jeudi 24 février 2011

Bof !

Non, non, ce blog n'est pas abandonné et je ne vous oublie pas.

J'ai juste un petit passage plein de travail et de soucis qui m'empêchent de me concentrer pour écrire quoi que ce soit.
Ma cheminée va mieux (cf ici) mais c'est l'Education Nationale qui me fait des soucis maintenant.
D'ailleurs, si parmi vous il y a un délégué syndicale de cette belle institution ou quelqu'un qui connait les arcanes du système, qu'il se signale, ça m'arrangera.
Figurez-vous qu'ils veulent m'envoyer à Versailles !!
C'est très bien, Versailles, mais cela ne faisait pas du tout partie des choix que l'on m'avait obligé à faire, et moi je suis très bien en détachement dans ma petite université.
Je crois que l'Education Nationale est raciste envers les familles sans enfant qu'elle éclate sans état d'âme !

Bon, je me dis que les vacances, c'est le mois prochain, et que je vais pouvoir souffler un peu et poser mes ennuis dans un coin de mon sac à dos pendant un mois.

Tiens, et si on faisait un jeu ? 
Le premier qui découvre où je pars en vacances au mois d'avril aura droit à un petit livre comme la Reine des lectrices ou le Portrait de madame Charbuque
ça vous tente ? 


Je bascule les commentaires en validation et je vous donnerai des indices si personne ne trouve...



lundi 21 février 2011

C'est lundi, que lisez-vous ? 10°



Il y a quelques semaines que je n'ai pas fait le bilan de mes lectures hebdomadaires. Il faut dire que je n'ai pas avancé beaucoup depuis trois semaines, et je suis restée sur les mêmes livres.
Par contre, il m'est arrivé quelque chose de singulier.
Alors que j'étais plongée dans la lecture du livre de Susan Fletcher, narrant le récit d'une sorcière promise au bûcher, et qu'il était 1 heure du matin, j'ai entendu un gros bruit dans ma maison, et découvert que mon conduit de cheminée était en train de brûler. Curieuse coïncidence, non ?
Bon, je vous épargne ensuite mes tribulations nocturnes et le nettoyage diurne qui s'en est ensuivit, et je passe à mes lectures du moment.

En ce moment, je lis donc Un bûcher sous la neige, mais comme le feu de cheminée m'a un peu traumatisée, je lis aussi En cas de malheur de Simenon, La vie immortelle d'Henrietta Lacks et Cat's Eye.







La semaine prochaine, je tâcherai de finir ces livres puis je lirai En attendant Robert Cappa et Emma.




Et vous ? Vous lisez quoi ?

Pour voir les billets de tous les participants, c'est chez Malou.

dimanche 20 février 2011

Un dimanche à Alger

En ce dimanche après-midi, je vous emmène en visite à Alger.
J'ai eu l'occasion d'y passer quelques jours il y cinq ans lors d'un colloque, et cette ville m'a enchanté.
Un peu de dépaysement fait toujours du bien par ce temps gris :)




Vue sur la baie d'Alger et sur le port



Le palais du Dey



Le palais d'une princesse algéroise aveugle ou d'une concubine ?







La mosquée de la Casbah



J'ai vu que Liyah organisait des dimanche en photo, alors je m'incruste :)

Les dimanches en photos sont aussi chez  : Evertkhorus, MyaRosa, Lounima, Tiphanie,Hilde, Cacahuete, Lisalor, Choupynette, Elora, Melisende, Fleur, Une maman, Liliba,100choses, Anjelica, Myrtille, Sandrine, Hérisson, Mohamed SemeUnActe, Ankya, Grazyel,Tinusia, Katell, Choco, LatiteSofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi,Azilice, Scor13, Stieg



samedi 19 février 2011

Aphorismes de Victor Hugo


Je poursuis aujourd’hui sur ma lancée des petits livres atypiques (voir par ici pour le premier).
Lors d’un partenariat organisé chez Blog-O-Book avec le libraire éditeur Ivres de livres, j’ai postulé pour lire Aphorismes de Victor Hugo.
Je dois avouer n’avoir pas lu beaucoup d’ouvrages de Victor Hugo, à part Notre-Dame de Paris, Le Dernier jour d’un condamné et Les Contemplations il y a quelques années. Je garde un excellent souvenir des Contemplations (des deux autres également), lues dans un vieux livre de poche qui appartient à ma mère et date de sa propre jeunesse. Les Aphorismes de Victor Hugo ne pouvaient donc que me plaire.

Là encore, il est difficile de vous résumer ce livre.
Il s’agit d’une suite de mots, organisés par ordre alphabétique, et portant sur des sujets variés. Ces sujets sont liés au travail et à la vie de Victor Hugo, et on comprend assez vite le lien qui existe entre eux. Dès la lettre A, par exemple, j’ai noté la présence du mot « adultère » qui a quand même constitué un style de vie pour Hugo, ou à la lettre B « beau », « beauté » et toutes les recherches théâtrales et artistiques de l’écrivain me sont revenues en mémoire, le romantisme, la bataille d’Hernani…

Mais qu’est-ce qu’un aphorisme ?
Sur le site Études littéraires, un aphorisme est «  une formule brève qui résume l'essentiel d'une pensée ». Victor Hugo propose donc ici, pour chaque terme choisi, l’essentiel de sa pensée en une phrase. J’ai également lu qu’un aphorisme est le contraire d’un lieu commun, et effectivement, les aphorismes qui sont dans ce livre sont tout sauf des lieux communs.
On y sent la pensée d’Hugo, sa façon de concevoir la vie et d’envisager son art. C’est à la fois un recueil de petites phrases et de pensées.
Voici quelques exemples :

Adultère : L’adultère est une curiosité de la volupté d’autrui. [Reliquat de Notre-Dame de Paris]
Romantisme : Romantisme n’a jamais été qu’un mot de guerre. [Critique]
Satan : Dieu est l’auteur de la pièce ; Satan est le directeur du théâtre. [Philosophie prose]

Certains aphorismes font sourire, d’autres font réfléchir, et l’éclectisme apparent de leur réunion dans ce livre crée un ensemble agréable à lire car on alterne les niveaux d’un terme à l’autre. On apprend aussi beaucoup sur le mode de pensée d’Hugo, et sur sa façon de voir la vie.

J’ai toutefois été un peu gênée par l’absence d’introduction. Comme vous pouvez le voir dans les citations, une mention entre crochets semble signaler l’origine de ces phrases. Hugo aurait donc réuni ou  compilé dans ces carnets des petites phrases tirées de ses diverses publications ou les paroles de certains de ses amis. N’étant pas une spécialiste d’Hugo, je ne connais pas sa bibliographie par cœur, et il m’est donc parfois difficile de lier un aphorisme à un texte. Une petite notice aurait donc été la bienvenue, au moins pour savoir sous quelle forme ces aphorismes nous sont parvenus. C’est néanmoins un défaut mineur de cet ouvrage.

A part ce petit bémol, c’est un livre sympathique, original, et destiné autant aux amateurs d’Hugo, qu’à ceux qui veulent le découvrir. Je le range volontiers à coté du dictionnaire des idées reçues de Flaubert, car il m’a semblé qu’il s’agissait du même type de petit livre à consulter de temps en temps pour passer un bon moment.


Merci à Blog-O-Book et au libraire éditeur ivres de livres pour cet envoi bien sympathique. 



mercredi 16 février 2011

A la file indienne de Gilles Guilleron

Lors de la dernière opération Masse Critique chez Babélio, j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour recevoir A la file indienne.
En tant que linguiste de formation (bah vi, c’est mon domaine scientifique), ce titre m’avait sérieusement fait de l’œil dans la liste des livres proposés. Il fait suite à A la queue leu leu, titre précédent du même auteur tout aussi instructif.

Il n’est pas possible de réellement résumer ce livre.
Une introduction présente le principe utilisé par l’auteur où il explique qu’il a choisi 300 expressions courantes, non argotiques ou passées dans le langage courant.
Les expressions sont ensuite classées par ordre alphabétique en fonction du mot important dans chacune d’elles. « Être chocolat », par exemple, est classé à la lettre C pour chocolat.
Je vais tout de même vous donner des exemples.
L’expression « faire cavalier seul » provient du domaine du cheval, bien sûr, mais en passant par la danse. Le danseur a été nommé cavalier dès le 16e siècle, puis une figure de danse du quadrille où le cavalier dansait seul devant sa cavalière a amené l’expression du cavalier seul.
La « grenouille de bénitier », elle, réunit deux éléments proches de l’eau : la grenouille et la dévote jamais très loin de l’eau bénite. Toutes deux ont besoin de cette eau pour vivre et la dévote ne manque jamais de se signer quand elle entre dans une église.

Pour moi, ce n’est pas un livre qui se lit en continu, comme un roman par exemple, mais c’est un livre qui se consulte, qui se prête, qui se sort quand on a un doute, quand on a cinq minutes de libre ou qu’on veut sortir sa science ;p
Bourré d’informations diverses, il contient aussi de petits paragraphes qui permettent d’aller plus loin en précisant les auteurs de telle ou telle œuvre littéraire ou en rappelant le nom d’inventeurs ou de créateurs.
Les expressions choisis sont les plus courantes, la première est ainsi « briller par son absence » et la dernière «au vu et au su de », mais on y trouve également « frère Jacques », « être de mèche », « tourner autour du pot », « soupe au lait »… Il n’y a que l’expression « faire son chemin de Damas » qui m’était inconnue.
C’est donc un ouvrage assez exhaustif, qui doit bien compléter le premier volume, mais qui se lit très bien tout seul.

Il est resté trois semaines dans mon cartable (je lis pendant mes pauses), et on me l’a même réclamé pendant une pause déjeuner, moment où traditionnellement, on ne parle pas travail.
C’est pour vous dire à quel point il est intéressant.
D’ailleurs, je le rangerais volontiers dans la catégorie de ces petits livres passionnants et très utiles du type de ceux qu’écrit Henriette Walter.
Je pense que je continuerai également à le consulter de temps en temps, surtout que l’index en fin de volume est très utile.

En bref, un petit livre utile et intéressant quand on s’intéresse à la langue française, mais également quand on veut juste s’amuser un peu. Je le recommande sans hésiter.



Je remercie Babélio pour l’opération Masse critique et les éditions First pour cet envoi instructif et agréable. 





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