dimanche 2 février 2020

Sunday mood de la chandeleur !

Alerte !
Je crois que je suis complètement fan de la trilogie de Pierre Lemaitre !!
Bon, je n'ai pas encore écouté le 3e tome mais je viens d'enchainer Au revoir là-haut et Couleurs de l'incendie et j'ai ADORÉ !!!!!!!!!!
Je commence Miroir de nos peines demain matin, j'ai hâte.
J'ai tellement hâte que cela m'a décidé à aller bosser demain d'ailleurs 😂.




J'ai une énorme rhino-pharyngite avec otite ou un truc comme ça.
J'ai découvert que le nez complètement bouché bouche les oreilles, ce qui provoque des acouphènes !!
Et impossible de rester allongée où je ne respire plus (pratique pour dormir).
J'ai donc passé la semaine à me moucher toutes les 5 minutes, à tousser et surtout, j'ai fait cours sans voix depuis lundi !
Les étudiants ne m'ont pas beaucoup aidé, et j'ai fini la semaine sans pouvoir dire un mot.
Mes enfants aiment, je ne leur crie pas dessus, je leur fais des signes 🙈



Bon, l'honneur est sauf, j'ai quand même fait des crêpes pour ma petite famille !
(et il n'y en a plus ! Il va falloir que j'en prépare plus, mes affreux dévorent !)
Par contre, pas eu le temps de finir les crêpes au crochet que j'avais prévu.
Mais ce sera pour demain... dans le train avec Lemaitre dans les oreilles !
Il me reste des petites framboises, une myrtille et de la chantilly à crocheter.
ça devrait se faire sans problème (mais c'est tout petit tout mimi).




Et sinon, aujourd'hui, je n'avais plus de sucre pour mes crêpes.
Enfin, plus de sucre de canne alors j'ai mis du Muscovado (moitié moitié).
Le bilan carbone de ce sucre est déplorable, je sais, mais son goût est quand même absolument merveilleux (je ne trouve pas de vergeoise en ce moment dont le goût est équivalent et qui est bien de chez nous).
Je vous le conseille.
Cela donne un petit goût caramélisé aux crêpes !
Et si vous voulez voir vraiment des crêpes, il y en a chez mes copines qui, elles, cuisinent !




Allez, je vous laisse, je vais soigner ma voix en allant dormir...














mercredi 29 janvier 2020

Polina de Bastien Vivès [BD]

Cette BD (ou ce roman graphique ?) est beaucoup passée sur les blogs pendant un moment, et puis on ne l'a plus vu mais j'avais gardé l'envie de la découvrir.
En l'apercevant sur les étagères de la bibliothèque de mon village, je ne pouvais que tendre la main vers elle.

Bastien Vives raconte l'histoire de Polina, une petite fille acceptée dans une école de danse en Russie qui va devenir danseuse.
La vie de Polina ne tourne qu'autour de la danse, elle apprend son métier et doit faire des choix pas toujours faciles.
C'est un récit attachant, avec une jeune femme qui se remet parfois en question et essaie d'avancer autant qu'elle le peut en suivant ses envies de danse.
Il y a des moments de tension, d'autres où on l'observe dans sa vie plus quotidienne.
C'est vivant, rythmé et on a envie de tourner les pages pour savoir la suite.

Mais si le récit est assez traditionnel, le trait de cette Bd, lui, est très particulier.
Le choix du noir et blanc donne une impression de dureté, de tranchant.
Cela fait écho à la vie des danseuses qui est loin d'être rose, j'imagine, et cela permet à l'auteur de souligner le mouvement des corps.
Avec des aplats de noir pour les ombres et de grands traits pour les personnages, il crée une impression d'esquisse, de vivacité et peut-être aussi de mouvement mais cet aspect ne m'a pas trop convaincu.
Il y a en tout cas une force dans ce trait qui donne une tenue à l'histoire.

Au final, j'en garde un joli souvenir mais je crois que je suis quand même un peu déçue.
Les avis sont si dithyrambiques que je m'attendais à quelque chose de plus abouti.
Même s'il y a beaucoup de pages, le récit va très (trop) vite et Polina est peut-être trop esquissée.
J'ai découvert qu'il y avait un film inspiré de cette histoire.
Je crois que je vais tâcher de le voir pour pouvoir aller un peu plus loin.

Et vous ? Vous l'avez lu ?




dimanche 19 janvier 2020

Sunday mood de petite rentrée 💼🚂💆‍♀️

Dimanche soir...
18h...
Bain, séchage de cheveux, coupage d'ongles, préparation des vêtements du lundi, du cartable, bento pour maman, réservation du train, rangement de mon bureau-salle de jeux...
Cafard...


 


Il y a plus d'un mois que je ne suis pas allée au bureau.
En général, ça me réjouit d'y retourner, de reprendre le rythme parisien, de lâcher un peu mes enfants et de pouvoir faire quelque chose sans être interrompue !
Mais là, je n'ai pas fini mes corrections de partiel, il n'y a toujours pas beaucoup de train, les voies se sont affaissées vendredi à Mantes la Jolie, cela cause 20 minutes de retard et il faut que je m'habitue à de nouveaux horaires (depuis 9 ans, je partais à la même heure).
Croisez les doigts pour moi demain matin, je vais essayer de ne pas trop m'angoisser et de rester calme.





Mais au lieu de corriger mes copies en ce début d'année, j'ai lu !!
Et j'ai même écrit des billets !
Un exploit, non ?
Je crois que l'envie est revenue.
J'écris ce que j'ai envie d'écrire, parfois cela donne des billets assez courts, mais après tout, quand il n'y a pas autre chose à raconter, c'est aussi bien.
J'ai donc lu Les Loyautés, La disparition de Josef Mengele, Polina, les 2 premiers tomes de Bergères Guerrières !
Et tout ça m'a plutôt bien plu.






J'ai lu les deux premiers tomes de Sadorski récemment, puis Josef Mengele.
Sachant que je n'apprécie pas trop cette période, je pensais me lasser, mais j'ai une furieuse envie de lire HHHH !
Il faut que je me décide parce que je n'ai plus rien pour mes oreilles demain matin dans le train.
J'aurais bien commencé aussi la trilogie de Lemaitre dont le dernier tome fait partie de la sélection du PRix Audiolib de cette année (je vous en reparlerai).

Un avis ? 




Allez, en attendant, je vous laisse, j'ai des gaufres qui m'attendent.
Bon, c'est la recette de Cyril Lignac et on n'est pas convaincus à la maison !!
Trop de gras, trop longues à cuire.
Si vous avez une bonne recette, n'hésitez pas !
Ici on adore ça, mais on n'est jamais vraiment satisfait.


















vendredi 17 janvier 2020

L'étoile jaune de l'inspecteur Sadorski de Romain Slocombe

Après la lecture du premier tome de cette série, cela m'a paru indispensable de poursuivre !
Je voulais savoir ce qui arrivait ensuite à Sado et le ton du roman m'avait bien plu. 
J'ai donc lu le tome 2 quelques semaines après le 1, ce qui est assez rare chez moi pour être souligné.
Et voilà mon avis.

Léon Sadorski est en convalescence après ses mésaventures en Allemagne et à Paris. 
Il profite de l'été naissant, se promène dans Paris et emmène sa femme pique-niquer. 
Pendant cette escapade à vélo, il tombe sur le cadavre d'une femme en décomposition. 
Mais il a d'autres chats à fouetter. 
Un attentat a eu lieu dans un lieu fréquenté par ses collègues et il lui faut arrêter les coupables...

Ce deuxième tome change de ton.
Alors que Sadorski était dans une situation difficile dans le tome 1, il se retrouve ici encensé par ses supérieurs et attend de nouvelles responsabilités.
Mais la rafle du Vel d'hiv se profile et la conscience de Sado le travaille.
Il envisage également très sérieusement de séduire sa jeune voisine Julie, une adolescente juive dont les parents ont été arrêtés.
Mais rien ne va se passer comme prévu.

L'écriture de Romain Slocombe est toujours aussi efficace.
Il y a quelques petites longueurs lorsqu'il énumère des listes dans des rapports, mais il sait jouer habilement avec son lecteur et n'hésite pas à malmener son héros pour donner l'illusion qu'il paye aussi pour ce qu'il fait.
Les rapports de police, les listes de noms rendent le roman plus proche du réel et rappellent qu'on n'est pas tout à fait dans la fiction. 
Mais ce qui est plus dur dans ce roman, ce sont les descriptions de la rafle du Vel d'hiv.
Les évènements sont froidement décrits et on assiste à la préparation de la rafle, puis aux arrestations.
L'obéissance aux ordres reçus avait bon dos et m'ont laissé nauséeuse.
On sait ce qu'il s'est passé évidemment, mais le voir de l'intérieur, c'est autre chose.

Cela n'en reste pas moins un très bon deuxième tome qui permet justement de s'instruire et de découvrir une réalité qui ne doit pas être oubliée.



(Et le 3e tome arrivera sans doute bientôt...)







mercredi 15 janvier 2020

Les gens heureux lisent et boivent du café [BD]

Il y a très longtemps que je voulais lire cette auteure !
Ses romans sont souvent en vitrine à la librairie de la gare, et comme elle en a écrit plusieurs, je me disais qu'il fallait que j'aille voir à quoi cela ressemble.
Bon, je me doutais quand même un peu du type de roman dont il s'agit, avec des histoires à ranger plutôt dans la catégorie "feel good".
Mais pourquoi pas.
Et puis j'ai trouvé cette BD dans ma bibliothèque de village et c'était l'occasion de tester en n'y passant pas des heures.

Diane a vécu un drame un an plus tôt et ne s'en remet pas. 
Elle végète dans son appartement et survit grâce à son ami Félix qui lui apporte ses repas et la secoue un peu de temps en temps.
Alors qu'il lui propose de faire un voyage pour se reprendre en main, elle décide de partir s'installer en Irlande pour pouvoir pleurer tranquille... 

Bon, je vais être honnête, je n'ai pas été hyper emballée.
J'ai passé un petit moment sympa avec Diane, Felix et les autres, mais tout est assez prévisible et ressemble quand même beaucoup à un Harlequin sauf qu'on ne consomme pas 😆😂.
C'est ce que je pensais trouver dans le roman, alors je ne suis pas déçue mais j'aurais aimé m'éloigner un peu du téléfilm de TF1.
Peut-être que la suite fait évoluer l'histoire.
En tout cas, pour moi, ce n'est pas convaincant.

Le scénario de Véronique Grisseaux est sans faille, le découpage en chapitre respecte les temps forts du récit.
Les dessins de Cécile Bidault sont clairs, les paysages sont esquissés avec de grands aplats de couleur.

Vous l'avez lu ? ça vous a plu ?
Et vous avez lu le roman ?












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