dimanche 19 février 2017

Des scones au parmesan pour la soupe du dimanche 🍵🍞🧀

Dimanche soir... Fin des vacances... Ciel gris...

J'ai combattu la morosité de ce dimanche délicat avec un tour au marché ce matin, un bon déjeuner ce midi mitonné par monsieur, du chocolat croqué cet après-midi et des gâteaux du boulanger pour le goûter.
Ce soir, il y aura une bonne soupe chaude comme souvent le dimanche soir mais pas avec les scones dont je vais vous parler aujourd'hui car ils ont été mangés la semaine dernière avec les quiches dont je vous ai déjà donné la recette !




Ces petits scones sont parfaits pour aller avec une soupe.
Ils sont réconfortants, parfumés, et font des petits sandwichs qui prennent parfaitement place sur le plateau des douceurs du teatime.




Pour une douzaine de scones : 

  • 55 g de beurre coupé en dés
  • 250 g de farine
  • 1 cs de levure chimique
  • 1 pincée de sel
  • 150 ml de lait (fermenté pour moi)
  • 1 oeuf battu (facultatif avec le fromage)
  • deux ou trois poignées de parmesan rapé

Préchauffer le four à 200°.
Tamiser la farine puis ajouter la levure, le sel et mélanger.
Ajouter le beurre et malaxer pour obtenir un mélange sableux.
Creuser un puits, verser le lait puis travailler la pâte à la main.
On doit obtenir un mélange souple, ni trop collant (ajouter de la farine), ni trop sec (ajouter du lait).
Sur un plan de travail fariné, étaler la pâte et découper des ronds de pâte de 2 à 3 cm d'épaisseur.
Déposer sur une feuille de cuisson et saupoudrer de fromage ou badigeonner d'oeuf battu.
Cuire pendant 12 à 15 minutes, les scones doivent être dorés.

(recette issue du livre Un goûter à Londres)





On peut changer de fromage bien sûr.
Des dés de mozarellas feront des fils rigolos, du gruyère râpé tout simple ou de la mimolette râpée pour plus de caractère si cela vous tente.
Pour une version sucré, ajoutez 1 cs de sucre et supprimez le parmesan.

Et pour le reste, profitez, dégustez, tartinez de fromage frais, mettez du jambon, du pâté, ce que vous voulez.

Et bonne soirée ou bonne semaine !!














jeudi 16 février 2017

Agatha Christie, le chapitre disparu de Brigitte Kernel

Ces temps-ci, je croise plein d'ouvrages sur Agatha Christie.
C'est amusant ces coïncidences, mais c'est peut-être aussi le signe qu'elle est à la mode.
Ou plus précisément, que sa disparition de dix jours est à la mode. 
Il faut connaitre un peu sa vie pour le savoir, mais Agatha Christie a disparu alors qu'elle avait une trentaine d'année et qu'elle ne s'entendait plus avec son premier mari. 
Qu'a-t-elle fait pendant cette disparition ? 
C'est un mystère qui dure encore aujourd'hui. 

Voilà, ça y est, elle a achevé son autobiographie. 
Agatha Christie est prête à envoyer le manuscrit à son éditeur, amputé néanmoins d'un chapitre. 
Elle dira qu'il s'est égaré ou qu'elle ne l'a pas écrit. 
Et pourtant, elle l'a bien dicté à sa secrétaire avant de le supprimer. 
C'était il y a si longtemps. 
Ce matin là, elle était partie à 5 heures pour ne croiser personne et s'était rendue avec sa voiture a l'étang de Silent pool. 
Là, elle avait décidé d'en finir...

Evidemment, quand on est déjà fasciné par le sujet avant même d'ouvrir le livre, c'est plus facile d'être intéressé. 
Et pour ce livre, ça a parfaitement marché.

Le récit est raconté à la première personne du singulier.
C'est Agatha Christie qui explique ce qu'elle a fait, qui parle de ses états d'âme, qui donne son point de vue sur la situation qu'on vit ainsi de l'intérieur.
Complètement perdue, elle erre, elle hésite, elle se laisse guider, avant de finalement reprendre un peu du poil de la bête, mais doucement (il faut dire qu'elle est à un tournant de sa vie). 
Le procédé correspond parfaitement au récit parce qu'au delà du journal ou de l'autobiographie, il s'agit d'une période de sa vie où l'introspection a du être particulièrement vive. 

L'auteure Brigitte Kernel a toutefois tout inventé puisqu'on ne sait pas du tout ce qu'il s'est passé.
On voit néanmoins qu'elle a du s'appuyer sur les archives, les témoignages éventuels, les traces de ce qui a pu se passer. 
Agatha Christie est franchement déboussolée et se retrouve dans une ville de bains où son mari finit par la retrouver (je ne dévoile rien, on connait déjà la fin). 
Entre les deux, on assiste à l'errance d'une femme qui remet sa vie en question et doit se remettre de la rupture annoncée par son mari, du divorce assez mal vu encore à l'époque et du décès récent de sa mère. 
C'est vraiment très bien fait et j'ai eu l'impression de me plonger dans ses pensées, de la suivre et surtout de la voir évoluer pendant ces 10 jours.
J'avais aussi l'impression de lire un roman de Christie a chaque fois que je mettais mon casque sur mes oreilles. 

Et oui, parce que vous avez peut-être noté sur la couverture qu'il s'agissait d'un livre audio. 
Ce livre est lu par l'auteur, ce qui est très agréable pour une fois.
J'ai souvent du mal avec ces choix éditoriaux, mais là, ça fonctionne.
Elle ne surjoue pas le texte, elle se fait discrète et on entendrait presque Agatha Christie nous raconter son histoire.
Pour une narration faite par le personnage principal, c'est parfait ! 

Le seul bémol que je pourrais avoir, serait pour l'usage intempestif de mots en anglais.
Le texte étant en français, je me suis demandé si l'auteur imaginait l'inverse en anglais, un discours émaillé d'expressions françaises.
Mais bon, c'est un détail. 

Je vous conseille donc ce roman si vous aimez Agatha Christie, si vous avez envie de lire un roman sympa, ou si vous voulez savoir ce qui est arrivé pendant ces 10 jours de disparitions.

Quant à moi, je vais de ce pas commencer Loin de vous ce printemps dont il y est beaucoup question dans ce livre ! 



Merci au Livre qui parle 
et à Babelio




mercredi 15 février 2017

La photo du mois #29 : Sauvage

Ce mois-ci, le thème de la photo du mois m'a laissée perplexe.

C'est Josiane qui a choisi un mot pour guider nos appareils photos : SAUVAGE !!!

Bon, ok, pourquoi pas, mais quel sauvage ?
Le bon sauvage de Rousseau ? le sauvage individu mal élevé qui ne respecte pas son prochain ? l'animal sauvage ? la plante sauvage ?
Au détour d'un commentaire sur le groupe FB, j'ai vu qu'il s'agissait de ce qui est dans l'état de nature, ce qui n'a pas été modifié par l'homme.

Certes, mais c'est bien compliqué de nos jours de trouver encore des endroits que l'homme n'a pas touché.
Nos forêts ne sont plus sauvages depuis des centaines d'années, mon jardin l'est encore moins.

Alors j'ai cherché les endroits encore un peu sauvages où j'avais pu aller.
Il y a la Birmanie bien sûr, mais en regardant les photos, elle n'est pas si sauvage que ça !
Je suis donc montée plus au Nord, au Népal.
Et j'ai trouvé cette photo qui symbolise bien pour moi le monde d'aujourd'hui et la place infime que nous laissons au "sauvage".

Au second plan, dans la vallée, c'est Pokhara, deuxième ville du pays et pas du tout sauvage.
Mais à l'arrière plan, là-bas, tout au fond dans le ciel, ce sont les Annapurnas.
Ils ne sont plus vraiment sauvages non plus sauf le Machapuchare, la pointe que vous voyez au milieu.
Culminant à 6993 m, cette montagne est interdite, forbidden, niet, pas d'humain !!

C'est sauvage, ça non ?





Vous reprendrez bien un peu de sauvagerie...

Akaieric, Alban, Alexinparis, Amartia, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, E, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Je suis partie voyager, Jess_TravelPicsAndTips, Josette, Josiane, Julie, Kellya, Kenza, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, La World Coolture, Lair_co, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamysoren, MauriceMonAmour, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Natpiment, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pichipichi Japon, Pilisi, Princessepepette, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Who cares?, Wolverine, Xoliv', écri'turbulente.






mardi 14 février 2017

La première fois que Bérénice vit Aurélien, elle le trouva franchement con de Sarah Sauquet

Non mais regardez-moi ce titre !!
C'est le livre parfait pour fêter la Saint Valentin quand on est seul (ou pas) ce 14 février !
Une jolie référence pour les filles qui ont fait des études de lettres, qui marche aussi pour celles qui n'en ont pas fait mais connaissent quelques Classiques.
Et pour les autres, c'est surtout très drôle.




Et voyez le sous-titre : "Coaching littéraire pour séduire en 7 étapes" !
Même le verso est accrocheur : "Rencontrer, séduire et garder l'âme-soeur".
En 7 chapitres, Sarah Sauquet propose de faire de vous un grand séducteur qui connaitra toutes les techniques de séduction, ce qu'il faut faire et ne pas faire.

Evidemment, ce qui fait mouche au départ, c'est le titre.
Bérénice, Aurélien, c'est lui qui la trouve laide dans la version originale d'Aragon, mais ici on apprend qu'elle, elle le trouvait con !
Et pourquoi pas ?
J'ai trouvé l'idée vraiment très sympa.
Il y a d'abord un petit test, puis 7 étapes pour devenir un séducteur parfait, mais avec la littérature !
C'est Orlando, le personnage de Virginia Woolf homme ou femme selon les jours qui sera notre objectif.
Qu'on soit un homme ou une femme, on est ainsi sûr de se sentir concerné.
La transposition des aventures de héros de romans Classiques à notre époque est très drôle, comme

Ce livre est bourré de citations et de références aux oeuvres Classiques.
L'auteure s'appuie sur le principe de la catharsis qui veut qu'on vive par procuration ce que vivent les personnages.
Il n'est donc plus nécessaire d'assassiner votre voisin si vous voulez savoir ce que cela fait, il suffit de lire un roman policier.
En amour, ce serait donc un peu pareil.
La lecture de romans devrait permettre de mieux séduire en s'inspirant de ce que les personnages ont vécu.
La plupart du temps, ce sont des contre-exemples et ils sont là pour nous montrer ce qu'il ne faut pas faire.
Evidemment, je songe à cette chère Emma que j'affectionne tout particulièrement.
L'auteur décrypte des scènes que nous connaissons par coeur mais avec un humour qui redonne un peu de vie dans tout ça :
"8h00 : Emma Bovary se réveille dans le lit de son mari. Premier réflexe, elle allume son portable, mais aucune nouvelle de son Rodolphe".

Ça décoiffe, ça rafraichit (les textes et la mémoire), ça surprend, c'est amusant, original et même instructif.
On a forcément envie de se (re)plonger dans un petit Classique oublié en refermant ce livre !

Vous l'aurez compris, l'aspect "coaching" m'est passé un peu à coté.
J'ai trouvé les petites infos, les statistiques très sympas, mais bon, ce n'est pas le plus attirant dans ce livre.
Il y a néanmoins des conseils à la fin de chaque chapitre qui sont toujours bons à entendre.

Si vous avez besoin d'un petit coaching, cela pourrait donc vous plaire.
Et si ce n'est pas le cas (mais on a toujours besoin de maintenir la flamme), plongez vous tout de même dans ce guide avec délectation, il est bourré de belles citations !!


La fiche du livre est ici.

Merci à Eyrolles 
pour cette lecture distrayante.


dimanche 12 février 2017

Une quiche lorraine sans pâte pour Syl 🍲🍕

En ce dimanche mi-neigeux mi-pluvieux, notre marmitonne préférée nous avait donné un défi à relever.
Il fallait décrypter le message secret et réaliser la recette pour ce dimanche :




Je me suis un peu creusé la cervelle, et puis avec un peu de logique (appelez-moi Sherlock Holmes), j'ai cru percevoir les mots "quiche lorraine".
Il fallait ensuite dégainer les ustensiles pour en préparer une, ce qui n'est pas une mince affaire chez moi vu que je suis un peu la seule à aimer ça.




Et pourtant, la quiche lorraine a pour moi un parfum particulier.
Quand j'étais prof de FLE à l'étranger (pendant quelques mois), la quiche lorraine était considérée comme un emblème de la cuisine française et quand on faisait un buffet international, on me demandait toujours d'en préparer une.
Hélas, en Italie, il est bien difficile de trouver de la crème fraiche épaisse et chez moi, c'est comme cela qu'on la prépare !
Je prenais de la crème liquide, mais c'était un peu moins bon !




A la maison, quand je veux en manger, j'ai résolu le problème du manque de convive pour m'accompagner en préparant de petites quiches individuelles.
Et quand j'ai envie de partager, je fais des quiches sans pâtes, de petites taille avec plein de gruyère.
Avec une bonne soupe, ça passe tout seul.

Pour 8 quiches environ : 

  • 80 gr de farine
  • 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
  • 250 g de lait et de crème fraiche mélangés
  • 2 oeufs
  • 150 g d'allumettes de jambon
  • 1 poignée de gruyère rapé
  • poivre et sel
  • beurre


Préchauffer le four à 200 °.
Mélanger les oeufs, la farine et l'huile d'olive, puis saler et poivrer.
Ajouter le lait petit à petit avec un fouet puis ajouter le jambon et le gruyère.
Beurrer des moules à muffins et verser la pâte (2/3 dans chaque empreinte).
Cuire pendant 20 à 25 minutes, jusqu'à ce que le dessus des quiches soit bien roux.
Sortir les quiches du four et laisser reposer avant de les démouler.

Servir avec une salade, ou en apéritif pour des toutes petites versions.
Chez nous, ce soir, elles accompagneront une soupe carotte-lentille corail.

La semaine prochaine, je vous raconterai des histoires de scones au parmesan qui accompagnent très bien la soupe aussi.
Bonne soirée !





De la musique douce pour finir le weekend... 












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