dimanche 29 avril 2018

Grey sunday mood ☁🌧☔

Le ciel est gris, l'été est fini...
Il fait de nouveau très froid et la température le matin ne monte pas au dessus de 8°.
Ce matin, on est allé acheté un basilic à la foire au plante de l'abbaye en bas de chez moi et il fait tellement froid qu'il n'y en avait pas.
On a pris quelques salades, mais ce n'est pas sûr qu'elles ne gèlent pas.
Un jour, le beau temps reviendra mais il faudrait que ce soit rapide parce qu'on est impatients.
Pour se consoler, on a fait une virée chez le boulanger pour acheter des gâteaux !




Cette semaine, j'ai aussi trié les petits bodys et les pyjamas en un mois (et évidemment en taille naissance).
Le trois mois menace d'être très bientôt trop court.
Évidemment, c'est magnifique un bébé qui grandit bien et je suis fière quand la pédiatre m'annonce le poids qu'il fait.
Mais forcément, je trouve qu'il grandit trop vite et je regarde les petits vêtements en me demandant comment il a pu être aussi petit.
C'est aussi la dernière fois que je fais du tri (y compris dans les vétements hérités de ma grande).
Cette fois-ci, je donne, je ne stocke plus.
Forcément, ça fait quelque chose.  
Et puis je regarde le 9 mois que je commence à acheter en me disant que ce n'est pas possible que ce petit garçon soit aussi grand dans quelques mois.
Et oui, les mères, c'est un peu schizophrène.




Et sinon, quand je ne bosse pas, je lis.
Je m'ennuie ferme avec Bakhita, je l'avoue.
Le texte est pas mal mais c'est l'auteur qui lit et c'est plutôt un mauvais choix !
Confident royal manque un peu de romanesque, c'est très descriptif mais on apprend pas mal de chose sur l'époque et le règne de Victoria.
La femme de Brighton, pas contre, est un bon cru.
Je n'ai pas assez de temps à lui consacrer, mais c'est vraiment chouette.




Allez, je vous laisse, je retourne bosser...
Et si vous voulez de la lecture, la semaine dernière il y a eu un billet sur le dernier Brunetti et de la musique et la semaine prochaine il y aura le bilan d'avril et un roman policier sur les maitres verriers.

Je vous laisse avec du bon son.
Feu ! Chatterton a sorti un nouvel album et c'est vraiment top top top !!!!



Bonne semaine !!! 

 


vendredi 27 avril 2018

Ma playlist 🎧🎼🎤

Hier, j'ai acheté le dernier album de Feu ! Chatterton.
J'ai mis mon casque sur mes oreilles (pour ne plus entendre les cris de mes enfants...) et j'ai savouré ce moment de bonheur auditif.
Et ce matin, je vois le billet de Mind the Gap qui nous propose de publier une petite playlist à la manière de l'émission Quotidien.
Aussitôt lu, aussitôt écrit, mais il fallait réfléchir quand même un peu pour certaines questions...




Quel morceau écoutez-vous en boucle en ce moment ? 
 Forcément, un morceau de Feu ! Chatterton.
Je mets l'Oiseau, mais cela pourrait être Ginger ou Tes yeux verts. 



Quelle est pour vous la plus grande chanson de tous les temps ?
Question tellement difficile.
Pour moi, cela pourrait être le Tourbillon de la vie mais c'est très subjectif.



Quel est le meilleur morceau pour s'éclater ? 
 Bon, MTG a noté l'Aventurier d'Indochine et je suis tellement d'accord mais je voulais proposer autre chose alors je dirais Les histoires d'A des Rita Mitsouko.
Tout le monde connait les paroles et c'est rigolo :)



Quel morceau feriez-vous entendre en boucle à votre pire ennemi(e) ?
 ça dépend quel ennemi 😆
Personnellement, je ne supporte pas trop Queen, la musique électronique et Barbara (que j'ai pourtant vu en concert...).
Mais je dirais une chanson qui reste bien en tete et qu'on n'oublie plus de toute la journée comme par exemple Tata Yoyo (non, ne me remerciez pas !!)


  
Quelle chanson ringarde aimez-vous écouter et réécouter ? 
Ah ben je l'ai déjà mise plus haut, le tourbillon de la vie est un peu ringard peut-etre 😁
Bon, je crois que je suis vieille dans ma tête et il y a plein de chansons ringardes que j'aime bien.
J'ai faillit vous mettre la valse à mille temps de Brel, mais je ne trouve pas cela ringard alors j'en ai trouvé une autre avec A-Ha (non, ne me remerciez toujours pas pour ce refrain qui reste en tête longtemps...)



Quel artiste ou quel style de musique pour partir sur une île déserte qui vous offrirait la possibilité d’écouter à volonté un seul artiste ou un seul style de musique?
Je crois que je suis définitivement vieille dans ma tête parce que je choisirais la musique classique avec de la viole de gambe ou un truc du même genre.





Évidemment, de belles chansons, il y en a des dizaines et des dizaines. 
C'est un peu réducteur de n'en citer que quelques unes mais n'hésitez pas à faire votre propre liste pour qu'on puisse découvrir d'autres jolis sons pour nos oreilles... 






jeudi 26 avril 2018

Minuit sur le canal San Boldo de Donna Leon

De temps en temps, un petit Brunetti ça distrait.
Ils ne sont pas tous bons, mais on passe toujours de bons moments dans ses enquêtes, surtout quand l'heure du dîner arrive. 
Et oui ! Moi, quand je lis Brunetti, je veux me régaler au moins avec les yeux. 
Chez Brunetti, c'est son épouse Paola qui fait la cuisine (mais il va aussi parfois au restaurant) et l'évocation des plats qu'elle prépare me met toujours l'eau à la bouche. 
Parfois, cela me rappelle des souvenirs de mes jeunes années et de mon long séjour à Turin, parfois je ne connais pas du tout et j'ai une furieuse envie de découvrir. 
Il y a surtout des plats de pâtes mais pas seulement. 
Rien que pour ces évocations culinaires, je me plonge dans ces pages avec délice et dans ce volumes, je n'ai pas été déçue. 

Brunetti assiste à un dîner un peu particulier pour faire plaisir à sa belle-mère. 
Celle-ci accueille chez elle une vieille amie qui a invité de futurs donateurs pour sa fondation de sauvegarde de Venise. 
Mais après le dîner, la vielle femme lui demande d'enquêter sur un accident survenu à sa petite fille plusieurs années auparavant. 
La jeune femme qui a très peur de l'eau a été retrouvée inconsciente dans un canal. 
Depuis lors, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même...

Comme d'habitude, Brunetti mène son enquête tranquillement. 
Pas de bousculade, les choses se mettent en place doucement et les fils se dénouent presque sans qu'on s'en aperçoive. 

Donna Léon nous offre ici une histoire qui parle un peu des circuits de financement des fondations de sauvegarde de la ville. 
Elle évoque les donateurs malhonnêtes qui ne souhaitent qu'un peu de prestige en insistant sur leur hypocrisie. 
Les aristocrates de la ville semblent obligés de les côtoyer pour faire vivre leur œuvre de bienfaisance et la critique porte finalement sur les deux parties. 

L'écriture est efficace, pas de fioritures si ce n'est dans la description de la cuisine de Paola. 
On assiste aussi à quelques petits moments de la vie privée du commissaire, ce qui est toujours sympa quand on suit des personnages depuis si longtemps. 

En bref, c'est donc plutôt un bon cru. 
Si vous ne connaissez pas du tout, ce n'est peut-être pas celui-ci qu'il faut lire en premier mais si vous aimez cette série, vous devriez apprécier cette enquête.



dimanche 22 avril 2018

Sunny sunday mood ☀🌤

Hé ! Vous avez vu ?
Il y a plein de billets de lecture ces temps-ci sur ce blog !
Bon, j'ai un peu laissé de coté le Projet 52, mais je vais rattraper mon retard dans quelques temps.
En vrai, j'ai repris le boulot, tout doucement, de chez moi, en tentant de finir enfin un énorme texte qui est attendu depuis au moins 6 mois par l'éditeur...
Je suis très très très en retard et cela fait surtout plus de deux ans que cela traine.

 


J'ai relu la semaine dernière et cette semaine la première moitié rédigée pendant mon congé maternité et laissée en plan le 13 février à 23h17, avant de partir pour la maternité à 1h30...
Je me suis demandé comment j'allais pouvoir finir, ayant franchement l'impression que mes neurones étaient partis en accouchant et que je ne serais jamais capable de pouvoir faire aussi bien.
Et puis j'ai pris un pschitt de Fleurs de Bach, j'ai couché mon bébé, emmené ma fille à l'école, et c'est reparti.




Pour tout vous dire, je suis fascinée par l'insertion de mon tout petit dans ma vie.
Normalement, de septembre à janvier, j'aurais du avoir un allègement de service pour pouvoir finir ce texte.
Alors mon congé maladie, bah c'était un peu pareil.
Et puis il est arrivé, et puis j'y retourne et comme il dort bien dans son lit, je peux meme travailler.
Quel bébé merveilleux.
D'ailleurs, je le dis aussi ici si cela vous tente.




Bon, à part ça, je viens de m'apercevoir que mon clavier ne me fait plus les accents circonflexes, Facebook a décidé de m’empêcher de publier des liens, et les chocolats de Pâques ne m'ont pas loupé si vous voyez ce que je veux dire.
Mais il fait beau, le soleil brille, et j'ai décidé d'en profiter pour faire le plein de vitamine D, de chaleur et de quiétude.
On a sorti la méga cabane de jardin cette semaine et passé des heures au soleil à jouer à la dinette (et vider mes paniers de linge aussi...).




La semaine prochaine, il devrait y avoir un ou deux billets de lecture, peut-être sur Ma Reine et le dernier Commissaire Brunetti.
Et sur mon autre blog, le dimanche, je publie nos petits bonheurs de la semaine.
Pour se mettre dans un attitude positive, il n'y a pas mieux ! 

Je vous laisse, je retourne travailler 😅💪 (et ça m'énerve cette touche d'accent !).

Bonne semaine... 





vendredi 20 avril 2018

La jour d'avant de Sorj Chalandon 🎧📘 [Prix Audiolib]

J'ai "rencontré" Sorj Chalandon il y a quatre ans en lisant le Quatrième mur
Je l'ai retrouvé plus tard avec Profession du père
Si j'ai adoré le premier, le deuxième m'a franchement déplu. 
J'avais donc très envie de lire ce nouveau Chalandon mais je ne savais pas trop si cela allait me plaire. 

Michel a perdu son frère en 74, lors d'un coup de grisou dans la mine. 
Toute sa vie, il a attendu de faire justice pour son frère et les autres mineurs tués par la mine des Houllieres. 
Alors que sa femme vient de mourir, il décide d'accomplir enfin ce qui l'obsède depuis tant d'années... 

La première moitié du roman m'a vraiment beaucoup plu. 
L'évocation de la mine et des mineurs dans les années 1960-1970 est émouvante, réaliste et on ne peut s'empêcher d'être en empathie avec cette histoire. 
La catastrophe de décembre 1974 est racontée pudiquement mais on a vraiment l'impression d'avoir les familles des mineurs devant nous. 
En alternance, on assiste à la fin de la femme de Michel, une fin acceptée, prévue et organisée mais qui cause un vrai cataclysme dans sa vie. 

La suite m'a un peu moins plu avant de repartir de plus belle. 
Michel retourne dans la ville de ses origines, cherche les coupables, et puis les événements stagnent. 
Mais comme Chalandon est malin, il nous a réservé une énorme surprise, un retournement que je n'avais pas du tout vu venir. 
Le dernier quart du livre passe alors sans qu'on s'en aperçoive et on assiste aux événements qui sont racontés avec l'impatience de voir comment tout cela va finir. 
C'est vraiment réussi !

La version audio est parfaite. 
Stéphane Boucher lit ce roman sans ajouter de grands effets, et cela permet à l'histoire de conserver sa force sans l'alourdir. 
Il est aussi très fort pour changer de voix quand les personnages changent. 
On suit ainsi l'histoire sans effort et ce livre audio sera en bonne place dans mon classement ! 

En résumé, c'est donc un très bon roman, bien servi par la version audio. 
Si vous aimez Chalandon, si vous avez aimé Germinal, si vous voulez lire un bon roman, n'hésitez pas ! 








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