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vendredi 8 septembre 2017

La petite danseuse de quatorze ans de Camille Laurens

C'est parti pour la rentrée littéraire de 2017 !!

J'ai un petit stock de livres à lire qui viennent juste de sortir et plusieurs d'entre eux ont un point commun : ils parlent d'art.
C'est assez étonnant, mais ce doit être dans l'air du temps.
Il y a ce livre sur la statut de Degas (ou plutôt son modèle), les biographies de femmes de peintres ou de peintres, les biographies de poètes...
J'espère que tout ces livres tiendront leurs promesses.

En attendant, voici le premier que j'ai lu, un petit volume d'à peine 100 pages qui se lit tout seul.

Passionné par la danse et les danseuses, c'est naturellement à l'Opéra que Degas est allé chercher son modèle pour la statut qu'il souhaite sculpter. 
Marie Van Goethem est une petite danseuse que sa mère tente de pousser, comme toutes les mères des petites jeunes filles souffreteuses qui fréquentent les cours de l'Opéra. 
Elle accepte de poser pour Degas... 

Je dois d'abord dire que j'ai été très surprise en commençant ce livre. 
Je m'attendais à un roman ou un texte romancé et j'ai davantage eu l'impression de lire un essai très bien documenté sur Degas et sa petite danseuse. 
La plume est belle et le texte se lit sans aucun souci mais il faut tout de même savoir qu'on est loin d'un roman. 

Une fois cette précision faite, le texte est effectivement très renseigné, extrêmement précis et très instructif. 
J'ai appris énormément de choses sur le milieu de l'opéra au 19e siècle, sur les petits rats, sur Degas et son époque. 
Il n'y a pas de temps mort et chaque page nous livre de nouvelles informations. 
On apprend ainsi que cette petite danseuse si admirée aujourd'hui n'était sans doute pas ce que l'on croit et on ne peut plus la regarder comme avant. 
Marie Geneviève se désolidarise de la petite danseuse statufiée qui prend son autonomie comme une vraie création indépendante avec un message qui n'est plus du tout lisible à notre époque. 

De façon totalement insolite, j'ai aussi retrouvé le dessin animé Ballerina (qui passe en boucle à la maison) avec ses petites danseuses et Merante son maître de ballet.

La dernière partie est un peu moins intéressante.
L'auteur revient sur sa vie et sa quête d'informations.
Cela permet de contextualiser l'enquête mais n'apporte pas grand chose de plus. 

Évidemment, c'est tout de même un ouvrage pour les lecteurs intéressés par l'impressionnisme et son époque, ou au moins l'art en général. 


Beaucoup de personnes plus ou moins connus sont cités et on a envie de voir toutes les œuvres citées les unes après les autres. 
Si ce sujet vous plait, ce livre pourrait vous plaire aussi.




1/6 romans lus





jeudi 25 mai 2017

Jeux de miroirs de E. O. Chirovici [Prix audiolib 🎧📚]

Si vous avez raté ce roman ces derniers mois, c'est que vous vivez dans une grotte... 
Sa couverture en miroir était sur toutes les tables des librairies et beaucoup de blogueuses l'ont lu. 
Du coup, j'avais en tête des avis contradictoires qui s'entre choquaient, ce qui évite souvent de gâcher la lecture.
Et j'ai passé un bon moment.

Peter Katz, agent littéraire, a reçu un manuscrit comme il en reçoit tant. 
Mais celui-là est particulier. 
Dès qu'il l'a ouvert, il n'a pas pu s'en détacher. 
Il l'a lu d'une traite, passionné par le récit qui évoque un meurtre qui a eu lieu il y a plus de trente ans. 
Malheureusement, Richard Flynn, l'auteur, n'a envoyé que le début !
Katz tente donc de le joindre, mais apprend qu'il est décédé. 
Pourtant, il le sent, ce roman pourrait bien être un best-seller...  
  
J'ai passé un bon moment avec ce roman, je dois l'avouer. 
Il est un peu inégal et la première partie est clairement la plus intéressante, mais c'est très agréable. 
Le coup du manuscrit à été vu et revu, sauf qu'il n'est pas complet ici, ce qui permet d'alterner les histoires entre le cadre et Peter Katz, et la narration de Flynn.
A la moitié du roman, on sort de l'histoire de Flynn, et forcément, on a envie de savoir qui est l'assassin.
Du coup, les narrateurs changent, ce qui donne un peu de dynamisme au récit. 
Il y a d'abord l'agent littéraire, l'écrivain qui a envoyé son manuscrit, et puis un détective payé par l'agent et le policier qui a enquêté sur le meurtre. 

C'est donc un bon petit roman, un peu thriller mais pas trop, qui mérite le coup d'oeil.
Comme cela arrive de temps en temps, le battage médiatique l'a un peu desservi en laissant penser qu'il s'agit du livre du siècle alors que ce n'est tout de même pas le cas, mais j'ai apprécié la lecture.
L'auteur aurait pu aller plus loin sur l'aspect psychologie et manipulation.
C'est sans doute parce qu'il s'agit d'un premier roman qu'il n'est pas allé jusque là.

La lecture de Vincent Schmitt est très agréable. 
Il fait vivre le récit et les différents personnages avec une voix dans laquelle on se coule sans problème. 

Un chouette roman pour la plage cet été ! 


http://www.audiolib.fr/prix-audiolib




samedi 20 mai 2017

The girls d'Emma Cline [Prix audiolib 🎧📚]

Il y a des périodes où des livres paraissent et parlent des mêmes sujets.
Il y a eu la disparition d'Agatha Christie (je suis d'ailleurs encore en train de lire un livre sur le sujet) et puis il y a eu les assassins de Sharon Tate.
Il se trouve que ces deux évènements me fascinent, mais dans des genres très différents évidemment.

Sharon Tate était belle, magnifique même, et surtout très très enceinte (8 mois et demi).
Les raisons de son assassinat et de celui de ses amis sont restées assez obscures, tout comme la motivation de ces femmes vraiment allumées !
Cela a peut-être renforcé l'horreur de l'évènement qui a marqué une rupture dans la société américaine.
Mais revenons au roman.

Evie s'ennuie. 
Elle a 14 ans, essaie de séduire des garçons sans succès, tente de se rendre jolie en suivant les conseils des magazines avec sa copine Connie. 
Et puis un jour, elle croise dans un parc des filles qui la font rêver, qui ne se préoccupent de rien et ont l'air de traverser la vie sans y réfléchir. 
Ce qui n'est pas le cas d'Evie qui, au contraire, réfléchit beaucoup trop. 
Et la rencontre se fait... 

Dans ce roman, Emma Cline s'attache à décrire les errements de l'adolescence, les réflexions, les hésitations, les apprentissages aussi.
La première partie est clairement un portrait de la jeunesse qui se cherche, qui met du temps à se trouver et qui n'y parvient pas toujours.
L'histoire s'emballe ensuite lorsque Evie rencontre les filles du ranch.
Si vous connaissez l'histoire du meurtre dont s'est inspirée l'auteur, vous savez sans doute que Manson avait créé une "famille" qui réunissait des filles paumées et quelques hommes.
Evie se retrouve dans cette communauté où elle se prend de passion pour Suzanne, l'une des figures fortes de la famille.
Elle va ensuite suivre le mouvement et se laisser emporter par la folie ambiante.

L'auteure rend parfaitement les pensées d'une jeune adolescente qui observe les évènements en étant à la fois détachée et complètement obsédée par cette nouvelle vie.
L'écriture est fluide et très visuelle, notamment les premières pages qui sont vraiment bonnes !
On a l'impression d'être plongé dans cette Amérique qui n'est pas toujours très reluisante.
Elle a aussi fait le choix de ne pas reprendre exactement l'histoire réelle en travestissant certains noms et en modifiant légèrement les situations.
C'est assez surprenant, étant donné le sujet connu par tous, elle aurait pu utiliser les noms sans problème, mais de toute façon, on les devine facilement dans les situations décrites.
Elle a sans doute voulu éviter le roman historique où on aurait pu lui reprocher d'éventuelles erreurs.
Elle réussit en tout cas parfaitement à créer deux mondes totalement différents et diamétralement opposés.

La version audio rend bien la tension du roman.
J'ai été perturbée au départ par la voix très jeune de la lectrice Rachel Arditti. 
Evie plus âgée raconte l'histoire d'Evie jeune, ce qui nécessiterait une voix plus âgée, mais on s'y fait finalement. 

Cela pourrait faire un parfait roman pour adolescente mais les scènes de meurtres risquent fort de ne pas correspondre à cette tranche d'âge (mais n'ayez pas peur, ce n'est pas si détaillé).
Si vous êtes un peu plus âgé, ce roman pourrait vous plaire.




Sharon Tate

J'ai lu ce roman avec Enna :) 



http://www.audiolib.fr/prix-audiolib






samedi 6 mai 2017

Désorientale de Négar Djavadi [Prix Audiolib 🎧📚]

J'ai écouté plusieurs livres ces dernières semaines et je trouve enfin un peu de temps pour venir en parler par ici. 
Il faut dire que le prix Audiolib approche bientôt de son terme et il va bientôt falloir faire un classement. 
C'est toujours un moment délicat, mais je sais malheureusement déjà que ce roman ne fera pas partie des 5 premiers. 

Dans la sélection du prix cette année, il y avait quelques romans qui me faisaient vraiment envie.
Désorientale était de ceux-là.
Et la déception en fut d’autant plus grande.
Pourtant, j’avais lu des billets de blog plus ou moins enthousiastes.
J’aurais donc dû être prévenue, mais je suis une fille optimiste.

En Iran, le Shah a transformé la royauté en dictature et la présence des Américains rend l’air irrespirable.
Pour Darius Sadr, opposant politique, la situation est difficile, et encore plus pour sa famille.
Kimia se souvient de cette enfance bousculée alors qu’elle attend dans une salle d’attente du service de procréation médicalement assistée.
Elle se remémore son enfance, la Téhéran d’avant, sa famille, ses oncles, les vacances…

Comme c’est souvent le cas dans les romans qui utilisent les flashbacks, la narratrice se souvient d’autrefois de façon un peu décousue.
Elle passe du présent au passé ou de l’Iran à Paris sans prévenir et il faut être particulièrement attentif, surtout en version audio.
Je crois que dans la version papier, l’auteure a joué avec la typographie, les numéros de chapitre, les titres, les notes de bas de page, ce qui doit aider le lecteur à suivre ou en tout cas, donner des indications.
C’est un aspect qui disparait complètement dans la version audio mais on s'habitue assez vite et on suit les évènements en ayant envie de connaitre un peu mieux cette famille. 

Mais hélas, Négar Djavadi n'est pas avare de clichés ! 
Et ça m'a profondément agacée. 
Je ne veux pas dévoiler toute l'intrigue du roman, mais l'héroïne lesbienne qui, comme par hasard, était un garçon manqué dans son enfance et ne supportait pas les filles, c'est un peu vu et revu. 
Elle précise qu'on pourrait penser que c'est un cliché, mais qu'en Iran, ce n'est pas le cas. 
Bon, soit, mais que faire alors du jeune américain riche qui vit à Paris, qui est beau et fait serveur pour occuper ses soirées ? Et les parents flamands qui sont tous les deux blonds et se ressemblent parce que ces populations du nord ne se sont pas métissés 😣 (non mais sérieux ? Et les Chinois se ressemblent tous ?) ? 
Alors oui, dans la très bonne interview à la fin du livre audio, elle dit qu'elle a voulu écrire un conte, mais cela n'excuse pas tout. 
Chaque fois que je me laissais emporter par la lectrice, paf ! Un nouveau cliché arrivait ! 

Du coup, je ne vais pas vous conseiller ce roman mais lisez le si vous en avez envie et allez surtout lire d'autres avis plus enthousiastes que moi. 


http://www.audiolib.fr/prix-audiolib









jeudi 6 avril 2017

2e lecture de Petit Pays de Gaël Faye [Prix audiolib 🎧📚]

Pour la première fois depuis que je participe au prix Audiolib, la sélection comporte un roman que j’ai déjà lu en version papier.
Vous trouverez donc mon billet sur Petit Pays par ici, un billet très enthousiaste pour un premier roman vraiment réussi, même si, pour moi, il manquait un petit quelque chose pour en faire un roman parfait (mais c’est bien, cela permet de lire encore mieux quand il publiera le suivant).

Je relis peu les romans déjà lus, mis à part quelques classiques dont je ne me souviens plus.
Pour le reste, il y a tant à lire que l’attrait de la nouveauté surpasse tout (et surtout la taille de ma PAL m’appelle vers d’autres horizons).
Mais cela m’intéressait de voir comment Gaël Faye lisait son propre texte.
J’ai l’impression que ce n’est pas si facile de mettre son texte en voix, même si c’est son propre texte et qu’on l’entend dans sa tête.
C’est un métier de lire et de faire entendre et c’est très bien comme ça.
Il me semble toutefois que le cas de Gaël Faye est un peu différent car il est chanteur et est donc censé se débrouiller bien mieux que d’autres auteurs qui m’avaient laissé de marbre.
Et pourtant, je suis un peu restée en retrait, je l’avoue.
Mais je ne suis pas sûre que cela soit entièrement dû à la lecture de l’auteur.

Le texte reste le texte et si vous ne l’avez pas lu, vous serez sans doute bien plus réceptif que moi qui me suis concentrée davantage sur la voix de l’auteur.
Et cette concentration a fait que j’ai eu l’impression qu’il mettait du temps à entrer dans sa lecture.
Il est très en retrait au début du roman, très neutre, et puis le ton se pose au fur et à mesure et c’est plus agréable ensuite.
J’ai aussi regretté l’absence de distinction entre les pages en italique et les pages du récit qui sont au début du texte.
Dans le roman « papier », on voit bien la séparation et certaines de ces pages en italique qui parlent d’exil, de déracinement, de banlieue et d’intégration impossible m’avaient parues très belles.
Dans la version audio, elles passent un peu inaperçues et le ton monocorde de l’auteur qui lit n'a pas vraiment accroché mon oreille.
C’est dommage.

A l’inverse, j’ai été beaucoup plus réceptive aux scènes où la violence est sous-jacente.
Il y a dans ce roman un racisme latent entre blancs et noirs et entre noirs qui irrigue le roman dans toutes ses pages.
La fin est inéluctable, même si on voudrait y voir un petit havre de paix où peuvent vivre les blancs en bonne harmonie avec les noirs.
Il n’y a pas d’harmonie.
Les communautés s’entrechoquent en permanence dans un mélange qui ne veut pas se faire.
Cette deuxième lecture dont je connais l'issue a exacerbée cet aspect. 

En bref, je crois que mon ressenti tient beaucoup au fait que je l’ai déjà lu.
Du coup, il n’y a plus le charme de la nouveauté.
Pour le reste, c’est toujours un très beau roman, touchant et tragique, avec des images très fortes qui ne peuvent que rester en mémoire.
Gaël Faye se met doucement dans la peau de ce petit garçon, et c’est sans doute ce que ferait un narrateur qui se souvient de son passé.
Ne manquez pas également l’entretien à la fin de l’enregistrement.
C’est toujours très instructif. 

Et si vous voulez lire des avis plus enthousiastes sur cette version audio, n'hésitez pas à aller voir du côté de mes collègues du prix. 



http://www.audiolib.fr/prix-audiolib






mardi 4 avril 2017

Voici venir les rêveurs de Imbolo Mbue [Prix audiolib 🎧📚]

Voilà une petite gourmandise littéraire dont on n’a pas assez entendu parler à sa sortie !
J’avoue l’avoir vu passer sur quelques blogs en n’y jetant qu’un œil distrait, ce qui était une grossière erreur.
La littérature africaine est pour moi un vaste territoire inconnue, je l’avoue, et à part quelques auteurs qui écrivent en français, je n’y connais pas grand-chose.
Je crois avoir aussi des représentations un peu négatives, alors qu’à chaque fois que je m’y aventure, je tombe sur une pépite qui me plait beaucoup.

Grâce à son cousin Winston, Djendé a obtenu une place de chauffeur pour un grand patron de la banque Lehman Brothers.
Il conduit Mr Clark, sa femme et ses fils partout où ils le demandent et à toute heure pour un bon salaire qui va même leur permettre d’économiser un peu.
Il peut envisage sereinement l’avenir, même s’il faut rester prudent.
Depuis qu’il a fait venir sa femme et son fils, la vie est plus facile.
Nenni suit des cours à l’université pour devenir pharmacienne, le petit Liomi va à l’école et même si le mal du pays se fait parfois sentir, Djendé et Nenni ont des grands projets pour leur famille…

Mais il y a un « mais », vous vous en doutez.
Le début du roman a lieu quelques semaines avant la grande faillite de Lehman Brothers.
On s’attend donc à voir cet évènement changer les choses et faire basculer ce récit.
Et pourtant non !
L’auteure est bien plus subtile que ça.
Comme on s’en doute, le patron de Djendé passe entre les gouttes (ce sont toujours les petits qui trinquent) et ce n’est pas la crise qui va faire bouger la situation mais d’autres évènements,  comme un décalage inattendu alors qu’on croyait la tempête passée.
Du coup, la faillite et la crise passent à l’arrière plan et ne sont qu’à peine évoqués dans cette histoire, ce qui me convenait tout à fait.
La mention de Lehman Brothers et de la crise m’avait clairement fait fuir à la lecture des différents billets sur ce roman.
Je pensais lire un roman triste, un peu plombant sur la chute d’une famille riche et de son employé qui se retrouvent tous à la rue.

Or ce roman n’est rien de tout cela.
C’est un livre plein d’optimisme, de soleil, de petits bonheurs au début qui évolue vers un texte beaucoup moins léger sur la vraie vie et ce qu’elle nous réserve.
C’est un livre qui parle de nostalgie du pays, d’immigration, du poids du souvenir, de la culpabilité, de ce que l’on s’autorise à faire ou non dans sa vie, des relations humaines entre un patron et ses employés, entre deux conjoints, de l’image de soi, de ce qu’on dit à ses amis et de ce que l’on pense vraiment.
C’est aussi un livre qui invite à penser que tout ce qui nous arrive peut être transformé à condition de ne pas subir une situation.

La version audio sert parfaitement le propos.
Le lecteur YYY transmet toute la sonorité de l’écriture, les incises en pidgin, les voix des personnages et leurs sentiments.
On a l’impression d’être avec eux, de les entendre et de les voir vivre.
C’est un vrai beau moment qu’on passe en écoutant ce livre !

Si vous avez envie d’une belle lecture qui donne la pêche (enfin, un peu moins dans la deuxième moitié mais c’est beau quand même), d’un texte qui vous conduise doucement vers des sujets faussement légers, d’une lecture qui vous fasse réfléchir sur ce que devient notre société (et en ce moment, c’est vraiment d’actualité) et d’une autre vision de l’immigration, ce livre pourrait bien vous plaire.




http://www.audiolib.fr/prix-audiolib


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