jeudi 9 juin 2011

Du nouveau et un oubli (nettoyage de printemps)

Le ciel n'est pas toujours clément, ces jours-ci, mais vous avez remarqué que la sécheresse faisait accepter la pluie plus facilement ?
Chez moi, cela me donne envie de faire le ménage de printemps, y compris par ici.
Le papier peint sentait les vacances passées et n'était plus en accord avec l'humeur du moment.
Une page va bientôt se tourner pour moi, mais je vous en parlerai dans quelques jours.
En attendant, je refais la déco. Je ne suis pas vraiment satisfaite de l'image d'arrière plan, un peu flashy à mon goût. Je tâcherai de trouver mieux dans les prochains jours, mais blogger est un peu récalcitrant pour faire ce que je veux.
Je crois qu'il va falloir que je tripote l'html...

De nouveaux livres sont aussi arrivés dans ma PAL.
J'ai craqué en visite à la librairie, mais comme vous pourrez le voir, j'ai été raisonnable et j'ai choisi de petits Folio à 2 euros.
Arrivée à la caisse, la libraire m'a aimablement proposé de choisir deux livres de poche en cadeau puisque j'avais mis 4 Folio dans mon escarcelle.
Chouette. (Si mon sac était plein, ce n'était donc pas de ma faute.)
Je me suis jetée sur deux polars dont je ne sais absolument rien, mais qui peuvent constituer de bonnes surprises (ou rester dix ans dans ma PAL).






En remettant à jour ma PAL et la liste des livres dont je parle sur ce blog, je me suis aussi aperçue que je n'avais jamais écrit le billet portant sur Un bûcher sous la neige.
C'est bizarre, j'étais persuadée que c'était fait et j'ai lu ce livre il y a plusieurs mois.
Un drôle d'acte manqué !
Il va falloir que je puise dans ma mémoire et mes notes pour le faire, car c'était vraiment une belle lecture.
Le recul me permettra également de voir ce qu'il en reste :)
Après tout, on dit souvent que c'est le signe des grands livres de marquer leurs lecteurs durablement.


Et une petite info en passant pour finir.
Chez Choco, j'ai trouvé un petit challenge tentant et court qui fait suite à son challenge In the mood for Japan.
Je n'avais pas eu le temps de participer, et il se termine ces jours-ci. Pour le clore en beauté, Choco propose de lire japonais pendant 15 jours, mais aussi de manger, de parler du pays et de sa culture.
Il y a justement un petit polar japonais qui me fait de l'oeil dans ma PAL. Alors entre deux lectures communes (il y en a plein ce mois-ci), je sens que je vais me laisser tenter.
Et avec un logo comme ça, on ne peut pas résister !




mercredi 8 juin 2011

Cat's Eye de Tsukasa Hojo

Voilà une petite chronique qui attendait depuis pas mal de temps...

Beaucoup d'entre vous, sans doute, on connut le dessin animé Cat's Eye, dans leur enfance.
Il a été diffusé pendant de nombreuses années et l'est encore sur certaines chaines.
J'en était fan quand j'étais jeune, comme j'étais fan de Jeanne et Serge et Albator.

Oui, mais voilà, le problème de ces séries à multiples épisodes, c'est que le début et la fin de l'histoire sont souvent invisibles. Je n'ai jamais vu le premier épisode, su ce qui était arrivé au père des trois soeurs ou comment elles arrivaient à le retrouver à la fin.
Le meilleur moyen de le savoir était donc de lire le manga.

Rui, Hitomi et Ai tiennent le café Cat's Eye fréquenté par Toshio, petit ami de Hitomi. 
La nuit venu, les soeurs se transforment en voleuses de haut vol, dérobant tableaux et bijoux de grands prix. 
Toshio, quand à lui, est inspecteur de police et est chargé de contrer les activités d'un gang de voleurs qui signent leurs larcins "Cat's Eye". 
Malgré ses nombreux efforts, il ne parvient qu'à frôler l'une des voleuses, mais n'arrive jamais à les arrêter. 

Comme vous l'avez peut-être noté, les prénoms des héros ont été traduits dans le dessin animé et occidentalisés. Les personnages sont évidemment reconnaissables car le dessin est très proche, mais c'est un peu déstabilisant dans les dialogues, surtout quand les personnages sont absents de la scène.

La trame principal du dessin animé, qui donne un peu de moral aux activités des Cat's Eye est également quasiment absente de ce premier tome.
La disparition du père des soeurs n'est pas mentionnée. Elles volent et revendent, apparemment pour se faire de l'argent. Dans la dernière histoire, on devine vaguement qu'elles ont une autre motivation qui les oblige à agir, mais rien n'est dévoilé. Il faut donc sans doute patienter encore jusqu'au deuxième tome.

Le manga lui-même est un peu confus au départ et j'ai trouvé l'histoire un peu simple.
Les dessins sont assez raides, ils manquent de fluidité, mais cela s'améliore au fil des pages.
Les différents personnages apparaissent parfois en usant de procédés artificiels.
Ces petites critiques m'ont amené à faire quelques recherches, et j'ai lu que ce manga était un des premiers de l'auteur. On peut donc dire qu'il faisait ses gammes, et je lirai la suite pour voir ce que cette histoire devient.

C'est donc un avis mitigé mais qui laisse la porte ouverte à une prochaine lecture. 



Et un petit manga de plus pour les mercredi en BD de Mango, et la PAL sèche du bar à BD.


mardi 7 juin 2011

Un lundi parmi tant d'autres 14° (oui, c'est mardi ;D)


Je n'ai pas trouvé ma photo hier soir quand j'ai voulu la poster pour le rendez-vous de Chrys et Zaza, et je vous avoue qu'il était bien tard et que je me suis dit que je ferai cela de bonne heure ce matin, en retard mais tant pis.
Je ne sais pas si 9h est vraiment un horaire de lève tôt, mais c'est celui à partir duquel je peux décemment commencer à réfléchir certains matins (je suis une couche tard).

Quand je ne suis pas inspirée, certains lundi, je passe mon tour et je ne publie rien.
Oui, mais voilà, cette semaine, le thème porte sur l'arbre, celui de votre jardin, celui de vos rêves, celui qui vous fait éternuer quand vous passez à coté...
Et un arbre, j'en ai vu un magnifique pendant mes vacances, particulièrement sacré et vénéré.
Il ne doit pas être aussi vieux que l'histoire qui l'accompagne, mais il symbolise son prédécesseur, et c'est ce qui compte.

Voici donc un arbre qui se trouve au Népal, à Lumbini, juste avant la frontière indienne.
Au pied de cet arbre, la mère du Bouddha a eu les premières douleurs de l'enfantement.
Les branches de l'arbre se sont alors courbées pour lui fournir un appui et l'aider à accoucher.










L'existence du Bouddha est attestée par les archéologues et les historiens, de même que l'emplacement à cet endroit d'un des palais d'été du père de Siddartha Gautama. Sa mère avait apparemment souhaité séjourné dans ce palais à la fin de sa grossesse car les chaleurs d'été y étaient plus supportables.
Il est donc vraiment né ici et c'est un lieu de pèlerinage très fréquenté à certaines périodes de l'année.
Le reste du temps, c'est un endroit très calme, propice à la médiation.

Bonne journée bouddhiste à vous :)





lundi 6 juin 2011

C'est lundi, que lisez-vous ?

Ah, mais oui... Comme chaque semaine... C'est encore lundi !
Bah oui, ça arrive une fois tous les sept jours !


Bon, trêve de plaisanterie, j'ai fini un livre la semaine dernière, et j'en ai lu un.



Ensuite, j'en ai commencé deux d'un coup.



Et la semaine prochaine, je lirai sûrement celui-ci en prévision d'une lecture commune.



Et vous ? vous lisez quoi ?




Tous les participants sont chez Galleane 
qui vient relayer Malou pour lister les liens.





dimanche 5 juin 2011

Tous les matins du monde de Pascal Quignard



Je croyais que ce livre trainait dans ma PAL depuis plusieurs années, mais en l’ouvrant la semaine dernière, j’ai découvert que j’avais souligné quelques lignes et mis des marque-pages dans plusieurs endroits. Je dois préciser aussi que je connais le film par cœur, alors forcément, il y avait de nombreuses phrases qui me semblaient familières et j’avais un peu peur de cette lecture.
Pour la petite histoire, je dois aussi vous avouer que mon désir secret (pas si secret, d’ailleurs) est d’apprendre la viole de gambe, de devenir une « gambiste » (je crois qu’on dit comme ça) mais que le prix de l’instrument me freine depuis plusieurs années.
Finalement, j’ai avalé cette petite centaine de pages en un aller-retour en train et c’était un enchantement de retrouver M. de Ste Colombe, ses filles et Marin Marais.

M. de Ste Colombe est un grand maitre de la viole de gambe. Quand sa femme décède, il se retire progressivement du monde et se replie dans sa cabane au bord de la rivière où il compose des pièces en son honneur. Ses filles, Madeleine et Toinette, grandissent et commencent à jouer elles-aussi. Leur trio est réputé et la société du 17e siècle se presse dans leur salon.
Quand le roi demande à Ste Colombe de venir jouer pour lui, celui-ci refuse et voit son salon déserté. Après de longs mois sans visiteur, un jeune homme se présente et demande à devenir l’élève de Ste Colombe. Celui-ci lui fait subir nombres d’épreuves que le jeune homme supporte mal, bien que Madeleine l’aide à progresser…

Cette petite histoire m’a touché comme à chaque fois que je vois le film.
M. de Ste Colombe me bouleverse et sa peine trouve des échos en moi, tout comme son désir de s’enfermer dans sa musique. Son caractère taciturne, silencieux, est très éloigné du mien, mais j’aimerais parfois savoir me taire et pouvoir m’enfermer comme il le fait.
Le style de Pascal Quignard est pourtant très particulier. Les phrases courtes, presque hachées imposent un rythme assez spécial à la lecture, sans accélérer les évènements pour autant. Il y a peu de description, peu d’images développées et les morceaux de musique ne sont évoqués que par leurs noms.
J’ai été un peu déstabilisée au début par ces petites phrases qui s’enchainent et je ne sais pas pourquoi, mais j’imaginais autre chose du style de Quignard. J’en avais lu beaucoup de bien et je pensais tomber sur quelque chose d’alambiqué ou de compliqué. En réalité, le texte coule et s’écoule, les pages défilent et je n’avais pas commencé que j’avais déjà fini !

J’ai donc été agréablement surprise, j’ai retrouvé ce texte avec plaisir et mon envie d’apprendre la viole de gambe est revenue avec force. Il va falloir que je me renseigne…
Par contre, je me rends compte qu’il m’est difficile d’en dire plus. Je crois que je n’ai pas de recul sur ce texte et cette histoire dont la musique est en permanence dans mon baladeur.
Je préfère faire une citation et vous livrer cette phrase que j’avais soulignée il y a plusieurs années, lors de ma première lecture :

« Tous les matins du monde sont sans retour. »

Cette lecture est une lecture commune proposée par Miss Alfie
Il y a donc plein de billets qui se promènent sur la toile puisque Delphine's books, Vilvirt, Reveline, Martial, et Céline l'ont lu aussi.  




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