, on croise son mari, on suit sa fille, et surtout, on rencontre Septimus et sa femme Lucrezia.
Le fil de la narration se poursuit par croisement, les personnages fréquentant les mêmes lieux jusqu’au dénouement final.
Peter Walsh est un homme qui a raté sa vie, qui revient des Indes mais reste attaché à ce qui aurait pu être. Septimus est paranoiaque, sa femme souffre de ne pas comprendre ce qui se passe et étant italienne, elle se sent perdu dans Londres sans appui.
Quand à la fille de Clarissa, elle est sous l’influence d’une gouvernante névrosée qui semble bien amoureuse de son élève.
Seul le mari de Clarissa semble vivre sa vie sans encombres.

 Ce que l’on devine dans ce résumé, c’est que la personnalité de Virginia Woolf se laisse vraiment entrevoir dans ce livre. Écrit pendant une période de rémission entre deux dépressions, il m’a semblé qu’il permettait à l’auteur d’exprimer les multiples facettes de sa personnalité, mais également de sa vie et de celle de son mari.
Les thèmes évoqués sont ceux que l’on associe à Virginia Woolf : l’homosexualité féminine, le suicide, la dépression, ou la société mondaine.
Dans le roman, Septimus est dépressif, il a des hallucinations et Clarissa est plus que nostalgique. Peter, quant à lui, est insatisfait et ancré dans le passé. La gouvernante de la fille de Clarissa est elle-aussi psychotique.
Comment ne pas penser qu’il s’agit là des différentes facettes de la folie de l’auteur ?
Cet aspect m’a particulièrement intéressé car il est bien développé.
Et si le roman est composé d’une façon vraiment surprenante, il maintient tout de même une certaine tension narrative qui pousse à connaître la vie de ses personnages.
Ce n’est pas trépidant, mais les personnages sont attachants et en quelques pages (le roman ne fait que 200 pages) on arrive à les découvrir.
Malgré ces thèmes un peu lourds, il ne m’a pas semblé que le livre était déprimant. Je trouve plutôt que certains personnages sont positifs et permettent d’équilibrer l’ensemble.

Finalement, je dirais que j’ai bien apprécié cette lecture et je pense que je relirai ce livre.
Je n’avais aucune note dans mon édition, ce qui fait que certains passages me sont demeurés un peu hermétiques. Mais j’ai lu sur le forum que d’autres lecteurs ont été déroutés par les notes.   
Il faudra que je cherche une bonne critique de ce livre pour en décortiquer les secrets.

Et vous ? Avez-vous lu ce livre ?

Pour cette lecture commune, nous étions beaucoup.
Hilde, l'Irregulière, Jana, Katzenlyly, evertkhorus ont déjà publié leur billet.
Si j'ai oublié quelqu'un, un petit commentaire et je complète. 



Et un livre de moins dans ma PAL ;)



Mais aussi un livre de plus pour le challenge au bon roman. 

  Et je vais même l'inscrire dans le challenge   J'aime les Classiques :)

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