mercredi 12 janvier 2011

Orgueil et préjugés de Jane Austen

J’ai acheté ce livre sur un coup de tête en juin dernier.
En vacances dans le pays basque, j’avais bien envie de trouver quelque chose dans la petite librairie du coin, et mon choix s’est porté sur celui-ci. Je regrette un peu d’avoir acheté l’édition 10/18, car l’édition à fleurette de chez Alphée était beaucoup plus jolie, mais dans mon livre, il y a une préface de Virginia Woolf. Ça compense.
Depuis juin, ce livre dormait donc dans ma PAL, et il en sort enfin, à l’occasion d’une lecture commune organisée sur Livraddict. Une bonne idée.

Chez les Bennett, il y a cinq filles à marier.
Cette situation est bien difficile, car si M. Bennett est un riche bourgeois, ses filles n’hériteront de rien, suite à une disposition testamentaire particulière qui privilégie les descendants males, en l’occurrence un neveu éloigné, M. Collins.
Mrs Bennett veut donc marier ses filles à tout prix mais sans dot, c’est une mission délicate.
Heureusement, M. Bingley, un riche jeune homme de la bonne société londonienne, vient de louer un domaine proche pour y passer quelques temps avec ses sœurs et le mari de l’une d’elle. Il est aussi accompagné d’un de ses amis, M. Darcy.
Mrs Bennett saute sur l’occasion et pousse sa fille ainée, Jane à se rapprocher de ce beau parti qu’est M. Bingley. Par chance, les deux jeunes gens semblent beaucoup s’apprécier. Pendant ce temps, Elizabeth, la deuxième, prend en grippe ce M. Darcy aux manières si hautaines, mais apprécie fort M. Wickham, un officier dont le régiment est basé près de chez les Bennett. Or ce monsieur lui explique que Darcy l’a privé d’une charge qui devait faire de lui un homme établi.
C’est alors que surgit M. Collins qui veut épouser une des filles Bennett pour réparer le tort causé par cet héritage qui les privera de toute ressource. Il choisit d’abord Jane, mais comme elle est déjà prise, il se rabat sur Elizabeth…

Je vous ai raconté là les 100 premières pages du livre, et je m’étonne encore qu’il puisse s’y passer tant de choses. Car je ne vous ai pas parlé des sœurs de M. Bingley, ou des plus jeunes filles des Bennett, de Georgiana Darcy, ou même de Charlotte Lucas.
Pourtant, même si Elizabeth est définitivement l’héroïne de ce récit, les chapitres s’enchaînent et permettent de connaître chacun des personnages secondaires.
Il ne s’agit pas de voir le fond de leur personne, mais de comprendre leur mode de fonctionnement et leurs actions.
Car Orgueil et préjugés m’a paru être un roman centré sur les relations humaines, sur le regard que l’on porte sur son voisin, sur ses amis, sur des étrangers, et également centré sur le comportement de chacun. La bêtise de certains personnages est évidente, de même que le manque de retenu ou de bienséance. Jane Austen s’amuse de ces figures de femmes dont le comportement semble avoir tant de répercussions sur leurs proches, et sur ces hommes incapables de prendre une décision par eux-mêmes.
Certes, l’orgueil et les préjugés sont légions dans ce livre, et ce sont des motivations suffisantes pour faire agir la plupart des personnages. Mais on pourrait citer aussi la méchanceté, la jalousie, la bêtise, l’ignorance ou la cupidité. Une belle galerie de portraits !
Je me suis demandé qui j’avais préféré, ou à l’inverse, qui m’avait profondément déplu. Je crois que la palme du pire personnage revient pour moi à Lydia Bennett, qui est une égoïste écervelée, et à l’inverse, le personnage de M. Darcy m’a bien plu.

Après cette petite description, vous vous doutez que mon avis est enthousiaste. J’ai dévoré ce livre en 3 soirées, n’arrivant pas à m’en détacher et avalant les pages par groupe de 160.
Pourtant, ce n’était pas une affaire gagné d’avance. Je suis du genre contrariante, et avec tous les billets enthousiastes que je lis généralement, j’étais pleine de prévention.
Les 30 premières pages m’ont logiquement laissée perplexe, mais l’histoire m’avait bien plu. La suite a prouvé que j’avais bien fait d’insister.


Les billets des autres participants à cette lecture commune sont par ici sur le forum Livraddict et là : revelation, paikanne, jelydragon, Erato, Furby71, Hell-eau, Amethyst, Lynnae, scor13, didi8921, luCa


 Orgueil et préjugés quitte ma PAL avec joie, et même si le challenge est terminé, il constitue ma participation de janvier au défi J’ les Classiques. 



mardi 11 janvier 2011

Renouvellement de challenges

Je poursuis ma mise à jour des challenges du mois de janvier, par deux challenges qui ne viendront pas s'ajouter à la longue liste de challenges qui doivent me permettre de vider (un peu) ma PAL, mais qui viendront renouveler deux d'entre eux. 

Ces deux challenges n'ont pas été terminés l'an passé. 
Il était donc logique que je les prolonge. 


Le premier est le challenge Bienvenue en Inde qui avait été proposé par Soukee et Hilde
J'avais prévu de lire deux livres, j'en ai lu un seul. 
Ce n'est pas grave puisque les filles remettent ça avec L'Inde en fête
Le principe est simple, elles ont sélectionné 5 fêtes populaires en Inde et y ont associés des thématiques. 
A chacune de ces fêtes, les participants publieront donc un billet correspondant au sujet choisi. 
Si cela vous tente, c'est par ici.


Et voici le programme et les lectures que je prévoie :


Shivaratri (12 février 2010) Fête de Shiva  = un billet d'un livre de littérature indienne / sur l'Inde.
Meurtre dans un jardin Indien de Vikas Swarup
  Le Mewar Festival d'Udaipur (du 6 au 8 avril) = au moins un billet d'un livre sur la condition féminine en Inde
(aucune idée)
Festival de cinéma asiatique et arabe à Delhi (10 au 20 juillet) = au moins un billet pour un film Bollywood et /ou un billet pour un livre sur le thème du cinéma indien
Devdas   (j'adore )
Diwali 17 octobre  = un billet pour un roman de littérature indienne / sur l'Inde
Loin de Chandigarh de Tarun Tejpal
Konark Dance Festival (1er au 5 décembre) = un billet pour un livre indien et/ou un billet pour un film Bollywood
(pas encore d'idée)



Le second challenge est le challenge ABC. 
En 2010, j'ai lu 4 livres. Pas terrible. 
Comme je commence à mieux sélectionner les challenges et autres défis, j'ai refait ma liste et je pense pouvoir faire beaucoup mieux cette année. 
Nanet, qui organise cette édition sur le forum Livraddict a proposé de corser un peu la chose en s'imposant un nombre minimal de page (5200) et en adoptant la contrainte de varier les genres.  

Voici ma nouvelle liste : 

  • Agus Milena : Mal de pierre (123 pages, littérature contemporaine)
  • Barrière Michèle : Souper mortel aux étuves ( 344 pages, polar historique)
  • Coben Harlan : dans les bois (422 pages, polar noir)
  • David-Neel Alexandra : Voyage d’une parisienne à Lhassa (372 pages, récit de voyage)
  • Enard Mathias : Parle-leur de batailles… (153 pages, nouvelle)
  • Follet Ken : Les lions du Panshir (405 pages, espionnage)
  • Glattauer Daniel : Quand souffle le vent du nord (352 pages, littérature contemporaine)
  • Huong Duon Thu : Au Zénith (704 pages, Littérature documentaire)
  • Izner : mystère rue st père (282 pages, policier historique)
  • Jackson Brown Lilian : Le chat qui lisait à l’envers (221 pages, polar américain)
  • Khadra Yasmina : L’automne des chimères (193 pages, polar algérien)
  • Lerouge Gustave : Le Docteur Cornelius  (206 pages, roman feuilleton)
  • Mann Thomas : Mort à Venise (188 pages, Classique)
  • Nemirovsky Irène : Jézabel (217 pages, littérature française)
  • Oates Joyce Carol : Les femelles (331 pages, Littérature américaine)
  • Perry Anne : La révélation de noël (184 pages, polar historique)
  • Quignard Pascal : Villa amalia (300 pages, littérature contemporaine)
  • Ricard Mathieu : L’art de la méditation (154 pages, essai)
  • Sagan Françoise : Bonjour tristesse (153 pages, Classique 20e siècle)
  • Tremayne Peter : L’absolution par le meurtre (284 pages, polar historique)
  • Ungerer Tomi : Guillaume, l’apprenti sorcier (40 pages, jeunesse)
  • Vargas Fred : Sous les vents de Neptune (441 pages, polar français)
  • Walters Minette : La Muselière (384 pages, policier)
  • Xiaolong Qiu : Visa pour Shanghai (374 pages, polar chinois)
  • Yokomizo Seishi : Le village aux huit tombes (372 pages, polar japonais)
  • Zweig Stefan : Le voyage dans le passé (177 pages, classique)


Avec cette liste, je totalise 7376 pages et plein de genres et de pays différents. 



lundi 10 janvier 2011

Un lundi parmi tant d'autres 5°

Chez Zaza et Chrys, aujourd'hui, le sujet du lundi est le suivant :

UN OBJET. Qu'il s'agisse d'un objet utile ou inutile, indispensable ou futile, surprenant, insolite ou des plus ordinaires, rare ou précieux à votre cœur... Montrez-nous cette petite ou grande chose à moins que vous préfériez en parler, tout simplement. 


Pour beaucoup d'entre nous, blogueurs devant l'éternel, les objets les plus utiles sont notre appareil photo et notre ordinateur. L'appareil photo, c'était déjà fait chez Zaza, et l'ordinateur, je l'ai vu chez Liyah, et en plus, elle a le même ordinateur que moi !


J'ai donc cherché autre chose, un objet qui me sert au quotidien, quelque chose qui fait partie de mes habitudes, et là, ce midi, j'ai trouvé tout de suite et je me suis même demandé comment j'avais fait pour ne pas y penser plus tôt ! 
Cet objet, c'est le bento. 
Ou plutôt les bentos, car ma collection commence à être importante. 
Si vous vous demandez ce que c'est, c'est très simple, ce sont des boites à déjeuner à la mode japonaise, bien rangées et décorées. 
Pour voir les miennes, c'est par ici, sur mon autre blog, et voilà une partie de ma collection de boites vides : 




Pour vous montrer quand même à quoi ça ressemble, 
voilà un bento sur les poux fait cet été


Et un bento arc-en-ciel où les 7 couleurs sont représentés 



Cela fait un an et demi que j'ai succombé à la folie de ces petits bentobakos et aller manger à la cafétéria est devenu un vrai calvaire. C'est gras, peu équilibré, alors que dans mon sac à bento, il y a toujours plein de bonnes choses qui m'attendent. 
Je dois à l’honnêteté intellectuelle de préciser quand même que nous avons un "local de convivialité" au bureau et que je dispose donc d'un frigo et d'un micro-onde. ça aide :)

Et vous ? Cafet ou boite à déj' (ou bento) ?

Pour voir d'autres objets, les liens sont chez Zaza et Chrys





C'est lundi, que lisez-vous ? 6°


C'est lundi, c'est le début d'une nouvelle semaine et vous voulez savoir ce que je lis...

Attendez un peu, il faut que je regarde ce qu'il y a à coté de mon ordinateur, en attente de billets...
Ah, je vois Portrait sépia, terminé lundi dernier et dont j'ai parlé ici. Un vrai bonheur, ce livre.
Mais j'aperçois aussi Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer. Sympathique, je vous en parlerai cette semaine.




Et sur ma table de nuit, je distingue Orgueil et préjugés pour une lecture commune. Bien entamé, mais je réserve mon avis. Le billet est prévu pour le 12...




Et dans ma PAL, qu'y a-t-il qui me fait de l'œil ?
Je vois plein de choses empilées qui m'attendent : A la file indienne, Le Diamant bleu, Aphorismes et le Temps de la sorcière, qui n'est pas encore fini.
Ah, il y a aussi un audio livre, Meurtre dans un jardin indien, qui sera sûrement lu/écouté cette semaine.



 



Pour voir d'autres programmes de lecture, c'est chez  Malou


dimanche 9 janvier 2011

Une bonne librairie ? et moisson du samedi

Hier, c'était samedi shopping !
En vadrouille au Havre, j'avais mis sur ma liste de boutiques à ne pas manquer quelques incontournables qui m'ont permis de faire une belle balade de plusieurs heures. Je pourrais presque valider ma bonne résolution qui consistait à faire un peu plus d'exercice, mais bon, ça n'est pas parce que je vais marcher quelques samedi par an que je vais retrouver un peu d'abdo ;)

Si la lecture du nom "le Havre" évoque en vous des images tristounes, je vous rassure tout de suite.
Vous pouvez les remplacer par celles d'une ville de bord de mer, avec plage et bateaux, centres commerciaux dynamiques et originaux (l'un d'entre eux est situé dans l'ancien dock qui servait au départ des grands bateaux de croisière du début du siècle) et plein de petites boutiques sympas.
Et surtout, surtout, une librairie digne de ce nom ! J'ai nommé : La Galerne.

Et voilà ma moisson de livres pour cette journée.
Les deux polars viennent de chez un bouquiniste spécialisé, le Bouqui'noir, dont je vous avais déjà parlé ici.



A chaque fois que je vais au Havre, je prévois un détour par La Galerne, et à chaque fois, je repars avec quelque chose.
Et pendant ma balade hier, je me suis demandé ce qui faisait de cette librairie une de mes préférées.

Qu'est-ce que l'expression "une bonne librairie" éveille en moi ? 
En premier lieu, je dirais que j'y trouve ce que je viens y chercher. Il est très rare qu'un livre que j'ai envie d'acheter ne soit pas disponible. Il faut un sacré stock, me direz-vous, mais cela m'arrive aussi dans certaines petites librairies. Pour les livres de cuisine, par exemple, je peux les feuilleter avant de les acheter, ce qui est un réel avantage et pour les envies du moment, je n'ai pas besoin d'attendre.
Un deuxième point important : les vendeurs sont de vrais libraires, qui lisent les livres et sont là pour conseiller. Ils ne sont pas là uniquement pour vendre, même ceux qui sont en caisse.
Troisième argument : le lieu est agréable, aéré et lumineux, on n'a pas l'impression de déranger, même si on sort tous les livres d'une étagère.

Et pour vous ? Qu'est-ce qui distingue une bonne librairie ?

vendredi 7 janvier 2011

Portrait sépia d'Isabel Allende

J’ai eu bien du mal à écrire ce billet. Il y a plusieurs jours que le livre attend sur mon bureau. Pourtant, c’est un vrai coup de cœur et j’ai dévoré ce livre de 400 pages.
Il faut croire qu’il est difficile de parler des livres qui nous plaisent vraiment, mais en cette fin de semaine, j’ai décidé de m’y mettre. 
Et demain, c’est journée shopping et passage dans ma librairie préférée. Ça promet une augmentation de ma PAL…

Revenons à notre Portrait sépia.
Aurora del Valle est née en Californie en 1880. Sa grand-mère, Paulina del Valle est une maîtresse femme qui a mené sa vie comme bon lui semblait, mais en dirigeant toujours ses affaires tambour battant.
De la Californie au Chili, de 1862 à 1910, Aurora retrace cette vie peu banale et rend hommage à sa grand-mère. Mais le récit de cette histoire lui permet aussi de reconstruire l’histoire de sa famille, et surtout de reconstituer sa propre histoire.
Confiée à l’âge de 5 ans à sa grand-mère, elle fait depuis cette époque un cauchemar angoissant dont elle ne parvient pas à découvrir la source. De nombreux secrets pèsent sur sa vie, et il lui faudra attendre pour pouvoir reconstituer le fil de son passé mouvementé.

Les histoires de Paulina et d’Aurora m’ont vraiment touché. La première s’est opposée à sa famille pour vivre tel qu’elle l’entendait à une époque où cela n’était pas si fréquent. La seconde, destinée à une vie confortable et tranquille ne parvient pas à faire les bons choix, jusqu’à ce qu’elle découvre de quoi est composé son passé. 
Cette histoire n’est pourtant pas construite comme une enquête. Aurora fait le récit de la vie des membres de sa famille, puis le récit de sa vie adulte. Les évènements s’enchaînent et j’ai même parfois oublié qu’elle était le narrateur.
Il faut dire que la famille d’Aurora est nombreuse et les histoires de ses différents membres s’insèrent dans le récit général. Le père d’Aurora, son tuteur, la femme de celui-ci, le mari de Paulina ou ses grands parents maternels sont autant de sujet qui sont traités de façon indépendante, tout en s’insérant parfaitement dans le cadre général.
Le récit fonctionne à rebours. Si Aurora la narratrice a 40 ans, elle débute son récit à une époque où elle n’était pas encore née, laissant des espaces de non-dit pour laisser le lecteur dans le même flou que le sien. Tout s’éclaircit donc à la fin, pour elle comme pour le lecteur.
Le découpage original du roman suit ce procédé en faisant se succéder trois périodes temporelles : avant la naissance d’Aurora (1862-1880), après sa naissance (1880-1896) et à l’âge adulte (1896-1910).

Si je devais apporter un bémol (il en faut bien un J ), je dirais juste que les descriptions de la guerre du Chili ne m’ont pas du tout accroché. Mais cela ne dure que quelques pages et c’est un élément important de l’histoire du Chili. J’ai également appris cet épisode qui m’était complètement inconnu.

En bref, je dirais que si vous aimez les sagas familiales, les histoires menées tambour battant, les beaux personnages, le Chili, les fortes personnalités et les livres bien écrit, n’hésitez pas et jetez-vous sur ce livre passionnant.



Je remercie BOB et le livre de poche pour cette lecture en partenariat qui m'a emmenée 
en Californie et au Chili et me donne l'occasion d'ajouter le Chili au challenge Tour du monde.
Je valide aussi la catégorie Objet pour le challenge Petit bac organisé par Enna.



mercredi 5 janvier 2011

Yoko Tsuno tome 7 : La Frontière de la vie de Roger Leloup

C’est mercredi, c’est BD J
Pendant les vacances, j’ai ressorti de mon étagère une des séries BD que j’adorais quand j’étais petite : Yoko Tsuno.
Elle me rappelle plein de souvenirs, comme le séjour à l’hôpital pour cause d’appendicite où l’infirmière venait me rappeler qu’il fallait éteindre la lumière car il était tard. Mais même à 8 ans, je lisais tard, c’est une vieille habitude.

Cette série est composée de 25 tomes à ce jour, auxquels s’ajoutent deux romans graphiques, L’Écume de l’aube et le Pic des ténèbres.  Ma collection n’est pas complète, il me manque les 6 derniers, ce qui est une bonne nouvelle car j’ai encore des choses à découvrir.

La trame de Yoko Tsuno est double. Elle est Japonaise, ingénieur en électronique et est accompagnée de deux amis, Vic Vidéo, réalisateur de reportages télé qui a un faible pour Yoko, et Pol Pitron, technicien gaffeur.
Les choses se compliquent ensuite.
Une partie des albums se déroule sur terre, faisant intervenir la science et la médecine pour expliquer de façon rationnelle ce qui arrive aux différents personnages.
L’autre partie a lieu sur Vinéa, une planète extraterrestre où Yoko a aussi des amis et où il se déroule toujours des choses assez passionnantes.

Ce n’est pas pour autant de la science-fiction pure et dure. Il s’agit plutôt d’offrir un champ plus large pour faire évoluer l’héroïne. Et l’imagination de l’auteur est débordante !
J’aime beaucoup les dessins de vaisseaux, de costumes, de paysages qui sont présents dans ces albums « vinéens ». Il s’en dégage une atmosphère particulière qui permet de donner du rythme à cette série et de proposer des albums vraiment variés.
Une série de personnages récurrents amène aussi un fil conducteur et des surprises au lecteur qui voit se croiser les différents fils d’intrigues passées.
Le dessin est typiquement franco-belge à la manière traditionnelle. Pas de gros nez, mais des décors soignés.

Je viens de relire mon album préféré, le tome 7, ce qui m’a donné envie de faire ce billet.
Dans la Frontière de la vie, Yoko est appelée par le frère d’Ingrid (déjà rencontrée dans un autre album) car elle est victime d’une maladie mystérieuse qui la laisse sans forces.
Elle se rend à Rothenburg où vit Ingrid, avec Pol et Vic.
La petite ville allemande est calme et tranquille, et Yoko fait la connaissance de ses habitants.
Elle mène aussi son enquête et finit par découvrir que chaque nuit, un mystérieux vampire vient voler le sang d’Ingrid avant de s’enfuir dans les rues de la ville…

En cherchant des illustrations pour cet article, j’ai découvert que ce tome était considéré comme l’un des chefs d’œuvre de l’histoire de la bande dessinée.
Je suis bien d’accord et je pourrais le relire cent fois sans me lasser (je dois d’ailleurs en être à 20 fois au moins). 

Si cette série vous tente, elle est actuellement rééditée en gros volumes qui réunissent plusieurs tomes.
Ces volumes présentent des dessins et des dossiers sur la genèse des albums qui sont très bien faits.





mardi 4 janvier 2011

Challenge Autant en emporte le vent


Le 17e challenge de ce blog !
Je vais finir par arriver à 20 si je continue.
En même temps, il n’y a pas vraiment de problème puisqu’il s’agit de challenges portant sur des livres que j’ai vraiment envie de lire et/ou qui figurent en masse dans ma PAL.
Je m’inscris donc sans vergogne, sachant que j’ai des réserves J
Il reste le problème de la contrainte, de la lecture obligée… certes, mais quand je suis à la librairie avec une pile de livres dans les mains, j’ai aussi mauvaise conscience à imaginer cette pile à domicile qui ne faiblit pas  .


Je me lance donc dans le challenge Autant en emporte le vent, niveau Rhett Butler lancé par Evy.
Pour atteindre ce niveau, il faut lire le roman Autant en emporte le vent, visionner l’adaptation ciné et lire une suite du roman.
Le roman n’est pas dans ma PAL, mais cela faisait plusieurs années que je voulais le lire. C’était donc l’occasion. Pour le film, je dois pouvoir l’emprunter, et la suite, je l’ai dans ma bibliothèque.
Cela devrait donc être atteignable.


Si ce challenge vous tente aussi, il y a d’autres niveaux, portant des noms charmants, comme Mélanie Hamilton (lire le roman), Ashley Wilkes (roman + film), ou Scarlett O’Hara (roman + film + suite + livre thématique).

Si vous avez déjà vu le film, ou lu le livre, il reste le challenge Tara que vous pourrez atteindre en lisant ce que vous voulez en rapport avec le roman et Margarett Mitchell.


Et si vous n'êtes pas convaincu, regardez ces magnifiques logos...

Alors ? Tenté aussi ? 

lundi 3 janvier 2011

Un lundi parmi tant d'autres 4°

Il y a bien longtemps que je n'ai pas participé à ces petits lundis photographiques proposés par Chrys et Zaza.



Le thème du jour est le suivant : 
Nouvelle année, nouvelles résolutions, nouvelles images, nouvelles lectures, nouveaux projets, nouveautés fraîchement arrivées ou tout simplement une nouvelle semaine qui commence...


Qu'y a-t-il de nouveau chez moi, à part la nouvelle année à laquelle il va falloir s'habituer (surtout pour faire les chèques) ?



Une nouvelle bande son
(trop bien, c'est en boucle dans mon ipod !)




De nouvelles lectures 
(super belles et très intéressantes)



De nouveaux livres de cuisine
(qui laissent présager de bonnes recettes)



Quant aux résolutions, je n'en prends pas beaucoup.
Je rêve chaque année de :
#  lutter contre ma tendance à la procrastination (peine perdue),
# de me remettre à lire (ça j'y suis arrivée en 2010, je peux le supprimer),
# de me remettre à peindre et dessiner (la thèse éloigne toutes ces activités),
# de me bouger un peu plus les fesses (mais les cours, c'est toujours trop tard)
# de désherber tous mon jardin au printemps et pas juste la moitié (on verra...)
# de me mettre à la médiation et au lâcher-prise (c'est en bonne voie)

L'an dernier, j'ai résolu le retour à la lecture, cette année, je vais sûrement me remettre au dessin !

Sur ce, je vous laisse, j'ai un chinois au four qu'il faut aller surveiller :)


C'est lundi, que lisez-vous ? 5°

C'est lundi, c'est la rentrée, il est temps de reprendre un rythme normal... 

Quoi de mieux pour cela que de commencer avec le rendez-vous hebdomadaire de Malou



La semaine dernière, en vacances, j'ai lu une BD de poche, un récit de voyage, et un roman coup de coeur dont je vous parlerai cette semaine. 




En ce moment, sur ma table de nuit il y a  le temps de la sorcière que je poursuis vaillamment et Quand souffle le vent du nord, un livre voyageur qui se lit très vite et va bientôt repartir se promener.  




La semaine prochaine, je lirai Orgueil et préjugés pour une lecture commune, Le Diamant bleu et Aphorismes pour des partenariats (et parce que j'avais envie de les lire).



Et vous ? 
Que lisez-vous en ce lundi frisquet ?


Les nombreux autres participants chez Malou

dimanche 2 janvier 2011

Bilan de décembre, de 2010, et bon semestriversaire !

En ce 2 janvier, il est encore temps de faire un petit bilan de l’année 2010, ou plutôt du second semestre 2010, car il correspond exactement à la durée de vie de ce petit blog.
J’ai effectivement publié mon premier billet le 1er juillet 2010.

Depuis cette date, j’ai découvert plein de choses, comme les partenariats, les livres voyageurs, les éditeurs sympas qui envoient leurs nouveaux titres sur simple demande (pas tous, hein, ne rêvons pas ;D), les lectures communes…
J’ai aussi découvert que la blogosphère littéraire était super sympa, avec des lecteurs qui envoient leurs livres aux copines, font des swaps magnifiques, lisent des livres en même temps, laissent plein de commentaires…

En quelques chiffres, ces 6 mois peuvent s’écrire ainsi :
111 billets
39 livres
10803 pages
647 commentaires   (waouh !)
12 pays où on me lit
12 livres lus en partenariat
2 livres voyageurs lus
1 lecture commune
6 challenges terminés

Ou se présenter comme ceci :



Pour l'anecdote, le billet le plus lu pendant ce semestre a été celui qui parle de Détective Conan.


En ce qui concerne les challenges de 2010, j’ai pris le train en marche pour certains d’entre eux, mais voici ce que ça donne (le détail des participations est répertorié dans les pages qui sont à droite) :

Challenges mitigés :
Challenge ABC 2010 : 4/26   très petit score, j’essaierai de faire mieux l’an prochain ;)
Les Harlequinades : 1 /1   livre lu et un épisode écrit pour la nouvelle. Je vous livrerai la suite l’été prochain…
Bienvenue en Inde : 1 /2  j’avais vu trop ambitieux pour ce challenge. Le second livre tapi depuis longtemps dans ma PAL sera peut-être lu l’an prochain.

Challenges réussis :
J’ les Classiques : 6 / 6 soit un livre par mois.
A lire et à manger : 1/1 un livre lu et une recette réalisée et publiée
Destination Islande : 1/1 je suis toujours en train de lire ce roman policier islandais, mais j’approche de la fin.

Les challenges perpétuels ou en cours :
Le retour de l’objectif PAL : 10 livres lus dans ma PAL en 6 mois (mais 12 nouveaux livres sont arrivés)
Le tour du monde : 8 pays visités
Challenge 2 € : 6 livres lus soit un par mois
Challenge au bon roman : 5 livres lus
Challenge Agatha Christie : 6 livres lus
Challenge Alexandre Dumas : 1 livre lu
Challenge Dames de lettres : 1 / 6 livre lu
Challenge PAL sèches : 2 / 12 BD lus et chroniquées
Challenge de M. Zombi : 1 / 3 BD lus et chroniquées
Challenge du 1% littéraire : 6 /7 livres lus

Et ceux qui attendent une première participation :
Challenge Marilyn, Balade en Italie, Littérature belge, challenge petit bac et challenge autant en emporte le vent.

Ce petit bilan laisse espérer encore bien d’autres découvertes pour l’année 2011, de jolis challenges, et surtout de belles lectures. 


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