dimanche 26 avril 2015

Pauvre et si beau Népal !

Hier, j'ai appris comme tout le monde aux informations que le Népal avait tremblé.
Immédiatement, mon esprit a vagabondé vers ces montagnes où nous avons passé de si belles vacances il y a 4 ans.

Je n'étais pas très enthousiaste pour ce voyage, je l'avoue.
Le trekking, la montagne, la randonnée qui monte et qui descend, très peu pour moi !
(Et le Népal, ça monte et ça descend tout le temps !!)

Je me suis laissé convaincre, et j'ai bien fait.
Les temples bouddhistes, les villages tibétains, les Annapurnas (Ah les Annapurnas... qu'est-ce que c'est beau !), Pokhara, Katmandou, Lumbhini...
C'est à la fois superbe, traditionnel, typique, vert, minéral, peuplé et vide.
J'ai marché, j'ai pris le bus, j'ai encore marché, j'ai ouvert les yeux, j'ai respiré (bon, pas toujours, surtout à KTM), j'ai pris plus de photos que je n'en avais jamais pris, j'ai marché encore.

Il y a aussi des côtés moins positifs qui semblent encore plus tragiques avec les derniers évènements.
C'est un pays où il n'y a pas d'électricité toute la journée, où je n'ai jamais vu autant de rats et de cafards (et jamais aussi gros), où les routes n'étaient déjà pas sure, où j'ai été malade tout mon séjour (j'avais perdu 5 kilos en rentrant tellement la nourriture est peu saine).
La malaria risque fort de revenir en force et d'aggraver les conséquences du séismes.

Je crois que le Népal est le pays le plus présent sur mon blog alors il me semblait normal de publier quelque chose.
Je mets rarement des photos de personnes car je considère qu'elles ne m'autorisent pas à les rendre publiques ici mais là, c'est différent.

Je ne vous encourage à rien, on a déjà tous tant à faire, mais si vous en avez envie, il y a MSF ou d'autres ONG qui font un gros travail là-bas.
























































samedi 25 avril 2015

J'ai testé... un robot de cuisine !

Depuis des années, je rêve d'un gros robot de cuisine, celui qui prend beaucoup de place et qui commence par un K.
Son prix m'a vite refroidie, tout comme les accessoires qu'il faut acheter en plus.
Comme ma cuisine n'est pas si grande, j'ai depuis plusieurs années un petit robot polyvalent mais pas très puissant.




Les blancs en neige, par exemple, ne sont jamais très fermes sous peine de griller le moteur.

Et puis il y a quelques semaines, sur le site de test de produits Sampleo, on pouvait candidater pour tester le nouveau robot de la marque Philips, le Avance Collection Kitchen Machine.

J'ai déjà postuler pour tester plein de trucs sur ce site et j'avais été sélectionné pour essayer la Polabox.
Et là, paf ! Je suis à nouveau sélectionnée !
ça valait le coup de "perdre" 10 minutes à remplir le questionnaire !

Je vous passe la remarque de mon homme "attends de le voir pour sauter partout".
Mais après quelques jours d'attente, il était dans mon salon dans son gros carton.
Depuis, tous les weekends, il y a un gâteau fait maison au goûter !




Pour résumer, ce robot est parfait pour les cuisiniers du dimanche qui ont besoin d'un robot performant sans vouloir payer une fortune. 

Esthétiquement, ce robot est plutôt joli.
Blanc et inox, c'est passe-partout et ça colle à ma déco grise et blanche.
Il n'est pas très large et le bras se lève en biais.
Cela permet de dégager le bol facilement et surtout, cela rend le robot moins encombrant.
Chez nous, il s'est glissé entre la machine à pain et la yaourtière, là où des robots concurrents ne seraient pas passés.


Miam ! Des naans ! 

Les accessoires fournis le rendent très complet.
J'ai reçu le kit complet avec le blender, le mini-hachoir et même le hachoir pour la viande !
Il faut un tiroir de sa cuisine pour ranger tout ça, mais c'est le lot de tous les robots de ce type.
Il y a de petites annotations sous les couvercles pour indiquer les programmes les plus adaptés, ce qui est une bonne idée pour les têtes en l'air comme moi.


Future tarte au citron ! 


La taille du bol (4 litres) lui permet de faire de grosses préparations même si je me méfie toujours de ces capacités annoncées.
Plus vous préparerez de grosses quantités, plus le moteur souffrira.
On peut néanmoins pétrir la quantité adéquate pour 2 pâtes à pizza sans problème.
La taille du blender et du robot sont standards, comme celle du mini-hachoir.


Le one pan cookie d'il y a quinze jours ! 


Pour les moins, je pensais vraiment obtenir des blancs très fermes et parfaits pour les pavlovas et je ne suis pas sure d'y arriver.
Mes blancs sont fermes, mais j'ai l'impression qu'ils ne montent pas beaucoup.
Mon gâteau aux noix a une tête bizarre avec ces blancs (en fait, il est même totalement raté !).
Il reste aussi un peu de blanc au fond du bol.
Je crois que je ne sais pas encore comment il faut faire pour que ce soit bien monté.


Ils ont l'air ferme mais en fait, ils sont tout cassés ! 


Mis à part ça, je suis ravie d'avoir pu tester ce robot et surtout de l'avoir maintenant dans ma cuisine !

N'hésitez pas si vous avez des questions ^-^


Merci Sampleo et Philips.






vendredi 24 avril 2015

Une application géniale pour bébé ! (et un peu de blabla sur les enfants et les écrans)

Aujourd'hui, je ne vous parle pas de livres pour enfant, mais d'une application éditée par un éditeur de livres pour enfants : Bébé joue, Les animaux.




A la maison, on est un peu geek.
On a plusieurs ordinateurs (ils ont tous une fonction différente évidemment et sont tous indispensables ^-^), trois tablettes, un smartphone (mais depuis noël seulement).
Quand on attendait ma fille, on se disait que ce bébé ne regarderait pas la télé, qu'elle ne serait pas collée devant un écran dès ses premiers mois.
Pour mon travail, j'ai aussi lu L'enfant et les écrans (un jour je vous en parlerai, quand j'aurai terminé sa lecture) et j'ai bien retenu qu'e la préconisation de base c'est : AUCUN écran avant 3 ans.





Mais (il y a toujours un "mais") quand un enfant voit ses parents devant un écran toute la journée, il veut appuyer sur le clavier, il veut voir ce qu'il se passe sur ce même écran (nous avons le modèle "concierge"), il veut tout tripoter.
Et puis on utilise parfois Skype avec les grands-parents, et si ma fille se lève tard le matin, elle s'endort aussi un peu tard le soir.
Elle "regarde" donc un peu la télé.




Je me demandais comment concilier tout ça et en lisant attentivement les ouvrages sur le sujet, je me suis rendue compte que ce qui est déconseillé, ce sont les temps où l'enfant est passif devant la télé et absorbe tout sans filtre.
Il faut aussi limiter le temps pour les yeux et le développement des interactions (un enfant n'apprend pas à parler avec un écran).
Mais il y a aussi de nombreux chercheurs qui postulent que les écrans peuvent être source de développement si on utilise les bons logiciels !

Il n'est toutefois pas simple de trouver une bonne petite application pour un bébé !
J'ai cherché et j'en ai trouvé quelques unes sans que ma fille soit vraiment intéressée.
Et puis chez Usborne, une application liée à une série de livres pour enfant est sortie il y a quelques temps.




Cette application a plu à ma fille immédiatement !
Vous pourrez choisir entre 5 tableaux différents : la mer, la banquise, la savane, la forêt et le jardin.
Sur chaque tableau, les animaux bougent seuls ou se déplacent quand l'enfant les touchent.




Quand les petits doigts touchent l'écran, des bulles apparaissent, ou des fourmis, ou des petits poissons en fonction des tableaux.
La petite musique réagit aussi au toucher et des petites ponctuations permettent à l'enfant d'entendre ce que provoque son geste.

En fonction des tableaux, l'application réagit différemment, ce qui permet de varier les actions.
Ma fille adore et réclame.
Elle préfère les fleurs et les papillons mais tous les tableaux lui plaisent.




On baisse la luminosité de l'écran au maximum et on joue avec elle 10 minutes de temps en temps.
En quelques semaines, elle a compris qu'il fallait toucher avec un seul doigt (et pas les deux mains sur l'écran), que son doigt lui permettait d'agir sur l'écran, et quand il n'y a pas de musique, elle râle.




Le seul souci, c'est qu'elle balaye parfois l'écran et l'application disparait pour faire place à une autre.
Il faudrait que je paramètre la tablette pour supprimer cette fonction.



Pour télécharger l'appli sur itunes : Bébé joue, les animaux (elle est aussi dispo sur les autres plateformes)

J'ai trouvé deux autres applis qu'on aime beaucoup aussi pendant mes recherches :
Pango (c'est top, gratuit, et il y a plusieurs jeux)
Icky animal Alphabet (super beau, en anglais, gratuit aussi, mais pour 2 ans je pense)


Là, c'est Pango qu'il faut dévoiler en frottant l'écran.






mercredi 22 avril 2015

Les notes de la mousson de Fanny Saintenoy

Un roman qui se passe à Pondichéry ne pouvait que me séduire.
Cette ville si particulière, cet ancien petit bout de France, ce lieu si original où se mêlent les influences, les modes de vie et les communautés éveille toujours en moi des souvenirs d’air chaud, de découverte, de nostalgie.
A Pondichéry, il y a à la fois la ville indienne et le quartier français, les vestiges de la colonisation et les marchés indiens, la communauté d’Auroville et le temple de Sri Aurobindo.
Il y a aussi une communauté française qui m’a semblé un peu particulière, fermée sur elle-même et qui refuse même l’entrée à l’Alliance Française.
Les contradictions de l’Inde…

A Pondichéry, Galta sent qu’il manque quelque chose à sa vie.
Il y a son mari, Lalchen, il y a son fils, Kanou, il y a Ahmma qui prend soin d’eux, mais du fond de son passé, un mystère la mine et l’empêche d’être heureuse.
A Paris, Angèle est gardienne dans une école.
Le soir venu, elle prend possession des lieux et rêve à sa vie d’avant

Ce petit roman a le défaut de sa qualité comme on dit.
Il est trop court !
En quelques pages, l’auteure dépeint une ambiance, une atmosphère et des personnages avec une économie de mots qui fonctionne parfaitement.
Il ne faut pas longtemps à Fanny Saintenoy pour nous plonger dans cette moiteur, dans cette torpeur qui a emporté Galta.
On visualise la maison familiale, les rues, l’ambiance et l’on ressent aussi le vague à l’âme des deux femmes.
Mais on aimerait s’y plonger plus longtemps, s’y repaitre encore et en savoir plus sur chacun des personnages.
Si Galta et Angèle sont bien décrites, les personnages secondaires éveillent l’intérêt du lecteur qui reste un peu sur sa faim.
J’avais envie de connaître un peu mieux Elena, de savoir ce qu’ils vont tous devenir, de découvrir davantage Pondichéry.
Et néanmoins cela fonctionne et nous offre une plongée dans ce petit monde vraiment dépaysante.

J’ai retrouvé les rues découvertes il y a quelques années, j’ai aimé découvrir le destin de ces deux femmes.
Angèle est émouvante, prisonnière par deux fois de sa vie, des décisions que d’autres ont pris pour elle.
Elle a manqué de courage, comme nous le faisons tous à un moment de nos vies.
Ce roman nous rappelle qu’il faut oser vivre sa vie, c’est ainsi qu’elle peut devenir belle et qu’on peut en être fier.

Et puis l’histoire est bien structurée.
On lit le premier chapitre sans vraiment comprendre, avant que tout s’éclaire à la fin du roman.
Le dévoilement est complet et je n’avais pas vu venir le chemin que prend le récit.
Fanny Saintenoy nous dépeint une communauté coloniale dure et qui ne pardonne rien.
J’aurais tendance à penser qu’elle n’a pas beaucoup changé dans certains endroits du globe, même si elle est un peu plus ouverte tout de même.

En bref, c’est un petit roman que je vous conseille ABSOLUMENT si vous allez en Inde, et surtout si vous allez à Pondichéry !

Si vous n’y allez pas, ce n’est pas grave. Posez votre serviette sur un coin de sable au soleil, mettez-vous sur votre chaise longue dans votre jardin (c’est mieux si vous avez bien chaud) et savourez ces 120 pages car elles passent très vite !


Pour une fois, je suis à l'heure pour une LC avec Enna ^-^ qui partage apparemment mon avis. 



Merci à Versilio et Babelio pour cette lecture dépaysante. 


lundi 20 avril 2015

Joseph de Marie-Hélène Lafon { Prix Audiolib }

Voilà un petit roman complètement inhabituel pour moi. 
Le thème et le ton ne me sont pas familiers et je préfère d'ordinaire les histoires où il se passe quelque chose. 
Ce n'est pas du tout le cas ici où l'auteur fait plutôt le portrait de ce Joseph qui donne son nom au roman.

A 59 ans, Joseph est ouvrier agricole. 
Il loue ses bras et il est très doué pour s'occuper des bêtes. 
Les vaches l'écoutent, il est soigneux, discret. 
Mais il n'en a pas toujours été ainsi. 
Après le départ de sa mère à Croisset pour aider son frère, Joseph a fait n'importe quoi. 
Il y a eu Sylvie, il y a eu les cures, il y a eu moins de travail. 
Aujourd'hui il va mieux...

Ce roman est une ode à la campagne et à la ruralité. 
Les descriptions sont soignées, l'écriture est ciselée et l'auteur manie la plume avec soin. 
La campagne est vue ici comme un lieu un peu bourru, opposé à la ville. 
On est de la campagne ou de la ville et les caractères y sont bien différents. 
La campagne ne bénéficie pas de cette opposition et passe tout de même un peu pour un lieu arriéré. 

Pas de nostalgie pour autant. 
Joseph voit passer les propriétaires de fermes, il constate qu'elles deviennent parfois des maisons secondaires sans pour autant le regretter. 
La roue tourne. 
Il égraine les vivants et les morts, ceux qui sont partis et ceux qui sont encore là en constatant que la vie passe. 

Joseph a l'air un peu simple, il n'est pas très futée.
C'est sans doute ce qui lui permet de se contenter de peu et d'accepter ces places d'ouvrier agricole. 
Il a peu de besoins, il ne demande rien et attend la fin. 
Là encore, les oppositions ne lui profitent pas. 
Son frère a réussi, il a des enfants, une famille et vit ailleurs, dans un lieu qui semble plus urbanisé et surtout plus agréable. 

C'est finalement le portrait d'un homme et d'un paysage qui s'offre au lecteur. 
Ce n'est pas mon genre de livre mais j'ai été sensible à l'écriture et aux allusions à Flaubert qui émaillent le récit. 
Les oppositions sont peut-être un peu trop tranchées pour moi mais dans le fil du livre, elles s'intègrent à la trame. 


Ce livre audio est très agréable à écouter. 
Marie-Christine Barrault est une lectrice expressive, avec une voix douce mais vive. 
C'est un peu délicat de dire cela ou pas très galant, mais son âge correspond parfaitement au roman. 
Joseph a 59 ans et j'ai eu l'impression qu'une femme du village me racontait cette histoire. 
C'est donc un très bon choix de l'éditeur pour un petit roman ciselé qui sonne bien à l'oreille. 
L'entretien avec l'auteur à la fin du livre audio apporte des informations sur le processus d'écriture et les références qu'elle revendique. 
La lecture d'un passage, par contre, ne m'a pas paru indispensable. 
L'auteur est moins expressive que Marie-Christine Barrault et cela n'apporte pas grand chose à l'ensemble. 
Sa durée (3 heures) vous permettra de le réserver pour un trajet en voiture ou en train. 



 Livre lu/écouté dans le cadre du Prix Audiolib 2015. 


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