dimanche 20 mai 2012

Bodnath au Népal

La semaine dernière, j'ai évoqué Bodnath, mais je ne vous en ai pas vraiment parlé.
En ce dimanche tout gris en Normandie, je vous emmène encore une fois au Népal pour vous parler de cet endroit qu'il ne faut absolument pas manquer quand on voyage dans ce pays.

A côté de Katmandou, un petit village a été annexé par la capitale tout en conservant son authenticité.

Depuis des siècles, les marchands tibétains venus vendre leur laine, leur beurre et les pierres précieuses des montagnes font halte dans la banlieue de la capitale.
Autrefois simple campement de toile, ce lieu est progressivement devenu un vrai village, centré autour d'un stupa blanc gigantesque qui leur permettait de prier quand ils arrivaient ou au contraire, quand ils repartaient.

La communauté tibétaine s'est sédentarisée depuis l'invasion du Tibet, et les camps de réfugiés que l'on voit dans les documentaires ont leurs bureaux dans ce quartier.
Les temples se sont multipliés, certains en remplacement de temples détruits par les chinois, comme Shechen, la communauté de Mathieu Ricard.

Le quartier raisonne des prières et des instruments de musique utilisés pendant les prières.
Les tibétains viennent prier chaque matin et chaque soir en tournant autour du stupa.
C'est très serein, il n'y a pas de voiture, pas de klaxon, pas de détritus au milieu des rues.
D'ailleurs, de nombreux touristes ne séjournent pas dans Katmandou, mais préfèrent Bodnath, ce que nous ferons aussi si nous y retournons.

Si vous vous rendez bientôt au Népal, laissez un petit commentaire et je farfouillerai dans mon carnet de voyage pour vous donner l'adresse exacte de l'hôtel où nous étions.
Il y en a plusieurs, mais certains sont tenus par des moines, dans des temples, et c'est un enchantement d'y rester quelques jours.
Il y a aussi de nombreux treks d'un journée à faire au départ de Bodnath (pas de panique, un trek népalais, c'est une randonné qui monte et qui descend ^-^).

(Pour ouvrir le diaporama, cliquer sur une photo.)


Le stupa est au milieu du quartier désormais. 



Dans la journée, il fait trop chaud et le stupa est désert mais...



...le soir, les pèlerins affluent.



Les femmes tibétaines ne font plus la route à genoux, 
mais pour compenser, elles s'allongent et se relèvent pendant plusieurs heures à côté du stupa. 



Les drapeaux de prière leur permettent d'aller vers les dieux.



Les pèlerins font plusieurs fois le tour du stupa en tournant les moulins à prière.




Le jour de la fête de Bouddha, le stupa est envahi jusque tard dans la nuit. 





Monastère de Shechen, dont dépend Mathieu Ricard.



 Il faut de bons yeux, mais voici la boite à lettre de Mathieu Ricard :^)











Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 



samedi 19 mai 2012

Je l'ai !!!

Enfin !

Je me suis enfin décidée à aller m'inscrire à la bibliothèque !
Ça n'a l'air de rien, comme ça, mais depuis le mois de septembre, je n'avais pas trouvé le temps de choisir une bibliothèque proche de mon bureau et d'aller m'y inscrire.




Voilà qui est fait, avec une première moisson qui promet d'être intéressante, et comme on peut se rendre dans toutes les bibliothèques de Paris, je devrais trouver mon bonheur à chaque visite.




Pour le moment, j'ai choisi la bibliothèque du Louvre car elle est sur mon chemin du retour le soir.
Je fais un peu de marche, je traverse le pont des arts et une des cours du Louvre, et j'y suis.
Quand il fait beau, c'est un vrai plaisir.
Je peux aussi aller à la bibliothèque Malraux (le matin, en poussant de deux stations avec le bus), beaucoup plus grande, mais elle n'avait pas d'édition imprimée de Dracula.
J'ai donc préféré le Louvre pour cette prochaine fois, ce qui n'est que partie remise, vu le choix de Malraux.

Un nouveau logo va aussi faire son apparition sur ce blog, dans l'idée de pouvoir observer ce que je lis en provenance de la bibliothèque.
On verra dans un an si cette carte sert vraiment pendant un an.


Dans mes bonnes résolutions, il y avait aussi la fréquentation régulière de la piscine.
Avec le temps tout gris, il va falloir que je fasse un gros effort...


vendredi 18 mai 2012

Swap du printemps d'Asphodèle

 
Pfiou !
La fin de semaine a mis du temps à venir, même avec ce petit jour férié qui fut tout de même bienvenu.

Comme beaucoup d'entre nous, je croule sous les copies et les dossiers à corriger, et je n'ai pas eu le temps de venir vous parler du swap qu'Asphodèle à organisé il y a quelques semaines pour fêter l'arrivée du printemps.

J'ai pourtant été très gâtée et il aurait été dommage de ne pas vous montrer ce que j'ai reçu de la part d'Argali.

Pour la petite histoire, j'ai reçu ce colis il y a au moins trois semaines (je crois même davantage), mais comme mon colis n'était pas prêt, je l'ai laissé intact, en attendant qu'Argali reçoive mon colis.
Hélas, j'avais négligé les jours fériés, le transport vers la Belgique (c'est très loin, apparemment), les aléas postaux... Bref, mon colis est arrivé samedi dernier, soit après deux semaines de voyages !

Dès que j'ai reçu le mail d'Argali, je me suis précipitée sur son colis, et voilà ce que j'ai découvert :




Dans ces petits paquets bien emballés, il y avait plein de belles surprises.

J'ai commencé par m'exclamer "oh ! C'est mignon !" devant ces petits marque-page chouette trop mimi.
Ensuite, j'ai mis ces deux tablettes de chocolat de côté. Je connais cette marque, et je savais que je n'allais pas être déçue.

En matière de livre, que du bon : Monestarium de Japp, et La Librairie Tanabe que je rêvais de lire.
Il y avait aussi un petit livre adorable présentant des recettes tout chocolat illustrées par Hello Kitty accompagné de petits moules.

Pour mon estomac, du thé et du cacao vanille qui fait du bien à 5 h vu le froid qui persiste en ce moment.

Ajoutons deux petits carnets, une jolie broche en feutrine, une jolie carte et des marque-page.




J'ai vraiment été gâtée, 
et quand les swaps se passent comme ça, je n'ai qu'une envie, recommencer ! 


Sur le blog d'Argali, vous pourrez voir le colis que je lui ai envoyé, et sur celui d'Asphodèle, vous pourrez voir les différents billets des participants. 




mercredi 16 mai 2012

Enola Holmes, tome 1, La double disparition de Nancy Springer


Il y a bien longtemps que ce roman était dans ma PAL et j'ai profité du S.T.A.R. pour l'en faire sortir.
Je l'avais croisé sur plusieurs blogs, et en tant qu'amatrice (ça se dit, ça ?) de Sherlock Holmes, je ne pouvais pas passer à côté.
Comme il s'agit d'une série, j'ai commencé très logiquement par le premier tome.

Enola est une jeune fille de 14 ans qui vit avec sa mère veuve à la campagne.
La propriété est bien assez grande pour elles, et leur permet de faire de grandes promenades à pied ou à bicyclette.
Mais hier, la mère d'Enola n'est pas rentrée de promenade !
Elle semble être partie peindre, comme elle le faisait presque chaque jour, mais son matériel est resté à la maison.
Restée seule avec la gouvernante, le mari et le fils de celle-ci, Enola s'inquiète, et finit par se résoudre à appeler ses frères à la rescousse.
Il faut dire que l'un d'entre eux est un brillant détective qui devrait retrouver leur mère sans problème...

Ce petit roman est sympa, mais je ne l'ai pas trouvé extraordinaire.
Je n'ai pas réussi à m'enthousiasmer pour ce que je lisais, bien que j'en ai vraiment eu envie.
Les billets que j'avais lu m'incitaient à y chercher ce qui fait l'attachement des lecteurs à ce personnage, mais je dois avouer que je n'ai pas trouvé.
Les pages se tournent néanmoins sans problème, j'ai eu envie de savoir ce qu'il se passait ensuite, mais plusieurs petites choses m'ont vraiment gêné.

D'abord, cette petite fille m'a semblé bien hardie pour son âge.
A 14 ans, pour une jeune femme, cette société victorienne imposait probablement plus de contraintes que ne semble en avoir Enola.
Certes, on nous explique que sa mère est assez libre d'esprit, qu'elle ne se préoccupe pas du qu'en-dira-t-on, ce qui justifie son éducation plus que relâchée.
Mais tout de même, comment peut-elle prendre le train, se promener dans Londres, se promener en vélo sans avoir peur ou sans être vraiment inquiétée autrement que pour les besoins de l'histoire ?
Elle a de la chance, oui, mais cela ne justifie pas les excès que se permet l'auteur.
D'ailleurs, à la fin du roman, elle ne s'arrête pas là puisqu'elle annonce qu'Enola envisage de louer un bureau sans autre document que sa bonne mine !
J'ai trouvé cela peu vraisemblable, et j'avoue avoir été gênée par ces extravagances dans un roman qui se veut dans la filiation de Conan Doyle où tout s'explique toujours si bien.

Ensuite, j'ai trouvé que les frères Holmes étaient trop peu présents.
Là, je vous l'accorde, c'est une critique très personnel.
Vu que ce sont les aventures d'Enola, c'est logique que ce soit elle l'héroïne, mais j'espère que les tomes suivants verront un rapprochement familial.

Enfin, quel aquarelliste partirait sans son matériel ? Le propre de ce genre pictural est justement de pouvoir se promener avec sans être encombré.
Mme Holmes a forcément un pinceau fétiche dont il lui aurait été difficile de se séparer ;^)

Ce roman est toutefois très bien écrit, et mis à part ces réserves qui sont toutes mon avis exclusifs et qui n'ont pas d'autre valeur, je l'ai trouvé prenant.
On se prend vite d'affection pour cette jeune fille un peu fofolle, délaissée à la fois par sa mère et par ses frères, cette enfant qui se croit responsable de beaucoup trop d'évènements survenus dans sa vie.
Pour tout vous dire, j'ai déjà acheté le deuxième tome ! Je lui laisse une autre chance de me séduire.

Si vous êtes fan de Sherlock Holmes et que vous lisez tout ce qui s'y rapproche de près ou de loin, si vous aimez les romans pour jeunes bien écrit, ce livre pourrait bien vous plaire.

Avec cette lecture, je sors un nouveau livre de ma PAL (pour y remettre le deuxième tome), et je participe au Sherlock big challenge pour la deuxième fois.





dimanche 13 mai 2012

Il y a un an... Bodnath au Népal et un nouveau travail !

(Pour mieux voir les photos, cliquez sur une d'entre elles)


Il y a un an, j'étais en plein dans les auditions* pour avoir un vrai travail.
J'attendais ce poste depuis deux ans, ce qui n'est pas un délai trop long vu le nombre très restreint de postes disponibles, mais si on ajoute les 6 ans de thèse, cela fait tout de même 8 années à "patienter".
Il faut vous dire aussi que les auditions, ce n'est pas une partie de plaisir.
Il y a parfois des grincheux, souvent des profs qui ont des candidats à placer et vont donc tout faire pour vous déstabiliser, et d'une manière générale, on sort de ces entretiens lessivés et en ayant l'impression qu'on n'est pas grand chose.

Mais le 12 mai 2011, je venais de rentrer du Népal.
J'étais bronzée, reposée, en forme, et quand j'ai passé cette audition à Paris, tout s'est très bien passé.
La dernière question qui m'a été posée m'a beaucoup embêté, je n'ai répondu que partiellement, et si cela m'a vraiment inquiétée, apparemment, ça n'a géné personne.
Le 13 mai, en route pour le sud et d'autres auditions, je recevais un appel qui m'annonçait que j'étais classée première.

Sauf catastrophe, je l'avais ce poste, il était pour moi, et j'allais enfin pouvoir souffler un peu.

En ce 13 mai 2012, j'attends ma titularisation qui arrivera dans le courant du mois.
Depuis un an, il s'est passé beaucoup de chose, mais c'est aussi passé en coup de vent.
Je n'ai pas soufflé tant que cela, j'ai préparé de nombreuses heures de cours, j'ai corrigé des tas de copies, de devoirs, de travaux dirigés, j'ai rédigé un article, postulé à des colloques, participé à d'autres...
Je me suis aussi habituée à un nouveau rythme, au train tôt le matin, à mon nouveau bureau...
J'ai rencontré de nouveaux collègues, le personnel administratif, je me suis fondue dans une autre façon de faire...
Il y a encore beaucoup de choses que je ne saisis pas encore au bon moment, de questions qu'il me faut poser, mais je suis plutôt bien installée.

Je vous avoue que je n'ai pas pris le temps de bien réaliser.
Dans un mois et demi, en vacances, et le 1er septembre, une fois vraiment titularisée, je pourrais sans doute vraiment souffler.







En attendant, j'avais envie de marquer ce jour et de partager cela avec vous. 
Quel est le rapport avec Bodnath, me direz-vous ? 

A la fin de notre voyage au Népal, l'an dernier, on avait vraiment envie de retourner une dernière fois à Bodnath.
C'est un endroit magique, calme, paisible, empli de spiritualité.
Il y a toujours un endroit qui me marque plus que d'autres dans mes voyages. Au Népal, c'est celui-ci.
Le dernier jour, on a fait le chemin à pied, aller et retour.
Cela ne nous faisait pas peur, mais la fatigue se faisait quand même sentir, et on l'a pris un peu comme un pèlerinage nous aussi, offrant nos pas à Bouddha en espérant qu'il serait avec moi pendant les auditions à venir.

Pour aujourd'hui, je mets quelques photos, mais j'y reviendrais la semaine prochaine et je vous en parlerai plus longuement, car j'ai déjà été bien bavarde !


* je ne suis pas comédienne, mais pour les enseignants chercheurs universitaires, il n'y a pas d'entretien, mais des auditions. C'est logique, on fait le clown tous les jours devant les étudiants ou les collègues ^-^
























Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 

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