jeudi 3 février 2011

Le Temps de la sorcière d’Arni Thorarinsson (2e billet)

On pourra dire que ce livre m’a donné du fil à retordre !
Commencé début décembre pour une lecture thématique sur l’Islande, il est resté un peu en rade quand j’ai enchainé les Agatha Christie pour le concours de George et en début d’année, il ne me tentait pas trop. Comme je prenais le train il y a deux semaines, je m’étais dit que c’était une occasion pour lire une centaine de page d’un coup et passer ainsi le milieu du roman, seuil fatidique au-delà duquel je ne peux plus lâcher un livre.
Mission accomplie !

Le résumé n’a pas changé depuis le premier billet consacré à ce livre en décembre, mais je vous le remets pour vous éviter de chercher ;)
Einar, journaliste qui travaille pour le plus grand quotidien d’Islande, vient d’être envoyé au nord de l’île pour développer une petite rédaction locale du journal. C’est évidemment une punition, puisque Einar est accompagné par Asbjörn, ancien rédacteur en chef et responsable de cette rédaction, avec lequel il n’a jamais pu s’entendre.
Il leur faut donc travailler ensemble, alors qu’Einar tente d’arrêter l’alcool et vit plutôt mal le fait d’être relégué dans ce coin paumé.
La femme d’Asbjörn et Joa, la photographe du journal, complètent ce tableau de naufragés qui tentent de retrouver des repères.
Évidemment, comme dans toute petite bourgade qui se respecte, il ne se passe pas grand-chose, mais ce n’est qu’apparence. Lors d’une sortie rafting, la femme du pdg d’une grande entreprise locale est tombée dans la rivière et a succombé à ses blessures. Un peu plus au nord, dans un village où la spéculation industrielle menace la campagne alentour, des rixes de jeunes racistes ont dégénéré. On retrouve également le corps d’un jeune homme, membre du club théâtre et décédé dans des circonstances obscures.

Finalement, je ne peux pas vraiment dire pourquoi j’ai mis ce roman de côté.
Il permet de s’immerger dans la campagne islandaise, de rencontrer ces gens et voir leurs habitudes, de connaitre leurs problèmes quotidiens.

Les personnages principaux sont bien présents, ils ont une épaisseur, surtout Einar, le journaliste narrateur du roman. Il tisse un réseau d’amitié qui dévoile sa personnalité, il évolue pendant les 350 pages et le lecteur assiste à cette évolution.
Il y a aussi des touches d’humour, des jeux de mots que le traducteur est obligé d’expliquer, et d’autres qu’il a traduit sans problèmes, et des évènements loufoques, comme l’histoire qui se crée entre Einar et sa colocataire Snelda. Celle-ci se prend d’affection pour Einar qui la traite comme sa femme. Le seul problème, c’est que Snelda est une perruche !

Au niveau de l’écriture, le style de l’auteur est fluide, et l’intrigue bien construite. J’ai toutefois regretté le manque d’informations divulguées dans le roman. Je conçois bien que le lecteur ne connaisse pas tout, mais je préfère quand les indices sont présents mais minimisés. Cela me donne une chance de trouver l’assassin.
Ici, même si on peut se douter de l’identité de l’assassin, la cause du meurtre apparait à la toute fin et il est bien difficile de la deviner avant.

Ce roman est donc parfait pour découvrir l’Islande de façon atypique, pour en apprendre un peu sur ses habitants, mais vous ne vous passionnerez sans doute pas pour l’intrigue policière.
C’est finalement assez cohérent quand on considère la profession d’Einar. Il est journaliste, et un journaliste ne doit-il pas enquêter sur la société et ses travers ?  Si la réponse est oui, mission entièrement accomplie !

Un nouveau pays vient s’ajouter à mon défi Tour du monde : l'Islande.


mardi 1 février 2011

Bilan de janvier


J’ai plusieurs billets en retard, des lectures de janvier qui seront commentées en février, mais cela va venir dans les prochains jours.
En attendant, voici un petit bilan du mois de janvier, tapé dans le froid de mon bureau, car le radiateur refuse obstinément de chauffer la pièce (si ça continue, je vais aller embêter les voisins du bureau d’à coté) (et oui, j’ai un boulot super cool où je fais ce que je veux, mais je finis souvent de bosser à 23h).

En chiffre :
25 billets
4 inscriptions à des challenges
11 participations à des challenges validées
1781 pages lues
7 livres lus (3 commentés)
2  BD lues
9 livres achetés
26 billets publiés
1 livre voyageur
1 lecture commune
1 partenariat
5 inscriptions à des lectures communes
1 cake au citron
1 livre de cuisine de la reine du crime


J’ai décidé en ce début d’année de m’inscrire à moins de partenariat. Je ne parviens pas toujours à lire les livres à temps, et je m’inscris quelque fois en me disant qu’un livre pourrait m’intéresser. C’est souvent le cas, mais je n’aime pas être trop contrainte et ma PAL me fait de l’œil sans que je puisse lui céder.
Pour les challenges, par contre, je m’inscris sans hésiter quand ma PAL a de quoi me fournir la majorité des livres à lire. C’est un bon moyen de la vider, et cela montre que le challenge correspond à mes goûts en matière de lecture.
D’ailleurs, ce mois-ci, j’ai validé une participation au challenge Agatha Christie (le livre de cuisine), deux pour le challenge ABC (Glattauer et Nemirovsky), un Classique (Orgueil et préjugés), un livre de ma PAL (le même), un objet et un prénom pour le challenge petit bac (Portrait sépia et Jezabel), et deux BD pour les trois challenges BD.
Je me suis inscrite aux challenges Françoise Sagan, Autant en emporte le vent, ABC 2011 et L’inde en fêtes et à 5 lectures communes : Tous les matins du monde, Fille du destin, L’homme qui voulait vivre sa vie, le mec de la tombe d’à coté, Autant en emporte le vent).
Tous les détails sont dans les pages (en haut de la colonne à droite).

Un bon mois de lecture, finalement J

lundi 31 janvier 2011

C'est lundi, que lisez-vous ? 9°



On est lundi, le bilan des lectures du mois de janvier approche et j'ai plusieurs billets en retard. J'ai également enfin terminé des livres qui traînaient depuis plusieurs semaines sur mon bureau. Du coup, j'ai un peu l'impression de tourner en rond, remettant les mêmes couvertures d'un lundi à l'autre. 

Je ne vous dirais donc pas ce que j'ai lu la semaine dernière, mais les billets qu'il me reste à publier / écrire et qui le seront au début du mois prochain.




Et j'ai enfin terminé le Temps de la sorcière !!!
Je suis assez fière de moi !  :)




La semaine prochaine, je vais être modeste et je vais envisager de finir le Diamant bleu et Meurtre dans un jardin indien. Je devrais pouvoir m'y tenir et peut-être terminer aussi un bûcher sous la neige.






Et vous ?  des lectures qui traînent ?

Pour voir les billets de tous les participants, c'est chez Malou.

vendredi 28 janvier 2011

Benjamin Biolay sur la radio des blogueurs



J'ai beaucoup hésité pour le titre de janvier sur la radio des blogueurs.
Je vous l'ai déjà écrit, j'aime bien mettre un chanteur ou un groupe peu connu, mais en ce moment, j'ai dans les oreilles Yael Naim, Alain Bashung quand j'ai besoin d'énergie et surtout Benjamin Biolay.
C'est un peu cliché, sans doute, un peu facile ou dans l'air du temps, je ne sais pas.
Vous me direz ce que vous en pensez...
(je suis plutôt du genre anticonformiste, ce qui fait que je suis presque fâché d'avouer apprécier Biolay)

J'ai d'abord découvert ce chanteur dans sa version compositeur, avec les chansons qu'il a écrit pour Keren Ann, par exemple, mais ces albums précédents m'avaient laissé de marbre.
Je trouvais ce type pédant et poseur !

Avec ça, difficile de l'écouter !
Oui, mais voilà. J'ai bien aimé "ton Héritage", je suis donc allée écouter l'album, et là j'ai bien aimé "la superbe", "padam", "lyon presqu'ile", "Tout ça me tourmente"... Bref, quasiment tout l'album.
Ce n'est pas toujours gai, il y a pas mal de chanson à texte, mais il y a aussi de joli petite bluette rigolote.
C'est une de celles-ci que je vous mets donc dans les oreilles pour la session de janvier de la radio des bloggueurs.





Et si cela vous tente aussi de vous laisser séduire, vous pouvez écouter tout l'album sur Deezer pour voir si cela vous plait :)
(Je ne fais pas de pub, hein, je vous donne juste une info)

mercredi 26 janvier 2011

XXX Holic de CLAMP

J’ai découvert ce manga en achetant des cadeaux de noël. Deux volumes étaient présents sur la liste d’une cousine, ce qui m’a forcé à m’intéresser un peu au rayon manga de ma librairie.
Mis à part Détective Conan, je ne connais pas grand-chose, et l’alignement des dos quasiment tous identiques ne m’a jamais vraiment attiré.
Or ce manga mise clairement sur l’esthétisme pour se faire remarquer !
La couverture, les tranches, les intérieurs de couverture, tout est traité en couleur, sur fond noir, avec des dorures et des courbes où l’on sent l’admiration du dessinateur pour l’art nouveau européen. Le dessin est soigné, même si l’intérieur du manga reste traditionnel, en noir et blanc et sur papier épais.
A chaque tome, je m’amuse à découvrir la couverture et à y observer tous les petits détails qui y sont cachés par les dessinateurs.

Ce manga a également la particularité de provenir d’un studio de dessinatrices. Le studio CLAMP compte aujourd’hui 4 personnes, qui se répartissent le travail et produisent plusieurs séries, comme celle-ci et celle qui lui est liée : Tsubasa Reservoir Chronicle. Cette patte féminine produit un manga dont les tomes sont assez bien tournés, avec des histoires à la trame commune, mais souvent originale.




Mais de quoi ça parle ?
Watanuki Kimihiro est un jeune lycéen qui voit des esprits depuis son enfance. Certains sont pacifiques, mais d’autres sont plus agressifs. Yuuko Ichihara, sorcière de son état qui réalise les vœux, lui propose de le débarrasser de ces visions à condition qu’il lui donne quelque chose en échange (tout travail mérite salaire, comme on dit). Watanuki est pauvre et n’a que son temps à donner. Il échange donc la réalisation de son vœu contre des heures de ménages, de cuisine et de compagnie dans la maison de la sorcière. Ce travail va l’amener à rencontrer de nombreuses personnes et à accomplir toutes sortes de missions pour Yuuko.
Il est souvent aidé par son camarade de lycée Domeki Shizuka, jeune homme très doué qui feint une indifférence générale tout en sauvant la vie de Watanuki à plusieurs reprises. Watanuki est également amoureux de Himawari Kunogi, jeune fille frivole parfois plus intéressée par Domeki.

La série comptera en tout 19 tomes. Ma lecture personnelle m’a permis d’arriver au tome 6.
Les aventures de tous ces personnages sont présentées dans l’ordre chronologique, ce qui impose de faire de même pour la lecture. Les personnages secondaires sont parfois récurrents et il faut avoir lu les tomes précédents pour tout comprendre. L’intrigue reste toutefois simple, un peu onirique parfois, mais souvent positive. Les vœux réalisés par Yuuko sont souvent des choses que chacun pourrait appliquer lui-même dans sa vie, et la réflexion qu’elle éveille en Watanuki permet au lecteur de s’interroger également.
Cette série est censée être lue en relation avec Tsubasa Reservoir Chronicle. J’avoue que si j’ai acheté les trois premiers tomes de cette série, je n’ai pas encore vraiment accroché et je suis restée au début du second tome. Je ne peux donc pas vraiment parler de ce croisement.

En bref, si vous aimez les mangas esthétiques, bien tournés, non violents mais pas neuneu, ou si vous ne connaissez pas les mangas, celui-ci peut vous convenir J.





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