dimanche 19 décembre 2010

La mort dans les nuages d’Agatha Christie


Je poursuis ma série de billets sur Agatha Christie avec ce huis clos qui a dû être bien original quand il est paru. Aujourd’hui tout le monde prend l’avion, mais à l’époque, il ne devait pas y avoir tant de vol que cela.
Je dois avouer également que le temps m’a poussé à lire sous une bonne couverture dans mon fauteuil au coin du feu. J’ai donc finit plein de trucs, dont deux Agatha Christie qui trainait sur ma pile de livres en cours.
Voici le premier, le second est pour demain.

Sur la piste du Bourget, un avion se remplit progressivement de ses passagers. Chacun se dirige vers sa place, s’arrange avec d’autres passagers et s’installe pour le voyage.
L’avion décolle, les serveurs s’affairent et l’aéroport d’arrivé se rapproche. C’est là que l’un des serveurs s’aperçoit qu’une des passagères est décédée !
Avant même l’arrêt de l’avion, Hercule Poirot prend les choses en main et dirige l’enquête.
L’assassin a forcément utilisé une sarbacane, mais on n’en retrouve aucune dans l’avion et comment s’y est-il pris pour que personne ne le voie ? 
Et que vient faire cette histoire de guêpe dans tout cela ? 

On peut dire qu’il se passe vite quelque chose dans ce roman.
Dès la page 14, Giselle est morte !
Ensuite, fort logiquement, les 230 pages restantes vont être consacrées à la recherche de l’assassin.
Je me demande souvent si Hercule Poirot est censé connaître l’assassin dès le départ. Il ne ferait ensuite que rechercher des preuves pour étayer son hypothèse. Mais je crois bien que non. En tout cas, ici, il va de fausses pistes en fausses pistes.
Tout le livre ne se passe pas dans l’avion. La première moitié du roman a pour cadre cet espace clos, où chacun voit sa vie dévoilée par Poirot. Les chapitres de la seconde moitié sont ensuite intitulés du nom de l’endroit où se déroule l’action.
Les informations recueillies au début sont directement liées à la suite, et tout finit par être relié de façon assez magistrale (mais je ne voudrais pas trop en dire).

Encore une fois, l’adresse de l’auteur à construire une histoire complexe mais lisible à la fin est remarquable. Par contre, je n’ai pas été frappée par les petites phrases habituelles portant sur l’art d’écrire ou sur le personnage de Poirot. Il y a bien une première description un peu méprisante, mais il occupe ensuite une position centrale sans que le narrateur ne soit vraiment « taquin ».
J’avais gardé un bon souvenir de ma première lecture, i l se confirme, mais sans plus.

C’est un excellent Poirot quand même, et si vous ne l’avez jamais lu, ne vous fiez pas à mon avis. J

Encore un billet de lecture pour le challenge Agatha Christie de George.



samedi 18 décembre 2010

Le temps de la sorcière d’Arni Thorarinsson [Destination Islande]



Pour une fois, je vous livre un billet de lecture avant d’avoir terminé le livre.
Cela ne signifie pas que je ne le terminerai pas, mais c’est en cours, j’en suis précisément à la page 132.
Si je vous en parle avant la fin, c’est que cette lecture traîne un peu en longueur. Je ne dirais pas que je m’y ennuie, mais les pages ne se tournent pas bien vite car je lis plein de choses en même temps.
Or la date fixée pour le défi d’Evertkhorus était le 18 décembre. Je fais donc un premier billet où je suis sure de ne pas vous dévoiler la fin, puisque je ne la connais pas, et j’en ferais sûrement un autre quand j’aurai terminé.

La littérature islandaise m’était totalement inconnue.
Je situe l’Islande, rassurez-vous, mais je suis bien incapable de citer un auteur ou un titre.
J’ai donc cherché un peu pour ce défi « Destination Islande » et j’ai trouvé deux auteurs de polars : Thorarinsson et Indridason qui est apparemment plus connu.
Mon choix s’est ensuite fait en fonction des synopsis, et voici de quoi parle les 100 premières pages de ce roman.

Einar, journaliste qui travaille pour le plus grand quotidien d’Islande, vient d’être envoyé au nord de l’île pour développer une petite rédaction locale du journal. C’est évidemment une punition, puisque Einar est accompagné par Asbjörn, ancien rédacteur en chef et responsable de cette rédaction, avec lequel il n’a jamais pu s’entendre.
Il leur faut donc travailler ensemble, alors qu’Einar tente d’arrêter l’alcool et vit plutôt mal le fait d’être relégué dans ce coin paumé.
La femme d’Asbjörn et Joa, la photographe du journal, complètent ce tableau de naufragés qui tentent de retrouver des repères.
Évidemment, comme dans toute petite bourgade qui se respecte, il ne se passe pas grand-chose, mais ce n’est qu’apparence. Lors d’une sortie rafting, la femme du pdg d’une grande entreprise locale est tombée dans la rivière et a succombé à ses blessures. Un peu plus au nord, dans un village où la spéculation industrielle menace la campagne alentour, des rixes de jeunes racistes ont dégénéré.

Ces 130 premières pages ne contiennent pas vraiment d’effet retentissant ou de meurtre sanglant. Je pense que la mort de cette femme en rafting est un crime, mais j’ai cru comprendre qu’il y en avait un autre qui arrivait. Il me reste encore 300 pages, ce qui justifie que les évènements s’enchaînent tout doucement.
Car il faut bien le dire, il ne se passe pas grand-chose, et pourtant j’apprécie vraiment la lecture de ce livre. Une série de micro évènements, la vie quotidienne à Akureyri, les déboires familiaux d’Einar me plaisent et les descriptions de la société islandaises sont vraiment intéressantes.
Certes, les aspects de cette société choisis par l’auteur ne sont pas les plus valorisants, puisqu’il parle de racisme et de violence, mais je découvre un pays que je ne connais absolument pas.

Je dois toutefois mettre un bémol qui me fait sourire, mais je dois avouer que les noms des personnages comme les noms des lieux ne sont pas simples à mémoriser.


Merci à Evertkhorus pour m'avoir fait découvrir un petit morceau de littérature islandaise :)



L’heure zéro d’Agatha Christie

Dans mon panthéon Christien (ou christique mais là, il pourrait y avoir confusion) figurent quelques romans dont les histoires m’ont particulièrement plu.
L’heure zéro en fait partie.


Mr Nevile  Strange, la trentaine, joueur de tennis professionnel et membre de la bonne société anglaise, a eu l’idée bizarre de réunir pour les vacances son ex-femme et sa nouvelle femme.
Audrey, sa première femme, est aussi une amie d’enfance, et il voudrait pouvoir continuer à la voir malgré leur divorce. Kay, sa nouvelle femme, est une jeune beauté superficielle qui ne goûte pas vraiment la situation.
Il y a aussi Thomas Royde, rentré des Indes pour six mois et qui a grandi avec Nevile et Audrey. Il cache moyennement bien son petit faible pour elle.
Cette société se retrouve à la Pointe-aux-mouettes, chez Lady Tressilian, dont le mari fut le tuteur de Nevile pour des vacances qui vont être mouvementées.  

Comme le titre l’indique, il est encore question de temps dans cette histoire.
L’art de l’auteur a été de tendre ce récit pour que le lecteur ait conscience du temps qui passe. Il ne s’agit pas de s’identifier à un personnage, puisque les évènements s’enchaînent sans qu’aucun d’entre eux n’attende un meurtre, mais de créer une attente qui donne l’impression qu’à chaque page il peut se passer quelque chose.
Le roman commence par un prologue où, lors d’un dîner d’hommes de lois la discussion vient à porter sur les qualités d’un bon roman policier. L’un d’entre eux affirme qu’un bon roman policier ne présente pas le meurtre au début mais doit faire monter la tension jusqu’à l’heure H, celle du meurtre.
J’aime beaucoup ces allusions qu’Agatha Christie place souvent dans ses romans. Elle met ensuite le système en application. La première partie du roman se déroule de date en date et commence plus de six mois avant l’heure H. Les différents personnages sont présentés, on les voit évoluer dans leur vie quotidienne et surtout, on les entend exprimer leur avis à propos de leurs futures vacances.
Les invités arrivent ensuite les uns après les autres, les vacances se déroulent dans une atmosphère très tendue et certains décomptent les jours les séparant de la fin des vacances, jusqu’au moment fatidique.

Encore une fois, le talent d’Agatha Christie est manifeste et ce roman original montre une société où les petits secrets sont très dangereux.
J’ai également découvert le superintendant Battle, haut gradé de Scotland Yard, et le hors série de Lire m’a appris qu’il s’agissait d’un héros récurrent, présent dans quatre autres romans.
Ce hors série est décidément bien fait et je pense que je pourrais ajouter une contrainte à ma participation au challenge de George : lire un roman avec chacun de ses enquêteurs fétiches que sont Parker Pyne, Harley Quinn, le superintendant Battle, le colonel Race, Ariadne Oliver, les Beresford et bien sûr Hercule Poirot et Miss Marple.

Cette lecture est ma troisième participation au challenge de George.



vendredi 17 décembre 2010

The murder of Roger Ackroyd, with David Suchet


Alors que je rédigeais mon billet sur le Meurtre de Roger Ackroyd, hier après-midi, je me suis dit qu’il serait logique de le faire en regardant Hercule Poirot sur TMC.
Je me suis donc installée devant la télé et là, surprise, l’épisode diffusé s’intitule justement Le Meurtre de Roger Ackroyd, ou plutôt The murder of Roger Ackroyd  puisqu’avec la TNT, je peux le regarder en VO sous-titrée.  
J’ai donc pu comparer avec une mémoire toute fraîche.

L’avantage de cette histoire, quand on connait la fin, c’est de pouvoir observer comment les fausses pistes sont traitées.
Le statut de suspect se transmet d’un personnage à l’autre et le réalisateur se focalise sur chacun au fur et à mesure de la reconstitution des évènements.
Car dans cette histoire, il me semble que le plus important c’est justement le temps et l’enchaînement des différentes phases du meurtre. La position de chaque protagoniste au moment du meurtre est reconstituée, puis leurs histoires individuelles avant de pouvoir observer le panorama général, à la toute fin de l’épisode.
Le réalisateur accentue également cet effet en disposant sans cesse dans le champ de la caméra des horloges et des pendules qui décompte le temps pendant le meurtre et pendant l’enquête. Elles marquent les mouvements de chacun des suspects ainsi que ceux de Poirot et constituent un indice à part entière, ce qui est évidemment moins visible dans le roman.

Un autre aspect apporté par ce téléfilm est celui des décors. Dans cette série de la BBC, une grande attention a été portée aux décors années 1930 et aux costumes. Aucun bal ou grande comtesse dans cet épisode et donc aucune robe affriolante. Par contre, la villa de Roger Ackroyd est un superbe spécimen du style art déco anglais, qu’il s’agisse de l’architecture ou de la décoration intérieure.

Mais la difficulté principale de cet épisode résidait dans le traitement de la narration. Comment retranscrire la lecture d’un journal ?
Pendant les premières minutes, j’avoue avoir été troublée. Le journal était filmé, mais la voix qui lisait était celle d’Hercule Poirot. Je me suis donc demandée si c’était lui qui l’écrivait mais la situation s’éclaircit rapidement. Cette lecture intervient ensuite comme une ponctuation après chaque hypothèse invalidée et permet de faire monter la tension. Le journal apparaît également gondolé, ce qui s’explique dans les dernières minutes.
La position de Poirot n’est pas la même non plus. Dans le roman, il est au second plan, ce qui n’est pas le cas ici. En tant que héros de la série, il occupe la place principale.

Il faut aussi dire quelques mots de David Suchet. Quand un personnage romanesque est incarné si longtemps par le même comédien, il est difficile de l’imaginer avec un autre aspect.
Poirot et Suchet se superposent et la panoplie des tics et manies de Poirot lui semble naturel.
Si vous pouvez regarder un épisode en VO, vous verrez également que l’acteur adopte un accent français (oups, pardon, Belge) et utilise des mots en français qui ne sont pas traduits. Ceci explique que certaines répliques des épisodes en VF soient parfois étranges, comme lorsque Hastings reprend Poirot en reformulant ses phrases. En réalité, il traduit en anglais ce que Poirot vient de dire.

En bref, une bonne adaptation du roman qui ne réserve pas la même surprise que le livre, bien sûr (puisque c’est Poirot qui raconte) mais qui se regarde très bien pendant 1h30.

Et un billet de plus pour le challenge de George. 



Le meurtre de Roger Ackroyd d'Agatha Christie

J’ai plein de billets en retard à publier.
La fin de l’année est bien chargée, je vais donc enchaîner les posts divers et variés sur ce blog pendant cette fin de semaine et la semaine prochaine J

Pour commencer, un petit Agatha Christie.
J’ai ressorti récemment de ma bibliothèque Qui a tué Roger Ackroyd de Pierre Bayard.
Avant de lire ce livre, je voulais quand même relire le roman d’Agatha Christie correspondant pour l’avoir bien en tête. J’ai donc ressorti aussi mon vieil exemplaire hérité de ma maman.

J’ai déjà lu Le meurtre de Roger Ackroyd il y a plusieurs années. La surprise majeure du roman m’est donc connue, et on pourrait penser qu’un roman policier dont on connaît et la fin et le meurtrier n’a plus beaucoup d’intérêt.
Il recèle toutefois encore bien des plaisirs de lecture.
Quand le roman est bien construit, les indices qui avaient égarés le lecteur la première fois apparaissent dans leur fonction réelle, celle de paravent chargé de dissimuler la vérité. Les personnages occupent aussi d’autres fonctions. Alors qu’ils sont les suspects lors de la première lecture, ils deviennent victimes, complices ou témoins.
Cette seconde lecture permet de mieux apprécier le talent de l’écrivain car s’il y a des incohérences, elles sautent aux yeux du lecteur.


Venons-en au roman.
Difficile d’en parler sans trop en dire.
Célèbre pour le procédé utilisé par Agatha Christie, ce roman repose sur une narration à la première personne.
Le Dr Sheppard, l’un des protagonistes de l’histoire, raconte le meurtre d’un de ses patients dans son journal. Le patient Roger Ackroyd, riche capitaine d’industrie vivant avec sa belle sœur et la fille de celle-ci, a été retrouvé mort dans son bureau fermé à clef.
Hercule Poirot, ami de longue date de Roger Ackroyd, a justement décidé de s’installer dans ce village et de prendre sa retraite. Il s’occupe de son jardin et espère avoir trouvé la tranquillité mais ce n’est pas le cas et il va lui falloir résoudre cette affaire.

La publication de ce roman a provoqué un scandale oublié aujourd’hui. Mais l’idée d’Agatha Christie pour tromper le lecteur a véritablement choqué les défenseurs du roman policier, les puristes des sociétés littéraires.
Il était en effet de coutume de suivre les vingt règles du roman policier fixées par Van Dine dans les années 1920 et publiées en France dans le Mystère Magazine. Elles font toujours office de tables de la loi aujourd’hui, et même si, depuis, d’autres transgressions ont eu lieu, celle-ci a fait date.
La notoriété de l’auteur implique en effet que si Agatha Christie décide de ne plus les respecter, ces règles sont caduques. Si elle se permet cela, pourquoi d’autres auteurs ne le pourraient-il pas ?
Le scandale reposait aussi sur le principe d’honnêteté. Une loi tacite implique en effet que l’auteur doit tromper son lecteur, mais dans certaines limites. L’assassin ne peut donc pas être un inconnu, ou un personnage mineur, ou un domestique. Il faut ainsi cacher l’assassin, tout en laissant assez d’indice pour que le lecteur ait les moyens de le découvrir.
Malgré cette tromperie, le meurtre de Roger Ackroyd connut un grand succès, entérinant l’usage et, par la même occasion, interdisant à un autre écrivain d’user du même procédé, désormais éventé.
J’ajouterai pour finir que j’ai été ravie de découvrir une écriture fine et assez travaillée dans ce roman.
Mes lectures "Christiques" remontent à bien des années, à une époque où l’intrigue m’intéressait plus que l’écriture. Or ce roman est une mine de phrases à double sens, de fausses pistes savamment ménagées, et le dernier chapitre laisse émerger des interrogations d’écrivain que l’on pourrait sans nul doute attribuer à Agatha Christie elle-même.

Après cette seconde lecture, une question subsiste néanmoins.
Quel est l’assassin qu’a choisi Pierre Bayard pour réécrire la fin du roman d’Agatha Christie ? 


Cette lecture est ma première participation au Challenge Agatha Christie



lundi 13 décembre 2010

Pour les fans de l'oulipo

Dans la lettre hebdomadaire de Gallimard de la semaine passée, il y avait un lien vers un concours oulipien.

A l'occasion de la sortie d'un coffret comprenant une anthologie et un documentaire vidéo, le site Arte.tv propose chaque semaine des jeux de lettres à la manière oulipienne.
Chaque jour, une nouvelle question est publiée, à laquelle il faut répondre par mail.
Les plus assidus ayant donnés le plus de bonnes réponses dans la semaine se voient récompensés par un coffret.

Etant une fan inconditionnelle de l'Oulipo, je ne pouvais manquer ce jeu, et j'ai donc cogité un peu, et envoyé un mail avec mes réponses.
Et j'ai gagné un coffret !

N'hésitez pas à tenter votre chance, car il reste encore plein de coffrets à gagner.

Pour la troisième semaine, cliquez ici ou sur l'image et bonne chance !

dimanche 12 décembre 2010

Une bibliothèque universitaire

Le retour de la bibliothèque du dimanche.

En ce dimanche un peu gris, voici des photos d'une bibliothèque universitaire que je trouve juste magnifique.
Dans un cube, l'architecte a utilisé des courbes et des cercles pour créer un lieu à la fois lumineux, espacé mais où chacun peut trouver un espace adapté au travail.
Le long des balcons, il est possible de s'installer pour travailler avec prise de courant et connexion internet.

Mais où est cette BU ?         (un indice : c'est en Normandie) (réponse dans les commentaires)












samedi 11 décembre 2010

Je ne sais pas résister...(challenge petit bac)

Quand je vois un nouveau challenge, en ce moment, je file voir dans ma PAL si j'ai des munitions.
Il faut dire que ma PAL comporte déjà 122 titres, auxquels s'ajoutent 11 achats depuis le 1er octobre, date à laquelle j'ai décidé de fixer ma PAL.
De cette façon, j'espère vider un peu cette pile où figurent forcément plein de livres que j'ai eu envie de lire à un moment ou un autre et qui me font toujours de l'oeil.
J'ajouterais que je suis déjà inscrite à 15 challenges, ce qui impose de vérifier quand même à l'avance si un seizième est réaliste ou non.

Et pour ce seizième là, la réponse est oui !




Organisé par Enna, et circulant déjà sur plusieurs blogs, ce challenge nous propose de reprendre ce jeu de réflexion qui a fait les beaux jours de pas mal de cours de récréation de notre jeunesse.

Il s'agit donc de trouver un livre à lire pour chacune des catégories fixées, soit 7 livres à lire pendant l'année 2011.

Après une petite sélection, voici les possibilité qui me sont offertes par ma réserve personnelle.
Je crois pouvoir dire que ce challenge est atteignable :)

Prénom :
Austen Jane, Emma
Doumenc Philippe, Contre-enquête sur la mort d'Emma Bovary
Dumas alexandre, Ange Pitou
Dumas Alexandre, Herminie
Fforde Jasper, L'affaire Jeanne Eyre
Gay Marcel, L'affaire Jeanne d'Arc
Le Rouge Gustave, Le mystérieux docteur Cornélius  
Rousseau, La Nouvelle Héloïse
Rosnay Tatiana de, Elle s'appelait Sarah
Tremayne Peter, Le Pélerinage de soeur Fidelma
Von Arnim Elisabeth, Vera

Lieu géographique : 
Burdett John, Bangkok Tattoo
David-Neel Alexandra, Voyage d'une parisienne à Lhassa
Duras Marguerite ,Un Barrage contre le Pacifique
Féré Octave, Les mystères de Rouen
Fruttero & Lucentini, Place de Sienne, côté ombre
Gogol, Nouvelles de Petersbourg
Mann Thomas, La Mort à Venise
Simon Eddy, Les Grandes affaires criminelles de Seine-Maritime
Tejpal Arun, Loin de Chandigarh  
Xiaolong Qiu, Visa pour Shanghai

Métier : 
Barbey d'Aurevilly Jules, Un prètre marié
Diderot Denis, La Religieuse

Animal :
Braun Lilian Jackson, Le chat qui lisait à l'envers
Ferrère Fabienne, Un Chien du diable
Follet Ken, Les Lions du Panshir
Hammett Daniel, Le Faucon de Malte
Mac Call Smith Alexander, Les larmes de la girafe
Picouly Daniel, L'enfant Léopard 
 
Végétal : 
Ellroy James, Le Dahlia noir
Sharma Bulbul, La colère des aubergines
Van Gulik Robert, Meurtre sur un bateau de fleurs

Objet :
Assouline Pierre, Le portrait
Benzoni Juliette, Le collier sacré de Montezuma
Dumas Alexandre, Le Collier de la Reine

Sport / loisir : 
Vargas Fred, Les jeux de l'amour et de la mort

Ce qui est amusant, c'est de voir que certaines catégories sont beaucoup plus fournies que d'autres. 
Il semble que les destinations lointaines me tentent beaucoup, et que les prénoms soient très fréquents dans les titres. 
A l'inverse, les sports et loisirs sont absents de ma PAL. J'ai dû placer là un titre un peu tiré par les cheveux, mais bon, je pense que le mot "jeu" est valide. 
Et vous avez vu cette catégorie "métier" ? Prêtre et religieuse sont bizarrement seuls ;)

Evidemment, je ne lirai sans doute pas tout, mais si j'arrive à lire un livre pour chaque catégorie, ce sera déjà pas mal. 

Bon weekend, et à demain pour une bibliothèque du dimanche...


vendredi 10 décembre 2010

Un giro in Italia [tentation inside]

Pas facile, cette semaine !
J'ai couru un peu partout, accumulé un peu de travail en retard ces dernières semaines, et mon objectif est de tout résoudre avant les vacances. Ce sont mes bonnes résolutions en avance
 
Je n'ai donc pas trop le temps de passer par ici, mais je me promène quand même chez les copines, et aujourd'hui, je découvre un nouveau challenge tentateur !!!




Nane nous invite à une balade en Italie.
Au programme et jusqu'au 9 décembre 2011 :

  • lire au moins 1 livre d'un auteur italien
  • lire au moins un livre dont les héros sont italiens et / ou dont l'action se déroule en Italie
  • regarder un film italien
  • cuisiner un plat et / ou un dessert italien

Sympa, non ?

Dans ma PAL, j'ai trouvé :

  • Agus Milena, Mal de pierre 
  • Benacquista Tonino, Malavita (mais je ne sais pas si ça compte pour un auteur italien)
  • Fruttero & Lucentini, La femme du dimanche
  • Fruttero & Lucentini, Place de Sienne, côté ombre
  • Gaudé Laurent, Le soleil des Scorta
  • Mann Thomas, La mort à Venise
  • Manzoni Alessandro, Les Fiancés
  • Pears Iain, L'énigme San Giovanni  

Et pour les recettes de cuisine, je maîtrise les lasagnes, le tiramisu, le risotto, la crostata, mais je cherche encore la foccaccia parfaite.
Il me reste à trouver un film...

________________________________________


Et en descendant en bas de mon blog, par curiosité, je viens de voir que je suis passée de la 145e à la 87e place dans le classement Wikio !!
Bien sûr, bien sûr, ça n'est pas très important, et les méandres de ce classement sont impénétrables, mais ça m'amuse de voir ma position évoluer et je me dis que peut-être, vous lecteurs, vous vous sentez plutôt bien par ici.

 

lundi 6 décembre 2010

C'est lundi, que lisez-vous ? 4°

y
Voilà mon quatrième épisode pour le rendez-vous de Malou.





Qu'y avait-il dans mon sac cette semaine ? 





Qu'est-ce qu'il y a sur ma table de nuit ce soir ? 


 



Qu'est ce qu'il y aura sur mon bureau la semaine prochaine ? 




oo

dimanche 5 décembre 2010

Un coup de propre... et ma liste au père Noël

La semaine dernière, je n'avais pas franchement envie de travailler.
Alors j'ai rangé... mon blog !
J'avais du boulot, ma maison en a aussi besoin, mais que voulez-vous, on ne se refait pas...

J'ai donc mis mes pages à jour, pour y faire figurer les nouveaux challenges, les résultats des anciens, de ceux qui se terminent à la fin du mois et que j'ai pris en route...
J'ai rangé ma colonne de droite, ajouté des logos, classé les challenges.
J'ai ajouté des liens (si je vous ai oublié, je vous fais plein de bises pour m'excuser. Laissez un petit comm).
J'ai mis un petit récap de mes challenges. Je suis un peu maso, mais c'est un récap mensuel avec total entre parenthèses pour me motiver quand même.

Et j'ai refais le papier peint !!

Qu'en pensez vous ?


_____________________________________

Je profite aussi de ce billet du dimanche pour participer au jeu de Virginie B et Chocoladdict qui nous invitent à montrer notre liste de noël idéale.

La mienne ressemble à ça :



Photo du bento de Nol de Nol

Il y a quelques années, mes listes étaient faites de collages et comportaient une liste interminable de propositions en tous genres destinées à ma maman.
J'ai changé de goût et cette liste-ci ne ressemble plus vraiment à ce que je demandais quand j'avais 10 ans.
Elle est plus pragmatique, mais si un membre de ma famille passe par là, qu'il n'hésite pas 





samedi 4 décembre 2010

Caldeira et Bangkok sur la radio des blogueurs

La radio des blogueurs de Leiloona revient en ce début de mois de décembre pour notre plus grand plaisir, vu le nombre de participants.

Pas facile de choisir un chanteur un peu original pour ma participation de décembre.
Je pourrais éviter l'originalité, mais je trouve que l'un des intérêts de ce petit jeu est justement de mettre en avant des chanteurs et des groupes peu connus.
Comme je n'arrive pas à me décider, j'opte pour une double participation, avec deux titres qui n'ont rien à voir et deux formats qui ne se ressemblent pas non plus.

Voici donc une chanson de Valérie Leulliot extraite de l'album Caldeira que j'écoute parfois en boucle et un clip qui va vous réchauffer.





Je vous laisse les deux lecteurs, car je suis trop fière d'avoir trouvé le petit au bout de 2h de recherches ! (oui, je sais, c'est ridicule, mais que voulez-vous :D)




La chanson de Pony Pony Run Run est passée en boucle sur plein de radios, mais si vous avez besoin de soleil, coupez le son et décollez pour Bangkok et Phuket !!!
J'adore ce clip, les images de Bangkok me rappellent mes vacances et les lieux où j'aime trainer quand je suis dans la capitale thaïlandaise. :)

Ahhhh ! L'aéroport, les taxis bicolores, les écoliers à l'arrêt de bus, le sky train, la traversée du fleuve, les bus kitsch, les inondations de la saison des pluies (ah non, ça, je ne connais pas, j'y vais seulement quand il fait beau :D), le Wat Arun, les marchés de nuit, les tuk-tuk, les gratte-ciel... 1 minutes 30 de dépaysement !






Bon weekend !
h

vendredi 3 décembre 2010

* Neige *

Mettons nous d'accord dès le départ !
Je n'aime pas spécialement la neige. J'habite en pleine cambrousse, et l'an dernier, on a attendu 4 jours pour être déneigé. Dès qu'il tombe un flocon, je suis coincée pendant trois jours et je ne peux pas aller travailler.
Même la gare la plus proche nécessite de prendre une grande côte  impraticable en voiture à la première gelée.

Mais quand on est coincé, il ne reste qu'à attendre, et apprécier quand même la beauté du paysage...


Cliquez sur les images pour les voir en plus grand :D






















Et pour le plaisir, parce que cela m'a bien fait rire de pouvoir découvrir tous ces chemins invisibles d'ordinaire, un petit jeu : 

A qui sont ces empreintes ? 













Edit : je ne parle pas sous contrôle d'un spécialiste, mais les deux premières photos sont sans doute celles d'empreintes de biches ou de chevreuil, les deux suivantes sont celles de renards ou autre bête à grande queue, puis il y a un lapin, et un gros oiseaux :)

Si je veux être honnête avec vous, je dois néanmoins ajouter que cette année, la déneigeuse est passée dès le premier matin de neige.
Si je voulais, je pourrais donc sortir de chez moi, mais là, il fait trop froid !!  ;)
j

mercredi 1 décembre 2010

Bilan du mois de novembre

Un bon mois livresque s'est terminé hier.
J'ai lu le même nombre de livres que le mois dernier, mais j'ai eu de jolies surprises, je me suis aussi inscrite à plusieurs challenges qui ne devraient pas être insurmontables et j'ai fait quelques achats.

En chiffres, cela donne :
10 participations à des challenges validés
4 inscriptions à de nouveaux challenges
900 pages lues
5 livres lus
4 livres achetés
22 billets écrits ce mois-ci

Et j'ai donc lu :



J'ai également écrit un billet sur une lecture qui attendait sagement :





Pour le challenge PAL, j'ai lu deux romans (plus que 115 :D)
Pour le challenge 2€, le challenge j' les Classiques, le challenge A. Dumas et le challenge Au bon roman, j'ai lu un roman.
Pour le challenge 1% littéraire 2010, j'ai lu 3 titres.
Les récap des challenges sont dans les pages, en haut à gauche :)

J'ai aussi fait des folies à la librairie.


 Le livre de Karen Blixen est vendu dans un joli coffret avec une bibliographie illustrée.
Comment résister ?


Et j'ai lu sur un blog qu'Emma était un ancêtre du roman policier. En voyant cette couverture, j'ai craqué.







Evy a lancé un challenge Autant en emporte le vent dont je vous reparlerai, et j'avais envie depuis longtemps de lire le livre.


Et pour le dernier, je suis inscrite à une lecture commune sur l'Islande. J'ai donc choisi ce roman islandais.


Et c'est reparti pour un bon mois de lecture...


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