mardi 19 juin 2012

Petit bilan de vidage de PAL...

En ce mois de juin, mon objectif est de lire un maximum de livres issus de ma PAL.
Vaste programme, qui répond au challenge PAL express lancé par Miss Bouquin.

Pour ne pas me retrouver devant une tâche insurmontable, et si vous vous souvenez des billets précédents, j'avais sélectionné 15 livres, mais je me doutais que je n'atteindrai pas ce score en un mois.
Je pensais tout de même pouvoir lire la moitié.
Comme vous allez le voir, ce n'est pas gagné...

Voici donc le bilan après 19 jours de challenge  : 


-> 2 livres lus (seulement)



Je pensais pouvoir lire davantage, mais finalement, comme d'habitude, le travail a pris le dessus.
Ce qui me désole le plus, c'est que je pensais avoir choisi des romans qui se lisent vite pour commencer et me mettre dans le rythme.
Malheureusement, ils se sont révélés moins enthousiasmant que prévu, et je les ai un peu délaissés.
Le Ken Follett aurait gagné à rester dans le tiroir de l'auteur, et le Saskia Noort ne me semble pas mériter les éloges qui sont imprimées sur sa quatrième de couverture (billets à venir, bien sûr).

J'ai heureusement enchainé avec deux romans nettement plus intéressants qui devraient me permettre de remonter mon total rapidement : Souper mortel aux étuves et Casino Royal.
J'ai aussi de petites critiques à faire à ces deux romans, mais beaucoup moins que sur les précédents livres.

Et vous ? déçus par vos dernières lectures ou enthousiasmés ? 



dimanche 17 juin 2012

Un souffle de Sicile...

Je ne sais pas ce qu'il en est chez vous, mais le soleil fait de timides apparitions ce weekend dans ma Normandie.
Cela annonce peut-être l'été qui sera là dans quelques jours, et un temps enfin de saison, bien qu'il ne faille sans doute pas se réjouir trop vite.

En attendant, je vous emmène en Sicile, où le soleil brille avec beaucoup plus de constance.
En ce moment, il fait une trentaine de degrés l'après-midi, et même si la différence est un peu brusque pour nous, c'est agréable de musarder au chaud.

Pour aller en Sicile, vous pourrez arriver dans plusieurs aéroports.
J'y allais pour le travail, je n'avais donc pas le choix, et j'ai atterri à Catane.
C'est un petit aéroport où vous pourrez prendre un bus pour de nombreuses destinations, ou louer une voiture. Ce mode de transport à l'air d'être le plus simple, d'ailleurs, car les paysages sont vallonnés et vous irez plus vite.
Si vous restez à Catane, vous pourrez voir l'Etna et aller à la plage.

Je suis descendue plus bas, à Ragusa Ibla, une petite ville baroque adorable, nichée au milieu des collines. La mer est à une trentaine de kilomètres.
Vous y trouverez de nombreuses chambres d'hôtes installées dans des maisons anciennes, et quelques hôtels peu chers (pour l'Italie) comme le Barocco.
C'est un petit endroit qui vaut bien d'y passer deux jours.

Pour voir d'autres photos, j'ai aussi fait un billet sur la Sicile par ici sur mon autre blog.

(pour voir les photos en grand, cliquer sur l'une d'entre elles)


Un prêtre en soutane à l'aéroport, on ne voit ça qu'ici ! 



De jolies façades...



... parfois un peu décrépies. 



Vespas modernes



^-^



Je vous laisse, James Bond m'attend...



Magda est encore en vacances...

... mais chez Lyiah, on passe aussi le dimanche en photo,  comme chez 




samedi 16 juin 2012

Comment résister ?

Ma PAL a de l'ancienneté, et je sais pourquoi !

Chaque été, trois éditeurs de livres de poche nous tentent avec des offres alléchantes depuis des années.
Il y a eu le savon qui efface les traces chez 10/18, les chocolats, les petits carnets, le bob chez Folio, les sacs à livre du livre de poche...

J'ai une préférence pour les cadeaux, je l'avoue, et quand il y en avait, j'attendais toujours avec impatience de savoir de quoi il s'agissait.
Il n'y a plus que le livre de poche qui nous propose des sacs à livre bien pratiques pour aller à la plage, à la bibliothèque, ou pour mettre dans son sac et aller faire des courses.
Les deux autres éditeurs nous permettent toutefois d'ajouter des livres à notre PAL si les sélections nous plaisent.
Evidemment, je ne peux pas refuser un livre gratuit quand j'en vois un, et chez certains libraires, vous aurez le choix parmi tous les livres offerts par les éditeurs.
N'hésitez pas à demander :)

Pour ma part, je vais partir en quête du sac à livre de l'année.
Je crois bien que je suis incorrigible et que ma PAL sera toujours libre et sauvage...













jeudi 14 juin 2012

L'amie de madame Maigret de Simenon



Dans les séries de romans à personnage récurrent, les personnages secondaires sont parfois très intéressants, et souvent intrigants car on ne les voit pas beaucoup.  
Quand les écrivains décident de les développer, j'ai toujours plaisir à lire ces séries dérivées, comme on le fait pour les feuilletons aujourd'hui.
Si vous connaissez le poulpe de Jean-Bernard Pouy, vous connaissez sans doute Cheryl, coiffeuse peroxydée qui fait office de petite amie et est l’héroïne de quelques romans de cette série.

Madame Maigret n'est évidemment pas le même genre de personnage, mais c'est tout aussi intéressant de la découvrir et de mieux la connaître.
Elle est toujours présente pour Maigret, lui prépare sa valise, son repas, le soutient au téléphone quand il doute, et si on ne la voit pas souvent, elle est néanmoins là comme une part inaliénable de son mari.
Généralement au téléphone ou dans la cuisine en train d’attendre Maigret, cette femme effacée n'est la plupart du temps qu'un accessoire pour Simenon.
Or, dans ce roman, et comme l’indique le titre, elle a un rôle véritable et va bien aider Maigret.

Une fois par semaine, madame Maigret va chez le dentiste.
Comme elle n’aime pas être en retard, elle part toujours en avance et attend dans le square devant le cabinet du dentiste.
Pendant ces minutes d’attente, elle fait la connaissance d’une femme avec un joli chapeau blanc qui vient chaque jour avec un petit garçon pour lui faire prendre l’air. L’enfant joue, les deux femmes discutent, puis madame Maigret va à son rendez-vous.
Or, ce jour là, cette dame lui demande de garder le petit garçon quelques minutes car elle a une petite course à faire. Madame Maigret accepte, mais les minutes passent et la dame au chapeau ne revient pas.
Maigret, quant à lui, est confronté à une affaire étrange dans laquelle un relieur est accusé d’avoir brulé un corps dans son poêle à charbon. L’homme nie, évidemment, et Maigret sent qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans cette histoire…

Conforme à lui-même, Simenon parvient à créer une véritable ambiance dans ce roman, où se mêlent les bureaux sombres du quai des Orfèvres et les parcs ensoleillés de Paris.
On suit madame Maigret à travers les rues, on apprend à la connaître en découvrant son environnement.
C’est aussi le cas pour monsieur dont les bureaux sont décrits en quelques mots suffisants pour former une image et comprendre le ressenti des accusés quand ils passent dans ces lieux, et celui des policiers qui travaillent là.
Ce sont deux mondes opposés, mais complémentaires et perméables. Les uns passent chez les autres et l’enquête s’invite dans le salon de Maigret. Madame Maigret oublie même de faire le déjeuner !


D’ailleurs, on s’aperçoit que Maigret et sa femme n’ont clairement pas les mêmes vies, mais lorsqu’elle prend l’initiative d’aider son mari, il la félicite et s’amuse de ses ruses de détective amateur.
On voit alors que Maigret a beaucoup d’humour, ce que je n’avais pas vraiment perçu en regardant les versions filmées.
Il semble bourru mais Simenon précise qu’il adopte volontairement l’attitude que ses inspecteurs attendent de lui, tout en s’amusant beaucoup intérieurement. Il rabroue gentiment sa femme pour mieux la féliciter pour ce qu’elle découvre, ou fait des plaisanteries au détriment de ceux qui l’empêche d’avancer dans son enquête. C’est assez fin et cela apporte un peu de légèreté.
  
Ce qui apporte aussi de la légèreté, c’est la pipe et surtout la quantité d’alcool ingérée par Maigret !
La petite phrase « pas pendant le service » est inconnue du commissaire.
Il consomme bière sur bière, parfois remplacée par un verre de vin. Il réfléchit avec ses hommes, il commande des bières et des sandwichs. Il demande un travail de recoupement à ses inspecteurs, il commande encore des verres. Il va rencontrer un informateur potentiel, il commande une bière…
C’est assez fascinant, quand on voit ce qu’il en est aujourd’hui, car clairement, Maigret est alcoolique et je me demande comment il pouvait rentrer chez lui avec autant d’alcool dans le sang J.

Malgré ces excès, si vous voulez découvrir Maigret (comme ce fut mon cas), je pense que c’est un bon roman pour commencer. Si vous voulez lire un petit roman policier bien construit, sans suspense haletant, mais attachant, où l’on s’intéresse vraiment aux personnages et où l’on a envie de prendre parti, n’hésitez pas !

Une participation enthousiaste au challenge Paris je t’aime, un livre de moins dans ma PAL, et un classique dans mon escarcelle.




mercredi 13 juin 2012

Cadavre Exquis de Pénélope Bagieu


Pénélope Bagieu nous a habitué à des séries de gags d’une ou deux pages sur son blog ou dans ses premières BD racontant la vie « fascinante » de Joséphine.
Souvent très drôles, parfois émouvantes et généralement bien trouvées, ces pages m’ont fait sourire, mais j’avoue avoir toujours eu une préférence pour les billets de blog que je trouve plus percutants.

Pourtant, je me suis laissée tenter par cette petite BD, premier essai d’album de l’auteur.
Je n’avais pas vraiment d’a priori, mais j’étais quand même plutôt favorable.

Zoé est une jeune femme sans ambition, qui vit dans un studio avec un type mal embouché, au chômage, qui vit sur son salaire d’hôtesse d’accueil.
Elle va chaque jour se faire photographier avec des types qui lui pincent les fesses au salon de l’automobile, ou déguisée en fromage au salon du fromage.
Elle ne fait rien d’autre. Elle se lève, va bosser, mange un sandwich le midi, rentre du boulot, se fait tripoter par son copain, dort, et recommence.
Un midi, alors qu’elle a trouvé un banc au soleil pour manger, elle aperçoit un homme derrière une fenêtre qui l’observe puis se cache.
Elle décide de frapper chez lui…

Sur le fond, l’histoire est originale.
Cet homme qui se cache est intrigant, et le retournement de la fin est bien trouvé.
J’ai beaucoup aimé, d’ailleurs, l’ultime dénouement qui m’a vraiment amusée.
Après tout, il n’y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui s’amusent !
Il y a aussi de belles pages, comme celles où Zoé va à la librairie et se voit proposer un livre qu’elle emporte sans le payer. Le libraire la rappelle, puis la laisse finalement partir.
Elle se met ensuite à lire sans s’arrêter et ça, c’est vraiment sympa.
 
Par contre, j’ai eu plus de mal avec Zoé elle-même.
Elle est bien mignonne, mais elle n’a pas beaucoup d’épaisseur. Elle suit le rythme, elle ne prend pas de décision, ne se pose pas beaucoup de question et je n’ai pas eu pitié de cette jeune femme qui ne se prend pas en main.
Son épaisseur n’est d’ailleurs pas du fait de l’auteur, mais plutôt du type de personnage choisi. Bien sûr, ce type de personne existe, mais n’aurait-il pas été intéressant, qu’elle ait un peu plus de jugeote ou qu’elle soit plus attendrissante ?
Evidemment, cela rend plus plausible la suite, vous me direz.
Et son soudain attrait pour les livres se justifie également.
Il n’en reste pas moins que j’ai mis une bonne quinzaine de page à me mettre vraiment dedans.

Sur la forme, je suis moins mitigée.
J’adore le choix des pages en deux ou trois tons. Cela unifie les cases et les différents épisodes, et cela donne une tonalité à chaque partie de la bande dessinée.
L’opposition d’une couleur franche et d’un gris ou d’un sépia est particulièrement bien trouvée et donne une belle atmosphère.
Il y a aussi quelques pages pleines qui sont très belles.
J’ajouterai que le dessin des personnages est aussi agréable. Si Zoé est moins originale, Thomas Rocher et son agent sont particulièrement stylés.

J’ai donc bien aimé cette BD et je ne peux que vous la conseiller.
Le format poche est moins onéreux, et les pages ne sont pas trop petites. On peut les lire sans problème, le papier est de bonne qualité et les couleurs sont bien rendues.
Si vous préférez les grands formats, il est aussi disponible dans la taille classique d’une BD.

Il y a bien longtemps que je n’étais pas venue, mais je reprends ma participation aux rendez-vous hebdomadaires de Mango et aux BD du mercredi






LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...