lundi 25 novembre 2013

C'est lundi ouistiti !

(Je manque d'inspiration aujourd'hui ^-^)

Cette semaine m'épuise rien qu'à l'idée d'y penser.
Mais bon, je me motive en me disant que c'est la plus dure avant la fin de l'année.
Et j'arrête de me plaindre, histoire de voir le bon côté des choses !

Ce bon côté pourrait d'ailleurs être en partie dans ce blog.
Les deux semaines passées, j'ai effectivement repris la publication des billets de lecture avec trois billets publiés !!
Je m'épate moi-même, surtout qu'il y en a un autre qui est déjà prêt pour jeudi prochain.
Ce blog finira par reprendre un rythme normal, il faut y croire, d'autant plus que dans les jours à venir, il va falloir que je publie les billets pour les lectures Price Minister :)

En attendant, je continue de lire, et il se pourrait que je retrouve aussi mon rythme de 5 romans lus par mois, voire même plus !

J'ai effectivement fini le goût des souvenirs la semaine dernière (une vraie belle surprise) et j'ai lu Kinderzimmer d'une traite (un beau livre, mais pas du tout le même style) qui va repartir chez Argali.




Je suis toujours en train de terminer Lady Hunt qui devrait se clore ce soir.




Ensuite, je lirai La garçonnière et je poursuivrai avec l'Italienne qui vient d'arriver sur ma liseuse pour le partenariat Charleston.





Je vous laisse, je file chez le dentiste (avec un bon bouquin, bien sûr). 


Bonne semaine de lecture !




dimanche 24 novembre 2013

Jardin d'automne ☕

Une petite promenade dominicale, ça vous tente ? 
Je vous emmène dans mon jardin qui prend doucement ses quartiers d'hiver. 

Le froid est arrivé, le gel a suivi. 
Le temps s'est fait plus humide et les couleurs disparaissent les unes après les autres pour laisser la place aux ocres et aux verts marins. 
Il a fallut rallumer les poêles à bois, reprendre l'habitude de fermer tous les volets et sortir les manteaux, les gants et les bonnets.

L'automne est là et bien là !


(pour voir les photos en grand format, cliquez sur une des photos)








Une belle récolte ! 



Encore un peu de couleurs...






Les dernières framboises



Encore un peu de passiflore...





Bonne fin de weekend 
ou bon début de semaine à vous ! 



Les dimanche en photo c'est aussi chez 
et qui d'autres ? 




mardi 19 novembre 2013

L'auberge de la Jamaique de Daphné du Maurier

Mais pourquoi ai-je mis si longtemps à écrire ce billet de lecture ?


Je crois que j'ai eu simultanément un blocage dans mes lectures et dans la rédaction de mes billets.
La vraie vie m'a rattrapée et avec elle l'envie s'en est allée.
Enfin pas tout à fait puisque je pensais toujours à ce que j'avais envie de vous raconter après avoir lu un livre, mais je ne passais pas à l'action. 

Le syndrome du billet blanc ?
Peut-être.

Quoi qu'il en soit, pour ce roman de Daphné du Maurier, le problème vient sans doute de mon impression mitigée.
Après avoir lu Rebecca, je me suis jetée sur tous les romans de l'auteur que je croisais, les ajoutant à ma PAL avec la certitude de me réserver ainsi plusieurs heures de belle lecture.
Mais un auteur ne peut pas être parfait à chaque fois et une lecture dépend sans doute aussi de l'humeur du moment.

Mary Yellan vient de perdre sa mère.
Jeune femme seule, elle ne peut rester dans la ferme familiale et doit aller s’installer chez sa tante Patience dans l’auberge de son oncle Joss Merlyn.
L’auberge est située dans un coin de la lande sombre et mal fréquenté, et l’aubergiste a une très mauvaise réputation.
Mary ne peut pourtant rien faire d’autre et doit se plier aux exigences de ce nouveau foyer.
Courageuse, elle s’y fait néanmoins sans trop de difficulté et devient à la fois un soutien pour sa tante et une curiosité pour son oncle...

Ne croyez pas vous plonger dans une atmosphère exotique en ouvrant ce roman.
La lande est anglaise, triste et balayée par le vent et la pluie.
C’est tout de même dépaysant et les longues promenades de Mary sont particulièrement agréables.
Daphné du Maurier a le talent de planter un décor vif et de nous plonger dans une atmosphère en quelques phrases.
De ce point de vue, c’est vraiment réussi, et comme dans Rebecca, on observe le paysage en ayant envie d’aller y faire un tour.

Pour autant, cela ne m’a pas suffit.
Je n’ai rien de primordial à reprocher à ce roman, mais une suite de petites choses qui m’ont dérangées et ont fait trainer ma lecture en longueur.
Les balades dans la lande, par exemple, sont belles et dépaysantes, mais elles sont aussi bien longues et répétitives.
Mary est aussi plongée au cœur d’une aventure qui aurait pu avoir beaucoup plus de rythme.
Elle a 23 ans (!) mais n’arrive pas à interpréter ce qu’elle voit.
Son oncle réunit ses amis, puis cache des caisses.
Tiens tiens, peut-être est-il contrebandier ?
A 23 ans, tout de même, on pourrait attendre d’elle d’être un peu plus dégourdie.
De la même façon, elle veut aider sa tante, échafaude des plans mais se confie toujours à la mauvaise personne.
A 17 ans, on comprend, à 23 à cette époque, elle commence à être un peu blette ^-^.
L’histoire romantique est aussi cousue de fil blanc et digne de la collection historique d'harlequin.
Je suis d’ordinaire plus indulgente, mais là, vraiment, la structure est la même (mais l’écriture tout de même meilleure) et on se doute bien de ce qui va arriver.

Tout cela est bien dommage, et après Rebecca, j’avoue avoir été vraiment déçue.
Le roman est néanmoins sympathique à lire, et si vous n’avez pas lu Rebecca, il pourrait vous plaire. 
L’histoire est bien troussée et le décor magnifique.

N’hésitez pas à vous faire votre propre avis !





lundi 18 novembre 2013

C'est lundi, le ciel est gris !

Je crois que je ne vous apprends rien, l'automne s'est installé et promet déjà un hiver humide et grisonnant.
Les escargots sont de sortie, la soupe est souvent au menu (c'est un plat qui réchauffe) et les vendeurs de châtaignes ont fait leur apparition dans les rues des quartiers touristiques de Paris.

Mais l'avantage, c'est que ce temps invite à rester au chaud chez soi.
La flamme de la cheminée réchauffe, le chocolat chaud fume dans la tasse et un bon roman devient une gourmandise à déguster sous la couette.
A condition, évidemment, d'avoir un bon roman à se mettre sous la dent.

Les escargots sont de sortie

En ce moment, je suis chanceuse, c'est mon cas.
J'ai même deux romans en cours qui me plaisent beaucoup.
Heureusement, car après avoir fini Esprit d'hiver de Laura Kasischke, je suis restée un peu dubitative.
J'ai vraiment aimé le début, et puis les choses se sont mises à trainer en longueur, j'avais deviné une bonne partie de la chute finale et j'en suis sortie déçue.




Par contre, pour ces deux là, ce sont de bonnes découvertes.
Lady Hunt fait partie de la sélection pour les matchs de la rentrée littéraire de Price Minister.
Du coup, vous l'avez sans doute vu sur pas mal de blog et les avis sont partagés.
Il faut dire que c'est un roman étrange, qui vous plonge dans une vision du monde ambivalente et étrange.
J'ai lu la moitié du roman sans vraiment entrevoir la clé du mystère, ce qui me pousse à poursuivre.
J'ai presque terminé également le Goût des souvenirs, premier roman envoyé par les éditions Charleston.
Le délai imposé pour le lire est un peu court, mais je devrais le tenir, il ne me reste pas beaucoup de page.
Il faut préciser qu'il s'agit d'une vraie gourmandise, un roman qui se dévore avec plaisir sans temps mort.
Une belle découverte.




Voilà pour ce lundi ! 
Je vous abandonne, j'ai un potiron et des carottes à éplucher pour la soupe. 

Belles lectures à vous ! 


La récolte du potager




samedi 16 novembre 2013

Un livre de cuisine pour les "Fauchés gourmands"

En ce samedi, voici un livre de recettes qui annonce la couleur dès sa couverture.
D’un grand format, coloré et accessible pour les cuisiniers occasionnels, ce livre séduit rapidement par son esthétique et sa clarté.
Il faut dire que son sous titre a tout pour plaire : « petit budget, timing serré, équipement minimal, produits frais ».

Lorsque j’ai reçu ce livre, j’ai donc découvert un très beau livre de cuisine, ce qui a pour moi une grande importance.
J’ai quelques livres sans illustrations, et très honnêtement, il faut que ce soit des basiques que je connais bien, comme les yaourts ou le pain.
Dans tous les autres cas, les images me permettent de choisir mon menu en me donnant envie et d’avoir une idée de ce à quoi doit ressembler le plat final.
Évidemment, je ne me fais pas d’illusion.
Les photos sont souvent le fruit du travail d’un photographe culinaire, et il est bien difficile d’arriver au même résultat.
D'ailleurs, mes photos ne rendent pas justice au livre, la faute à l'automne.
Cela donne tout de même une idée de la tête du plat ^-^.




Dans ce livre néanmoins, les photos me paraissent simples mais efficaces.
Elles sont belles, travaillées, mais dénotent une volonté de proposer quelque chose d’accessible.
Il n’y a pas de décor superflu, juste une assiette bien présentée.
Il est facile ensuite de mettre l’eau à la bouche d’un étudiant fauché qui ne se nourrit que de coquillettes au gruyère.





Parlons maintenant des recettes.
C’est tout de même le plus important dans un livre de cuisine.




Il faut d’abord noter une grande variété dans les propositions.
Il y a tout d’abord des en-cas, des salades et des soupes, puis des pâtes (incontournables dans la cuisine étudiante, non ?), et on poursuit avec la viande, le poisson, et même les desserts.
L’auteur a ajouté quelques pages sur les fêtes et sur les brunchs.
Toutes les situations sont censées avoir été envisagées, en privilégiant les plats rapides pour pouvoir réviser ou les plats à emporter pour pouvoir éviter l’achat d’un sandwich.

De ce point de vue, c’est plutôt réussi !
J’avais deux ou trois livres de cuisine quand j’étais étudiante, et celui-ci m’aurait vraiment plu.
On y trouve de quoi faire pour toutes les situations (les parents qui viennent déjeuner ou les potes qui passent pour la soirée), c’est plein de gourmandises et mon appétit sucré est satisfait.



La cible est clairement étudiante, mais toute personne qui veut cuisiner vite, facile et peu cher se sentira concerné par ce livre.
Les ingrédients sont simples, sans trucs introuvables, et les plats font de l’effet.
L’auteur n’a pas oublié les restes, les plats exotiques ou les jus de fruits, si bien que j’ai mis  des marque-pages sur une bonne moitié du livre. 




Comme j’aime râler, j’ai tout de même quelques bémols.
L'auteur revendique l'idée qu'il est préférable d'acheter un bon morceau de viande une fois de temps en temps plutôt que de la mauvaise viande souvent, ce que je trouve assez juste. 
Lorsque j'étais étudiante, néanmoins, la viande n'était vraiment pas souvent au menu et restait un produit de luxe.
Pour le poisson, c’est la même chose, mais il s’y ajoutait une incompétence culinaire de ma part que ce livre aurait pu pallier.
Second bémol : l’usage quasi exclusif du micro onde lorsqu'il faut une cuisson au four pour une recette.
Cela ne fait pas longtemps qu’il y a un four à micro onde chez moi.
Un mini four a été l’un de mes premiers gros achats d’étudiantes, car les gâteaux du dimanche ou les pizzas ne se font pas au micro onde.
Il me paraissait donc inutile et ne m’a jamais manqué.
D’ailleurs, le micro onde que nous avons actuellement ne sert qu’occasionnellement, en tout cas moins souvent que le four.
C’est donc un peu gênant, il faut transposer les indications, mais cela se fait sans grande difficultés et beaucoup de recettes se font sans four et donc sans micro onde.




En bref, je vous conseille ce livre si vous avez chez vous un jeune qui habite seul depuis peu de temps, si vous êtes un cuisinier très amateur qui a besoin d’un livre pour s’y mettre, si vous cherchez un livre de cuisine sans prise de tête mais qui fasse de l’effet.


Merci à Babelio et l’opération masse critique, et merci aux éditions la Martinière pour l’envoi de ce livre qui va rester en bonne place dans ma bibliothèque culinaire.



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