dimanche 28 juin 2015

♥ Max the elephant et Mister Peekaboo ♥

Le mois anglais file, file, sa fin approche à l'horizon (déjà).
Comme chaque année, il reste des tas de livres à lire, beaucoup de billets à écrire, de gâteaux à cuisiner, de lieux à évoquer...
Mais il faudra en garder un peu pour l'an prochain et la version 2016 du british month !
(en espérant qu'il sera pour moi plus productif)

En attendant, et pour finir ce "British month 2015", je voulais vous parler de ces deux petits livres avant qu'il ne soit trop tard.




J'ai repéré ces deux albums il y a quelques temps, notamment sur des blogs où les livres pour enfant fleurissent.
Ils m'ont tout de suite fait de l'oeil parce qu'ils sont à la fois simples et bien fichus.

Les illustrations sont originales, simples et belles, avec cette bande d'herbe qui court sur les pages portant les personnages.
Et puis le premier parle d'un éléphant, et moi, quand il y a un éléphant, je craque !




Le principe des deux albums est la même : ils illustrent une comptine que l'on peut aussi écouter en flashant le QR code qui est sur les livres.

ATTENTION : ces comptines sont hautement addictives pour les enfants et elles resteront dans votre tête pendant des heures !!

(surtout si vous avez un petit modèle comme le mien qui réclame encore et encore et encore et encore...)




Dans cet album, Max the elephant is walking on the road... Euh pardon, la musique m'a emportée ^-^
Je reprends... Max marche donc dans la rue et croise plein d'amis qui lui demande de les emmener.
Mais à un moment, il va se passer quelque chose que je vous laisse découvrir.




La bonne idée de ces albums est d'avoir mis une petite traduction dans le bas de chaque page pour les papas et les mamans qui ne maitrisent pas l'anglais.
La chanson enregistrée permet de palier aux accents défaillants et la traduction permet de savoir de quoi on parle.
Vous n'aurez donc aucune excuse !





 Dans le second album, Mister Peekaboo répond à un petit oiseau qui lui demande comment il va.
Mister Peekaboo répond en fonction de la météo (ce qui permet de réviser le vocabulaire de la météo).




Les comptines sont chantés par des anglophones dont l'accent est plus ou moins marqués.
Les chansons sont néanmoins très claires, les mots sont facilement reconnaissables et le rythme est très entrainant.
Aucune excuse pour ne pas chanter !




Vous l'aurez compris, je suis totalement séduite par cette collection !
Elle permet d'aborder l'anglais avec un tout petit et de chanter avec lui en anglais tout en douceur.
On acquiert aussi du vocabulaire, celui des animaux, celui de la météo, et la chanson permet de bien retenir ces quelques mots.
Ma crêpe suzette danse et réclame les chansons, mais elle commence à bien parler.
Je pense qu'à partir de deux ans, ce doit être parfait.




Des extraits des comptines sur le site de l'éditeur Cépages










Merci aux éditions Cépages et à la collection Blooming pour cet envoi. 









mardi 23 juin 2015

A visage couvert de P.D. James

Il y a quelques mois, j'ai terminé Le Phare du même auteur, un roman de 500 pages que j'avais laissé en plan en plein milieu pour cause de petit coup de mou dans l'histoire et d'arrivée de bébé.
Du coup, mon avis était un peu mitigé.
Mais depuis cette lecture, j'y repensais souvent et l'atmosphère de cette histoire, le caractère des personnages étaient si bien construits que cela me manquait.
Comme Le Phare était aussi le 7e tome de la série des Dalgliesh, j'ai logiquement repris la série au début et j'ai lu ce premier tome plus raisonnable de 250 pages. 

Chez les Maxie, on prépare activement la kermesse annuelle qui a lieu dans les jardins du domaine. 
Les jardins sont ravagés chaque année, cela cause des désagréments innombrables, mais personne ne songerait à annuler cette habitude prise il y a très longtemps.
Pourtant, à Martingale, Mrs Maxie a d'autres soucis. 
Elle doit s'occuper de Mr Maxie dont l'état de santé est très mauvais, et une nouvelle femme de chambre est arrivée sans faire l'unanimité. 
Sally Jupp vient du foyer pour jeunes femmes ayant fauté qui se trouve à quelques kilomètres. 
Arrivée avec son bébé, elle horripile Martha la cuisinière qui préside la maisonnée depuis des dizaines d'années et choque un peu les invités avec ses regards francs. 
Tandis que Stephen Maxie défend Sally, sa soeur Deborah ne la supporte pas et elle le lui rend bien... 

Evidemment, la fête passée, le drame arrivera, suscitant la stupeur de toute la maisonnée, et même du village tout entier.
L'image de la tranquille campagne britannique est bouleversée, les notables sont soupçonnés et se soupçonnent entre eux. 
Et c'est d'ailleurs là que réside tout le talent de P.D. James. 
Si on se doute dès les premières pages de l'identité du futur mort (et le résumé de 4e de couverture ne laisse aucun doute !), je n'ai pas soupçonné une minute le coupable de cet assassinat. 
Pourtant, c'est tout à fait logique et c'est même le coupable le plus logique ! 
Mais il est bien dissimulé tout en ne l'étant pas. 
Comme dans Le Phare, j'ai aimé l'atmosphère de huis clos qui se dégage du roman. 
Plus court, il m'a paru moins souffrir de ce "ventre mou" qui est tout de même le défaut de cette auteure. 
Les personnages sont encore une fois bien construits, on a l'impression de les connaitre quand on a fini le roman et on voudrait les retrouver dans un futur roman. 
Il faut dire que la structure aide bien, puisque l'inspecteur Dalgliesh mène d'abord une série d'entretiens avec presque tous les personnages, ce qui permet de les découvrir pendant une bonne moitié du roman. 

Mon bémol ira néanmoins à la traduction pour ce roman. 
J'avais une vieille édition et je ne sais pas si cela a été actualisé, mais j'ai noté quatre ou cinq termes impropres qui m'ont gêné. 
Il y a par exemple l'un des personnages qui mange du "poisson et des chips", ce qui me parait être un menu bien particulier. 

Mais c'est un bémol qui ne concerne pas le roman lui-même.

Si vous cherchez un petit roman policier bien typique, bien britannique, celui-ci pourrait vous plaire. 
J'ajoute que la phrase finale du roman m'a enchantée et je n'ai plus qu'une envie : lire la suite !










dimanche 21 juin 2015

☺ Des lectures de fête des pères ☺

En ce dimanche, une fois n'est pas coutume, je vous parle de deux livres pour enfant qui seront parfaits en cette journée de fête des pères (et de soleil intense, vu leur couleur).




Les livres sur les papas, il y en a plein.
Avec des grands, des petits papas, des papas maladroits, super héros, très présents ou au contraire très occupés...
Dans ces deux livres, ce sont des papas tout simples et destinés à deux âges différents.




Le premier album intitulé Regarde, c'est papa est un grand format aux pages cartonnées.
L'histoire est simple.
On regarde chaque double page et on cherche les papas.
Il y a le papa éléphant, le papa ours, le papa lion, le papa girafe, le papa castor, le papa guépard...
Ils se promènent dans leur habitat naturel et les pages sont pleines de petits détails.




En ce moment, on est en plein dans les cris d'animaux (à 14 mois).
Le lion, l'éléphant, l'ours, le singe (je ne connais pas le cri de la girafe, j'avoue) ont un très grand succès.
Comme les pages sont bien épaisses et très vives, il n'y a aucun risque à laisser l'enfant le manipuler seul et c'est un des livres qui sont le plus souvent sortis à la maison.




L'album est illustré avec quelques couleurs flashy : le orange fluo, le jaune flashy.
S'y ajoute le noir et l'argenté.
Comme vous le voyez sur la photo qui suit, les parties noirs des animaux sont en reliefs et c'est très doux.
Cela permet de caresser la page à la recherche des animaux.




Le second livre du jour est un album pour les plus grands, ceux qui souffrent un peu de l'angoisse de la séparation du matin.




 Papa à grands pas raconte en effet l'histoire d'un papa qui part tous les matins pour le travail, mais son petit garçon s'interroge.
Qu'arrivera-t-il si son papa a un accident ?




Son papa lui explique alors qu'il sera toujours là pour lui, qu'il fera toujours tout pour pouvoir venir le chercher quoi qu'il arrive.




L'histoire de cet album écrit par Nadine Brun-Cosme est toute simple mais très jolie je trouve.
Elle permet d'aborder un aspect de la vie des enfants avec un peu d'humour mais surtout en les rassurant.
Et puis les illustrations d'Aurélie Guillerey sont très belles.
Ce dessin un peu désuet me séduit toujours dans les albums.
Je trouve ça fin et ça change un peu de ce qu'on voit plus habituellement.


Regardez-moi ce dragon ! 

En bref, vous l'aurez deviné, ce sont deux albums qui nous plaisent beaucoup !


Et bonne fête des pères à vous aussi !



Merci Nathan pour ces lectures









vendredi 19 juin 2015

♣ Des livres en anglais pour compter et apprendre les animaux ♣

Au début de ce mois anglais, je vous ai présenté deux imagiers en anglais qui permettaient d'apprendre du vocabulaire.

Aujourd'hui, je vous parle de deux petits livres reçus il y a quelques temps et mis de côté pour ce mois de juin, qui sont aussi destinés à l'apprentissage de l'anglais :




Ces deux petits albums très colorés mettent en scène Jenny and Jack dans deux environnements différents qui vont permettre au petit lecteur d'apprendre de nouveaux mots en anglais.

Les illustrations sont très belles, soignées et riches.
On peut observer avec les enfants plein de détails qui figurent sur les doubles pages, décrire les vêtements, les personnages...
C'est très ludique et cela peut être très interactif (tout dépend du parent qui lit le livre avec l'enfant).




Dans le premier, Jenny, petite fille espiègle qui apprend la sorcellerie, doit retrouver les animaux avec l'aide de son amie l'oiseau Jack.




Les décors se succèdent mais aucun n'est le cochon qu'elle doit retrouver.
On croise tout de même le cheval, le lapin... qui sont tous bien cachés dans les arbres ou les batiments.
Et puis finalement, Jenny et Jack finissent trouver enfin le cochon.




Dans le second, là encore, Jenny et Jack doivent trouver des choses.
C'est évidemment le meilleur moyen de demander à l'enfant de regarder attentivement le livre.
Cette fois-ci, il faut compter pour répondre à des épreuves que Jenny doit réussir pour remporter la compétition (on pourrait discuter de ce principe de concurrence mais ce n'est pas vraiment l'idée ici).




Comme vous le voyez sur les photos, le texte est en français et les bulles sont en anglais, ce qui est assez particulier il me semble dans le paysage des livres pour enfants en anglais.
Cela a un intérêt énorme pour les parents qui ne parlent pas bien anglais je pense.
Les parents peuvent lire les commentaires et comme le texte des bulles est très simple, c'est rassurant pour tout le monde et parfaitement abordable pour les enfants comme les parents.
Les histoires sont ludiques et interactive, ce qui invite à la prise de parole et à la discussion.




Comme c'est souvent le cas désormais dans ce genre de livre, il y a aussi des QR codes qui permettent d'écouter les textes enregistrés.
Là encore, si on n'est pas sûr de ses compétences en anglais, c'est le meilleur moyen de se rassurer.


Voilà donc deux petits livres sans prétention mais qui nous plaisent beaucoup à la maison, tant par leurs illustrations que par leur bulles en anglais !









Merci aux éditions Nathan pour cet envoi. 



jeudi 18 juin 2015

Sur les inconvénients de ne pas parler français de Virginia Woolf

Virginia Woolf est une auteure qui me fascine.
Je suis toujours très attirée par ses écrits, tout en redoutant leur complexité.
J’ai lu Mrs Dalloway il y a quelques années, encouragée par un précédent mois anglais et j’ai La promenade au phare dans ma PAL depuis des années (avant même que ce soit une PAL).
Mais j’ai aussi Une pièce à soi et pour ce mois anglais, j’ai acheté ce petit recueil de textes écrits par Woolf et préfacés par Alberto Manguel.

J’ai appris dans ce livre que Virginia Woolf était critique littéraire.
Elle revendiquait une grande liberté dans cette activité et rejetait la position dogmatique du critique « expert » qui se place au dessus de la foule.
Elle se voulait lectrice lambda, accueillante et néanmoins adepte d’une « voix inventive pour le lecteur ordinaire » qui veut que le bon lecteur soit celui qui ait un esprit libre et créateur, lui permettant « d’explorer au travers de la propre expérience les univers créés par les mots d’un autre » (c’est Manguel qui explique).
Elle rédigeait des recensions pour le Times Literary supplement de manière anonyme, comme d’autres grands auteurs de l’époque.

Mais dans ce livre, c’est son amour pour la littérature française qui est mis en avant.
Les textes portent tous sur des auteurs français (Mauriac, Montaigne, Stendhal, Madame de Sévigné, Jules Romain) ou sur des personnalités françaises (Marie-Antoinette, Sarah Bernardt, Louise de la Vallière).

Il y a également un petit texte sur « comment recenser un livre ».
C’est à la fois intéressant, original et cela encourage à réfléchir soi-même à sa propre pratique de lecteur, surtout quand on est blogueur et qu’on se permet d’écrire des trucs sur les livres qu’on lit !
A la lecture de ce texte, il est fort probable de Virginia Woolf aurait apprécié la pratique des blogs de lecteurs et nous aurait vu comme un petit aréopage de disciples de sa philosophie de lectrice.
Elle cite d’ailleurs deux types de « recenseurs », ceux qui prennent le temps d’écrire un article de deux colonnes argumenté et ceux qui font une petite recension rapide et expéditive, avec une préférence pour les premiers bien sûr !
Elle explique également que l’augmentation des recensions et la diminution de leur taille furent « véritablement catastrophique » puisqu’ « elles ont provoqué le déclin et la chute de la recension.
Avis qui peut peut-être nous concerner également ?
Elle rappelle enfin que si le nombre de recensions négatives égalent le nombre de recensions positives, les deux s’annulent et le lecteur attendra de se faire son propre avis (ou ne le fera jamais, oubliant un roman qui ne lui fait pas grande impression), ce qui me paraît toujours valable aujourd’hui.

J’ai également noté plein de phrases et d’extraits de ces textes dans mon petit carnet pour les mettre dans mes cours de français langue étrangère.
C’est parfois compliqué de la suivre, son style est exigeant ici comme dans ses romans, mais c’est aussi très éclairant comme ici où elle évoque la compréhension fine d’un texte littéraire :
« pour connaître une langue il faut l’avoir oubliée, et c’est là une étape que l’on ne peut atteindre si l’on n’a pas inconsciemment absorbé les mots dès l’enfance ».
Les finesses de la langue échapperont alors sans doute à un non natif qui regardera le texte avec le filtre de sa propre langue et de sa culture.


C’est donc un petit livre rapide à lire, pour les amoureux de la littérature française et de la littérature anglaise, les amoureux de Virginia Woolf ou/et de la langue française.







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