dimanche 19 février 2012

L'Inde et moi



Voilà un titre bien présomptueux, non ?
L'Inde n'en a rien à faire de ma petite personne, j'en suis certaine, mais il ne vise qu'à exprimer le fossé qu'il y a entre ce pays et moi.
Car oui, je vous l'avoue, l'Inde ne m'a pas impressionnée, ne m'a pas séduite, ne m'a pas rendue accroc.

Malheureusement, je n'ai pas accroché. Mon séjour s'est relativement bien passé, mais il y a eu des hauts et des bas et je ne vais pas garder un souvenir impérissable de certaines régions traversées (ce qui n'est pas le cas de mon homme qui a davantage profité de son voyage).
Nous avons commencé par circuler en taxi privé dans des endroits très touristiques et tout se passait bien. Mais quand on a pris le bus local, quand on a essayé de rencontrer de vrais gens, d'aller un peu plus loin dans le pays, les choses se sont un peu corsées.
Je passe sur les pickpockets qui nous ont délesté de quelques sous, sur les gestes déplacés des Indiens dans le bus, sur le manque de sécurité ressentis dans certaines villes quand on est une femme (et pourtant, je suis du genre téméraire, je vous assure), sur les cafards et les rats dans le train (c'est mieux que dans ma chambre d’hôtel me direz-vous), sur les rickshaws qui demandent des prix exorbitants, sur les chambres vraiment trop chères à Hampi (et ailleurs), sur le manque d'Internet au pays de l'inventeur du mail, sur le bruit incessant, sur l'état des rues et le manque d'hygiène (même pour un pays pauvre, c'est hallucinant, et j'en ai visité plusieurs), sur les expatriés désagréables...

C'est dit, je ne détaillerai pas.
Après avoir écrit ces quelques phrases, j'ai l'impression de m'être délesté de ces mauvais souvenirs et ça fait du bien. J'ai un peu mauvaise conscience, en même temps, comme si je laissais tomber à vos pieds un paquet nauséabond et que je parte en courant...

Mais pour être plus positive, je vais plutôt essayer de sélectionner de beaux endroits et de bons moments chaque dimanche pour que vous puissiez vous évader un peu.
Par contre, je ne vous promets pas des billets suivis, étape par étape, même si je vais essayer.

Pour commencer, et parce qu'il s'agissait de notre première étape, voici quelques clichés de Mahaballipuram.
Chennai (ou Madras) est un point d'entrée facile pour les Français (et d'autres touristes) car Air India dessert Paris depuis cette ville. Pourtant, ce n'est pas une ville très accueillante pour des touristes, et un grand nombre d'entre eux choisit d'aller directement dans cette petite ville située au bord de la plage, à une heure et demi de l'aéroport.
On y trouve de nombreux hôtels aux prix raisonnables, des restaurants et des boutiques de souvenirs.
C'est une excellente première étape et c'est très joli.
Comme vous le verrez sur les photos, il y a un petit temple sur la plage.




































Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 




samedi 18 février 2012

Lector, lectare, lectum...





Après une semaine longue et chargée, je passe mon samedi à lire, 
et je ressemble beaucoup à ce jeune homme ;^)

D'ailleurs, j'y retourne...

Bon weekend !



jeudi 16 février 2012

Un orage immobile de Françoise Sagan


Françoise Sagan...
Lorsque j'entends ce nom, je pense « voiture de course, accident, alcool, drogue » et petits romans de la jeunesse de ma maman.
A vrai dire, je ne suis pas sure qu'elle les ai lu, mais il me semble qu'elle m'a déjà parlé de Bonjour tristesse et qu'elle avait beaucoup aimé (tu confirmes, ma petite maman?) (oui, oui, elle passe par là de temps en temps :^D). edit : et oui, elle confirme même qu'elle a lu plusieurs romans de Sagan et que son petit carnet de lecture de l'époque confirme aussi qu'elle avait aimé =)

Quand j'ai vu le challenge organisé par Delphine et George il y a un an, j'avais croisé Bonjour Tristesse plusieurs fois à la librairie et je m'étais laissée tenter.
Le livre n'est pas bien épais, et j'avais envie de découvrir cette auteure dont la réputation est assez ambivalente.
Elle semble en effet être plus célèbre pour ses frasques mondaines que pour sa production littéraire et je la supposais victime de son succès, ou produit marketing.

Finalement, je n'ai pas lu Bonjour Tristesse qui est encore dans ma PAL.
Au fil du challenge, j'ai découvert d'autres titres et j'ai été tenté par plusieurs d'entre eux. C'est d'ailleurs l'avantage de ces challenges qui permettent de faire des découvertes, même si on ne lit pas les livres en question tout de suite.
Je voulais lire Un sang d'aquarelle, et ce fut Un orage immobile.


Nicolas Lomont est un notaire d'Angoulème bien introduit dans la bonne société.
Sa vie est faite de dîner et de bal chez madame le Préfet dont le salon réunit tout ce qui compte en ville.
La vie est sans surprise, mais agréable, jusqu'à ce jour de 1832 où Flora de Margelasse, la fille d'aristocrates ayant fui la région pendant la révolution, rouvre son château.
Dès qu'il la voit, maître Lomont en tombe amoureux, sans rémission possible. Mais la belle Flora n'éprouve pas le même sentiment, et il va devoir se contenter d'être son ami, de vivre à ses côtés, de l'observer, et de l'aimer en silence.
Pendant deux étés, les plus beaux de sa vie, il l'accompagne, il la courtise, il l'observe et en est heureux, jusqu'au jour où leurs pas croisent ceux d'un autre...

Je dois d'abord dire que ce petit livre m'a bien plu.
Il y a de belles pages, des passages vraiment bien écrits, une construction narrative agréable et au final, une belle découverte.

Sagan a choisi de raconter cette histoire du point de vue de Nicolas Lomont.
Ayant atteint un âge vénérable, celui-ci décide de mettre par écrit l'histoire de Flora. Il ne s'agit toutefois pas d'un journal intime, mais d'un écrit qui sera potentiellement lu par un lecteur étranger et inconnu.
Ce choix permet ensuite à l'auteur de placer des adresses au lecteur de manière régulière dans le récit, mais surtout de prendre des précautions à plusieurs reprises. Lomont s'excuse d'écrire si mal, se reproche de vouloir faire littéraire, de se préoccuper d'un lecteur qui n'existera sans doute jamais. Il veut aussi renoncer puis finalement poursuit son récit.
Ces précautions permettent de justifier la dernière partie du roman, ou plutôt sa forme, car elle m'a semblé un peu précipitée, pour ne pas dire bâclée.
J'aurais effectivement aimé avoir plus de détail, notamment sur ce qui précède cette conclusion tragique. Certes, on voit bien ce qui conduit tout le monde à cette fin, mais c'est tout de même un peu rapide, et je me suis demandé si Sagan n'exprimait pas son propre ressenti quand le narrateur dit qu'il n'en peut plus.

Ce même narrateur m'a également surprise, car il s'agit d'un homme, ce qui n'est pas le cas de Sagan, si je ne m'abuse.
J'imagine que certains écrivains ont déjà choisi des femmes pour en faire leur narratrice, mais cela me surprendrait autant si j'en croisais une.
Sagan décrit avec son ressenti de femme ce qu'est censé vivre cet homme, et je me suis demandé quelques fois si un homme vivrait vraiment les choses ainsi.
Evidemment, je n'ai pas de réponse, et cela n’enlève rien à la qualité de ce roman. On pourrait même dire que cela m'a davantage interpellé, ce qui est une bonne chose finalement.

Si je ne vous parle pas beaucoup de Flora, c'est qu'elle m'a semblé être un personnage de second plan.
C'est son histoire que raconte Nicolas Lomont, mais l'histoire que lit le lecteur, c'est celle de Nicolas. De nombreux épisodes sont juste évoqués dans la vie de Flora. Des séjours à Paris, son passé, la mort de son mari sont cités, mais ne sont pas développés car le notaire en est absent.
C'est cohérent évidemment, mais cela m'a un peu frustré.

En bref, si vous cherchez un petit roman bien écrit, agréable, qui vous raconte une histoire tragique mais belle, vous devriez trouver votre compte dans ce livre.



Je publie bien tard mon billet pour le challenge Sagan organisé par Delphine et George, mais je suis comme ça, je déteste les contraintes et je ramène souvent mes livres en retard à la bibliothèque ;^)

Ce livre est aussi un classique, et ce sera donc ma première participation au challenge un Classique par mois  chez Cécile




dimanche 12 février 2012

Elle est revenue !!

Comme en écho à mon billet d'hier, la neige s'est remise à tomber depuis une bonne heure.

Je vous avoue que cela m'a ôté l'envie d'aller piocher dans mes photos d'Inde, car je m'inquiète beaucoup pour demain, et vu l'état de la route, je ne sais pas comment je vais aller jusqu'à la gare pour prendre mon train.

J'ai quand même trouvé un peu de motivation pour faire quelques photos, et la fournée du jour respectera donc la nouvelle consigne donnée par Magda pour cette nouvelle année, qui veut que nous publions une photo portant sur ce qui nous a marqué dans la semaine.

J'aurais aussi pu faire une photo de mon ordinateur, ou de mes livres, car ces temps-ci, mon occupation principale est tournée vers la préparation de mes cours.
Mais comme c'est une situation qui va durer encore pendant 6 semaines, je ne manquerai pas de vous en reparler.

En attendant, voici quelques vues de mon jardin (prises depuis la porte, il fait quand même très froid).












Je me demande bien comment ma sauge va repartir cet été... 



Mon potager et son manteau d'hiver (pour la version estival, c'était par ici). 









Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 





samedi 11 février 2012

Humeur fraîche du jour...





Hebergeur d'image




J'aime pô la neige...
Le ski, c'est pas trop mon truc. J'y suis allée deux fois quand j'étais plus jeune et j'en garde un bon souvenir, mais je suis plutôt soleil et 30°, même si j'avoue que les paysages sont superbes en ce moment.
Alors quand mes freins ont gelés hier soir à 19h alors que j'avais juste envie de rentrer chez moi, j'ai vraiment détesté la neige !

Sur ce je vous laisse, j'ai des cours à préparer pour pouvoir aller lire au chaud sous ma couette.
En espérant que la neige fonde bientôt !



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