vendredi 20 juillet 2012

Podcasts livresques de l’été #1


Comme chaque été, je suis partie chasser le podcast (ou la balladodiffusion si vous préférez) ces 15 derniers jours en scrutant les programmes estivaux des radios françaises.
Je dois vous avouer tout de suite que je n’en ai pas trouvé beaucoup.
Soit mon instinct de chasseur est inexistant (il y a de grandes chances), soit les radios ne nous gâtent pas.
J’ai tout de même trouvé sur le service public quelques émissions qui devraient nous intéresser.

  • Sur France Inter :

 
La première n’est pas nouvelle, mais elle a changé d’horaire.
Cet été, je retrouve donc avec plaisir Ali Rebeihi dans Micro fictions.
J’aime beaucoup cette émission parce qu’on y entend parler de genres très différents sans jugement de valeur et sans affectation.
C’est rafraichissant.


On retrouvera également avec plaisir Guillaume Galliène pour son émission ça peut pas faire de mal tous les après-midi à 16h.
Il me semble que ce sont des rediffusions, mais si vous n’avez pas le temps de les écouter pendant l’année, c’est un bon moyen de se rattraper.
Les thèmes sont très divers et portent parfois sur un auteur, d’autres fois sur une thématique. C’est très agréable à écouter.


Toujours sur France Inter, pour les fans de Montaigne ou d’Antoine Compagnon (ou les deux), une petite émission de 5 minutes tous les midis à 12h55 est à ne pas manquer.
Il s’agit d’un été avec Montaigne où Daniel Mesguich et Antoine Compagnon lisent et expliquent les écrits de Montaigne.

Pour le weekend, ne manquez pas l’émission de Laura El Makki que j’ai adoré la semaine dernière.
Elle choisit un roman et va voir une personnalité artistique pour en parler et lui faire lire des passages.
Le meilleur moyen d’avoir envie de lire ou de relire un roman, c’est donc d’écouter cette émission intitulée On n’a pas fini d’en lire.

Évidemment, il y a aussi Le Masque et la plume qui se poursuit, mais je ne sais pas jusqu’à quelle date.
J’adore ces empoignades du dimanche soir J



  • Sur France Culture :


Je commence avec une émission qui n’est pas encore à l’antenne : Comédie française – écoles d’acteurs. Il s’agit de 5 émissions où Olivier Barrot reçoit un comédien du Français et l’interroge sur son métier.
Ça promet d’être très intéressant.

Ensuite, une émission dont je suis fan depuis des années : Des papous dans la tête.
Les écrivains ou les invités jouent avec les mots, c’est drôle, ludique et souvent intéressant.
Jean-Bernard Pouy y est souvent invité et vous donnera aussi envie de lire ses livres.

Dans la série Fiction, deux émissions où des comédiens lisent des textes contemporains pourraient vous intéresser : Lectures sonores en juillet et Une chaise, une voix, un texte en en aout

Encore des rediffusions, mais si vous êtes passé à coté de cette émission (comme moi), vous pourrez réécouter ces comédiens qui nous déballent quotidiennement leur bibliothèque : Je déballe ma bibliothèque


Voilà pour le service public. 
Il y aura un second billet pour les radios privées... 



jeudi 19 juillet 2012

Petits meurtres entre voisins de Saskia Noort


J’ai une attirance particulière pour tout ce qui parle des Pays-Bas et des Néerlandais*.
J’aime beaucoup ce pays et ses habitants, leur mode de vie à la fois austère et festif, à la fois public (les grandes fenêtres ont rarement des rideaux ou des volets) et privé (l’ostentation est très mal vue).
J’ai également un faible pour leur architecture contemporaine, leurs villes historiques et leurs cuisines (néerlandaise et indonésienne).
Quand j’ai trouvé ce roman policier dans les rayons de mon libraire spécialisé, je ne pouvais donc qu’être séduite et je l’ai immédiatement mis dans mon panier.
Il est ensuite resté quelques mois dans ma PAL, mais ça, c’est le lot de la majorité de mes livres.

Il y a quelques années, Karen et Michel se sont installés dans un pavillon de la banlieue d’Amsterdam pour élever leurs deux enfants. Michel travaille en ville et part tôt chaque matin, tandis que Karen s’occupe des enfants et travaille de son bureau familial.
Après des débuts un peu difficiles, Karen a réussi à trouver son rythme, et s’est même fait des amies. Elles ont créées le Club des dineurs et les 5 familles se retrouvent régulièrement pour passer de bonnes soirées.
La vie de Karen est donc bien organisée et suit son cours, quand la maison d’Evert et de Barbara prend feu, piégeant Evert qui ne s’en sortira pas.
Quelques jours plus tard, c’est Hanneke qui se suicide en se défenestrant d’un petit hôtel d’Amsterdam.
Karen se sent l’obligation de comprendre la mort de sa meilleure amie, mais elle sent aussi que ses amis souhaitent passer à autre chose.
Pourtant, elle est certaine qu’Hanneke ne s’est pas suicidé et décide de mener sa propre enquête, quitte à faire éclater leur petite société…

Malheureusement, mon enthousiasme n’a pas été récompensé.
Ce roman est sympa, mais sans plus.
Il y a beaucoup trop de personnages et j’ai mis du temps à identifier tout le monde. Il y a les amies de Karen, les maris des amies, et il faut donc d’abord placer les femmes, puis relier les hommes qui vont avec ces femmes, sans parler des enfants.
Bon, on arrive à se repérer, mais ça finit par être un peu fastidieux, d’autant plus que l’auteur ne les décrit pas vraiment, ce qui ne permet pas de les visualiser.
Pour m’y retrouver, j’avais décidé de me concentrer surtout sur les personnages principaux, mais au bout d’un moment, on est quand même perdu.
Il faut dire que tout le monde ment, puis se drague, couche avec le mari ou la femme d’un autre, et on finit par s’insulter, se fâcher voire se tuer, et là, c’est important d’avoir compris les couples de départ pour identifier les adultères.

Le problème des personnages passé, le roman pourrait être passionnant, mais hélas, il n’y pas vraiment de tension.
Je pensais lire un thriller, avec du suspens, un serial killer qui sévit dans le quartier et le suspens qui monte dès que le soleil est couché, mais ce n’est pas le cas.
Il ne se passe pas tant de choses que cela et tout ceci est un peu mou.
La narration fait quelques aller-retour dans le passé pour qu’on puisse comprendre le présent, ce qui change un peu et aère le récit, et Karen est un peu stressée, ce qui la rend irritable, mais c’est tout.

Il y a quand même quelques points positifs.
Les personnages sont attachants, notamment Karen et Hanneke, et leurs faiblesses paraissent assez communes (même si les adultères sont vraiment nombreux au kilomètre carré dans ce quartier).
On finit par connaître ces femmes et leurs époux souvent absents, et pourtant très présents dans l’intrigue finale, et on ne peut s’empêcher de ressentir un peu d’empathie pour eux.
La fin est un peu caricaturale, mais ça fonctionne tout de même.

Pour résumé, vous trouverez sans doute la lecture agréable si vous aimez les Pays-Bas et si vous cherchez un petit roman policier de société.
Je signale également que d’autres blogueurs ont beaucoup appréciés ce roman J.


* Les Néerlandais francophones vous reprendront si vous les nommez « Hollandais » car la Hollande historique correspond seulement aux régions du sud du pays aujourd’hui dénommé Pays-Bas ^-^. C’était ma minute « prof ».


Encore un roman de moins dans ma PAL, lu dans le cadre du vidage expressproposé en Juin par Miss Bouquinaix et du challenge vidage de PAL deLivraddict.
Je valide aussi une nouvelle destination pour le challenge Tour du monde car je n’avais pas encore lu d’auteur néerlandais.
Et j’ajoute un pays au tour du monde en polar que j’ai commencé il y a quelques temps et que j’ai nommé Polar du monde.





mardi 17 juillet 2012

Mystère rue des Saints-Pères de Claude Izner


N’ayons pas peur des romans gratuits !
 
A l’orée de l’été, certains éditeurs nous offrent des livres.
Je me demande toujours comment est fait le choix du livre offert. S’agit-il d’un roman qui ne se vend pas, ou au contraire d’un roman déjà rentabilisé qui peut être offert sans grosse perte pour l’éditeur ?
Si c’était le cas, je crois qu’on nous offrirait des Classiques. Or, la plupart du temps, il est plutôt question d’auteurs peu connus ou du premier tome d’un série, comme c’est le cas ici chez 10-18. 

Quoi qu’il en soit, quand j’ai vu ce roman dans la boite des romans gratuits chez mon libraire (il y a une boite commune pour toutes les offres), je l’ai pris immédiatement, ayant déjà plusieurs fois croisé ce titre en librairie et sur les blogs.
Il est resté ensuite un certain temps dans ma PAL, par peur d’un roman trop facile sans doute. Puisqu’on me l’offrait, je suis partie du principe que ce n’était pas un si bon roman.
Pourtant, quand j’ai décidé de m’attaquer à ma PAL, je l’ai mis dans ma sélection urgente, avec l’idée de le lire IMPERATIVEMENT avant les vacances !
Je travaille rue des Saints-Pères, et il était impossible de lire un roman qui s’y déroule pendant mes vacances !!

Vous allez voir que finalement, je ne regrette pas du tout qu’on me l’ait offert car c’était une lecture bien sympathique.

Victor Legris est libraire rue des Saints-Pères.
Installé depuis quelques mois, il travaille avec Kenji Mori son associé, et Joseph son commis.
La librairie marche bien, quand Marius Bonnet, un ami de Victor, lui propose de participer au journal qu’il vient de créer en y publiant une chronique littéraire.
Avant d’accepter, Victor rencontre les membres de la rédaction du journal nommé le Passe-Partout au 2e étage de la Tour Eifel récemment inauguré.
L’exposition coloniale bat son plein et le public s’y presse chaque jour.
La tour est très fréquentée et chacun tient à monter le plus haut possible. Quand soudain, on s’agite, un attroupement se forme et tout le monde se précipite. Une femme vient de mourir d’une piqure d’abeille en quelques minutes.
Ce fait-divers est parfait pour faire connaître le journal et les journalistes du Passe-Partout se précipitent.
Mais le lendemain, le journal reçoit une lettre affirmant qu’il s’agit d’un meurtre…

Ce petit roman policier est assez bien construit.
Sachant qu’il s’agissait du premier tome d’une série, je m’attendais à y lire les descriptions des personnages les plus importants, de leurs personnalités ou de leurs relations, ce qui aurait fait passer l’intrigue au second plan.
Mais ce n’est pas le choix des auteurs. Elles ont au contraire choisi de nous proposer un roman qui pourrait tout aussi bien resté isolé, tout en donnant assez d’information pour tenter le lecteur et l’inviter à poursuivre la lecture.
Victor est le personnage central, pris dans une sorte de délire de persécution et soupçonnant tout le monde.
Qu’il s’agisse de Kenji Mori, son associé et père de substitution ou de Tasha, jeune femme séduisante qui le fascine, il les suit, reconstitue leurs faits et gestes sans pour autant parvenir à régler cette affaire de meurtre.
Cela permet au lecteur de découvrir à la fois Victor et Kenji dans leurs relations mutuels et dans leur vie passée, ce qui est évidemment très habile de la part des auteurs.

On en profit pour découvrir certains quartiers de Paris, pour arpenter les grandes avenues ou le site de l’exposition coloniale.
Victor circule beaucoup à pied, et les rues évoquées sont souvent encore visibles dans Paris, ce qui permet de se faire une idée assez précise du cadre de cette aventure.
On y trouve aussi quelques évocations du Paris artiste de l’époque, avec ses ateliers au fond des cafés ou ses peintres nombreux mais sans le sou.

Voilà donc un bon petit roman policier qui m’encourage à lire la suite des aventures de Victor Legris.
Pour une fois, je n’avais pas trouvé l’assassin, alors que tous les éléments étaient présents, et cela ne m’a pas dérangé, parce que finalement, ce n’est pas ce qui m’a vraiment intéressé dans ce roman.

Si vous cherchez un roman policier qui vous transporte dans le Paris du 19e siècle, qui vous parle un peu de littérature et de peinture, qui vous présente des personnages qui ne demandent qu’à se développer, vous devriez appréciez ce roman.


Comme je passe devant tous les jours,  j’ai cherché à quoi ressemblait actuellement la librairie de Victor Legris.
Je me suis d’abord demandé si les auteurs avaient choisi un bâtiment aujourd’hui détruit, car c’est une vieille rue, bordée de maison du 18e et du 19e siècle, mis à part l’énorme bâtiment de l’université qui date des années 1930. Mais à cet emplacement, il y avait autrefois l’Hôtel Dieu, ce qui ne peut pas correspondre à l’installation d’une librairie.
Voici donc le numéro 18 de la rue des Saints Pères, un lieu qui pourrait parfaitement accueillir une librairie, non ?




Cette lecture lu dans le cadre d'un vidage express de ma PAL me permet donc d’enlever un livre de ma PAL et de valider plein de participations à des challenges :








Pour avoir plus d'informations, le site de Claude Izner est bien fourni.





lundi 16 juillet 2012

C'est lundi...

... mais c'est tout gris...

Je développe actuellement une théorie du complot très élaborée.
Pour remotiver la population du nord (c'est-à-dire tout ceux qui se trouvent au dessus de Paris en gros), Météo France nous a promis l'arrivée du soleil pour aujourd'hui, puis diffuse depuis ce matin à la radio des bulletins qui affirment que le beau temps est arrivé !

Mais voilà une photo témoin, prise il y a 5 minutes, qui vous permettra de voir qu'il s'agit purement et simplement de propagande !!




Je tiens  donc à dénoncer cette escroquerie ! ^-^
Ne croyez pas Météo France ! Il ne fait pas beau et le soleil refuse obstinément de se montrer !




En attendant que la situation soit enfin conforme à ce que disent ces affabulateurs, et comme on est lundi, voilà ce que j'ai lu, ce que je lis et ce que je lirais...


La semaine dernière, j'ai lu des BD, et un très beau petit roman.







Aujourd'hui, je lis ce que j'ai commencé la semaine dernière et ce que j'ai aussi commencé ce weekend. Il y en a trois, mais ce sont des livres vraiment très différents :






Et la semaine prochaine, j'essaierai de finir tout ce que j'ai commencé, de rédiger des billets car j'en ai pas mal en retard, et je lirai sans doute cette BD :




Bonne semaine de lecture ! 


dimanche 15 juillet 2012

Un petit tour à Bangkok

En ce dimanche, je vous emmène à Bangkok, suite à une plongée dans les photos de mon premier voyage.

ça ne nous rajeunit pas, vu qu'elles datent d'il y a neuf ans, mais les photos sont toujours d'actualité. Bangkok ne change pas beaucoup. 
Ce ne sont pas des photos très artistiques, mais j'ai choisi de vous montrer plutôt des thaïs dans leur vie quotidienne. 

Pour rester aussi dans le ton, j'ai choisi des photos sur lesquelles le ciel est tout gris. 
Après tout, il n'y a pas qu'en Normandie qu'il fait mauvais ^-^. 



Avant de se faire moine, ce jeune homme se fait raser le crane. 
Toute sa famille est présente et attend pour manger et offrir un repas au temple. 



Dans un autre temple, c'est la fête de l'école. 







Quelques postures de yoga...



... pour l'apprentissage des moines. 



Et quelques mémés thaïs qui ont sortis leurs vêtements de fête. 



Mais aussi des officiers en habits de grande cérémonie. 



Bonne fin de weekend !!








Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 

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