mardi 14 octobre 2025

Good bad girl d'Alice Feeney

Un petit thriller, ça ne se refuse pas.
Quand il est bon, c’est la garantie d’un bon moment et Good bad girl semblait pouvoir répondre à la promesse de son genre. 

Frankie est bibliothécaire dans une prison pour femme depuis des années. 
Depuis qu’elle a perdu sa fille, sa vie tourne en rond et elle ne voit plus d’intérêt à continuer. 
Ce soir, elle va enfin faire ce qu’elle a prévu depuis si longtemps… 

 


Ce roman est singulier. 
Sa structure est relativement habituelle. 
On suit Frankie, puis d’autres personnages qui se découvrent petit à petit, pour constituer une trame complexe dont les ramifications se révèlent en fin de récit. 
De ce point de vue, je n’étais pas perdue. 

On se demande ce qu’elle a fait, ce qu’elle veut avouer, comment les différents personnages vont se sortir de situations difficiles dans lesquelles ils se sont mis tout seuls, on espère que certains vont s’en sortir, que d’autres vont être démasqués. 
Je me suis prise au jeu et je l’ai fini avec curiosité, d’autant plus qu’il n’y a pas ici de description sanglante ou de sévices affreux. 
C’est un roman où des femmes tentent de faire du mieux qu’elles peuvent, et les hommes sont souvent des bâtons dans leurs roues. 
Mais pour un thriller, on manque un peu de tension et d’action tout de même. 
C’est assez gentillet (ce qui me convient bien en ce moment, j’ai du mal désormais avec les crimes affreux, après en avoir lu des dizaines) et même si le crime central a détruit plusieurs vies et est impardonnable, cela reste assez soft. 

J’ai néanmoins été gênée par les petites phrases moralisatrices qui émaillent le récit. 
Il y en a au moins deux par chapitre du genre « on n’a qu’une occasion de faire une première bonne impression » ou « lorsque les mots sont tus trop longtemps, leur date de péremption est dépassée ».
L’idée du roman est de questionner le bien et le mal, ce qui fait qu’une bonne action en est bien une et à quel moment une bonne intention peut devenir un acte horrible, et sur ce point, c’est réussi, mais ces petites phrases deviennent un peu obsédantes. 
Je me rends compte en l’écrivant, que c’est peut-être l’objectif de l’autrice de faire revenir ces phrases comme une ritournelle, mais cela m’a plutôt agacé. 

La version audio est lue par Claire Baradat et Marie Bouvier qui se coulent dans le récit avec un plaisir manifeste.
Leurs voix alternent pour identifier les différents chapitres qui portent sur l’une ou l’autre des personnages. 
On les suit facilement, et elles donnent du rythme au récit. 


Ce n’est donc pas le thriller du siècle, mais c’était une lecture agréable, une écoute qui permet de passer un bon moment, et qui sera parfaite en toutes saisons, sur la plage en plein été, ou avec un thé au coin du feu ! 

 


 

 

 

samedi 4 octobre 2025

Me revoilà !!

Dernier billet par ici le 26 mai... 
4 mois sans publier, cela faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé ! 
Il faut dire que depuis juin, on n'a pas eu une minute par ici et il y a eu beaucoup de changements depuis le début du mois d'août.
La fin de l'année universitaire est toujours chargée, mais on y a ajouté pas mal de choses cette année comme un déplacement professionnel début juillet (à ne pas reproduire 😆) et un déménagement à préparer en plus des tâches habituelles ! 
 
 

 
Après les cartons, on a donc migré vers notre nouvelle maison. 
Ce n'était pas une surprise pour les enfants, les travaux durent depuis deux ans, mais c'est quand même un grand changement qu'ils ont plutôt bien vécu.  
Entre deux cartons à ranger (mon Dieu ! Quel bazar nous possédons !), il a aussi fallut s'occuper du reste. 
Mon grand a changé de classe, mais aussi d'école. 
La fin d'année a été très très compliquée pour lui et on ne trouvait pas de solution dans son ancienne école.  
Deux semaines avant les grandes vacances, en deux rendez-vous, on avait trouvé une nouvelle école avec un peu d'appréhension, mais on n'avait pas le choix.  
Pour la logistique, c'est moins facile puisqu'il a aussi changé de ville, mais il est plus près de la nouvelle maison et la perspective de ne plus aller à la cantine lui a bien plu. 
Un mois après la rentrée, il est très heureux, et on ne regrette pas du tout notre choix. 
 
Ma grande, quant à elle, est entrée au collège avec tous les changements que cela implique. 
Il y a eu des pleurs de fatigue pendant plusieurs jours, mais les vacances approchent et chacun trouve son rythme petit à petit.  
 
On a aussi fait des changements nécessaires mais qui entrainent des petites adaptations, comme un nouveau téléphone (trop "vieux" au bout de 3 ans 😒) et de forfait qui me coutait vraiment trop cher (je suis "passée chez Sosh" 🤣), un changement d'ordinateur portable qui me permet enfin de travailler à nouveau dans le train (et d'écrire des billets de blog confortablement 🎉), une souris verticale pour essayer de soulager mes cervicales (c'est pas mal ça) mais plus de grand bureau parce que le mien était bon pour la poubelle depuis longtemps 😆 (et il va falloir attendre un peu pour le nouveau), et plus de fauteuil de bureau non plus pour les mêmes raisons ! 
 
 
 
Depuis deux mois, je défais des cartons, j'organise, je trie, je jette, je trouve des solutions, et je n'ai toujours pas fini de déménager tous les LIVRES de la famille 🫣. 
Je dois avouer que je n'en peux plus ! 
J'ai donné au bouquiniste une centaine de poches, j'ai donné aussi une centaine d'albums à l'école, et je sens que je vais encore faire un voyage pour l'école 😂. 
J'en mets aussi dans les cartons que je dépose à la ressourcerie. 
 
MAIS pendant mes trajets vers mon ancienne maison, j'écoute des livres audios, plein de livres audios et je vais pouvoir publier plein de beaux billets de lecture !!! 
 
 
 

 

lundi 26 mai 2025

Ici et maintenant de Liane Moriarty

Avez-vous déjà consulté une voyante ? 
il parait que les Français, pourtant réputés cartésiens, se laissent aller à la consultation régulière de rebouteux, voyants et autres magnétiseurs ! 
Il semblerait que ce soit aussi le cas en Australie lorsqu'on lit ce roman de Liane Moriarty. 




Dans un avion au-dessus de l’Australie, une femme se lève et progresse lentement dans l’allée.
Le vol est très en retard, chacun pense à ce qu’il ne pourra pas faire en arrivant ou ce qui l’attend à Sidney.
Et puis la femme se met à désigner chaque passager l’un après l’autre, et pour chacun, elle indique l’âge et la cause de la mort… et puis elle passe au suivant !


J’ai commencé l’écoute de ce roman avec curiosité.
Le résumé est alléchant, l’idée est séduisante.
Une femme qui donne l’âge et le motif de la mort, on se demande forcément si on aurait envie de ce genre de prédiction, si on la croirait, ce qu’on ferait si cela nous arrivait et si elle nous annonçait une mort prochaine.
Avant même la lecture, beaucoup de questions se bousculent dans l’esprit du lecteur et on se doute que le roman n’y apportera pas de réponse, ce serait trop simple (et ce n’est pas ce qu’on lui demande finalement).

A la place, on découvre l’histoire de cette femme mystérieuse.
Chapitre après chapitre, elle remonte le fil de sa vie, de ses pensées, de ce qui l’a amenée dans cet avion.
C’est une plongée au fond d’elle-même qu’elle opère pour comprendre ce qu’elle a fait car elle n’en a plus aucun souvenir.
Ces chapitres alternent avec d’autres où le récit s’oriente vers les passagers.
On apprend alors comment ils ont réagi, s’ils ont changé de vie, et surtout, s’ils sont morts comme elle l’avait prédit.
La maitrise de la structure est parfaite.
Les récits s’équilibrent, et même si certains sont un peu moins forts que d’autres, on les suit tous avec curiosité.

Il y a un vrai suspense qui guide le lecteur une page après l’autre.
Je dois néanmoins vous avouer que j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire.
J’ai commencé l’écoute, et au bout d’un peu moins d’une heure, j’ai abandonné.
L’alternance des récits est rapide, on saute d’un passager à l’autre et il faut être plutôt attentif pour identifier tout le monde, placer les uns par rapport aux autres.
J’ai repris ensuite et progressivement, les chapitres s’allongent, on commence à identifier les personnages les plus importants et à s’y attacher.
Sans que les portraits soient très approfondis, on a tout de même l’impression d’avoir partagé un petit bout de vie, on a peur pour eux, on est plein d’empathie.
IL est ensuite difficile de quitter ces pages.

La version audio est intéressante pour ce type de roman aux voix multiples, car la lectrice module parfaitement sa voix et j'ai même cru qu'il y avait plusieurs actrices qui se succédaient. 
Et finalement non ! 
C'est Cachou Kirsch qui lit en nous permettant de bien identifier les changements de personnages.

C’est donc un roman vraiment surprenant, dans lequel il faut accepter d’entrer pour découvrir des vies 
 
 

 


mercredi 21 mai 2025

Nuit couleur larmes de Borja Gonzales

Quelle curieuse bande dessinée !  
Il y a parfois des objets littéraires un peu non identifiés. 
Cette bande dessinée en fait partie ! 
C'est une bande dessinée, aucun doute là-dessus, mais les choix graphiques sont vraiment originaux et je ne les ai jamais vu ailleurs ! 
 

 

 

Teresa tient une librairie d'occasion dans une petite ville où ont eu lieu de nombreuses disparitions. 
Une nuit, elle part dans la forêt et convoque une démone qui ne peut pas repartir tant que Teresa n'a pas fait un vœu. 
La démone s'installe donc à demeure chez Teresa en attendant que le vœu apparaisse...
 
En ouvrant ce livre, il faut se préparer à être transporté dans un univers vraiment autonome. 
L'auteur a fait des choix graphiques singuliers, et le récit qui est proposé est assez onirique. 
Le lecteur est plongé dans ce village déserté, au milieu d'un décor de verdure luxuriante qui envahit parfois l'espace des humains. 
Le choix des couleurs fait ressortir certains éléments, et donne une ambiance toute en clair obscur. 
Les touches de rose, de bleu, de vert mettent des objets en valeur et viennent animer les noirs et les bleus nuits.  
On ne sait d'ailleurs pas toujours si le jour a laissé la place à la nuit, et on sent une menace sourde qui plane sur les jeunes femmes.
Et puis il y a ce mystère : d'autres jeunes femmes ont disparu et reviennent pour attirer les vivantes. 
La présence décalée de la démone permet toutefois d'alterner les tonalités en apportant un peu de légèreté. 
 
Il faut néanmoins avouer que l'un des traits principaux de cette BD est très déstabilisant car il n'y a aucun trait du visage. 
Les personnages sont donc blancs, sans expression, sans yeux.
J'ai mis quelques pages à m'y habituer, et puis je n'y ai plus pensé, les émotions s'expriment autrement, et on les devine sans peine. 
Par contre, ce choix signifie nécessairement quelque chose et cela a peut-être à voir avec la fin qui est assez ouverte, laissant libre le lecteur qui peut interpréter les dernières pages comme il le souhaite, même si de nombreux indices sont disséminés.
 
En bref, c'est donc une belle bande dessinée, surprenante et un peu déstabilisante, mais qui vaut le coup d'oeil. 
 



 

 

mardi 13 mai 2025

Mes lectures d'avril...

Je suis venue par ici en pointillés depuis deux mois. 
Trop de travail, trop de vraie vie bousculée, ce n'est pas simple de tout concilier. 
Par contre, ce que j'ai bien réussi, c'est d'enchainer les lectures ! 
Il faut dire que les vacances m'ont bien aidé. 
Je n'en avais pas vraiment, mais comme je m'occupais de mes enfants, j'ai forcément fait des pauses. 
Et voilà le résultat :  
 
 
 
 
Comme vous pouvez le constater, cette pile de livres lus est éclectique ! 
J'ai pu faire un stock de BD à la bibliothèque avant les vacances et je m'en suis donnée à coeur joie. 
Il n'y a pas eu que de belles lectures. 
Clairement, la première BD que j'ai lu était... comment dire... surprenante ! 
 
 
 
 
 Je connaissais le titre du roman La Route mais je ne l'avais jamais lu. 
Cette version dessinée me suffira ! 
C'est extrêmement noir, triste, désabusé. 
La fin m'a laissé complètement désemparée. 
Je comprends que ce soit un roman culte et la transposition en BD est magistrale mais vraiment, ce n'est pas pour moi !


 
 
J'ai enchainé avec un livre bien plus gai ! 
Le tome 2 de Spy family poursuit la route tracée dans le 1. 
C'est toujours aussi amusant et les personnages sont vraiment attachants. 
 
 
 
Le prince de Bombay est le troisième tome de la série des enquêtes de Perveen Mistry. 
J'avais envie d'Inde, et de retrouver Perveen. 
Je progresse lentement, je n'ai pas terminé, je savoure. 


 
 
Nous avons lu cette BD en famille et c'était très chouette !! 
 

 
 
J'ai flashé sur cette BD lorsque je l'ai vu sur l'étagère de la bibliothèque. 
Je l'avais repéré sur Instagram. 
C'est un mélange de 4 histoires courtes, sympathiques, avec un dessin amusant. 
A découvrir !
 
 
 
 
Pour celle-ci, en revanche, je passe mon tour, ça ne m'a pas passionnée. 

 Et vous ? Vous avez lu quoi en avril ?


 

 

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...