dimanche 22 décembre 2013

Un dimanche...

Un dimanche tranquille avant Noël... 
Un dimanche au chaud à côté de la cheminée... 
Un dimanche à s'occuper les mains pour ne pas penser à celle qui est partie il y a 17 ans, 
celle qui n'avait que 19 ans, 
celle qui rend douloureux les débats actuels sur l'euthanasie... 





Essayer de penser plutôt à celle qui arrive dans 5 mois... 
Sans oublier celle qui n'est plus là. 



samedi 21 décembre 2013

✻ Pain d'épices de Noël aux cranberries ✻

C'est samedi, le weekend s'annonce froid et pluvieux.
Il faut donc prendre soin de soi et se préparer un petit goûter bien réconfortant.

Comme c'est aussi le début des vacances pour les enfants (et pour certains d'entre nous), ça se fête !

Pour cela, je vous propose une recette de pain d'épices qui a fait ses preuves chez moi et qui est un incontournable de l'hiver depuis plusieurs années.
Ce pain d'épices est garantie sans additif (vous maitrisez tout ce que vous mettez dedans), il se conserve longtemps, et vous pouvez le personnaliser à volonté.

La recette n'est pas de moi, je l'avoue, et pour une fois, je n'y ai rien changé.
Vous trouverez l'originale ici.

Je précise néanmoins que la recette d'origine est prévue pour un moule énorme car cela déborde d'un moule à cake à la française.
Je vous livre ci-dessous les quantités diminuées de moitié.


Pour un pain d'épices de la taille d'un petit moule à cake : 

  • 150 g de farine
  • 25 g de sucre roux
  • 1cc d'épices à pain d'épices
  • 1/2 cc de levure chimique
  • 1/2 cc de bicarbonate
  • 60 ml d'eau très chaude
  • 60 ml de miel 
  • 30 g de beurre fondu
  • 100 g de bonne marmelade d'orange ou d'agrumes (avec des morceaux)
  • 70 g de cranberries




Préchauffer le four à 150°c.

Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre, les épices, la levure, le bicarbonate.
Dans un autre récipient, diluer le miel dans l'eau chaude. Ajouter la confiture puis le beurre fondu.

Ajouter le mélange miel-eau-confiture au mélange farine-sucre et bien mélanger pour que la pâte soit homogène.
Ajouter les cranberries.

Verser la pâte dans un moule à cake. S'il n'est pas en silicone ou en téflon, il sera nécessaire de le chemiser avec du papier sulfurisé (c'est-à-dire recouvrir les parois de papier sulfurisé).
Vous pouvez recouvrir la pâte de cranberries pour obtenir un bel effet final.
Si vous le faites, recouvrez le pain d'une feuille d'alu pour que les cranberries ne grillent pas.

Cuire pendant 45 minutes et vérifier la cuisson avec un couteau.
Lorsque le pain est doré et que le couteau ressort sec, c'est cuit.

Servez-vous une tasse de thé et dégustez !!




Petites astuces : 

  • Lorsque vous choisissez la confiture, si vous prenez une marmelade avec morceaux, vous les retrouverez dans le pain d'épices. 
  • La confiture sert à donner du moelleux au pain. Les quantités peuvent paraitre importantes, mais elle sert aussi à sucrer. 
  • N'hésitez pas à tester de nouvelles choses comme l'ajout de chocolat blanc dans la pâte. 




Bon appétit !!


Hier, la ronde passait chez Yeude qui crochète des bonnets, et demain, on va chez SKTV pour un billet lecture.

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mercredi 18 décembre 2013

✻ DIY : Un photophore pour votre table de noël ✻

Noël et le jour de l'an approchent dangereusement, et il est plus que temps de penser aux cadeaux si vous ne l'avez pas encore fait.
Mais il est aussi temps de penser à la décoration de votre maison et / ou de votre table de fête.

Je vous l'avoue, ces repas de fête se font très rarement chez moi.
Ces deux dernières années, d'ailleurs, ils ne se faisaient pas du tout pour moi puisque cette période était celle de nos vacances en Asie.
On se permettait donc un petit extra le 24 et le 31 décembre, histoire de marquer le coup, mais en Inde puis au Laos, les restaurants ne prévoyaient rien de particulier pour ces fêtes qui ne signifient pas grand chose dans ces contrées lointaines.

Cette année, pas de voyage, et nous revenons à la tradition de la fête familiale.
Pour se mettre dans l'ambiance, j'ai ressorti mes décos de Noël et j'en ai mis un peu partout dans la maison.
Je pense aussi au repas du 24 que nous prendrons tranquillement à la maison en amoureux.
Ce diner se doit de ne pas être comme les autres, et pas seulement dans l'assiette.
Je réfléchis donc à la couleur de ma table, à ce que je vais y mettre pour la rendre festive et qu'elle reste dans nos mémoires.

En farfouillant dans mes tiroirs, j'ai retrouvé un vieux Marie-Claire Idées de décembre 1996 !
(Ainsi que ceux des années suivantes évidemment)




En feuilletant les numéros de cette époque, je me suis dit que ce magazine perdait un peu de son intérêt ces temps-ci en donnant moins d'idées percutantes qu'à l'époque, car ce numéro est bourré de bonnes idées.
Mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui.

Revenons donc à notre déco de table avec cette idée de photophore hyper simple à réaliser et qui fait un bel effet sur la table.




Comme vous le voyez sur la photo, il s'agit de réaliser un petit hôtel particulier à la française puis d'y placer une bougie.


Pour cela, il vous faut : 

  • du bristol blanc ou de la cartonnette la plus lisse possible
  • de l'encre de Chine
  • du papier calque
  • 1 cutter (et 1 paire de ciseaux)
  • 1 crayon
  • 1 pinceau fin


Dans le bristol, couper un rectangle de 62 cm x 40 cm.
Marquer les pliures verticales en passant le crayon sur l'envers du bristol comme sur le schéma suivant :




Cela vous permettra de plier le bristol en deux dans le sens de la largeur et en quatre pour obtenir les quatre cotés du photophore. Les deux centimètres servent à fermer le volume.
Sur les faces extérieures du photophore, dessiner les façades comme il vous plait à l'encre de Chine puis découper les fenêtres dans les deux épaisseurs.
Coller un morceau de calque derrière les fenêtres de chaque façade, rabattre et coller les deux épaisseurs de bristol.




Si vous le souhaitez, sur un morceau de bristol, dessiner quatre pots à feu (ou deux ou trois comme moi) en prévoyant une languette pour les coller, et les fixer en haut de chaque façade.
Fermer le photophore et coller la languette de 2 cm.




Trouver un bel emplacement sur la table, ajouter une bougie chauffe-plat et voilà !

C'est un peu long, mais c'est très simple, et les dessins géométriques sont à la portée du dessinateur le moins doué ;)





Hier, la ronde passait chez Maider qui nous a régalé avec de bons biscuits au chocolat, et demain, on va chez Odrey pour des conseils make up de Noël.

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mardi 17 décembre 2013

La Garçonnière d’Hélène Gremillon

Voilà encore un roman de la rentrée littéraire 2013 et encore un roman qui me laisse une impression très mitigée.
Après avoir tourné sa dernière page, j'avoue ne pas pouvoir me décider quant à mon sentiment.
Ce ne sera pas pour moi un grand moment de lecture, ce n'est pas non plus une grande déception.
Il m'est également difficile de dire précisément pourquoi je n'ai pas un avis plus tranché.
Il s'agit davantage d'un sentiment diffus ou d'une déception peut-être.

Lisandra entre dans le cabinet de Vittorio Puig, psychanalyste, et dès ce moment, il sait qu'il l'aime et qu'il lui faudra la revoir.
Sans doute inconsciemment, il la pousse à quitter brusquement son cabinet.
N'ayant pas entamé formellement la thérapie de la jeune femme et poussé par son désir, il s'autorise à tenter de la retrouver sur la base d'un indice, ses chaussures de tango.
Rapidement, il la retrouve et l'épouse peu de temps après.
Mais sept ans plus tard, alors que Vittorio rentre du cinéma, il retrouve son appartement retourné et voit sa femme morte sur le trottoir cinq étages plus bas.
Immédiatement, les soupçons s'orientent vers lui et la police l'arrête pour le meurtre de Lisandra.
Mais une de ses patientes, Eva Maria, ne croit pas à cette version et va tout faire pour le sortir de prison...

C'est le résumé de ce roman qui m'a poussé à le lire.
Une telle histoire ne pouvait que me tenter : un meurtre, un accusé à tort, de la psychanalyse, mais surtout Buenos Aires, l'Argentine et le tango !
J'ai une fascination pour les chaussures de tango, je dois le préciser (non, je ne suis pas fétichiste, je vous rassure), alors quand j'ai lu qu'il était question de tango, je n'ai pas hésité.
Oui, mais voilà, ce n'est vraiment pas le cœur du sujet.
Ce n’était pas une déception, je me doutais que cela ne parlait pas que de tango, mais du coup, je me suis demandée de quoi cela parlait.

Et là, je l’avoue, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de thèmes abordés (beaucoup trop ?).
Au cours de ses séances de psychanalyse, Vittorio a suivi des gens très différents.
Il a entendu à la fois les victimes et les bourreaux de la junte argentine, il a entendu des histoires d’amour, de perte et d’abandon.
L’histoire de l’Argentine est sous-jacente à ces histoires individuelles et les traverse.
On apprend ainsi que les nazis allemands et français se cachaient là-bas peu après la guerre sous le couvert de la CIA.
Le pays a ainsi pu « bénéficier » de leur science de la torture.
Mais il m’a paru difficile de voir où l’auteure voulait nous amener.

Mais un autre aspect m’a un peu gênée.
Le roman parle régulièrement de sexe, ce qui peut se comprendre vu qu’on est dans le domaine de la psychanalyse, Freud et tout ça.
Néanmoins, j’ai parfois été un peu lassée par les précisions données.
Là encore, comme je ne voyais pas l’intérêt de ces détails et la direction que prenait le roman, j’ai eu bien du mal à me sentir concernée.
 
Mis à part ces critiques, le style est agréable et on apprend pas mal de choses sur l’Argentine.
La figure du bourreau traverse le roman et l’histoire permet de montrer que les juntes ne sont pas les seules à engendrer des monstres.
Toutes les sociétés en hébergent et le bourreau de Lisandra comme celui de Miguel sont condamnables.
Les figures d’Alicia, d’Eva Marie ou de Lisandra sont toutes en souffrance et leur salut semble lier à la perte de leur bourreau.
Mais les choses ne se passent jamais comme prévu et beaucoup de fils tirés par l’auteure ne sont pas tissés jusqu’au bout.
Je suis donc un peu restée sur ma faim je crois.

Comme d’habitude, je tiens à préciser qu’il s’agit là d’un avis très personnel.
D’autres avis sont plus positifs sur certains blogs, alors n’hésitez pas à le lire tout de même si vous aimez l’Argentine et la psychanalyse.





Merci à Oliver et Price Minister pour cette lecture. 




  

samedi 14 décembre 2013

✻ DIY : Mon thé de Noël (ou le tien) ✻

Le weekend, quand l'hiver pointe son givre blanc et que le froid s'installe, on a souvent envie de rester chez soi et de se préparer une bonne boisson chaude.
Les mains autour de la tasse, on se réchauffe en observant le ciel gris et en se disant qu'on est beaucoup mieux dans sa cuisine, son salon, son canapé, sous sa couette... (barrer la mention inutile).

Comme la période est aussi aux fêtes, votre choix se portera peut-être sur un thé de Noël, un de ces mélanges que les marques de thé nous proposent à la fin de l'année pour célébrer l'hiver.
Pour ma part, j'ai toujours un peu du mal avec les thés de Noël.
Peu d'entre eux me plaisent et ces mélanges sont souvent trop épicés ou pas assez.
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, n'est-ce pas ?
Mais cela ne doit pas nous empêcher de boire un bon thé, et s'il est de saison, c'est encore mieux.

J'ai donc décidé cette année de faire moi-même mon thé de Noël !
Je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée, et les mélanges de thé peuvent sans problème être réalisés à la maison, en fonction de vos goûts et de vos envie.

Pour cela, il faut d'abord vous procurez quelques ingrédients et réfléchir aux parfums qui vous plaisent.




Première étape : le thé de base et les ustensiles

Un thé parfumé s'appuie sur un thé de base.
En fonction de vos goûts et du mélange final, vous choisirez un thé noir, un thé vert, un rooibos, un thé blanc, un oolong...
A partir de cette base, vous allez ensuite parfumer votre thé, mais il faut auparavant choisir un bon filtre à thé.
Oubliez la boule à thé qui écrase les mélanges et laissera une partie des parfums que vous aurez choisi se dissoudre dans la masse.
Il est préférable de choisir de grands filtres qui permettent à l'eau de circuler et au thé de s'exprimer.
Si vous le pouvez, une bouilloire réglable en température vous permettra aussi de ne pas cuire le thé.
Cela peut faire une vraie différence au niveau de l'amertume du thé.





Deuxième étape : choisir les parfums

Votre thé de Noël peut être léger ou corsé, très parfumé ou au contraire subtilement teinté.
Ce mélange varie selon chacun, et les différents éléments qu'il est possible de rajouter sont en nombre infini.
Vous pouvez ainsi ajouter :

  • des herbes comme le basilic, la menthe séchée... 
  • des épices comme la cannelle, le clou de girofle, la muscade, le gingembre...
  • des fleurs comme les roses séchées, la fleur d'oranger, l'hibiscus... 
  • et toute autre chose comestible comme des bonbons concassés, des fruits séchés, des raisins secs, des cranberries, des écorces d'agrumes, et pourquoi pas de la marmelade...


Troisième étape : réaliser le mélange

Voilà peut-être l'étape la plus délicate.
Souvenez-vous qu'il sera préférable de ne pas trop corser le thé pour en remettre ensuite plutôt que l'inverse.
On peut utiliser une cuillère pour les mesures, ou une balance de précision.
Une cuillère à café de cannelle, par exemple, est suffisante pour 150g de thé rooibos.



Mon mélange rooibos, orange-citron, cannelle 


Quatrième étape : gouter et déguster

Le premier essai de mélange ne vous satisfera sans doute pas totalement.
Déguster le en petite quantité, tranquillement, en laissant l'infusion se développer pendant quelques minutes avant de décider des modifications à apporter.





Cinquième étape : offrir votre propre thé !!

Après tout ces efforts, pourquoi ne pas offrir votre propre mélange ?
Choisissez un joli pot, ou faites vous-mêmes des petits sachets avec des étiquettes et partagez votre recette !


Et si vous n'aimez pas le thé, ce n'est pas grave. 
Faites vous un bon chocolat chaud, saupoudrez-le d'une épice qui vous plait comme la cannelle et arrosez d'une généreuse couche de chantilly (^-^)

Hier, la ronde passait chez Sylvie qui rendait visite au Père Noël, et demain, on continue la ronde de Noël chez Homéostasie.

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