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mardi 27 juillet 2010

Le Talisman de Walter Scott

Je suis une fan de Walter Scott depuis que je suis passée sur les bancs d’une faculté de Lettres.
Je le connaissais déjà, mais dans mon jeune temps, le seul roman disponible était une version simplifiée de Quentin Durward, et j’avais beau enquiquiner mon fidèle libraire, il n’arrivait pas à trouver autre chose.
Bien sûr, je l’ai lu, mais ça n’a pas grand-chose à voir avec la fougue et les développements enfiévrés de Walter Scott.
Imaginez mon euphorie quand la collection Bouquin a sorti un énorme volume contenant Waverley, Rob-Roy et la Fiancée de Lamermoor, sortie qui coïncidait avec la création d’un cours sur le roman gothique où Waverley figurait en bonne place.
Je les ai donc lu, au moins deux fois, je crois, décortiqués, analysés et surtout appréciés.
Puis il a fallut attendre qu’un autre éditeur fasse de même.
Et là, ce magnifique éditeur qu’est Phébus, a accomplit l’exploit : la parution de vieux Walter Scott.

Certains titres ne sont pas vraiment connus, ce qui m’a amené à penser que peut-être, ils étaient moins bien que ceux dont on connait par cœur les titres : Ivanhoé (que je n’ai pas encore lu, chouette) ou La Fiancée de Lamermoor.
Il fallait tenter pour le savoir, et j’ai donc lu le Talisman.

Dans ce roman, publié en 1825, Kenneth est un chevalier énigmatique dont la position social et nobiliaire semble compromise par un secret bien caché.
L’histoire se déroule à la fin de la troisième croisade, au 12e siècle. Richard Cœur de Lion, accompagné de plusieurs rois européens, affronte Le Sultan Saladin pour conquérir la Palestine et garder Jérusalem.
Mais le roi Richard est malade, et ne peut occuper sa position de chef. Il s’ensuit des dissensions parmi les rois, et certains menacent de partir.
Parallèlement, les templiers fomentent un complot pour reprendre la direction des combats.
Le camp des croisés est donc le lieu de luttes internes qui risquent de mettre fin à la croisade.
Au milieu de tous ces intérêts croisés, le chevalier Kenneth apparaît comme un noble pauvre et désespéré qui tente de se racheter et de se faire une réputation auprès du roi. Il est écossais, ce qui lui impose de montrer sa valeur. Il est également amoureux d’une femme inaccessible, Edith de Plantagenêt, qui appartient à la famille royale.
Pour mériter son amour et se faire une place parmi les chevaliers proches du roi, Kenneth va accomplir une série d’actes de bravoure et croiser de nombreux personnages ennemis ou amis.
Le roman narre ses aventures, avec forces rebondissements et surprises pour le lecteur.

J’adore les atmosphères à la fois noires et romantiques des romans de Walter Scott, et je dois dire que j’ai été gâtée. Même dans le désert et sous un soleil implacable, l’intrigue est tendue et le lecteur en attente.
Les personnages principaux sont bien décrits, ils ont une profondeur et on entre directement dans leur psychologie. Ainsi, Saladin, le Roi Richard et Kenneth deviennent des familiers quand on a refermé le roman.
Je regrette toutefois la minceur des personnages féminins. Edith est aperçue, elle intervient peu et subit plus qu’elle n’agit, même si on la sent volontaire. Il en est de même de certains hommes, comme l’ennemi de Kenneth auprès du roi, dont on attend plus d’action.
Il y a également quelques longueurs au deux tiers du roman. Quelques cinquante pages se succèdent sans qu’il s’y passe quoi que ce soit de percutant.

Verdict : du vrai Walter Scott comme on les aime, trépidant et passionnant, avec quelques petites faiblesses qui se font oublier.

Le jour de la parution de ce roman, le 22 juin 1825, est également sorti Les Fiancés, premier volet des Histoires du temps des croisades, qui ne semble pas édité en France. Mais je crois que pour le prochain, je choisirai Ivanhoé



Ce livre est ma contribution au challenge J'aime les Classiques pour le mois de juillet.
C'est aussi un passage en Ecosse pour le Challenge Tour du monde.



C'est ahh

lundi 26 juillet 2010

Encore quelques challenges

Je poursuis la liste des challenges auxquels je prends part (cf. et aussi)
Ils sont tous récapitulés sur une page ici, qui constitue un peu mon bloc note, et si j’étais très prévoyante ou très organisée,  j’envisagerai presque de ranger ma bibliothèque en piles correspondant aux différents challenges en cours.
Mais je ne l’ai pas encore fait…

Je suis donc monté en marche dans le train de deux challenges pas trop contraignants, et qui permettent de revisiter les auteurs classiques (pour la majuscule, c’est selon. On peut la mettre ou pas, mais tout dépend ce que vous entendez par « classique » et si c’est un adjectif ou un nom).

Le premier est organisé par Marie et ses carabistouilles et s’intitule « J’aime les Classiques ».
Il s’agit de lire un Classique chaque mois et de lui signaler le lien.
J’ai commencé en mai, et j’ai lu Mademoiselle de Scudéry de Hoffman, puis Le Moine de Lewis.
Au mois de juillet, je lis Le Talisman de W. Scott.
Et pour le mois d’août ? Je cherche.

Le second petit challenge est organisé par Cynthia, c’est le challenge 2 euros.
Folio et Librio publient régulièrement des petits volumes, souvent libres de droit, qui se lisent rapidement, mais peuvent présenter des textes  majeurs dans l’histoire littéraire.
Ce challenge permet donc d’en lire quelques uns et le récapitulatif donne surtout des informations quant à ceux qui ont été publiés.
C’est plus facile pour faire son choix.
Pour le moment, j’ai lu Pour une nuit d’amour d’Emile Zola. 
Le prochain est déjà acheté, mais j'en ai quelques uns, alors il faut que je me décide.

A demain pour le Talisman de W. Scott et plus tard pour d'autres challenges...

hh

samedi 3 juillet 2010

Le Moine de Lewis

Je suis un peu en retard pour le défi des Classiques de Marie, mais je poste quand même mon livre de juin.
Il s'agit donc du Moine de Matthew G. Lewis, un roman noir du début du 19e siècle que j'ai adoré.
On le classe parfois dans la catégorie des romans gothiques, ou des romans fantastiques. Il est tout cela à la fois.
Ce roman sulfureux a fait scandale à sa parution, ce qui a obligé l'auteur a supprimer certaines scènes.
C'est dire s'il était dangereux pour la morale de ce siècle !
Il est difficile de raconter ce roman tant il est complexe. moine
Pour faire simple, un moine, Ambrosio, réputé pour sa sainteté, est séduit par une jeune femme qui se déguise en garçon pour pénétrer dans le couvent où il vit. Lorsqu'il a cédé à la tentation, il sent monter en lui les pouvoirs du démon et séduit à son tour une autre jeune femme.
C'est évidemment trop simple, mais je ne veux pas trop en dévoiler, et vous laisser, futurs lecteurs, le choix de poursuivre cette découverte.

Scènes de tortures physiques et morales, révolte intérieur contre la tentation, brutalité, cruauté se bousculent dans ce récit, mais tout trouve une justification et s'enchaine sans repousser le lecteur.
On est au contraire tenté de poursuivre la lecture, de savoir si un ange gardien viendra au secours de cette jeune Antonia, ou si le Moine sera châtié.
Délaissé pendant un temps et difficile à trouver, ce roman fait un heureux retour dans les collections de poche alors profitez-en :)
Je participe au défi "J'aime les classiques" de Marie. defi_classique

L'ancêtre du roman policier ?

Lire, relire, tout lire, ne pas lire... telle est la question !
Pour ce premier vrai billet, je republie donc un article paru sur un autre blog, et qui n'y avait pas trop sa place en le complétant.
Le mois dernier, pendant un aller retour en train, j'ai donc lu un court roman d'Hoffmann, Mademoiselle de Scudéry.
9782253136804FSPendant plusieurs années, ce livre était difficile à trouver, et je l'ai acheté d'occasion, à une librairie libanaise, ce qui ajoute une part d'histoire personnelle à ce livre.
J'ai également lu ce roman parce qu'il est fréquemment présenté comme l'un des ancêtres du roman policier, avec Une Ténébreuse Affaire de Balzac.
Très honnêtement, l'enquête policière est assez réduite, et si vous êtes fan de roman policier, vous serez déçu.
Si, par contre, vous voulez lire un petit roman sympa, ça peut le faire ;)
Dans ce récit, Hoffmann nous emmène au 17e siècle, chez Mademoiselle de Scudéry, demoiselle vieillissante qui fréquente assidument le roi et Mme de Maintenon. Un jeune homme survient chez elle en pleine nuit et lui confie des bijoux tandis qu'un mystérieux assassin terrorise la bonne société en tuant ceux qui se rendent chez leurs maitresses en pleine nuit pour leur offrir des bijoux.
Ce même jeune homme est ensuite accusé du meurtre de son patron, meurtre qu'il n'a pas commis, bien sûr. Pour le sauver de l'échafaud, Mademoiselle de Scudéry va démontrer au roi qu'il est innocent et le faire acquitter.
Comme je vous le disais plus haut, j'ai lu ces pages d'un trait, sans même voir défiler les chapitres. C'est une petite lecture rapide et sympathique, mais j'ajouterais tout de même qu'Hoffmann nous a habitué à mieux.
Quand à attribuer la paternité du roman policier à ce roman, je pense que je vais continuer à vénérer Edgar Allan Poe et son meurtre dans la rue Morgue !
defi_classique

Je participe au défi "J'aime les Classiques" organisé par Marie L

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