lundi 13 janvier 2025

Bride d’Ali Hazelwood

Attention ! Romance ! 
Mais une belle romance !! 
 



Misery a quitté sa communauté depuis plusieurs années. 
Il faut dire qu’ils n’ont rien fait pour la convaincre de changer d’avis !! 
Envoyée chez les humains dès ses 8 ans pour servir d’otage, elle ne s’est jamais senti aimée ou remerciée par les autres vampires pour ce qu’elle avait fait. 
Lorsque son père la convoque brusquement, elle se demande quelle mouche le pique, mais quand il lui propose de se marier pendant un an avec le mâle alpha de la horde de loups-garous qui habite de l’autre coté de la frontière, elle se dit qu’elle est vraiment considérée comme une simple monnaie d’échange pour les siens… 

Vous le savez si vous fréquentez un peu ce blog, j’ai déjà lu plusieurs romans d’Ali Hazelwood, mais ils se passaient tous dans un monde bien réel, et à l’université (où, je peux vous l’assurer, je n’ai jamais vu de loup-garou ou de vampire). 
Lorsque j’ai vu le résumé de celui-ci, j’ai hésité !
J’aime bien ses romances, mais basculer dans la fantasy en convoquant des loups-garous et des vampires, cela me paraissait un peu particulier. 
Et puis un peu en panne de lecture après une déconvenue littéraire, je me suis dit que finir l’année avec cette autrice, c’était une bonne garantie de repartir sur de bonnes bases le 1er janvier. 
Et j’ai eu raison ! 

L’histoire de Misery est touchante, attachante, pleine de beaux sentiments, mais pas simpliste. 
En quelques mots, l’autrice parvient à donner toute une palette d’émotions à ses personnages. 
Elle est vraiment forte pour cela ! 
Elle n’oublie pas non plus les personnages secondaires et c’est vraiment sympa. 

La lecture de Zina Khakhoulia nous fait vivre les aventures de Misery sans temps mort et avec une expressivité qui colle parfaitement à l’histoire. 
J’ai eu plus de mal avec les interventions de Quentin Malek, inexpressives et froides. Il lit les incises de début de chapitre qui concernent un autre personnages mais puisque la voix change, un peu de vie dans ces phrases aurait aussi bien fonctionné. 

J’ai découvert depuis qu’il y a un vrai domaine réservé pour les fans de romances inter-espèces. 
Pas sûre d’en lire d’autres, mais si Ali Hazelwood en publiait d’autres, je me laisserais tenter sans problème. 
Je pensais d’ailleurs qu’il s’agissait d’une série et j’hésitais à m’y lancer, et finalement, après lecture, je regrette qu’il n’y ait qu’un épisode 😅.

 

 

vendredi 10 janvier 2025

Feux dans la plaine de Olivier Ciechelski

Êtes-vous prêt pour la forêt ? La solitude ? La nature qui reprend ses droits ? 
C’est ce que vous pourrez trouver dans ce roman vraiment très original. 
 
 
 

Ancien militaire, Stan a acheté un vieux chalet et 60 hectares de maquis dans la montagne avec ses économies. 
A son rythme, il répare, organise, cultive ses terres et cultive son misanthropisme. 
Mais un matin, il découvre que dans ses bois, un groupe de chasseurs a balisé un chemin en coupant un arbres, et en marquant d’autres troncs à la peinture bleue… 

Voilà un roman très étonnant !
Il vous semblera assez classique de prime abord, avec un personnage qui se terre en ermite, d’autres qui tentent de venir l’embêter, mais les dernières pages sont assez incroyables.
Evidemment, pas de spoiler ici, ce serait vraiment une erreur pour ce genre de roman qui joue avec le lecteur.
J’aime bien être surprise quand je lis, et ici, je n’ai pas été déçue.
Je ne vais donc pas vous en dire plus !!


A la manière de ces films américains qui se déroulent au fond de la forêt, ou des thrillers qui ont pour cadre le fin fond de l’Alaska, cette histoire évolue petit à petit et on sent la menace qui plane. 
Elle surgit très vite, mais on a le temps de découvrir l’histoire et les personnages au fil des pages et on s’aperçoit rapidement qu’on imagine souvent des choses en début de lecture qui ne sont pas forcément celles que l’auteur a choisi.
C’est ce qui fait la richesse d’un texte par rapport à un film. 
Vous visualiserez des images que le texte vous amènera à modifier au fil du roman, avec un vrai talent de la part de l’auteur. 

Mais dans ce texte, ce qui est également remarquable, c’est l’omniprésence de la nature, de la forêt, de la montagne.
Olivier Ciechelski  nous plonge dans un territoire occupé par les arbres et les animaux, où l’homme ne fait que passer.
Il laisse malheureusement une trace de ses passages, et c’est justement ce qui va provoquer un retournement de situation.
Le texte semble poser la question de l’intrusion de l’homme dans la nature. 
Si nous ne sommes pas capables de respecter, de ne pas abimer, avons-nous notre place dans ces grands espaces ? 

Mais je dois également avouer quelque chose. 
Il se trouve que je suis moi-même un peu jalouse de mon champ et de mes arbres. 
Je suis propriétaire d’un grand terrain depuis un an et demi, et lorsqu’on chasseur y pénètre, je vois rouge et je considère cela comme une intrusion absolument inadmissible 😅. 
Les réactions de Stan lors de l’intrusion dans son domaine, sa volonté farouche de garder son espace sauvage résonnent donc intimement en moi et tout ce qu’il fait me parait vraiment très logique 🫣. 
Mais cela suscite évidemment des questions. 
Sommes-nous propriétaires de la nature ? Comment vivre avec, la protéger sans la privatiser ? 
Et quel serait le meilleur moyen de la préserver justement ? 
Le roman n’est toutefois pas fait que de cela et beaucoup d’autres thématiques sont abordées. 
Si ces questions ne vous parlent pas, l’aspect thriller est déjà une bonne motivation pour le lire. 

La lecture de Taric Mehani suit les évolutions du texte et du personnage et propose une interprétation douce et forte. 
Cela colle parfaitement à l’histoire. 
Et cerise sur le gâteau, il y a un entretien avec l’auteur à la suite du roman ! 
J’adore ces entretiens qui sont toujours tellement remplis d’informations !

En conclusion, c’est un roman très beau à écouter, qui fait réfléchir, qui pose des questions aussi. 









jeudi 9 janvier 2025

En 2024, j'ai lu...

Voilà mon petit bilan traditionnel de début d’année ! 
J’aime bien cet exercice qui permet de visualiser tout ce que j’ai lu et de me dire que j’ai quand même réussi à découvrir pas mal de choses, même si je n’ai pas parlé de tout par ici, loin de là.  
Pour me faciliter la tâche, j’utilise Goodreads depuis pas mal d’années, et il me dit que j’ai lu 50 livres en 2024, soit 14 410 pages !!
L’an dernier, j’en avais lu 70, mais il y a eu davantage de romans en 2024, ce qui est un peu plus long à lire évidemment. 
Je m’étais fixé l’objectif de 50 lectures, objectif atteint, donc ! 


En regardant les couvertures de l’année, je m’aperçois qu’il y a des livres vraiment très différents. 
J’aime encore beaucoup les romans policiers, mais plutôt cosy Mystery. 
Les trucs trashs avec des morts par dizaines, du sang partout, du noir et de la menace, ça ne me dit plus grand chose. 
Je préfère les atmosphères de salon de thé où il se passe autant de meurtres, mais dans une atmosphère toute autre. 
J’ai aussi lu beaucoup de choses qui m’ont plus et ça, c’est quand même une bonne nouvelle ! 
Il y a d’ailleurs de nombreux romans que vous verrez passer par ici car je vais vous en parler plus longuement, comme Feux dans la plaine, Écoute la pluie tomber ou Le Barman du Ritz.

Et vous ? Cette année 2024 ? 
 

 


 

 

mercredi 8 janvier 2025

Armelle et Mirko de Montel, Clément et Arnal

Vous cherchez un cadeau pour un enfant qui lit déjà un peu, le vôtre peut-être à qui, comme moi, vous offrez toujours des livres ? 

Ou peut-être avez-vous besoin de mignonnerie, de jolies pages, de bonté et d’une belle histoire ? 

Si c’est le cas, restez là, j’ai ce qu’il vous faut ! 






Armelle est une petite tortue qui a un gros problème dans la vie. 

Elle a peur du noir ! 

Mais elle a vraiment, vraiment très peur ! 

Cela la paralyse, elle ne peut pas dormir la nuit, de peur que le feu s’éteigne, mais surtout, elle ne peut pas rentrer dans sa carapace car il y fait noir ! 

Comment faire pour retrouver un peu de sérénité ? 


Pas facile la vie pour cette pauvre Armelle. 

Elle tente de se débrouiller pour vivre avec son handicap mais on sent sa détresse et on ne peut que compatir pour elle. 

Elle se retrouve toute seule et doit affronter chaque soir la tombée de la nuit. 

Elle erre donc dans la forêt, épuisée et à la merci de tous les dangers. 

Heureusement, c’est une histoire qui se termine bien et qui vient apporter une jolie morale pour les jeunes lecteurs.

Il est question d'amitié, de soutien, de penser aux autres, on valide sans hésiter ! 


Les dessins sont tout en douceur, ce qui rend cette bande dessinée vraiment belle. 

Julien Arnal a choisi un dessin rond, et des couleurs aquarellées dans des teintes douces. 

Il sert très bien l’histoire en proposant des petits détails mignons qui donnent une épaisseur au personnage d’Armelle. 

Anne Montel et Loïc Clément se sont occupés du scénario et c’est très réussi. 


Le deux tomes suivants sont déjà sortis si cela vous tente. 

Il y a peu de texte dans celui-ci, ce qui le rend accessible dès 6 ou 7 ans en autonomie mais faites-vous plaisir, lisez-le avec vos enfants (ou sans si vous n’en avez pas 😁).  

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 


 

mardi 31 décembre 2024

Belle année !!!

 

 Je vous souhaite 

 

une belle année 2025 


pleine de douceur, de réussite, 

de beaux moments et de belles personnes !! 

Et puis quelques belles lectures aussi bien sûr !!

 

 


 

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