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jeudi 16 juin 2016

Ma PAL, cet Everest !!

Quand mes copines blogueuses ont proposé de s'attaquer à nos "monstres", j'ai vu immédiatement se dresser devant moi ma montagne de bouquins à lire !
Ce que les blogueurs nomment communément leur PAL peut parfois prendre des proportions astronomiques.
Et quand on fait un rapide calcul pour voir combien de temps il nous faudrait pour écluser cette PAL, c'est encore plus vertigineux !


PAL version 2011. Depuis, une seconde rangée est venue s'y ajouter. 


Mon fichier excel me dit qu'il y a 342 romans dans ma PAL !!!!
Je préfère ne pas compter ce qu'il y a dans ma PAL numérique, elle ne prend pas de place, on se rassure comme on peut.
Je commence aussi à avoir une PAL audio avec 7 livres, et j'ai même una Pila da leggere de livres en italien !!

Si je compte 50 livres lus par an, il me faudrait donc au moins 7 ans pour tout lire, à condition de ne pas acheter de nouveaux livres !!

Et pourtant, en faisant une petite recherche sur ce blog, j'ai vu que j'avais plusieurs fois tenté de lutter contre ce fléau encombrant.
J'ai participé au challenge Ma PAL fond au soleil, au challenge PAL express, au challenge je vide ma biblio, j'ai participé aux STAR...
Et finalement, même si chaque fois j'ai réussis à sortir quelques livres, ce n'est jamais fulgurant.


Cette année, je tente le Plan Orsec de George !
Je me suis fixé au moins un roman par mois sorti de ma PAL mais j'ai un peu du mal et même cet objectif n'est pas toujours atteint !
Et pourtant, il y a des pépites dans ma PAL.

Allez, j'y crois !
Et je retourne lire pour avancer un peu :D









mardi 24 mars 2015

Et après... de Guillaume Musso

Il y a longtemps que ce livre est dans ma PAL.
Je l'ai eu lors d'une de ces opérations "un livre gratuit pour l'achat de 2/3 romans". 
Il y a d'ailleurs une mention "livre gratuit" au dos du volume. 

Il y a longtemps aussi que j'en parle sans l'avoir jamais lu. 
Mais c'est dommage de ne pas vraiment savoir de quoi on parle, non ? 
Je me suis donc décidé à le sortir de la pile et à le lire pour voir ce que tout le monde lui trouve car l'an dernier, Musso a été le troisième auteur vendu en France (après cette "chère" Valérie et les 50 nuances de machin), et il parait qu,il est l'auteur préféré des Français !

Quand il était petit, Nathan avait sauvé Mallory de la noyade mais était resté plusieurs heures dans le coma. 
Les médecins le croyaient mort, et malgré leur diagnostique, il était revenu. 
Depuis lors, Mallory et lui étaient liés par un lien particulier. 
Pourtant, il y a quelques mois, elle l'avait quitté. 
Il s'était retrouvé seul dans son grand appartement newyorkais.
Avocat renommé, Nathan Del Amico était craint par ses adversaires car il avait toujours gagné toutes ses affaires. 
Hélas, sa vie personnelle était moins flamboyante au moment où le docteur Goodrich lui demanda un rendez-vous...

J'ai lu ce roman assez rapidement. 
Nul difficulté stylistique, le style est simple et clair, la structure suit les évènements avec quelques réminiscences qui permettent de revenir sur les évènements qui ont marqué l'enfance de Nathan. 
L'écriture est très cinématographique et on se croirait dans un de ces films américains où les héros sont tous riches et puissants, mais aussi tellement malheureux.
C'est d'ailleurs l'un des problèmes de ce roman. 
On se croirait un peu trop dans un film américain ! 
Les personnages sont assez stéréotypés et on les a déjà vu et revu. 
Il y a l'avocat qui n'a jamais perdu aucun procès, vient du bronx et habite un loft face à Central Park (bah oui, évidemment !), son ex femme petite fille riche bobo-militante écolo, la secrétaire efficace et amoureuse de son patron...

L'histoire est à l'encan et malheureusement très prévisible en plus d'être totalement invraisemblable. 
Bon, j'admets une part de merveilleux, c'est la loi du genre, mais là, je n'y ai pas vraiment cru, quelque chose m'a manqué. 
L'histoire personnelle des personnages secondaires arrive souvent comme un cheveu sur la soupe. 
Les évènements s'arrêtent et paf, je vais vous raconter l'histoire de machin. Bof. 
Et puis tout le monde meurt ! 
Aucune chance n'est laissé à aucun personnage, et je crois que j'ai du mal avec les romans où tout le monde meurt. 
Sans parler des citations en début de chapitre, d'une diversité très... divertissante. 

Et puis cette avalanche de détails ! 
Comme pour le roman que j'ai lu juste avant, il y a un luxe de précision qui frise l'excès. 
Peu m'importe la marque de son café ! 
Je réclame une part d'imagination et surtout, que les auteurs cessent de penser que le lecteur n'est pas capable de se représenter un mug de café si on ne lui précise pas qu'il vient de chez Starbuck ! 

En bref, c'est un roman feel good où vous ne feelerez pas good. 
Pour la plage, je le trouve tout de même un peu triste et il neige souvent. 
Pour l'hiver ou le temps gris, vous risquez la déprime. 
Pour les vacances... 
Bon, allez, choisissez autre chose, un bon petit roman policier, un Sagan ou Rebecca de du Maurier si vous voulez frissonner. 









mardi 17 mars 2015

Retour à Bombay de Kavita Daswani

Après le Voisin, j'enchaine les romans pas compliqués et j'écume ma PAL avec ce petit roman indien.
Enfin, pas si petit puisqu'il fait quand même plus de 300 pages.

J'avais une grosse envie d'Inde, de chaleur moite, de saris et de Chai mais je crois qu'il va falloir que je lise un autre roman indien pour que cette envie soit réellement satisfaite.
Je l'ai cependant lu sans déplaisir, bien au contraire, même si la fin m'a laissée sur ma faim.

A 25 ans, Sohana n'est toujours pas mariée. 
A Bombay, ce n'est pas si courant et si sa famille est riche, ce n'est pas une raison pour ne pas s'en inquiéter. 
Mais voilà, Sohana vient de connaitre une grosse déception. 
Alors qu'elle faisait des études de décoration intérieure à Londres, elle a rencontré Jag, un bel Indien américain. 
Après trois semaines d'idylle sans nuage, il l'a quitté du jour au lendemain, car l'oncle de Sohana venait de truander le père de Jag. 
Evidemment, la jeune femme est effondrée et rentre immédiatement à Bombay ! 
Mais en arrivant, elle apprend avec stupeur que son grand-père, patriarche à la tête des entreprises familiales, ne souhaite pas la léguer à ses fils. 
Elle doit aussi faire face à l'hostilité soudaine et incompréhensible de sa meilleure amie. 
Quand son grand-père prend finalement la décision de léguer les entreprises à l'un de ses petits-fils, celui qui lui paraitra le plus méritant, Sohana va devoir choisir son camp et prendre des décisions qui vont changer sa vie... 

L'histoire de Sohana Badshah est celle d'une petite fille riche qui voit son univers basculer.
Vous ne trouverez pas ici les bas-fonds de l'Inde ou la vie de la rue, mais les bars et les restaurants selects de la bonne société, les salles climatisées et les match de polo.
C'est un choix, mais évidemment, tout un pan de l'Inde est passé sous silence.
On passe ici de salle climatisée en salon de thé en montant dans une voiture avec chauffeur où pas un grain de poussière ne passe.
Cela ne me dérange pas en soi, mais il me semble tout de même que l'image du pays qui en ressort est très idyllique.
Il s'en suit évidemment une galerie de portraits qui est souvent proche du stéréotype : la petite fille riche écervelée, le jeune golden boy à qui tout réussi, l'homme d'affaire stressé et la mère de famille qui protège ses enfants.

J'ai également eu un peu de mal avec les détails qui sont donnés par l'auteur.
Le lecteur a droit à des descriptions hyper détaillées où vous saurez tout du parfum du thé bu par chacun ou du nombre de grains de riz ingurgités.
C'est dommage, cela surcharge le texte et empêche toute tentative d'imagination.

Et puis last but not least, voilà encore une fin pas terrible !
Je vais finir par le créer ce club de lutte contre les fins pas terribles !
A la fin du roman, Sohana prend une grande décision mais rien ne nous est dit de ce qu'il va se passer ensuite et de ce que cela va entraîner.
Elle dispose aussi d'informations sur son grand-père qui ne nous sont pas dévoilées (même si on les devine).
Après avoir eu une débauche d'informations en tout genre, on se demande pourquoi on en est privé d'un seul coup.


Je vais tout de même essayer de finir sur une touche positive, vue que j'ai lu ce roman avec plaisir.
On y trouve une vision de l'Inde digne d'un Bollywood et en cela, l'auteur se conforme sans doute à ce qu'attendent ses lecteurs.
Le côté "roman feel good" est présent, mais à la sauce indienne, ce qui change un peu.
Sohana est attachante, on la voit évoluer et on suit ses mésaventures et ses aventures en se demandant ce qu'il va se passer ensuite.
Les chapitres sont courts et le roman se lit bien, le style léger permettant de s'y plonger et de tourner les pages avec facilité.
La structure du roman est aussi bien construite et invite à ne pas le lâcher.


Si vous aimez le Bollywood, ce roman pourrait donc vous plaire, car il reprend ses codes.
Si vous voulez passer un bon moment dans la bonne société indienne, il vous conviendra aussi.




lundi 23 février 2015

Le Voisin de Tatiana de Rosnay


Fin décembre, il fait gris, la fatigue de fin d'année se fait sentir, les soucis sont omniprésents, il me faut une lecture légère.
Ça tombe bien, j'ai du choix dans ma PAL !

Et ce sera finalement Le Voisin qui sortira de cette pile qui ne demande qu'à maigrir.

Colombe cherche un appartement et celui-ci lui semble parfait !
Ensoleillé, spacieux, avec du parquet et des moulures, il pourrait accueillir ses deux garçons et son mari, et lui offrir un bel espace pour installer son bureau.
Et contre toute attente, malgré le nombre impressionnant de candidats, le propriétaire la choisit.
Colombe s'installe, soigne le petit coin où elle met son bureau et se voit déjà écrire là le roman dont elle rêve depuis des années.
Ecrire pour les autres la lasse.
Colombe est nègre pour une grande maison d’édition, et ce n'est pas très enrichissant.
Mais pendant sa première nuit dans cet appartement, un problème de taille survient : le voisin est fan des Rolling Stones qu'il écoute à 2h du matin juste au-dessus de sa chambre.
Son mari est en déplacement, Colombe laisse couler, il rentre demain.
Et comme elle le pensait, Mick Jagger n'est pas là la nuit suivante.
Mais dès que son mari repart, la musique résonne à nouveau...

Voilà un petit roman bien troussé.
L’histoire est à la fois originale et tout à fait plausible.
Qui n’a jamais eu des voisins bruyants, puis qui vous narguent dès que vous dites quoi que ce soit ?
On imagine assez bien ce monsieur qui essaye d’intimider sa voisine dès qu’elle emménage pour être tranquille par la suite.
Mais on devine aussi le psychopathe qui peut se cacher derrière ce voisin, tout en se demandant s’il est réellement fou, si tout ceci est calculé et s’il cherche vraiment à rendre Colombe folle ou si elle est un tantinet fragile et ne souffre pas d’un délire de persécution.
Il y a quelques fausses pistes, quelques moments où on a vraiment pitié de Colombe et où on se demande jusqu’à quel moment elle va supporter tout cela.

La structure de l’histoire est bien maitrisée, on sent la tension qui monte au fur et à mesure, et la plume de Tatiana de Rosnay est agréable, comme toujours.
Colombe se laisse faire d’abord, c’est une femme soumise depuis des années.
Elle s’occupe de ses enfants, elle écrit pour les autres, elle passe inaperçue.
Il va donc lui falloir une sacrée dose d’énervement pour basculer du côté des gens qui agissent.
A partir de ce moment, tout va très vite et elle remet tout en question.

J’aurais tout de même un petit bémol concernant la fin du roman qui part un peu en vrille.
Après toutes ces pages très psychologiques, le roman devient violent et j’ai été moins convaincue.
J’aurais aimé un peu plus de finesse.

Néanmoins, ne demandons pas à ce roman plus qu'il n'offre, car c’est déjà pas mal.


Si vous cherchez un petit roman vif et prenant, une histoire qui vous tiendra éveillé, ce roman pourrait bien vous convenir.




1 roman de moins dans ma PAL ! 





mardi 10 février 2015

La princesse des glaces de Camilla Läckberg

Ce billet a subit plusieurs fois la loi de l'acte manqué !
J'étais persuadé de l'avoir déjà publié mais j'ai beau cherché, je ne le trouve nulle part, et cela m'est déjà arrivé en décembre je crois bien.

Réparons cela bien vite, surtout que mon avis est rédigé depuis longtemps, juste après ma lecture il y a presque un an !
Depuis, je n'ai pas eu le temps de lire la suite, mais c'est au programme et c'est dans ma PAL.
J'en ai très envie, pourtant le format du livre me rebute un peu.
C'est un gros pavé et je sais que je risque fort d'avoir envie de le trimballer partout pour le lire vite.
Je vais donc attendre les vacances.

En attendant, voilà mon avis sur ce premier tome qui était vraiment une belle découverte.

Ericka vient de perdre ses parents et est de retour à Fjällbacka pour tenter de régler leur succession. 
Ce retour brutal à ses racines l'a un peu déstabilisé, mais la découverte du corps de son amie d'enfance Alexandra va accentuer son malaise. 
Un peu malgré elle, Ericka se retrouve au coeur de l'enquête.
Son métier d'écrivain pousse les parents de la victime à lui demander un texte en hommage à leur fille pour le journal local, et cette histoire pleine d'ombre lui donne envie d'écrire quelque chose de plus long. 
Les secrets du village semblent eux-aussi bien enfouis et les mystères se multiplient au fil de l'enquête : un homme disparu 25 ans plus tôt, une famille qui a déménagé sans prévenir, un meurtre obscur, un amant inconnu, une jeune femme secrète... 

Il y a pas mal de temps que Camilla Läckberg me faisait de l'oeil. 
J'ai jeté mon dévolu sur son premier roman il y a déjà plusieurs mois chez mon bouquiniste favori, en tombant en plus sur un grand format. 
Pourtant, je ne m'étais pas décidé à le lire, sans doute un peu coincée par la peur d'être déçue.  
J'ai tellement entendu parler de cette auteure qu'il me semblait difficile d'atteindre le niveau que je lui avais assigné. 
J'ai aussi vu quelques épisodes de la série qui a été tournée à partir des romans, ce qui rendait leur lecture encore plus compliquée.

Malgré tout cela, il faut bien l'avouer, je me suis laissée séduire et je me suis glissée dans ces pages avec un grand plaisir. 

Ce premier roman de Camilla Läckberg me semble effectivement très réussi. 
L'histoire est bien construite, la narration est menée de main de maitre, et l'assassin est bien caché. 
Il y a de fausses pistes, des coupables potentiels trop évidents, d'autres moins évidents et le coupable si bien caché que je ne l'ai pas trouvé avant les dernières pages (pourtant, c'est un coupable tout à fait plausible). 

Et puis il y a l'histoire d'Ericka, de son ami Patrick, de sa soeur, qui viennent ajouter au plaisir de la lecture. 
On suit une enquête policière, mais on découvre un village, des personnages que l'on aura plaisir à retrouver. 
Ces personnages sont travaillés, ils ont un caractère bien brossé, une psychologie qui se dessine progressivement. 

Le décor n'est pas oublié et lui aussi est soigné par l'auteure. 
Fjällbacka et sa neige apparaissent clairement sous les yeux du lecteur qui suit Ericka dans ses pérégrinations. 
Le choix de son métier permet aussi de bien développer son personnage et de justifier sa quête.
Ericka est auteure et les questions qu'elle pose sont à la fois motivées par son travail d'écrivain, sa curiosité, ses liens avec la victime.  
C'est cohérent et bien construit et toutes les petites histoires secondaires sont réglées à la fin du roman, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce genre littéraire. 

C'est finalement un roman dont on comprend le succès et la présence permanente sur les tables des libraires, car son inconvénient majeur, c'est évidemment que l'on n'a qu'une envie : celle de lire la suite !


Il y a apparemment une adaptation en BD. 
Quelqu'un l'a lu ? 


Erica dans la série télé





mercredi 3 septembre 2014

Lâcher prise, méditer, mieux vivre... En lisant !


Quand j’étais petite, ma maman m’emmenait parfois à ses cours de yoga, pendant les vacances ou quand un enseignant était absent.
Je prenais un tapis et je m’appliquais à faire tout ce que le professeur demandait.
J’étais apparemment une élève plutôt douée, la souplesse de la jeunesse sans doute.

Depuis, j’ai essayé quelques cours mais je n’ai pas retrouvé ce qui me plaisait dans ces cours de jeunesse (outre le fait que j’y sois allée avec ma maman).
Le prof de yoga qui faisait le cours avait été formé en Inde et clôturait toujours la séance par une méditation.
C’était un moment de calme et de concentration qui était précieux pour moi qui est souvent un peu évaporée.





Depuis le début de l’année, j’éprouve le besoin de revenir à cette pratique méditative.
C’est un moment de calme, de centration sur soi, qui ralentit le cours des choses.
Évidemment, en fin de grossesse (et surtout quand cela ne se passe pas comme cela devrait), c’est toujours intéressant de se calmer et de profiter un peu des derniers moments.
Mais dans la vie de tous les jours, où on est tenté de courir sans cesse, cela peut aussi donner l’occasion de prendre du temps pour soi et de se sentir moins stressé.

J’ai donc cherché dans mes bibliothèques ce que je pouvais réunir sur le thème de la méditation, du zen, du ralentissement.
Et je me suis aperçue que j’avais une belle pile de livres sur ce thème, composé de choses très variées, comme un cahier de gribouillage, un audiolivre et des cahiers.





Comme cette rentrée est un peu difficile pour moi je vais essayer de mieux vivre ce passage compliqué en piochant dans cette pile.
Je commencerai sans doute par le cahier de gribouillage, et je poursuivrai avec l’art de la méditation que j’ai presque terminé.


N’hésitez pas à laisser un commentaire si quelque chose vous intéresse.


Je le mettrai en haut de la pile et je ferai un billet rapidement.

Bonne médiation ;^)








samedi 18 janvier 2014

Une PAL pour un bébé pas encore né (^-^)

Sur un blog de lecture, il est normal de parler de livres, n'est-ce pas ?
Et si j'inaugure les billets qui annoncent l'arrivée d'un bébé chez moi, il est donc normal aussi que je commence par aborder les livres qui seront les siens ! :^)

Enfin, pour être plus précise, je devrais parler des livres qui "sont déjà les siens" ! 

Quand on fréquente régulièrement les librairies, qu'on a un neveu d'un an et une nièce de quatre ans, on connait forcément le rayon enfant depuis quelques temps.
J'ai donc pu repérer des livres qui m'ont plu d'emblée, d'autres que je garde pour plus tard et des classiques de mon enfance qu'il faudra que je retrouve.

En ce samedi après-midi, un billet portant sur ces livres m'a paru un bon moyen de commencer une PAL pour bébé (en plus des 3 PAL qui sont les miennes !!) et une (longue) série de billets "maternité".

Car je dois vous l'avouer, en avance de 4 mois, j'ai déjà acheté deux livres pour les tout-petits et la wishlist de ma fille se remplit doucement. 

Dans sa PAL, il y a ainsi deux livres dont le premier me paraissait absolument indispensable :

  • Un énorme câlin pour Martin, David Melling
  • Mes animaux, livre sonore Gallimard




Non mais regardez-moi la bouille de cet ours ! 
Qui pourrait résister ? 
Et en plus, il y a aussi un lapin et deux autres animaux qui sont disponibles en librairie. J'adore ! 
Quant au second, il m'a été conseillé plusieurs fois et on y découvre notamment le cri du lapin, ce qui devrait réserver un moment de fou rire à tous les coups. 

Evidemment, cela ne sera pas suffisant pour une petite fille qui vit dans une maison où la PAL de sa maman contient presque 300 livres. 
J'ai donc déjà quelques titres dans mon carnet "wishlist"
  • Bonne nuit Rosalie, E. Hayashi
  • Promenons-nous dans les bois, Lisa Sanchis
  • La nature, livre sonore gallimard





Et pour plus tard, j'ai également déjà noté des incontournables. 
Sendak est un peu dur pour les tout petits, mais je garde un grand souvenir de ma propre lecture. 
Les livres sur la couche et le pot viendront après un an, mais l'herbier arrivera peut-être avant, autant pour moi que pour ma fille :  
  • De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête, Werner Holzwart
  • Qu’y a-t-il dans ta couche ?, Guido Van Genechten
  • Le petit pot de Jojo, Tourbillon
  • Max et les maximonstres, Maurice Sendak
  • Mon premier herbier des feuilles, Père Castor Flammarion






Maintenant, il faut que je me décide à choisir une bibliothèque ou à trouver une astuce déco pour ranger les livres de ma merveille !
Je voudrais que ce soit à la fois facile à ranger et accessible pour un enfant sans être trop encombrant, ce qui n'est pas simple à trouver.


Si vous avez des idées de rangement ou 
des idées de titres pour compléter cette PAL / wishlist, 
n'hésitez pas !






mardi 14 janvier 2014

Cache-cache avec le diable de Patricia Wentworth

Pour le premier billet de lecture de cette année 2014, je vous ai réservé un avis sur un roman que j'ai tout simplement adoré. 

Saviez-vous que certains romans de Patricia Wentworth n'avaient toujours pas été traduits en Français ? 
Il y a pourtant de belles pépites dans sa bibliographie et il me semble bien dommage que nous en ayons été privé. 
Les éditions 10-18 comblent progressivement ce manque en ajoutant les titres oubliés à leur catalogue, ce qui explique, par exemple, que certains de ces romans apparaissent  dans les nouvelles publications sur les tables de nos libraires.  

Il y a quelques mois, Cache-cache avec le diable a ainsi été édité dans une traduction toute neuve. 
Le thème me plaisait bien, je connais l'auteure qui m'a rarement déçu et ma PAL avait faim. 
Je n'ai donc pas résisté longtemps. 

Au château des Hildred, Sarah passe un entretien pour un emploi de gouvernante. 
Elle a de solides recommandations, mais un caractère indépendant et sa jeunesse la dessert parfois dans ce genre d'entretien. 
La jeune fille dont elle va devoir s'occuper est aussi un peu fantasque. 
Elle a perdu ses parents et son oncle l'a enlevé du pensionnat où elle étudiait pour la garder à la maison le temps qu'elle fasse son deuil. 
Il semble bien qu'il y ait une autre raison, mais tout ceci reste bien mystérieux. 
Contre toute attente, et à son grand soulagement car elle a besoin de travailler, Sarah obtient l'emploi. 
Ravie, elle rentre à Londres quand une jeune fille tombe littéralement du ciel devant sa voiture ! 
Manquant l'accident, elle découvre qu'il s'agit de sa nouvelle protégée et sent immédiatement que ce nouveau travail ne sera pas de tout repos...

Vous l'aurez sans doute deviné, il est ici question de menaces, de tentative de meurtre, de suspicion de folie ou de paranoïa. 
A partir d'une situation banale, Patricia Wentworth va développer progressivement un univers où la tension est permanente, où chacun épie son voisin et le suspecte, où la victime elle-même pourrait bien être l'assassin. 
On entre avec délice dans ce monde fermé, dans ce petit univers dont on ne peut pas sortir indemne. 
On se demande aussi en permanence qui est qui, où cela nous mène et ce qu'il va se passer ensuite. 
C'est effrayant et délicieux ! 
Il faut dire que l'intrigue est particulièrement bien construite. 
La jeune fille dont Sarah a la charge est un peu réservée, sa tante est excentrique, son oncle est charmeur, un autre oncle a disparu, un ami survient sans que l'on sache trop d'où il vient...
Tous les personnages sont susceptibles de cacher quelque chose, tous auraient une raison de commettre un crime. 
Ils sont aussi tous très bien construits, avec une vraie personnalité et une psychologie bien développée, ce qui n'est pas si fréquent dans ce genre de roman. 
Les rôles changent parfois, les identités supposées ou réelles bougent jusqu'au dénouement final. 
C'est encore une fois un vrai plaisir. 

Il m'est difficile de vous en dire plus sans dévoiler certains aspects de l'intrigue.
Je m'arrêterai donc là car je ne veux pas gâcher votre plaisir. 
Mais clairement, voilà un roman d'une grande modernité, digne des plus grands thrillers ! 
C'est rarement le cas, mais je n'ai aucun bémol et si vous avez envie de lire quelque chose de prenant, d'intense et de bien écrit, ce roman pourrait bien vous plaire.








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